Les choses ne se passent jamais comme prévus.. ❥ Dunly

Je ne m'étais jamais posé la question auparavant, car jamais je ne m'étais imaginé avec un enfant dans les bras. Mais aujourd'hui, quand Lily m'a fait savoir qu'elle était enceinte, l'espace d'un instant j'étais prêt. Cependant elle me remit rapidement les idées en places en m'avouant que ce petit n'était pas mon enfant. Je suis jeune, je n'ai que 21 ans mais ça ne m'aurait certainement pas empêché d'aimer notre enfant et d'aimer encore plus Lily.. J'essayais de me calmer dans mon coin, mais elle arriva de nouveau vers moi, toujours en pleurant et en me demandant si j'étais prêt à devenir père si jeune. Je me levais, ne voulant pas rester dans la même pièce qu'elle .. Pas après ça. La question ne se pose même pas .. Je ne suis pas le père. Disais-je sans même la regarder, simplement en passant à côté d'elle, la voix remplie de colère. Mais finalement arrivé à la porte je terminais par me retourner pour la regarder dans les yeux. Mais ouais, j'aurais été prêt à devenir père, à fonder une famille avec toi. Ça m'aurait donné une raison de me lever le matin, une raison de faire quelque chose de ma vie .. Une raison pour arrêter les conneries pour de bon. Un enfant d'elle, c'est la plus belle chose qu'elle aurait pu m'offrir, malheureusement ce petit ne portera pas mon nom, notre nom.

Il ne semblait pas vouloir répondre, et je ne pouvais pas l'en blâmer, il ne savait pas la vérité. Mais j'avais besoin qu'il réponde, et puis il serait ravi d'entendre ce que j'allais dire, surtout s'il continuait de dire qu'il m'en voulait que ce ne soit pas lui le père. J'allais donc perdre mon sang froid et lui gueuler de me répondre avant qu'il ne quitte les lieux et me laisse toute seule dans mon malheur, mais non, je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il s'était retourné pour me donner une réponse. J'avais envie de sourire à sa réponse, parce que j'étais heureuse qu'il me dise ça, je n'aurais pas supporter de me faire avorter, mais si ça avait son choix alors oui j'aurais avorté. Mais je n'arrivais pas à sourire, parce qu'il me rejetais, parce qu'il ne me demandait pas pourquoi je l'aurais trompé parce qu'il sait très bien que jamais je n'aurais pu faire ça, mais il doute de moi, alors est-ce qu'il faudrait vraiment que je lui avoue la vérité s'il ne veut pas autant se battre pour moi ?! Mais ma coeur a parlé pour mon cerveau et j'ai sorti sans le vouloir Tu crois vraiment que je ne t'aime pas n'est-ce pas ?! Dis-je en un peu trop violemment, de façon énervée, mais je n'avais pas réussir à contenir ma légère colère remplie de tristesse.

J'ai toujours su qu'elle avait des doutes, qu'elle n'était pas certaine d'elle, ou du moins qu'elle avait peur du regard des autres, mais jamais je n'aurais imaginé qu'elle aille voir ailleurs et surtout qu'elle tombe enceinte d'un autre. J'aurais très bien pu lui demander qui était le père, mais dans ce cas cet enfant aurait été orphelin de son père avant même d'avoir vu le jour. Et sa question me laissa sur le cul, elle est sérieuse ? J'ouvrais grand les yeux, fronçant les sourcils et n'arrivant plus à canaliser ma colère ou plutôt ma déception. Franchement ? Tu refuses qu'on nous voit ensemble, tu me parles comme une merde devant ta pote, je prends ce putain d'appart en espérant que tu viennes vivre avec moi mais je dois attendre je ne sais pas combien de semaines pour que tu daignes venir ne serait-ce que cinq minutes. Et maintenant ? Tu t'en tapes un autre et tu tombes enceinte de lui. Disais-je en hurlant d'énervement. Je reculais doucement, sans la lâcher du regard avec de la tristesse et de la colère dans la voix. Et je suis censé croire que tu m'aimes ? Non j'ai plutôt l'impression que tu as honte. Honte d'être vu avec une merde dans mon genre, un mec qui passe son temps à se défoncer, ou alors honte d'aimer celui avec qui elle a grandie. Je n'ai jamais rien dit vis-à-vis de ses craintes, mais là j'en peux vraiment plus.

Il est vrai qu'avec tous les blocages que j'ai, plus ma personnalité qui a du mal avec les hommes, ce n'était pas la situation idéale pour sortir avec le petit frère, bien qu'il ne l'est plus à présent. Je devrais arrêter de me poser des questions, me jeter dans ses bras et lui dire qu'on sera un couple à présent, un vrai de vrai, que je vais prévenir tout le monde qu'on est ensemble, mais je devais d'abord lui dire qu'il était le père, je devais lui dire que je ne savais pas si je voulais garder le bébé. Toujours est-il que je ne savais pas du tout comment réagir, quoi lui répondre, alors que je suis loin d'avoir honte de lui. Avec ce bébé en route, tout changera, je sais que je me mettrais vraiment avec lui, ça me forcera à prendre mon courage à deux mains, mais encore faudrait-il que j'ai le courage de lui annoncer la vérité. Je baissais alors la tête pour éviter son regard qui me fendait le coeur pour répondre de façon timide et peureuse J'ai pas honte et tu es le seul ... Je relevais alors les yeux, pour bien lui montrer que j'étais sincère avec une voix bien plus prononcée et grave Le seul Duncan. Il n'y en a pas eu d'autres que toi. Je ne sais pas si je veux le garder, je ne voulais pas t'impliquer dans ce choix, j'ai la trouille. Je grelottais comme si j'avais froid, mais je me sentais juste pas bien. Je me frottais alors les bras, restant debout attendant une quelconque réaction de la part de mon amour.

J'étais vraiment en colère, je lui en voulais énormément mais je ne cessais de l'aimer et ce sera toujours comme cela. Mes nerfs allaient lâcher pour de bon, mais elle termina par lever son regard vers le mien, m'avouant que j'étais le seul. Sur le coup je ne comprenais plus rien et petit à petit je comprenais au fur et à mesure qu'elle m'avait menti, qu'elle avait peut-être eu peur. Je suis le père ? Disais-je en la regardant dans les yeux, je la connais par cœur, je me rendais bien compte qu'elle était sincère. Je restais droit devant elle sans savoir quoi dire, ni quoi faire. Elle me fit ensuite part de ses doutes, qu'elle hésite même à avorter, chose dont j'ai bien évidemment pas envie. Car j'ai réellement envie de fonder une famille avec elle, avec la femme que j'aime plus que n'importe qui sur cette misérable terre. Au fond de moi j'étais toujours aussi énervé qu'elle m'est menti, mais à la fois heureux d'être le père de son enfant. J'ai jamais connu ta mère, mais je suis certain qu'elle aurait voulu que tu le gardes, que tu aimes cet enfant autant qu'elle t'a aimé. Tu seras une bonne mère Lily. Avouais-je d'une voix bien plus calme qu'auparavant même si ça s'entendait que j'étais perdu plus qu'autre chose, je terminais par me rapprocher d'elle, prenant la femme que j'aime dans mes bras pour la réchauffer, la calmer et la rassurer. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu as voulu me faire croire ça .. Mais dans tous les cas je serais là pour toi, je le serais toujours. Disais-je en la serrant doucement contre moi, réalisant petit à petit que j'allais devenir papa ..

J'avais l'impression d'être un extraterrestre parfois, je ne me comprend pas, pourquoi j'agis d'une certaine façon, comme ici en lui mentant sur le petit qui grandissait en moi. Enfin si bien sûr que je sais pourquoi j'ai fait ça, mais dans le coup de la panique je l'avais laissé s'échapper alors que ce n'était pas ce que je voulais au fond, comme je ne voulais pas me séparer de lui à chaque fois, et vraiment être avec lui, non stop et ne plus me cacher. Mais voilà j'ai du mal à dépasser tout ça, sûrement trop de souffrance qui font que j'ai toujours plus du mal à laisser les gens s'installer dans mon coeur. J'ai une telle peur que ça me rend dingue et incompréhensible. Mais j'ai finalement par réussir à lui avouer la vérité. Il comprit alors où je voulais en venir et quand il me demanda s'il en était le père je hochais seulement la tête de haut en bas, ayant du mal à sourire, tellement je me sentais mal. C'est alors qu'il me fit part de mon plus gros problème, ma plus grosse peur, par rapport à ma mère et il avait parfaitement su mettre le doigt dessus et me dire les mots qu'il fallait. Tellement, que je me suis remise à pleurer. Heureusement il se rapprocha de moi et me prit dans ses bras, chose qui me fit vraiment le plus grand bien. Il rajouta de douces paroles de nouveau alors que je me nichais contre lui, comme si jamais plus je ne pourrais en bouger et essayais de calmer mes larmes qui semblaient couler toutes seules. Je ne savais juste pas quoi lui dire. Un merci ? A quoi bon, ça faisait con, ça faisait profiteuse, ça fait ... Je réfléchis trop, tellement que j'arrive même plus à parler et c'est mon estomac et bébé qui parlent à ma place. Oui oui mon estomac s'est mis à gronder de dingue, tellement que ça me fit éclater de rire alors que j'étais toujours collée à lui, trop bien contre lui.

Quand elle secoua la tête pour me faire comprendre que j'étais réellement le père de cet enfant, c'est comme un feu d'artifice qui explosa en moi. J'aurais voulu sauter de joie comme un dingue, l'embrasser comme jamais je ne l'ai embrassé, hurler sur tous les toits que je suis fou amoureux de cette femme et qu'elle venait de m'offrir le plus beau des cadeaux, mais je me contentais de la rassurer et de la prendre dans mes bras. Elle n'ajouta rien et n'avait pas besoin de parler, sa présence me contenta amplement. C'est ensuite que son estomac se mit à chanter et qu'elle explosa de rire. Elle est tellement belle quand elle sourit .. Ouais c'est bien mon gamin ça .. Le même estomac que son paternel. Disais-je en rigolant avec elle avant de lui déposer un baiser sur ses douces lèvres. Cependant je la gardais dans mes bras, j'ai aucunement envie qu'elle s'en aille. Bon le seul problème c'est que j'ai tout foutu à la poubelle .. Je peux commander des pizzas si tu veux.. Certes c'est moins classe qu'un plat fait maison, mais de toute façon on n'avait plus vraiment le choix, je me rattraperais bien une autre fois, mais avant même qu'elle puisse ajouter quoi que ce soit, je terminais ma phrase, changeant complètement de sujet, mais je me devais de lui demander. .. Et tu peux aussi venir vivre ici .. Je veux être là pour toi .. Pour vous. Disais-je en me décollant doucement d'elle, passant doucement ma main sur son ventre. J'ai envie d'être là pour eux, je ne serais peut-être pas le père parfait, le petit ami parfait, mais pour eux je ferais tout ce que je peux pour être meilleur chaque jour et pour cela j'ai besoin de les avoir près de moi .. D'avoir ma famille près de moi.

Malgré mon état déplorable et ma faim qui ne faisait que s'agrandir, je me sentais clairement de mieux en mieux et plus rassurée. C'est ce que j'aurais du faire dès le départ, lui dire qu'on allait avoir un bébé, que j'avais besoin de savoir si lui il le voulait ou non. Ça nous aurait évité les cris, les pleurs, les casses, et les repas jetés à la poubelle. Il avait réussi à me faire rire en me disant que le petit avait déjà l'estomac que son paternel Et avec un peu de chance il aura les mêmes goûts alimentaire que ses parents ! Rajoutais-je tout en souriant, parce que ce serait bien plus pratique si c'était le cas mais bien drôle si ça ne l'était pas. Il me fit ensuite savoir qu'on avait plus rien manger et qu'on pouvait commander des pizzas à la place. Mais pas le temps de lui répondre qu'il me proposa encore une fois de venir vivre avec lui, et maintenant j'étais coincé, impossible de dire non, je savais que c'était la seule solution possible. Minimum quatre pizzas alors, parce que je mange réellement pour deux. Mon appétit s'est décuplé et je sens que mon poids va bientôt suivre ... Disais-je en boudant légèrement. Mais j'essaierais de garder ma forme et ma silhouette le plus possible, bien que je ne me priverais pas pour autant. Mais ce sera avec plaisir de venir m'installer ici. Parce que pas sûr que mes cher Quincy accepte de vivre avec les cris d'un bébé très longtemps.

Je rigolais lorsque ma belle me fit savoir qu'elle espérait que notre enfant aime les mêmes choses que nous, c'est clair que dans le cas contraire, ça ne serait pas super pratique pour les repas. Elle se mit ensuite à bouder légèrement en me faisant savoir qu'elle finirait par prendre du poids, mais elle continua en acceptant ma proposition et là, je ne pouvais qu'être l'homme le plus heureux de cette terre. Ok pour les quatre pizzas. Et t'inquiète pas pour ton poids, peu importe les kilos que tu vas prendre, tu seras toujours aussi sexy. Disais-je en souriant avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Je me doutais bien qu'avec sa grossesse, son estomac va crier famine plus d'une fois, qu'elle va prendre du poids et très franchement ça ne me dérangeait en aucun cas, car au final je la désirais toujours autant. Je gardais ensuite mon front collé contre le sien, la regardant dans ses magnifiques yeux. Tu te rends compte que même si la soirée a plutôt mal commencé, tu viens de me rendre heureux comme personne ne l'a jamais fait auparavant en acceptant de vivre avec moi et en m'offrant un enfant de toi ? Même si la soirée a mal commencé lorsqu'elle m'a avoué que je n'étais pas le père, maintenant j'étais plus qu'heureux. Je me suis ensuite mis à sortir mon portable pour appeler la pizzeria du coin, commandant quatre pizzas même si on allait peut-être pas toutes les manger. Une fois la commande prise, je raccrochais avant de prendre Lily par la taille, sourire aux lèvres. T'en as de la chance en plus de ça, pendant neuf longs mois je vais devoir répondre à tes moindres désirs.

En lui annonçant que j'allais prendre bien beaucoup de poids, je savais déjà ce qu'il allait me répondre, c'était pas compliqué à comprendre qu'il me trouvait parfaite, il me l'avait clairement avoué d'ailleurs, mais c'est son amour pour moi qui lui voile la face, mais tant que ça reste comme ça le plus longtemps possible, ce sera juste parfait. Ce sera lui le fou amoureux et moi la rationnelle et la chieuse de service. Enfin, ça l'a toujours été d'un côté. Je lui avais donc simplement souri quand il m'avait fait part que je serais toujours aussi sexy même avec des kilos en plus. avant qu'il me fasse part qu'il était le plus heureux des hommes grâce à moi. Tout d'abord le bébé, puis ensuite le fait que j'avais enfin accepté son invitation à venir vivre chez lui. Ça me remplissait de bonheur et j'avais toujours autant de mal à m'exprimer tellement l'émotion était forte Je n'avais rien compris avant, mais ça fait du bien de te céder complètement, c'était comme si j'étais en cage depuis tout ce temps, et qu'on m'avait enfin libéré. Disais-je de façon fluide. Je ne savais comment exprimer autrement ce que je ressentais à ce moment-là et ça me semblait assez clair pour le coup. Il finit par appeler la pizzeria pour nous commander à manger avant qu'il me dise qu'il allait céder chacun de mes désirs. Un sourire sadique s'afficha sur mon visage alors qu'il me prenait par la taille. Je me rapprochais encore plus de lui, passant mes mains sur ses joues et à l'arrière de la nuque et lui chuchoter tendrement T'es donc au courant que ma libido va considérablement augmenter et que je risque de t'achever ? Surtout si mes hormones font encore plus des siennes ? Pas sûr qu'il va arriver à me supporter ...