Would you be my boyfriend? PV Hayden

La femme était vraiment venue nous déranger. Ce n’était pas croyable. Elle avait eu le culot. Hayden n’avait pas pris qu’elle vint nous insulté. Je voyais bien qu’Hayden était entrain de bouillir de rage et j’avais peur que cela éclate et que tout tourne mal. Tout d’un coup sans même que j’aille la chance de dire quoi que ce sois, Hayden me prit et m’embrassa fougueusement avec la langue et passa sa main sur mon entre jambe. Je fis un sourire un peu mal à l’aise et écouta ce que Hayden avait à dire à la dame. Il s’en foutait carrément de ses gosses. Il criait, il était vraiment furieux. Il partit de la glace en patinant. Il avait réussi tant bien que mal. Je regardai la dame près de moi et lui dit : «Vous avez vraiment réussi à gâcher une journée…» et je partis pour rejoindre mon amoureux. Je ne n’étais pas fâché qu’Hayden me laisse tout seul, car je comprenais qu’il devait être furieux contre cette dame. Moi pour ma part, je me sentais mal. Surtout parce-que je venais tout juste d’accepter ma bisexualité. Je n’étais pas bien. Quand je sortis de la glace, j’enlevai mes patins et regardai autour de moi pour voir où Hayden était.  Je l’avais enfin aperçu. Il était plus loin sur un banc. Je courus vers lui et je vis une larme sur sa joue. Il pleurait.  J’approchai de lui et je l’enlaçai et je ne dis rien. Je lui passai la main dans les cheveux et je versa également une larme.

J'étais vraiment énervé par cette femme. Elle n'avait pas le droit de nous dire ce genre de choses. Je détestais ce genre de personne, homophobe. Je ne comprenais pas pourquoi ils pensaient que nous avions pas le droit de montrer notre amour comme tout le monde. Je n'avais pas l'habitude de m'énerver aussi vite, mais c'était trop pour moi. Je lui avais crié dessus avant de sortir de la patinoire. Je n'avais plus envie de rester dans cet endroit. Je laissais des larmes couler le long de mes joues, regardant sur le côté, les mains dans les poches. C'était ma colère qui redescendait. Je vis Lukas se diriger vers moi. Je sécha mes larmes rapidement mais c'était surement trop tard, il les avait surement déjà vu. Il me prit dans ses bras. Je ne pouvais pas le repousser, il n'avait rien fait. Je retirais mes mains de mes poches pour mettre mes bras autour de sa taille. Je posais ma tête sur son épaule et fermais les yeux, sentant d'autres larmes couler. Je ne savais pas s'il avait l'habitude de tout cela, s'il était déjà sorti avec un homme auparavant, je ne lui avais jamais posé la question. Ce que je savais c'est que je ne voulais pas le perdre à cause de ce genre de personnes. Je me reculais un peu et passais mon pouce sur sa joue, séchant sa larme. Je t'aime.. Et personne ne changera ça. Je murmurais contre ses lèvres avant de l'embrasser tendrement. Je voulais qu'il sache que je ne comptais pas le laisser pour les autres. Je collais mon front au sien, lui adressant un petit sourire timide. Et si on rentrait? Je n'avais pas envie de rester dehors. Je voulais être seul avec lui, lui faire des câlins et des bisous sans que personne ne nous regardes avec dégout.

Je m’étais approché d’Hayden et l’avais enlacer. Hayden m’enlaça à son tour. Après ce petit câlin, je m’asseyais près d’Hayden sans dire aucun mot.  Je ne voulais vraiment pas que cette affreuse dame gâche notre journée qui avait bien commencé. Je laissai tombé quelques larmes et  Hayden les essuya avec son pouce. Je trouvais vraiment cela mignon qu’il soit si attentionné à moi. Il s’approcha ses lèvres près de les miennes et me disait qu’il m’aimerais et que personne allait changer ses sentiments pour moi. Je versai encore quelques larmes. Hayden était craquant. Je pleurais, car je n’étais pas habitué, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Je ne voulais pas le perdre parce-que je ne savais pas ce que je faisais, car je n’avais jamais eu de petit copain. «Je t’aime aussi Hayden» Hayden voulait rentrer à la maison et je le comprenait, mais je ne voulais pas que se soit par force qu’on y aille. Si Hayden avait envie de faire autre chose, nous pourrions aussi. «Tu veux rentrer tout de suite ? Tu ne veux pas aller quelque part d’autre? Si tu veux on peut aller à Boston ? Je ne veux pas que cette journée soit gâché.» Cela ne me dérangeait pas d’aller n’importe où, je ne voulais qu’être avec Hayden.

Ce qui s'était passé avec cette femme m'avait vraiment mis le morale à plat. En même temps, c'était compréhensible. J'avais apprécié que Lukas vienne dans mes bras même si je l'avais laissé seul face aux autres. Je n'avais pas réfléchis et je regrettais. J'aurais dû l'emmener avec moi. Ca lui aurait éviter d'affronter les regards de ce genre de personne seul. Je lui déclarais mon amour, lui disant que je l'aimais et que personne ne changerait ça. Il s'était mit à pleurer aussi et je n'aimais pas ça. Je ne voulais pas le voir dans cet état. J'avais séché ses larmes, ne voulant pas qu'il pleure. Je l'embrassais tendrement avant de lui demander de rentrer. Je ne voyais pas d'autres possibilités mais il me proposa autre chose. Il me proposa d'aller à Boston. Je le regardais, hésitant. Je pris sa main et la serrais doucement. Allons à Boston. Je ne voulais pas que la journée soit gâché non plus. Je me levais et entrelaçais nos doigts, commençant à marcher.

Nous nous embrassions et finalement j’arrêtai de verser des larmes. C’était fini, nous pouvions retrouver notre journée normale, du moins nous pouvions essayer. Je proposa à Hayden d’aller à Boston. Même si Cambridge pour moi était une partie de Boston, plusieurs personnes de Boston m’affirmaient que c’était différent. Boston était une grande ville avec de beaux édifices. Pourtant, seulement Charles River séparait les deux villes. Nous marchions mains dans la main et nous nous dirigeons vers le campus de l’université où ma voiture était garée. Je ne voulais pas marcher, car il commençait à faire très froid. Je n’avais pas beaucoup parlé de moi à Hayden, il ne savait pas encore que mon père était le PDG d’une des plus grosse banque au monde la Deutsche Bank. Je ne lui avais pas dit toute suite, car je m’étais beaucoup fait de faux amis quand les gens savaient cela et j’ai eu beaucoup de déception. L’argent apporte beaucoup d’amis, mais pas beaucoup de vrai.

« On prend ma voiture, j’ai froid» Je déverrouillai les portières de ma Audi R8. C’était la première fois qu’il allait voir ma voiture. Il allait maintenant se questionner pourquoi j’avais tant d’argent et j’allais lui dire toute la vérité.

La crise étant passé, j'avais demandé à Lukas de rentrer chez nous mais il m'avait proposé quelque chose de plus intéressant. J'avais bien sur accepté, tant que je pouvais être avec lui, c'était ce qu'il comptait. Nous marchions en direction du parking du campus. Main dans la main, je lui adressais quelques regards et sourires. Je me sentais bien avec lui. Il me dit que l'on prenait sa voiture car il avait froid. J'hochais la tête et lui suivit jusqu'à son bolide. Pour un bolide, s'en était un. Je me retrouvais devant une magnifique Audi R8. Jolie voiture ! M'exclamais-je en passant autour d'elle, la regardant. Elle a dut couter cher. Nous n'avions jamais parlé de nos statuts financier. Je pensais être riche mais vu la voiture qu'il avait, il devait l'être beaucoup plus que moi. Je levais les yeux vers lui et le regardait. Je peux conduire?J'avais bien envie d'essayer cette voiture mais s'il refusait, je comprendrais. J'avais toujours aimé les voitures de sport. Surtout les grosses comme ça. Mon père m'emmenait souvent, moi et mon jumeau, dans des parcours de course pour voir les pilotes conduire et on avait même la chance d'essayer plusieurs fois. C'était à l'époque où il nous accordait du temps.

Quand nous arrivions à la voiture, j’entendis Hayden dire que la voiture était jolie et sûrement très cher. En effet, elle n’était pas donnée. Elle avait couté environ 210 000$. Mon père avait payé la moitié et j’ai payé le reste avec l’argent qu’il m’avait placé depuis mon enfance. «Ouais, bah merci pour la voiture. Ouais assez cher!» Je savais qu’Hayden avait de l’argent, mais je ne savais pas s’il était plus riche que moi ou pas. Mais cela ne dérangeait pas, car Hayden avait appris à m’aimer avant même qu’il sut que j’étais riche. Hayden me demanda quelque chose de surprenant. Il m’avait demandé s’il pouvait conduire ma voiture. Mon cœur s’arrêta. Je n’aimais pas prêter ma voiture, surtout quand elle était neuve et qu’elle valait cher. Je ne voulais pas non plus dire non, pour ne pas qu’il pense que je lui fasse pas confiance.  Alors je le regarda et lui donné les clefs en souriant. «J’espère que tu sais le chemin». J’ouvris la portière côté passager et essaya de ne pas être trop nerveux. «oh.. tu sais conduire manuelle ?» Il demanda cela, car en Amérique beaucoup de voiture était automatique, mais j’étais allemand donc je la voulait manuelle.

Sa voiture était vraiment très jolie. C'était le genre de voiture que je rêvais d'avoir depuis mon adolescence mais ma mère refusait. Elle pensait que c'était bien trop dangereux. Je lui fis part de ma pensée. Sa voiture avait dû couté très cher. Il me confirma qu'elle avait couter cher. Après avoir fait un tour autour de la voiture, je lui avais demandé de conduire. Je pouvais comprendre qu'il ne veuille pas me laisser conduire par peur que je l'abime. I me donna les clefs. Je lui fis un grand sourire. Il me dit qu'il espérait que je connaissais le chemin. Je lui répondis d'un signe positif de la tête avant de prendre place du côté conducteur. Je regardais l'intérieur qui était aussi beau que l'extérieur de la voiture. Je mis les clefs pour démarrer mais je n'allumais pas de suite le moteur. Je tournais la tête vers lui. Oui je sais conduire manuellement. Il avait l'air nerveux, ce qui ce comprenait. Je le serrais aussi à sa place. Je posais ma main sur la sienne, la caressant doucement. Je ne vais pas l'abimer, ne t'en fais pas. Je me penchais vers lui et déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Je ne voulais pas qu'il ai peur. Je voulais qu'il me fasse confiance. Ce n'était pas la première fois que je prenais le volant dans une voiture de course. Je tournais les clefs et un gros rugissement se fit entendre. Un grand sourire apparut sur mon visage. Rien que ce bruit me rendait fou. Je m'attachais et tournais la tête vers lui, essayant de le rassurer avant de sortir du parking.

Je ne voulais pas avoir mal à l’aise ou anxieux, mais j’avais tout de même posé la question pour savoir si Hayden était capable de conduire manuellement. Si ne l’aurai pas su, cela aurait pu être dangereux pour nous et même détruire la transmission de la voiture. La dernière chose que je voulais c’était d’avoir l’air nerveux, mais avant qu’Hayden démarre la voiture, il posa sa main sur la mienne et me caressa doucement. Il m’assura aussi qu’il n’allait pas l’abîmer. Je le croyais. Je souris un peu plus réconforter et Hayden m’embrassa avant de démarra la Audi R8. Il sourit s’attacha et je fis de même. Il recula doucement avant de sortir du parking. La ville était bien tranquille puisque on était en fin de semaine et qu’il faisait froid. Boston n’était pas très loin. Une dizaine de minute même pas. Hayden conduisait très bien et cela me rendit plus rassurer. Je mis ma main sur la cuisse d’Hayden, car je ne pouvais pas lui tenir la main, car il devait l’utiliser pour changer les vitesses. « Je connais un parking avec un valet au centre-ville. Je me gare toujours là. » Je lui dis les directions et il souriait. Qu’allions nous maintenant faire au centre-ville ? Magasiner, aller voir un film ?

Il m'avait laissé prendre sa voiture, ce qui me prouvait qu'il me faisait confiance, même s'il avait l'air stressé. J'avais essayé de le rassurer en lui disant que je ne l'abimerais pas. Je lui disais cela, mais je n'en étais pas sûr. Tout pouvait arriver sur la route. Mais, je n'avais pas envie de le stresser encore plus qu'il ne l'était. Je pris la route de Boston. Rouler avec cette voiture était un vrai régale. Même si je ne roulais pas très vite, la sensation qu'elle procurait était géniale. Je sentis sa main se poser sur ma cuisse, ce qui me fis sourire. Il me dit qu'il connaissait un parking avec un valet et qu'il se garait toujours là. J'hochais la tête, lui faisant comprendre que j'étais d'accord pour y aller. De toute façon, c'était sa voiture, donc c'était lui qui décidait. Il m'indiquait le chemin à prendre. Arriver au parking, j'arrêta la voiture devant le valet et sortis. Lukas fit de même. Je tourna la tête vers lui avant de donner la clef à l'homme. Je ne savais pas comment il faisait pour faire confiance à  des gens comme ça. Tandis qu'il parlait avec lui, je m'éloignais un petit peu, quittant la conversation. Je regardais autour de moi. Je me demandais ce que l'on allait faire. Il me rejoint. Je lui souris avant de prendre la parole. Que veux-tu faire ? Faire les magasins, aller voir un film ou on peut aller boire un chocolat chaud? Tu t'en fichais de ce que vous ferriez, tu voulais juste passer du temps avec lui. Tu pris sa main et déposa un baiser sur sa joue.