Les choses ne se passent jamais comme prévus.. ❥ Dunly

Je ne suis pas tombé amoureux d'elle uniquement pour son physique de rêve, mais pour ce qu'elle représente, pour sa personnalité, pour ce qu'elle arrive à faire de moi. Elle est à seule à pouvoir m'apaiser, à pouvoir me calmer, mais aussi à pouvoir me taper sur les nerfs comme personne d'autre (a) et c'est une femme comme elle dont j'ai besoin. Ses propos me touchaient réellement, car avant elle, je n'ai jamais eu quelqu'un pour qui je comptais à ce point. Je te rappelle que tu as accepté de vivre avec moi.. Des sujets de conflits tu vas en avoir. Je suis le mec le plus bordélique au monde, je ne me lève pas avant 15 heures quand j'ai pas cours. Et surtout je prends toute la place dans le lit ! Bah ouais en 21 ans j'ai jamais partagé mon plumard.. Je t'attendais. Lui disais-je en rigolant. Enfaîte pour dire la vérité, en retournant quelques mois en arrière jamais, ô grand jamais je n'aurais pu imaginer que mon amour pour elle soit réciproque. Évidemment nous allons connaître des hauts mais aussi des bas, qu'on allait s'engueuler plus d'une fois pour diverses raisons, mais je l'aimerais jusqu'à la fin. Dis-le moi quand tu seras prête à visiter ta nouvelle chambre. Disais-je avec un petit sourire pervers sur le coin des lèvres.

Evidemment que Duncan est loin d'être l'homme idéal, le plus parfait, mais c'est pour ça que je l'aime, je le sais, mais je ne me comprend pas forcément. Il m'a tellement tapé sur les nerfs durant toutes ces années, et voilà maintenant que je ne pouvais plus me passer de lui. Je n'ai jamais pu m'en passer à vrai dire. Surtout depuis le jour où on a appris qu'on était plus du tout lié par le sang, tout s'est déclenché en moi ce jour-là mais c'est resté bien enfoui en moi tellement j'étais aveuglé par les problèmes, par le fait de me retrouver d'un coup sans famille. Mais la famille ça se reconstruit et là, c'est ce qu'on était en train de faire. Mais il fallait surtout penser à nos carrière, même si on avait assez d'argent grâce au père de Duncan. Je m'étais de nouveau mise à rire quand il me fit savoir tout ce qu'il avait comme défaut quand on vivait avec lui, quand on dormait dans le même lit que lui. Mais au fond c'était adorable ce par quoi il concluait. Va falloir que je m'y fasse alors. Disais-je dans un petit sourire attendrissant, parce que non, c'était loin de m'effrayer. Il me fit ensuite savoir que c'était quand je voulais pour aller visiter la chambre. Je terminais alors ma part de la dernière part de pizza, il en restait encore deux On peut bien faire une pause, j'ai plus si faim que ça. Oui je voulais vraiment moi aussi visiter cette fameuse chambre.

Ça me rassurait qu'elle m'accepte avec mes défauts, car même si je pourrais lui promettre de changer, je ne pense pas réussir à tenir ma promesse, car il y a certains traits de ma personnalité qui ne changeront probablement jamais. Mais m'accepterait-elle avec mes addictions aux drogues ? J'en suis pas certain.. Mais pour l'instant je voulais simplement profiter du bon temps avec elle, je souriais lorsqu'elle me fit savoir qu'elle n'avait plus très faim. Et comme ça je pourrais reprendre des forces tout à l'heure. Disais-je avant de passer ses jambes autour de ma taille tout en l'embrassant avant de l'amener jusqu'à notre chambre, manquant même de trébucher et de nous faire tomber tous les deux, heureusement j'ai réussi à reprendre mon équilibre, plus de peur que de mal. Une fois à l'intérieur de la chambre, je la faisais tomber délicatement sur notre lit, oubliant complètement le bordel sur mon bureau derrière nous, rempli de quelques drogues en tous genres. Tu ne devais pas me montrer ton côté tigresse enfaîte ? Lui demandais-je avec un petit sourire en coin, allant par la suite embrasser ses douces lèvres puis sa nuque sans pour autant m'allonger entièrement sur elle, j'aurais bien trop peur de faire mal au bébé.. Ouais je suis idiot par moment (a).

Si j'avais accepté de venir vivre avec lui c'est que je croyais fermement qu'il avait arrêté toutes drogues dures justement pour moi, mais que ses joints j'arriverais au fur et à mesure à les faire disparaître de sa vie. Alors dans ce cas-là, après avoir fait tout ce ménage il serait déjà bien plus facile de vivre avec lui et de l'aimer jusqu'à la fin de mes jours. On s'était donc mis en route de la chambre, sauf qu'il avait décidé de me prendre dans ses bras et de m'y emmener, en manquant de se casser la figure, chose qui me fit évidemment rire pour ensuite me poser délicatement sur le lit. Je le sentais un peu crispé puis il me fit savoir que je devais lui montrer mon côté tigresse. Si c'est vraiment ce que tu veux ... Je n'attendis pas une seule seconde et quand mon sourire taquin s'afficha sur mon visage, j'attrapais le col de son t-shirt et le fit basculer sur le côté pour me retrouver à califourchon sur lui. J'étais tellement excitée que j'aurais pu le prendre là tout de suite, le violer même (a) saut que j'ai malencontreusement posé mon regard sur le bureau et malgré l'absence de lumière, juste avec celle du reste de l'appartement, je pouvais parfaitement apercevoir ce qui était disposé Non mais je rêve !! Gueulais-je presque, totalement énervée. Je me retirais de sur lui et me dirigeais droit vers le bureau attrapant toute sa merde et me retournant vers lui Je croyais que t'avais arrêté ?!? Je croyais que tu voulais vivre avec moi ?!! Je relâchais tout par terre, totalement anéanti et dis-je avec une faible voix. Je peux pas éduquer mon enfant avec un drogué ... Et prenais la direction de la porte.

Je n'osais pas trop m'appuyer sur son ventre, c'est peut-être ridicule mais j'avais peur de faire mal au bébé, alors qu'est-ce que ça sera quand son ventre gonflera.. Mais quand je lui ai demandé de me montrer son côté tigresse, je n'étais clairement pas déçu, elle attrapa le col de mon t-shirt et me fit basculer sur le côté, se retrouvant à califourchon sur moi. Je souriais en la regardant, passant mes mains sur ses cuisses pour les remonter doucement jusqu'à ses fesses, mais d'un seul coup elle se mit à me hurler dessus. Je ne comprenais clairement rien jusqu'à ce qu'elle s'avance vers mon bureau et balance mes drogues par terre.. Et merde. Elle termina par me dire qu'elle ne pouvait pas élever son enfant avec un drogué, ce qui me blessa très clairement. Notre enfant !! Gueulais-je aussi fort qu'elle avant de la suivre pour la rattraper avant qu'elle n'eut le temps de partir. Je me plaçais rapidement devant la porte pour l'empêcher de sortir. Tu crois vraiment que je vais laisser notre enfant grandir au milieu de tout ça ? Non je ne suis pas si con que ça bordel ! Elle pensait réellement que j'allais voir grandir mon enfant au milieu des joints et autres drogues ? Non, bien sûr que non mais c'est plus compliqué que ça en a l'air. Ça te bouffe le cerveau et ça te procure un manque insoutenable, ouais j'étais un drogué.. Mais j'avais besoin d'elle. Je pensais que tu m'aimais plus que ça, que tu serais prête à te battre pour moi, autant que moi je suis prêt à me battre pour toi, mais apparemment c'est pas le cas, sinon tu m'aurais demandé de choisir entre la drogue ou vous au lieu de me gueuler dessus et vouloir partir. Disais-je en la regardant dans les yeux, ou du moins elle aurait essayé de me faire changer d'avis, de m'aider.. Là elle prend seulement la fuite.

C'était tellement plus facile de prendre la fuite plutôt que d'entendre une vérité qui va vous tuer, vous anéantir. Je ne voulais pas lui demander de choisir entre nous et la drogue parce que je savais qu'au final la drogue revient toujours, que je sois là, avec lui ou non. Mais avec mon état, j'étais carrément instable et j'avais eu ce besoin de gueuler. Seulement quand il vint me bloquer le passage, j'étais à la fois heureuse qu'il le fasse et en même temps je me mis à chialer sans que je contrôle mes larmes. Putain d'hormones j'en ai foutre marre ! Mais je sais que tu vas choisir ta drogue dans tous les cas, vu que c'est ce que tu fais, alors à quoi bon demander et me mentir ? Non je suis pas dans un état pour me battre Duncan, si tu veux vraiment éduquer cet enfant avec moi, va falloir que tu vires toutes ces choses parce que sinon je ferais un feu de joie avec et qui sait ce qu'il pourrait s'y trouver aussi ... Mais qu'est-ce que je raconte, je m'improvise pyromane à présent. C'est juste que je ne supporte vraiment pas le fait qu'il se drogue et s'il ne s'arrête pas je ne sais pas si je le supporterais. Je savais qu'il allait me choisir moi à sa drogue, il l'avait déjà fait, mais qu'est-ce qui me dit que cette fois-ci il va vraiment me choisir moi et ne pas continuer les deux ?!

Je n'en croyais pas mes oreilles, elle pensait réellement que je choisirais la drogue à la femme de ma vie, celle qui me rend heureux et qui me donne une raison de vivre ? Que je choisirais la drogue au détriment de la famille qu'on allait fonder ensemble ? Ça me faisait clairement mal, certes j'étais addict à la drogue, je n'arriverais peut-être pas à arrêter du jour au lendemain, mais j'étais prêt à prendre le risque pour elle, tout arrêter maintenant et tout faire pour ne pas replonger, mais à quoi bon faire cela si elle ne croit pas en moi. Tu crois vraiment que je choisirais la drogue ?! Gueulais-je complètement sur le cul de ce qu'elle venait de me dire. Évidemment que non bordel de merde ! Elle me permet simplement de me sentir mieux quand je vais mal, quand j'ai l'impression de ne servir à rien, quand j'ai l'impression de ne compter pour personne et quand je suis seul. Alors que quand je suis avec toi je suis heureux, je me sens bien et que j'ai besoin de rien d'autre que de toi .. Tu me procures bien plus que ces merdes, alors oui je t'aurais choisi sans hésiter, parce que ton sourire faut bien plus qu'un joint ! Disais-je toujours aussi énervé en la regardant dans les yeux. Mais apparemment t'as pas confiance en moi. Terminais-je d'une voix bien plus faible, presque déçu qu'elle n'ait pas confiance en moi, en l'amour que j'ai pour elle.

C'était loin d'être notre première et dernière dispute, encore moins concernant la drogue. Seulement il sentait que je n'avais pas confiance en lui, et évidemment que je ne l'ai pas, tout comme je ne l'ai pas en moi. C'est tellement nouveau pour moi, tellement frais, tellement fragile, je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse avec lui, je suis totalement perdue. Bien sûr que je l'aime, bien sûr que je sais qu'il m'aime mais j'ai tellement peur que tout se détruise facilement que je panique et me retrouve à trouver n'importe quelle excuse pour me défiler. Seulement ce n'était pas ça la bonne décision, et je remarquais avec les paroles de mon bien-aimé que je ne faisais que l'enfoncer avec ce que je disais, et qu'il se sente aussi nul et seul ça m'a toujours brisé le coeur et j'ai toujours eu envie d'être près de lui à ces moments-là, même quand je le détestais. Il me cloua sur place et mes larmes s'arrêtèrent de couler. Je faisais encore ma greluche égoïste et j'en avais marre. Je le veux vraiment. Mais quand je vois ces drogues, je perds tout espoir. Et il m'en faut peu tellement j'ai la trouille, encore plus ces temps-ci. Oui parce que me faire peur alors que j'ai les hormones en pétard c'était pas franchement le bon moment.

C'est la drogue ou elle, j'en suis parfaitement conscient et je ne me vois pas vivre sans elle, comme je me vois difficilement ne plus me droguer, sauf que je n'ai plus le choix. Elle me fit savoir qu'elle aimerait me faire confiance, mais qu'en voyant toutes ces drogues elle avait la trouille, hors elle n'avait pas de raison de l'être, car c'est elle que j'aime et non la drogue. Peur de quoi Lily ? Lui demandais-je en restant contre la porte. Peur que notre enfant grandisse au milieu de la drogue ? Elle sait très bien que je ne laisserais jamais une telle chose se produire. J'arrive pas réellement à comprendre ce qui la fait autant peur, mais pour elle je suis prêt à tout arrêter, même si ça ne sera pas facile. Je n'ai aucune idée du temps qu'il me faudra pour craquer, mais je vais essayer de tenir bon pour elle, de toute façon je n'ai pas réellement le choix. Je m'approchais doucement d'elle, passant mes mains sur chacune de ses joues pour la regarder dans les yeux le plus sérieusement possible. Offre moi le plus beau de tes sourires et je te promets que demain elles ne seront plus là. Et j'espérais pouvoir tenir ma promesse, car dans le cas contraire j'ai peur de la perdre, perdre la seule personne qui compte pour moi.

De quoi ais-je peur ? De tellement de choses. Et j'ai l'impression de devenir la plus grande des paranos. Je respirais un bon coup, espérant ne plus pleurer, seulement je sentais mon coeur réellement s'emballer de peur et je sentais que j'allais vraiment pleurer cette fois-ci, pour une vraie raison, autre qu'à cause de mes hormones. J'ai peur d'avoir ce bébé, mais j'ai tout aussi peur de te perdre, que tu partes ... pour toujours à cause de toutes tes addictions. Je ne savais pas si c'était vraiment clair ce que j'essayais de lui dire mais j'avais peur qu'il parte pour un monde meilleur, je n'arrive même pas à penser ce mot, alors le dire voix haute, j'y arrive encore moins. Il s'était ensuite rapproché de moi pour prendre mes jours dans ses mains en me promettant qu'il allait se débarrasser de tout son bordel d'ici demain. J'esquissais alors un doux sourire, mais je ne pouvais pas faire mieux, pour finalement me serrer fort contre lui, ne voulant plus le lâcher pour ne pas que je le perde comme j'ai perdu ma mère, je ne le supporterais clairement pas.