Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(+Thais) Un Weyss peut en cacher un autre. - Page 2
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(+Thais) Un Weyss peut en cacher un autre.

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« Je vois… Merci. Je veux dire, beaucoup aurait pris leur jambe à leur cou. Je sais que je peux être infect quand je suis en manque alors cela n’a pas dû être facile pour toi » répondis-je mal à l’aise tandis qu’une faible rougeur éclairait brièvement mes joues. Thais était resté et sûrement apprendrais-je de la bouche de mon russe préféré qu’elle avait un soutien de poids. C’était vraiment étrange de se dire que cette femme m’aimait, qu’elle était mon épouse alors que je n’avais aucun souvenir de notre propre rencontre. Pour moi, elle était une étrangère, une colocataire et pourtant, malgré tout cela, dès que j’étais en sa présence, une intense et vive frustration me gagnait. « J’ai pas forcément l’art et la manière de montrer mes sentiments comme tu as certainement dû te rendre compte. Cette situation n’est évidente ni pour toi ni pour moi » soupirais-je en soufflant de temps en temps sur ses blessures pour atténuer le mordant de l’antiseptique. « Comment nous nous sommes rencontrés ? Qui a fait le premier pas ? Depuis combien de temps sommes-nous ensemble ? Et mariés ? Mais surtout… est-ce que tu étais heureuse avec moi ? »

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« Il n’y a aucune raison que tu me remercies. Si c’était à refaire, je le referais mille fois. Tu as eu tes moments je ne dis pas le contraire… mais je me plaisais à croire que nous en étions sortis plus fort » avoua-t-elle avec tristesse, passant sous silence le fait qu’elle avait manqué la fausse couche à cause d’une vive dispute lors de sa toute première crise de manque. Thaïs partait du principe que pour l’heure, il valait mieux ne pas mentionner le bébé, au même titre qu’elle ne commenta pas le fait que ce soit difficile pour lui, car elle en avait diablement conscience. Mais d’un autre côté… ce vide émotionnel ne faisant que grandir dans son cœur la secouait chaque seconde plus encore, ne lui laissant aucun répit, aucune trêve. « Nous nous sommes rencontré au mois d’octobre. Tu cherchais désespérément une partenaire de danse et moi également… j’ai postulé et tu m’as accepté après un essai. C’est définitivement moi qui ai fait le premier pas ! » Thaïs esquissa un petit rire, essuyant d’autres larmes avant de soupirer. « Tu n’arrêtais pas de souffler le chaud et le froid, comme si tu n’arrivais pas à te décider. Je crois que c’est la jalousie que tu ressentais dès qu’un autre homme m’approchait qui a fini par te décider définitivement… nous nous sommes mis ensemble début novembre à peu près, et mariés début janvier. C’était… l’évidence même. Tu m’as demandé ma main chez tes parents, que j’ai rencontrés à Noël, en me chantant la chanson « marry me » à la guitare. Et oui… je n’avais jamais connu le bonheur et tu me l’as fait connaître. »
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« Je te faisais confiance en tous les cas sans quoi, jamais je ne me serais montré aussi vulnérable devant toi. J’ai l’impression qu’on m’a volé quelque chose d’important Thaïs, d’être amputé d’un de mes membres et je n’arrive pas à savoir si j’en suis heureux ou navré. Je sais que ce n’est vraiment pas facile pour toi. Tu es amoureuse de moi, tu te souviens de tous nos souvenirs et certainement mon comportement te blesse réellement. Je tiens à ce que tu saches que je ne suis pas comme ça par pur plaisir. J’aimerai sincèrement recouvré la mémoire » lui expliquais-je car ma seule défense avait toujours été de me replier sur moi-même si bien que les gens avaient tendance à me traiter d’insensible, de sans cœur. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi, c’était presque comme une mission divine et l’entendre me raconter succinctement notre rencontre et notre histoire, c’était déstabilisant. « Je t’ai chanté une chanson ?! A la guitare ? Bordel, je ne t’aimais pas, je te vénérais pour en arriver à ce point-là. Et mes parents ? Ils t’apprécient ? Ça se passe bien avec eux ? » lui demandais-je tandis que je commençais à bander son premier pied.

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Thaïs ne s’attendait plus à un miracle, sans doute. Elle aurait voulu se planquer dans un coin sombre, silencieux et ne plus jamais en ressortir histoire de pouvoir pleurer en paix mais hélas, son vœu n’était pas exaucer et les paroles de Caleb ne firent que rouvrir une nouvelle fois la plaie béante dans son cœur. « Je crois juste que… je devrais arrêter de croire aux contes de fées. La chute n’est pas du tout lente quand on perd tout et… même si je devrais être habituée depuis le temps, ça fait toujours aussi mal » avoua-t-elle non pas pour le culpabiliser mais pour lui faire entendre qu’elle n’avait jamais eu sa force, qu’elle n’encaissait pas aussi bien que lui et rester calme… non, c’était vraiment trop lui demander. Bien pour ça qu’elle n’arrivait pas à calmer ses larmes et continuait à nerveusement les essuyer au fur et à mesure. « Ta demande était très romantique… » fit-elle en rougissant subitement. « Je pense que tes parents m’ont plutôt bien adoptée. Ils m’ont même proposé de payer mon opération de neurochirurgie pour retrouver la vue. »
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« Je suis vraiment désolé Thaïs. Crois-moi, je signerai bien volontiers pour que tu retrouves ton mari, celui que tu aimes mais j’en suis incapable pour le moment. Pourtant, je donnerai vraiment tout ce que j’ai pour combler le vide de ces six mois dans ma mémoire » lui répondis-je sur un ton où ma sincérité s’entendait clairement. J’aimerai pouvoir lui dire que je l’aimais, que mes sentiments n’étaient pas morts en même temps que j’avais eu cet accident mais la réalité était connue de nous deux : je l’avais oublié. « Ils ont toujours eu le cœur sur la main… Toujours à défendre la veuve et l’orphelin » murmurais-je cette fois-ci avec un fond d’amertume. J’aimais mes parents mais je connaissais également leur secret et cela depuis deux ans environ. Un secret qui me tenait éloigné d’eux comme si je refusais de leur pardonner leur mensonge malgré tout l’amour que j’avais pour eux. C’était trop compliqué. Je redéposais délicatement son pied pour m’occuper du deuxième, restant toujours aussi doux dans mes gestes. « Tu n’es pas aveugle de naissance ? » lui demandais-je alors.

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« On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie… c’est comme ça » répondit-elle d’une voix où sa culpabilité était hautement palpable. Ce n’était pas à Caleb qu’elle en voulait, loin de là, mais bien à sa propre personne. Thaïs savait que si son bel allemand n’était pas sorti à ce moment là pour lui acheter des douceurs… rien de tout ceci ne serait arrivé, et elle n’avait pas fini de s’en blâmer pour cela, même si elle tenta un sourire comme pour lui faire comprendre qu’elle était habituée à gérer les merdes et… qu’elle y parviendrait sûrement, un jour. « Au-delà de ça ils m’ont bichonnée quand j’étais chez eux. Même si techniquement parlant ils nous ont forcé à faire chambre à part parce qu’on a voulu se faire des mamours dans un couloir de leur baraque… » Thaïs éclata d’un rire nerveux et ô combien libérateur à cette pensée. Une anecdote collector ! « Je le suis depuis presque sept ans. Disons que c’est le résultat de mes parents adoptifs… ils m’ont refusé une opération qui aurait pu m’empêcher de perdre la vue et on connaît le résultat. J’ai souvent été une pièce rapportée que l’on cache, mais surtout avec eux. »
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J’éclatais de rire rien qu’en imaginant la tête de mes parents –enfin surtout celle de mon père ; face à nous deux dans le couloir. Je me reconnaissais bien dans cette anecdote car je savais que je pouvais avoir un appétit dévorant quand il s’agissait d’étreinte crapuleuse. J’aimais le sexe, je m’en cachais pas le moins du monde mais je n’étais pas un vulgaire quetard. Non, j’oubliais simplement ma solitude dans le lit d’amantes d’un soir mais toujours dans le respect des sentiments d’autrui. Je ne couchais pas avec une femme si elle avait des sentiments pour moi à moins d’en ressentir pour elle également. « Ce sont des gros connards si tu me passes l’expression mais quelque chose me dit que j’ai déjà du te le dire n’est-ce pas ? » lui demandais-je sur un ton passablement ironique tandis que j’attrapais la gaze ainsi que la bande pour lui faire un bandage. « Va falloir que tu évites de marcher pendant quelques jours sinon tu ne feras que te blesser davantage. Il faut que tu prennes soin de toi Thaïs sinon je te promets que je te ferais vivre un enfer. De tout de manière, je ne compte pas bouger de l’appartement alors tu pourras me demander tout ce que tu voudras à condition que tu prennes soin de tes pieds »soufflais-je en voyant toujours les traces de ses larmes sur ses joues. « Tu veux un câlin ? Normalement je devrais t’acheter un nounours si je voulais bien faire. Je peux aller t’en chercher un si tu veux »

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Thaïs ne put s’empêcher un sourire attendri en l’entendant rire, Caleb ne sachant pas comme cela la comblait d’une intense béatitude de l’entendre rire de cette manière. Bien sûr, cela ne lui rendait pas son mari ni même leur quotidien mais elle se sentait moins seule pour le coup. « Si tu ne m’as pas dit cent fois que tu voulais leur casser la gueule tu ne l’as pas dit une seule fois » reprit-elle en tentant d’avoir un ton aussi léger que possible même si le cœur n’y était pas forcément. D’un côté Thaïs voulait faire un effort pour lui rendre sa convalescence aussi agréable que possible et de l’autre, elle était pétrifiée à l’idée qu’il la rejette. Elle ne le supporterait pas s’il la repoussait à nouveau. « C’est marrant c’est un discours qui m’est familier… mais je vais hélas décliner car ce n’est pas possible du tout. J’ai plusieurs concerts de prévu et je dois respecter mes obligations, je n’ai pas le choix. » Thaïs passa sous silence ses problèmes financiers, Caleb en avait déjà plus ou moins eut vent et puis elle avait déjà assez honte comme ça. Mais cela ne l’empêcha pas de se mettre à trembler comme une feuille lorsqu’il toucha ses joues pour en enlever les larmes, finissant par le serrer délicatement contre elle sans pouvoir se retenir. « Tu m’as déjà offert un nounours au début… je venais de me faire agresser et tu m’as accompagnée à l’hôpital, et pour me consoler tu m’as offert un nounours… »
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« Je suis très protecteur avec toi n’est-ce pas ? » murmurais-je essayant de comprendre l’homme ou plutôt le mari que j’étais. Je me demandais souvent depuis quelques années si j’étais le genre d’homme que le mariage révélait et à croire ce que je voyais, la réponse était oui. Le Caleb que j’avais cessé d’être devait aimer sa femme par-dessus tout et cela me rendait presque jaloux de ma propre personne. On m’avait enlevé un bonheur sans nom pour me replonger dans l’ombre et je vivais très mal cette situation. Je n’osais d’ailleurs parler de Mary sentant que Thaïs n’avait pas besoin de ça pourtant j’aurais aimé comprendre comment j’avais pu oublier ma défunte fiancée, ce qui avait déclenché toute cette nouvelle relation. « Ce n’était pas une proposition, tu dois éviter de marcher. Je ne plaisante pas Thaïs, tu as vu l’état de tes pieds ? Tu risques une infection et je doute que tu veuilles te choper un truc pas net qui finirait par une double amputation ? Ok je noircis peut-être le tableau mais pour avoir vu l’étendu des dégâts, crois-moi, ça ne serait même pas étonnant. S’il le faut, je te porterai mais rien à secouer, tu poses plus les pieds à terre jusqu’à nouvel ordre » lui dis-je sur un ton passablement autoritaire avant de l’attirer dans mes bras, l’écoutant me révéler un autre pan de notre vie commune. « C’est moi où tu t’attires toujours des emmerdes ? Ceci dit, cela ne m’étonne pas le coup du nounours, c’est une tradition dans ma famille » murmurais-je en caressant ses cheveux délicatement, ne pouvant m’empêcher de me sentir à nouveau presque complet.

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« Oui très… mais ça me donne l’impression que rien de terrible ne m’arrivera jamais » avoua-t-elle bien qu’en l’occurrence, rien n’avait empêché Caleb de perdre la mémoire et donc qu’on lui arrache son mari à son corps défendant. Thaïs avait l’impression d’être incomplète, vide. Plus rien n’avait de sens et le pire, c’est que le fait qu’il ne soit pas conscient de sa grossesse et bien cela ne faisait que la tuer plus encore. Même si en l’occurrence, son côté protecteur perdurait sensiblement… « Hors de question que tu me portes, tu te rends compte, tu te remets d’un traumatisme crânien !! Je m’en fous, je demanderai une ambulance, je payerai le prix mais… il faut que je le fasse. Mon prochain concert est dans trois jours, ça laissera un peu de temps pour que je me remette non ? Hors de question que tu risques encore quelque chose » reprit-elle d’un ton décidé et qui ne comptait pas laisser un pouce de terrain. Caleb souffrait déjà bien assez par sa faute, elle pouvait encaisser… même si maintenant qu’elle se trouvait dans ses bras, sa fragilité à elle ne lui paraissait que plus évidente. « Je suis un aimant, il faut croire… à croire que tu as été masochiste en me côtoyant ! »
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