Maëllys ♣ Hé oh, ce matin, y'a Choé qui s'est noyée...

Ils ne semblaient pas forcément de bonne humeur et peut-être qu'ils n'avaient pas remplis leur quota journalier de contraventions et autres conneries de flics. En tout cas ils ne semblaient guère heureux. Bien sûr les deux filles étaient à moitié nues en pleine nature mais elles avaient tout de même des circonstances atténuantes. Elsy se demandait si ils allaient le reconnaître. En tout cas elle ne se montrait pas provocatrice pour ne pas se retrouvée emmenée pour outrage à un représentant des forces de l'ordre, c'était déjà suffisamment la galère sans en rajouter, au goût de la demoiselle. Maêllys semblait un tantinet plus tête brûlée en revanche. Clairement elle se mettait en conflit avec eux et la brunette espérait que ça n'allait pas leur valoir de se faire embarquer. Une après-midi au poste de police n'était à vrai dire pas dans ses projets pour aujourd'hui. Elle avait pas mal de choses à boucler avant le spring break.

"La loi est claire et rien ne nous prouve après tout que ce que vous dites est vrai... Personne n'a le droit d'être ainsi vêtue dans un lieu public mesdemoiselles. Nous allons donc vous demander de nous suivre au poste...

C'était une blague? Ils nous emmenaient vraiment au poste de police là? Pourtant je n'avais dis que la vérité. J'essayais de me calmer intérieurement. Les pompiers arrivaient rapidement et nous remerciaient très pressés "Merci les filles, grâce à vous cette jeune femme va être emmené à l'hôpital pour des analyses mais.. elle respire bien, c'est le principal." je souriais à ces messieurs en fixant ensuite les policiers, puis toi. "Vous voyez bien. On a pas inventer cette scène tout de même.."

Elsy n'avait aucune envie de rire bien au contraire elle avait peur. On voulait vraiment les trainer au poste de police ? Ça ne lui semblait pas juste. Ça ne l'était évidemment pas mais le vieux flics avait raison il ne pouvait pas être sûr que tout ça n'était pas du cinéma. La princesse craignait donc de ne pas avoir d'autrefois choix que celui d'emboiter le pas à ces messieurs lorsque les pompiers firent leur apparition, félicitant les deux filles qui sans se connaître avaient sut mettre leurs forces ensemble pour sauver une vie. Maelys en profita alors pour faire voir aux hommes au kepi que ce qu'elles avaient raconté n'était donc pas des salades. La hongroise eût alors l'impression que l'un et l'autre des deux agents étaient assez désolé de cette méprise, d'avoir douté des deux jeunes femmes. Mais la jolie Eliot ne leur en voulait pas. Après tout ils n'avaient voulu faire que leur travail elle en était sûre et certaine. On ne pouvait pas leur en vouloir d'avoir fait ce pour quoi ils sont payés même si cela avait faillit coûter assez cher aux deux jeunes femmes. Elle n'étaient en tout cas pas prêtes d'oublier leur drôle de rencontre. "Au fait je me présente. Je m'appelle Elsy. Ravie de faire ta connaissance même si les circonstances de notre rencontre sont tout de même assez surprenantes."

Les deux hommes finirent par s'excuser et partir, ils avaient certainement honte de ne pas nous avoir cru? Je souriais ensuite, rassurée. J'enfilais mes vêtements secs tandis que les pompiers emmenaient la jeune femme dans leur camion, c'était rassurant. "Au fait je me présente. Je m'appelle Elsy. Ravie de faire ta connaissance même si les circonstances de notre rencontre sont tout de même assez surprenantes." je me mettais à rire un peu, d'ironie, et de peur. Trop d'émotions d'un coup, mais c'était pour la bonne cause! "Enchantée, moi je l'ai déjà dis, Maëlys, et bien, t'es une femme de courage en tout cas!" je souriais, en te fixant. C'était cool de trouver des gens comme nous, de nos jours.

Elsy adresse un fin sourire à son interlocutrice qui lui dit qu'elle est une femme de courage. En est t-elle vraiment une ? C'est possible. Mais des filles de courage aujourd'hui près de la rivière, Elsy se dit qu'il y en avait deux. Maelys avait été pleine de courage et l'avait aidé à sauver une vie ce n'était pas rien. Ensemble elles avaient eût un véritable bel acte de bravoure. "Tu n'étais pas mal non plus." se contente de répondre la jolie hongroise avant d'éclater de rire sans pouvoir s'arrêter. Le contre coup de leurs émotions s'empare des deux jeunes femmes à vrai dire et Elsy laisse sa pression s'évacué tout simplement. Il est vrai qu'elle a eût bien peur aujourd'hui. Son coeur bat encore la chamade d'ailleurs mais la belle est sûre que bientôt il va se calmer. Il le faut d'ailleurs car la jeune femme commence à avoir mal aux côtes à force de rire ainsi et mal au coeur de le sentir battre si fort.

Ce genre de choses me concertait dans le choix que j'avais fais de vouloir sauver des vies, mes études en médecine. "Tu n'étais pas mal non plus." nous étions rhabillées, nous n'avions plus rien à craindre, bien qu'il fasse quand même un peu froid du coup. "C'est gentil.. Dis, j'pense aller me changer du coup parce que l'odeur de vase c'est pas très sexy.. Puis, on pourrait se rejoindre dans un café pour boire un truc chaud et parler?" je ne te forçais à rien, mais c'était l'occasion de faire la connaissance de nouvelles personnes. Et elle ne faisait pas partie de la Cabot House, j'en étais persuadée.

La brune sourit à l'autre jeune femme alors que cette dernière lui propose d'aller se changer pour arrêter de sentir la vase. Mais elle propose aussi d'aller boire quelques chose après et la jeune femme est plus que heureuse de faire une nouvelle rencontre. Techniquement elles se sont déjà rencontré c'est vrai. Mais elles auraient put ne pas chercher à en savoir plus l'une sur l'autre. De fait Elsy est contente de voir que peut-être, elle s'est fait une nouvelles amie. Le temps le lui dira probablement plus clairement et elle ne doit pas se précipiter de faire un jugement elle le sait mais malgré tout elle est assez confiante.

"- Oui rentrons. Et pour le café... Peut-être le luna, tu connais ?" propose la jeune femme avec un sourire de sorte à fixer rendez-vous avant de la quitter. "On pourrait peut-être échanger nos numéros de téléphone au cas où l'une de nous aurait un retard ou jn empêchement subit, on ne sait jamais..."

Ça me faisait penser que demain il fallait partir pour le SpringBreak, je pensais totalement à autre chose à ce moment-là. "Dis, tu vas au Springbreak demain toi aussi? Sinon, on pourrait se voir là-bas au cas.." c'est vrai, il fallait préparer nos affaires, se reposer, puisqu'il fallait être en forme pour aller à Punta Cana."On pourrait peut-être échanger nos numéros de téléphone au cas où l'une de nous aurait un retard ou jn empêchement subit, on ne sait jamais..." oui, ça c'était cool. Je sortais mon téléphone portable pour ajouter un nouveau contact "Je t'ajoute, je t'écoute."

La brune donne son numéro à la jeune femme puis prend rapidement congé de sorte à rentrer à Harvard où elle se dépêche d'aller prendre une bonne douche pour commencer. Après quoi elle se démaquille, choisit une petite robe de mi-saison qu'elle porte avec une veste en cuir par dessus. Elle rassemble ses cheveux en une queue de cheval et se maquille légèrement avant de se parfumer un peu. Puis elle se dépêche de prendre son sac à main et de partir pour retrouver la demoiselle avec qui elle a rendez-vous. Se dirigeant vers le luna café, elle prend une table et attend que l'autre demoiselle, qu’elle retrouvera au spring break dès le lendemain apparemment. Patiemment la demoiselle regarde passer les gens en se disant que l'autre jeune femme ne devrait sûrement plus tarder à faire son apparition. mais au cas où elle sort son téléphone. Si jamais Maëllys appelait pour annuler au dernier moment.

Tu étais apparemment très pressée et tu n'avais donc pas répondu à ma demande, puisque j'avais pensé à ranger mes affaires cette aprem midi. Tant pis, je viendrais quand même boire un chocolat chaud mais très rapidement. Je prenais une douche rapidement, enfilant un nouveau jean, un pull fin et une veste pour venir au Luna Café, une amie y travaillait, je connaissais assez bien. Je m'approchais de ta table en riant un peu "J'reste pas longtemps par contre, tu m'as pas comprise tout à l'heure, je pensais qu'on se verrait demain plutôt.." mais tant pis, je m'asseyais, affichant un tendre sourire.