La jeune femme avait chaud. Le spring break, c’était la chaleur, la mer et beaucoup d’ambiance bien sûr. Elsy était bien heureuse d’y être,  de vivre tout cela… Le séjour promettait d’être vraiment agréable et en même temps vraiment exceptionnel. La hongroise se doutait un peu que tout au long de ces deux semaines elle allait en prendre plein les mirettes et vivre des journées exceptionnelles. Celle-ci qui commençait tout juste lui réservait assurément son lot de surprises, bonnes comme mauvaises et la demoiselle ne se doutait pas encore que pour une fois, ce n’était pas son cher Nikolaï qui lui ferait une mauvaise blague mais une toute autre personne, membre de sa maison… Pour l’heure toutefois la demoiselle se levait tout juste avec l’idée de rapidement prendre la direction de la plage où c’était perpétuellement la fête. La nuit avait été courte mais elle était prête à assurer, elle le savait.

Le petit déjeuner tout juste achevé, Elsy retourne dans sa chambre pour prendre un sac de plage, ayant la ferme intention de faire un tour de ce côté-là. Il faisait chaud, il faisait beau… ? La jeune femme avait envie de profiter un maximum de la chaleur de Punta Cana, de ses plages de rêve. Elle enfila donc un maillot de bain et enfila une robe par-dessus. C’était très estival. Elle prit son sac et partit en direction de la plage aux alentours des dix heures trente, sans se douter que ce lieux allait lui réserve quelques surprise en cette matinée, grâce à Andy McDougall.

Arrivant sur les lieux la brune installe ses affaires dans le sable. Une serviette sur le sol, elle place son sac dessus et retire sa robe. Elle se met un peu de crème et décide directement d’aller barboter dans l’eau fraîche. Laissant ses affaires en plans, sans se douter qu’il puisse leur arriver quelque chose car elle n’a rien prit de valeur, la jeune femme rejoint l’eau bleu. Elle y reste un moment. Un long moment. C’est bon. C’est agréable de barboter dans une eau pareille, si translucide, si belle. C’est plaisant d’y nager. Mais bientôt Elsy a l’idée de sortir pour aller se dorer un peu au soleil. Elle revient donc sur le sable et rejoint ses affaires. Merde. Il n’y a plus de robe, plus rien qu’un tutu rose. La brune regarde aux alentours, panique un peu. Elle ne peut quand même pas porter ce truc ! Et elle ne peut pas rentrer jusqu’à l'Hotel sans ses vêtement, c’est un p’tit peu interdit, un p’tit peu de l’exhib.

la demoiselle se sent partagée. partagée entre la peur soudaine du ridicule en portant un tel vêtement et la peur des représailles si elle s'amuse à sortir sans ses vêtements. Non non ça ne marche pas comme ça. Dans les rues de la ville en maillot de bain cela ne se fait tout simplement pas. Alors que faire pour se sortir de ce pétrin ? La demoiselle n'en a aucune idée. En plus avant de se décider à rentrer à son hôtel il faut que la jeune femme se débrouille de remettre la main sur ses affaires et la tâche ne s'annonce pas facile d'ores et déjà. Après tout il va falloir probablement faire preuve de beaucoup d'imagination pour découvrir la cachette que le petit farceur, ou la petite malicieuse, aura trouvé. Alors elle enfile le tutu rose à regret et sort, son sac sur l'épaule. Maintenant, il ne lui reste plus qu'à mettre la main sur ses vêtements, si elle en meurt pas de honte avant.

Quand elle voit Andy la demoiselle se rend soudainement compte que tout les Harvardiens quand elle va arriver à Harvard, vont voir comment elle est fagotée. La brune se demande si elle ne va pas mourir de honte avant même d'avoir réussit à atteindre sa chambre. Mais à sa grande surprise le jeune homme se précipite vers elle et l’entraîne en direction d'un bar avant de l'entrainder vers les toilettes sous les regards courroucés de ces dames.

"- Qu'est ce que tu faQUOI ?"

La brune, qui allait demander ce que l'homme faisait, a soudainement droit à une drôle de révélation de la part du jeune homme. Le chenapan ! Ses vêtements, confondus avec ceux d'une mather !

"- T'es pas sérieux là ? Tu m'as pris pour une mather ? Moi ? T'es malade !"

Jamais Elsy ne rejoindrait la maison Mather. Jamais, jamais, jamais. Déjà, elle ne souhaite pas quitter les Eliots, pour commencer. Ensuite les mathers... Non jamais elle ne serait crédible là-bas. Elle est trop sage, pas assez décadente pour rejoindre les verts.