VALOUMY ❥ I just need you.

C'est pas possible, même dans ce genre de moment il y a quelqu'un pour venir empiéter sur notre bonheur, d'ailleurs mon homme ne tarda pas à sortir de l'eau pour leur courir après, je crois qu'il a oublié qu'il était complètement nu. Malgré la situation plus que délicate je ne pouvais m'empêcher de sourire en lui voyant courir après ces deux gamins en tenu d'Adam. Il revenait finalement un peu sur les nerfs, me demandant de le soigner après sa petite course poursuite. J'étais toujours dans l'eau, totalement congelée. Déjà viens-là, on va mutuellement se réchauffer. Disais-je en m'approchant de lui, frissonnant comme jamais à cause de l'eau qui était devenue glaciale, oui je l'avais taquiné tout à l'heure sur cela, maintenant à mon tour d'avoir froid. Je me collais à lui, passant mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou avant de lui sourire le plus amoureusement possible. Hum et de quoi le plus beau des Italiens a besoin pour se calmer ? Lui demandais-je avec un petit sourire malicieux avant de lui déposer un baiser sur les lèvres.

J'en avais juste rien à faire de me retrouver à poil sur la plage peu éclairée et peu peuplée, tout ce que je voulais c'était nos fringues, que ces morveux nous respectent et ne volent pas les affaires d'autrui. On ne peut pas se soigner entièrement et je sens toujours cette haine et ce besoin de violence en moi. C'était bien le genre de situation qui me remontait à bloc, alors encore heureux que j'étais avec celle qui pouvait m'apaiser. J'avais donc reposé nos affaires près de l'eau pour la rejoindre et me rendre compte qu'elle avait froid elle aussi. Je l'avais donc de suite serrer encore un peu plus contre moi, passant mes bras dans son dos pour la tenir. Elle était venue me faire part de son idée de se réchauffer en se collant à moi et je me sentais déjà un peu plus apaisé. Mais à se coller ainsi sur moi, avec ses jambes autour de ma taille, ça me donnait bien des envies malgré l'eau froide. Rien que de voir ton visage angélique m'apaise en fait ... Mais embrasse-moi quand même.

Je l'aimais comme une folle, avec ses qualités comme avec ses défauts. Et même si j'adorais son sang chaud d'Italien, je n'aimais pas qu'il soit énervé, sur les nerfs, alors j'allais faire ce que je pouvais pour le calmer, pour qu'il s'apaise et qu'il oublie ces deux jeunes et leur connerie plus grosse que leur tête. Je m'étais approché de lui, passant mes jambes autour de sa taille pour sentir son corps plus près du mien et pour sentir sa chaleur me réchauffer. Ses paroles me faisaient toujours autant d'effets et je ne pu lui refuser son baiser, j'approchais alors mes lèvres des siennes avec un large sourire, il savait pertinemment que je ne me lasserais jamais de l'embrasser. Puis ses paroles me revenaient à l'esprit. Tu ne m'avais pas dit que faire l'amour sur la plage, il n'y avait rien de mieux ? Lui demandais-je entre deux baisers, rougissant légèrement suite à cette demande, mais j'avais terriblement envie de lui, en espérant que cela soit bien réciproque.

D'être avec elle, l'avoir dans mes bras, j'avais l'impression que je ne pourrais jamais être plus heureux et que tout irait bien. C'était bien ce que je n'avais pas avec Rosalia, et ça ne m'étonnait pas que je sois si facilement tombé sous le charme de Amy, c'est si facile et simple avec elle. Pas de superflu, de tricherie, tout est sincère. Excepté de mon côté, mais mes sentiments pour elle sont réels et je la garderais bien toujours près de moi. Mais c'est peut-être aussi parce que je sais que ça va mal finir que je m'accroche autant à elle, que je sais que je vais la perdre ... En attendant j'avais vraiment envie d'elle et son baisé, le contact de ses lèvres m'en donnait encore plus envie. Si, entre deux vagues c'est encore mieux. Mais c'est peut-être pas assez désert pour toi là ... On pouvait toujours rester dans l'eau après tout, même si ça ne risquait pas d'être facile, c'était faisable. De toute façon j'avais toujours autant envie d'elle, alors où qu'on soit, ça ne changerait rien au fait que dans tous les cas, je ne me gênerais pas pour la prendre là tout de suite ou très vite.

Je n'arrivais clairement plus à voir ma vie sans lui, à ne plus me lever le matin sans le voir, sans le sentir, l'embrasser ou lui parler. Il est une pièce essentielle dans ma vie et jamais je ne pourrais me passer de lui. Alors je profitais un maximum de ce moment avec lui, loin d'Harvard, loin des cours, simplement lui et moi. Je restais tout près de lui car non seulement j'avais froid, mais j'avais terriblement envie de lui, de lui sauter dessus et de ne faire qu'un avec lui. Il me fit alors savoir qu'entre deux vagues ce n'était pas si mal non plus, mais que l'endroit n'était peut-être pas assez désert pour moi. Je jetais alors un furtif coup d’œil autour de nous, voyant simplement des gens un peu plus loin, mais l'obscurité était tout aussi présente. Si tu veux le faire sur le bord de la plage ça ne me dérange pas, mais je suis pas sûre de pouvoir attendre encore longtemps. Disais-je en me mordant légèrement la lèvre avec un léger sourire taquin. J'irais là où il voudra, je le suivrais n'importe où tellement mon amour pour lui n'a pas de limite. Alors s'il veut le faire maintenant dans l'eau ou sur la plage, je le ferais avec autant plaisir et d'envie, même si j'aurais toujours cette petite crainte au fond de moi qu'on nous prenne en flagrant délit.

Le truc qui faisait que c'était bien plus excitant et que c'était meilleur le sexe sur la plage c'était que justement on pouvait se faire surprendre à tout moment. Mais pour ça, fallait aimer le goût du risque et je doutais que ce soit vraiment le délire de ma belle femme, mais ça ne serait jamais une raison assez importante pour que j'arrête de l'aimer, au contraire. Elle me surprit donc à me faire savoir que ça ne la dérangeait pas au final de le faire sur le bord de la plage même si elle ne voulait pas trop attendre. Alors qu'importe, je reprenais ses lèvres en otage et l'embrassais de plus en plus passionnément, mais ne bougeais pas pour autant. Je pouvais toujours commencer ici et finir sur la plage si vraiment j'en pouvais plus et que je n'arrivais pas à satisfaire totalement nos désirs, bien que la situation était on ne peut plus suffisante. Je la caressais pour finalement me décider à rentrer en elle doucement mais sûrement pour ensuite bouger en elle, doucement dans un premier temps pour mieux profiter d'elle et parce qu'il fallait que je trouve ma force dans l'eau avec ses quelques vagues.

C'était évident que j'avais peur qu'on nous prenne en flagrant délit, qu'on nous voit faire l'amour sur la plage ou même dans l'eau, mais quand je suis avec lui, j'arrive à oublier le monde qui nous entoure. J'arrive à simplement me libérer et être bien, il est le seul à réussir à faire cela, à réussir à me mettre bien et à l'aise en toutes circonstances. Alors que j'aurais pu faire ma rabat-joie et refuser de le faire, je me suis simplement contentée de ce qu'il voulait, mais moi tout ce que je voulais, c'était lui. Sa chaleur, ses mains, ses lèvres, son amour .. Je m'en fichais du reste, encore plus lorsqu'il se mit à m'embrasser passionnément, ça me rendait d'autant plus folle que je l'embrassais à mon tour jusqu'à ce qu'il commence à entrer doucement en moi et c'était comme toujours, magique. Je lâchais doucement son cou pour faire glisser mes mains le long de son dos et lancer un petit cri de plaisir tellement il me faisait du bien, tellement j'étais heureuse avec lui. Je serrais un peu plus mes jambes autour de sa taille pour le sentir encore un peu plus, commençant à bouger légèrement mon bassin pour l'aider dans ses mouvements et pour essayer de lui donner autant de plaisir qu'il m'en donne.

J'avais toujours cette impression de vivre un rêve éveillé avec elle, comme si elle était parfaite, qu'elle n'était qu'un bonus qu'on allait bientôt me retirer. Je ne voulais tellement pas la laisser s'en aller, ou même m'échapper que je voulais être prêt à tout pour elle, tout faire pour la rendre heureuse le plus longtemps que je pouvais. Mais je me faisais aussi plaisir, et elle savait me rendre heureux à accepter mes grands délires et c'est aussi pour ça que mon amour pour elle ne faisait qu'augmenter. On prenait donc déjà pas mal de plaisir dans l'eau, l'un dans l'autre, alors qu'elle bougeait toujours aussi parfaitement pour m'aider et moins m'essouffler. Mes lèvres s'étaient mise à dévier de sa bouche pour se glisser le long de son cou avec toujours cette envie de la bouffer, de me serrer encore plus contre elle. Un amour que je savais bien trop passionnel et qui me rendait fou.

Rien ne pourra jamais nous séparer, du moins c'est la douce sensation que j'avais. On était heureux, on était marié, jeunes et on vivait ensemble, que demander de plus ? Un enfant de lui ne sera que du bonus, mais j'ai encore quelques années devant moi pour devenir maman, alors pour l'instant j'allais simplement profiter de lui et du bien qu'il me donnait. J'étais déjà folle alors que nous venions simplement de commencer et pourtant j'avais la sensation qu'un orgasme allait déjà s'emparer de moi. Encore plus lorsqu'il vint m'embrasser dans le cou, qu'est-ce que je pouvais aimer ça, aimer sentir ses lèvres parcourir le long de mon cou. Je remontais doucement l'une de mes mains jusqu'à ses cheveux afin de le caresser doucement en continuant de remuer mon bassin sous l'eau entre deux soupirs de plaisir, me retenant de crier pour ne pas éveiller la curiosité des personnes présentes à la plage, non j'ai encore envie de lui, je ne veux pas que ça se termine maintenant.

C'était peut-être pas la première que je faisais l'amour dans l'eau et dans la mer, mais j'avoue que là elle les surpassait toutes, que ce soit en sensualité, en amour, en tout, elle est juste parfaite et elle va me faire terminer bien trop vite si elle continue comme ça. Mais je pouvais encore tenir un peu la distance, je commençais à en avoir l'habitude d'être trop excité par elle, même lors de l'acte. Il suffisait juste que j'arrête d'aller aussi vite, aussi fort, qu'elle arrête de crier ... Ouais autant qu'on s'arrête complètement quoi, le truc impossible. Je ne pouvais plus me contrôler, je n'avais pas envie de finir de suite mais au bout de quelques minutes à lui donner tout ce que j'avais, à l'embrasser comme jamais et toujours je ne pouvais plus me retenir, surtout que je sentais qu'elle aussi avait du mal.