+ MATTHEO (retrouvailles)

C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

retrouvailles.

Elle faisait la tête. A moitié, mais un peu quand même. +  Au moins je sais que tu peux pas tolérer de me voir couler ... tu cours tu voles ... Elle ne le regarda même pas lorsqu'elle lui répondit. + Je ne cours pas, je ne vole pas, je nage, MOI. lui dit-elle en faisant référence au fait qu'il avait fait semblant de couler. Elle s'éloigna de lui, en direction de la plage. Puis, il la prit de nouveau dans ses bras et l'embrassa sur la joue. + Tu es beaucoup moins belle quand tu fais la moue Shaira je te promets ... tu vas avoir des rides avant l'âge! Elle se retourna. + A quoi tu joues ? Je ne suis pas sûre que toutes tes copines apprécient de te voir m'embrasser à longueur de temps comme ça ! dit-elle en souriant. Un sourire un peu provocateur. Elle resta plantée là, devant lui.

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Tu pourras m'dire tout c'que tu veux Sous tes fous rires et tes grands airs C'est pas la peine Tu peux mentir à qui tu veux Tu souris trop pour être heureux Tu m'fais d'la peine J't'aime quand même moi J'suis pas tes potes Ni ton boss ou tes collègues moi Mais tu m'prends vraiment pour un con Tu crois qu'tu m'endors Mais même derrière ton masque Tes cernes en parlent encore

retrouvailles.

Elle boudait cela se voyait, je vous jure les femmes, des caractères de merde pour la plupart mais c'est aussi ce qui font leur charme il fallait bien l'avouer. Elle avait de la répartie, j'esquissais un sourire, je rigolais même intérieurement. Et voilà que c'était reparti, à quoi je joue, pourquoi je fais ça ... merde parce qu'à ce moment même j'en ai envi, oui j'ai envi de l'avoir contre moi quelques instants. « Si ce ne sont que des copines comme tu dis elles n'ont pas leur mot à dire ... et à ce que je sache, je ne suis pas en couple, j'ai pas la bague aux doigts ... Et toi ton mari, il va venir me péter la gueule parce que je te serres dans mes bras ... réfléchit un instant Shaira, t'es pas libre et moi si alors je crois que c'est toi qui joue ! » On se prenait la tête pour un rien, c'était ridicule et pourtant c'était plus fort que moi, elle allait me dévisager je le savais d'avoir parlé de son mari ...

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

retrouvailles.

+ Si ce ne sont que des copines comme tu dis elles n'ont pas leur mot à dire ... et à ce que je sache, je ne suis pas en couple, j'ai pas la bague aux doigts ... Et toi ton mari, il va venir me péter la gueule parce que je te serres dans mes bras ... réfléchit un instant Shaira, t'es pas libre et moi si alors je crois que c'est toi qui joue ! Elle resta là, plantée. Comment avait-il osé ? Ils étaient en instance de divorce. De plus, il ne savait rien de l'histoire et il se permettait de lui balancer ça à la gueule ? + Il ne te pètera pas la gueule. Il préfère tabasser les femmes. Elle était blessée. Et elle lui tourna le dos, récupérant ses affaires. Elle ne jouait pas. Elle ressentait vraiment quelque chose pour lui, bien qu'elle ne se le disait pas.

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Tu pourras m'dire tout c'que tu veux Sous tes fous rires et tes grands airs C'est pas la peine Tu peux mentir à qui tu veux Tu souris trop pour être heureux Tu m'fais d'la peine J't'aime quand même moi J'suis pas tes potes Ni ton boss ou tes collègues moi Mais tu m'prends vraiment pour un con Tu crois qu'tu m'endors Mais même derrière ton masque Tes cernes en parlent encore

retrouvailles.

La tension était à son comble, comment faire basculer l'ambiance en quelques secondes seulement. Voilà qu'elle partait d'un pas las, et énervé, je pouvais discerner cette colère lorsqu'elle posait son pied à terre. Levant un instant les yeux au ciel, elle venait d'avouer que son mari l'avait tapé de temps à autre, j'étais choqué, je ne comprenais même pas comment une personne normale puisse taper une femme et encore moins Shaira, qui était la tendresse innée. A cet instant même je m'en voulais de lui avoir sorti ces mots, mais en fait je pense qu'on ne pouvait pas s'entendre sur la longue distance, nous arrivions toujours à salir nos moments, à égratigner l'autre un peu plus.  Je la regardais alors partir sur la plage, laissant un peu sa colère redescendre.

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C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...

retrouvailles.

Matthéo avait été blessant dans ces propos. Surtout qu'il ne savait pas la raison de son divorce. Son malheur durait depuis trop longtemps et elle pensait qu'elle méritait elle aussi d'être heureuse. Tout se passait bien avant qu'il ne lui dise cela. Elle savait qu'elle était impulsive. Et cela l'attristait car c'était en train de ruiner ce qu'elle construisait de nouveau avec Matthéo. Elle s'éloigna donc de lui, remarquant qu'il ne la suivait pas. Plus loin, elle s'arrêta. Elle s'arrêta. + Tu comptes rester planté là encore longtemps ? cria-t-elle dans sa direction. Elle aurait apprécié, c'est vrai, qu'il la suivre. Mais, au fond, cela ne l'étonne pas. Il a un mauvais caractère, tout comme elle. Mais elle aimait espérer qu'ils pouvaient réussir quelque chose. Elle s'assit donc dans le sable, attendant qu'il la rejoigne. Si il daignait la rejoindre, évidemment.

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Tu pourras m'dire tout c'que tu veux Sous tes fous rires et tes grands airs C'est pas la peine Tu peux mentir à qui tu veux Tu souris trop pour être heureux Tu m'fais d'la peine J't'aime quand même moi J'suis pas tes potes Ni ton boss ou tes collègues moi Mais tu m'prends vraiment pour un con Tu crois qu'tu m'endors Mais même derrière ton masque Tes cernes en parlent encore

retrouvailles.

Pour une fois c'était elle qui avait fait le premier pas, un moyen de voir que peut être elle tenait un peu à moi malgré les engueulades quelque peu normales au vu de nos caractères à tous les deux totalement impulsif, une brésilienne avec un italien cela ne pouvait pas faire bon ménage. Pourtant nous continuons à nous suivre, à rester ensemble car au fond on espérait que cela puisse marché ... oui Shaira, je l'avais en moi, elle savait me rendre vivant ! Entendant sa voix, je levais les yeux avec un sourire en coin, une petite satisfaction en réalité, puis je m'approchais d'elle avant de m'asseoir à côté d'elle, je me tournais vers elle, la fixant, laissant mon regard se perdre dans ses prunelles. Je suis désolé Shaira ... tu peux me taper si ça te détends ... dis je en lui lançant un sourire.

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retrouvailles.

De ceux avec qui elles étaient sortis, Matthéo était sans doute celui qu'elle avait préféré. Malgré leurs engueulades quasi permanentes, elle l'avait réellement aimé et peut-être qu'elle l'aimait de nouveau. Peut-être que si ils étaient restés ensemble, elle n'aurait pas connu l'enfer avec son futur ex-mari.
Puis, enfin, Matthéo vint la rejoindre. Il s'assit à ses côtés et tourna la tête afin de plonger son regard dans le sien. + Je suis désolé Shaira ... tu peux me taper si ça te détends ... Un sourire en coin, elle le regarda. Elle avança sa tête, doucement, avant de se stopper. + Non.. Je ne voudrais pas abimer ton beau visage. Elle lui sourit, doucement. + Ne t'excuse pas, tu ne pouvais pas savoir. Non, il ne pouvait pas savoir que son mari l'a trompait et qu'il la battait.

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