(joan/joshua) let's face the inevitable

"Non pas vraiment, si j'avais pas proposé de t'aider à réviser aussi... au fait tu as réussi tes examens ? Il faut bien que tout ça serve à quelque chose d'autre qu'à prendre du plaisir avec une déesse comme moi." Je me mis à rire alors que je collais ma tête contre la paroi, laissant glisser mes pieds afin que mes jambes soient en long contre le sol. Le regard dirigé vers la jeune femme, je répondais simplement. "J'ai réussi ouais... Faut dire, j'avais ton corps en tête tout du long, ça aidait énormément. T'sais, un peu comme un lot de consolation. Tu réussis l'examen, tu peux gagner le corps de Joan ! M'enfin, j'me permets pas de te considérer comme un lot de consolation, t'inquiète." Puis j'avais sorti mon baratin incompréhensible et j'espère qu'elle en retiendrait l'idée principale : partager le temps qu'on avait ensemble. "Dans le fond c'est l'idée, mais ça serait un peu chelou non ? T'imagines une case « Joan » dans ton emploi du temps ? Moi j'imagine pas une case « Joshua sexe » les semaines A et « Joshua discussion » les semaines B. Enfin je sais pas... Ou alors une fois sur deux ? Pas question de semaine c'est trop compliqué, et il faut prendre en compte mon cycle menstruel." Je hochais la tête, complètement d'accord sur le fait que ce serait chelou. "Oh putain ton cycle ! C'est quand ? Me dis pas que ça va tomber là, genre pendant le spring break ?" Si c'était le cas, ça serait vraiment la poisse, sachant que ce sont deux semaines censées être là pour s'éclater et non pour se morfondre à cause de la période rouge. "M'enfin, du coup.. on est quoi.. Amis ? Amis qui couchent ensemble occasionnellementtrèssouvent ? M'enfin non, laisse. J'aime pas les étiquettes."

"Ravie d'avoir servie à quelque chose dans ce cas. Je ne savais pas que les étudiants en médecine avaient des muses comme les artistes, j'trouve ça plutôt cool." J'avais réussi à la faire rire et je prenais ça comme une victoire personnelle. Disons que déjà, ça détendait l'atmosphère et puis... son rire me manquait mine de rien. Certes, je l'entendais de temps à autres quand je la chatouillais lors de nos moments privilégiés, mais ce n'était pas pareil. Là, c'était son rire et ça me fit sourire. "Si tu savais tous les petits secrets des étudiants en médecine, tu serais surprise, crois-moi !" disais-je en rigolant à mon tour. La situation était déjà plutôt cool entre nous, même s'il y avait toujours un petit truc étrange dans l'air. Elle se mit à compter sur ses doigts pour pouvoir me répondre. "C'EST BON ! Normalement c'est quand on rentre à Cambridge, ou peut-être le dernier week-end. Ça tombe plutôt bien j'pense." J'étais soulagé, au moins, le Spring Break ne sera pas gâché par ce petit détail de rien du tout. Je ne cachais pas mon soulagement, j'dois bien l'avouer. "Beurk, les étiquettes ça colle. On est Joan et Joshua, c'pas mal comme étiquette non ?" Je me mis à sourire à cette appellation, regardant la jeune femme. "Elle est parfaite cette étiquette. On peut pas trouver mieux je pense." Je la poussais légèrement de mon épaule avant de me remettre comme j'étais. "Tu m'as manqué quand même, mine de rien."

"Je serai ravie d'en apprendre quelques uns, en toute amitié." Je me mis à rire en secouant la tête négativement. "Ouaaais mais non. On va garder ça pour nous." avouais-je un sourire sur les lèvres. Ou alors, il faudrait qu'elle révèle de son côté aussi des secrets et peut-être que je pourrais considérer en révéler... seulement considérer. Puis je me décidais à lui dire qu'elle m'avait manqué finalement, parce que oui, malgré touuutes les fois où nous nous sommes vus pour jouer sur le lit, elle me manquait. Sa personnalité me manquait, ses délires me manquaient. Et là, on fait en sorte pour que ça ne nous manque plus. "Tu m'as manqué aussi." Je souriais, content de l'entendre dire ça. Elle se redressait puis me tendait sa main pour m'aider à me relever. "Allez debout Dwight, on va pas se laisser mourir sur l'espèce de lino qui sert de sol à cet ascenseur. Il y a bien un truc de secours ou je sais pas quoi ? Tu sais comme dans les films, le plafond amovible et l'échelle sur le côté." Je regardais le plafond et je remarquais la sortie de secours : un petit carré de vingt centimètres sur vingt centimètres. "Bon, j'te propose que j'te porte et que t'ailles voir par toi-même. Comme ça, si des araignées tombent, c'est sur toi qu'elles vont s'en prendre et je resterai sain et sauf pour ton honneur." C'était surtout parce que j'étais celui qui avait le plus de force d'entre nous deux et je la voyais mal me porter pour que j'accède à cette petite dalle.