(+ Siobban) this is a nightmare...

Dim 9 Mar 2014 - 20:03

« Et s’il ne se rappelle jamais ? » souffla-t-elle, la voix brisée. Rapidement, Thaïs se retrouva devant un parfait inconnu ne connaissant même pas son dossier mais elle n’allait pas se plaindre, il acceptait de la prendre en urgence ! « Je suis enceinte de bientôt trois mois et demi, d’un garçon. Je n’ai normalement pas droit au stress sous peine de risquer hémorragies et fausse couche vu que la paroi de mon utérus s’est considérablement amincie… sauf que je suis sous stress permanent en ce moment et je veux être sûre que mon fils va bien. »

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Dim 9 Mar 2014 - 20:08

« Il reste l’espoir. » Je ne voyais pas trop quoi dire ou faire de plus. Je continuais patiemment d’attendre, et je répondais à ma sœur : « Tout va bien se passer. » Ma gynéco lui disait : «Venez, on va aller voir cela sur la table. » Me tournant vers Helen, je lui disais doucement : « Merci. » Un sourire et tout en accompagnant Thaïs à la table, je lui disais : « Tu veux que je reste ? »

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Dim 9 Mar 2014 - 20:10

« Je crois que je ne suis plus abonnée à l’espoir à ce stade » avoua-t-elle en soupirant avant d’hocher la tête pour mieux l’inciter à rester, serrant même sa main dans la sienne. Thaïs avait besoin d’une présence, quelle qu’elle soit. Ce n’était pas Caleb mais Siobban avait toujours eu le temps de l’apaiser. « Vous êtes effectivement très stressée ! Le bébé va bien, rythme cardiaque normal et bonne évolution in utero. Par contre quelque soit l’origine de votre stress, je vous conseille de vous en éloigner. »

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Dim 9 Mar 2014 - 20:15

Lui serrant sa main, je suivais alors Helen et Thaïs dans ce coin. Et tout en la suivant, j’entendais ma doctoresse ce qu’elle disait. Je faisais un bisou sur le front de ma sœur, et je lui disais : « Allez, calmes-toi, penses à nos petites balades sur la plage en Irlande. L’air de la mer, le sable, le vent, un peu d’iode, et le calme. » Je ne voyais pas trop quoi dire, et tout en lui caressant les cheveux, je continuais de la rassurer.

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Dim 9 Mar 2014 - 20:20

Le doc les avait laissées toutes les deux dans la salle d’observation, leur offrant un moment de paix toutes les deux alors que Siobban cherchait à la rassurer. Thaïs laissait pleinement s’écouler ses larmes, même si sa respiration était bien moins saccadée que précédemment. « Je crois que je donnerais cher pour juste une balade sur une plage d’Irlande… ne pas avoir la moindre merde… »

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Dim 9 Mar 2014 - 20:24

« Alors cela peut s’arranger. Tu peux rester un peu avec moi aujourd’hui ? J’ai peut-être une bonne idée. » J’avais dans mes petites affaires, une voiture, et un petit tour à la plage pourrait être sympa. Il suffisait juste que je prenne un siège pour elle et une couverture et hop, un petit tour au soleil. Ce n’était pas l’Irlande, mais pour le moment cela serait bien pour elle.

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Dim 9 Mar 2014 - 20:25

« Je crois que je suis paumée… mais oui je n’ai pas envie de rester toute seule, tu avais une idée en tête ? » demanda-t-elle, tentant de ne pas faire une tête de trois pieds de longs mais à la décharge de Thaïs, elle était fortement déprimée. En même temps, il y avait tout de même de quoi !

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Dim 9 Mar 2014 - 20:28

« Un petit tour à la ville cela te tente ? » J’avais dis cela comme ça, et tout en lui enlevant le gel qu’elle avait encore sur le ventre, je tentais de l’aider du mieux que je pouvais. Je ne tenais pas non plus à la laisser seule. Et il fallait que je l’aide afin qu’elle ne sombre pas. Elle devait être forte, et si elle ne l’était pas, je le serais pour elle.

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Dim 9 Mar 2014 - 20:30

Siobban venait de l’aider à s’ôter le reste du gel de son ventre et Thaïs fut rapidement en mesure de se relever et de se rebrailler pour mieux tenter un petit sourire. « Je crois que tout ce qui me fait sortir de cet asile de fou et qui me permet de ne pas rentrer trop vite est bon à prendre ! Je te suis… »

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Dim 9 Mar 2014 - 20:34

« Allons-y. » L’aidant à se lever, j’allais voir Helen et je lui demandais : « Il serait possible d’avoir un renouvellement pour la pilule s’il te plait ? » Un signe de tête affirmatif et voilà que mon ordonnance fut vite écrite. Reprenant la feuille et la remerciant, elle me regardait en souriant, et elle me donnait un paquer de capotes. Ne disant rien mais le mettant dans mon sac, elle riait. Je lui disais : «Tu le dis à ma mère…ET je ne viens plus te voir… »

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