DEON&MARLO - « Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

« Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

Il fini d'essuyer les dernières traces sur ton visage et le lâche, tu baisses les yeux et dans ta tête ça part en vrille, tu deviens plus que parano, maintenant tu te dis que tu le dégoûte, que c'est pour ça qu'il à lâché ton visage si vite qu'il ne veut vraiment plus de toi. Tu tourne la tête une nouvelle fois vers lui, vous avez tout les deux une sale expression sur vos visages, mais putain arrêtez, prenez vous dans les bras et finissez en. L'expression sur son visage te fais limite peur, tu l'as jamais vu comme ça, il à l'air tellement énervé ! Tu baisses les yeux une nouvelle fois et puis tu l'entends « Putain j’te fais peur ou quoi !? » Tu restes muette parce que tu sais absolument pas quoi dire, non il te fais pas peur, tu hésite juste entre le haïr et lui sauter dans les bras, t'as déjà ressenti se mélange de haine et d'amour mais jamais aussi fort, peut-être parce que là c'est Deon, c'est pas n'importe qui ! « Tu veux savoir quoi en plus bordel ? Ouais on a baisé, ça s’est passé, t’as tout vu ! Je le nie pas, je sais juste pas comment ça a pu arriver »  Il se lève et part de l'autre côté de la pièce, tu le regarde en te pinçant les lèvres, à ses paroles t'as juste tout qui te reviens en tête, tu te retiens, t'as envie lui faire autant de mal que ce qu'il est entrain de faire à remuer le couteau dans la plaie de cette façon. T'essaye de te calmer toujours assise sur le lit, tu mets ta tête entre tes mains, tu veux pas pleurer, t'en as marre, tu te mords la lèvre, il te tend un t-shirt « Tiens, tu peux mettre ça si tu veux.» tu lèves la tête et attrape son t-shirt violemment. « La douche est dispo aussi si t’en as besoin » tu sais pas pourquoi t'as envie d'essayer de voir si il te veut toujours, tu te lèves, retire tes fringues et enfile son t-shirt, il a son odeur. « J'ai l'impression que tu te fous de ma gueule, ah ouais ça t'amuses, oh ouais c'est drôle, j'veux rien savoir de plus, j'ai juste du mal à te croire putain ! Mets toi à ma place deux secondes putain ! T'imagines même pas dans quel état j'me trouve depuis qu'on est rentré, non je t'ai pas donné de nouvelles c'est vrai, mais putain tu comprends si je te dis que j'ai besoin de temps, putain mets toi à ma place, essaye de comprendre ! Putain Deon ! » Tu le regarde dans les yeux tu t'agites comme un puce, tu veux qu'il comprenne à quel point ça t'as brisé en mille morceau cette histoire ! Tu regrettes tellement ce putain de voyage qui n'a fait que foutre la merde entre vous, t'es pas une meuf comme ça d'habitude, toute cette complicité s'est envolée, t'aimerais tellement pouvoir effacer Cancun et reprendre exactement comme c'était avant !

« Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

Tu le regarde attendant une quelconque réponse de sa part mais rien, absolument rien, il reste muet. Toujours en gardant le silence il se dirige vers son lit tu le regarde faire te demandant ce qu'il fout encore, il chope son paquet de tabac son briquet et sa veste se dirigeant vers la porte d'entrée. T'as juste l'impression de rêver, tu te demandes même si ça n'en devient pas un jeu pour lui, il pose la main sur la poignée de la porte et te regarde « Je t’ai déjà tout dit, libre à toi de me croire ou non, j’en peux plus. Tu me fatigues, j’en peux plus de toi et de toutes ces histoires. T’as qu’à aller voir tes potes, j’suis sûr qu’y’en a qui seraient ravis de te baiser sous la douche », la première phrase t'aurais amplement suffit, sauf que là il en à marre de toi, mais tu comprends pas, croire quoi, il t'as pas vraiment donné d'explication valable, ok il ne sait pas comment c'est arrivé seulement voilà même si il avait bu comme un trou il se rappellerais au moins du minimum. Il ouvre la porte et sort en la claquant derrière lui, tu restes con seule dans la chambre. Tu shootes dans le premier truc qui se trouve devant toi, la corbeille a papier, le contenu s'étale au sol et tu te laisse glisser le dos contre la porte. Non tu peux pas te résigner à faire ça tu te lèves d'un bon, ne prend même pas le temps de mettre ta veste et sort en courant de la Quincy House. Il fait quand même assez froid dehors et toi t'es comme ça en t-shirt, tu croise les bras sur ta poitrine histoire de te tenir un peu chaud, te frictionne les bras en le cherchant des yeux. T’aperçois un silhouette au loin c'est sans aucun doute lui, tu te mets à courir en sa direction l'attrape par le bras et le retourne vers toi « Mes potes me baiser dans la douche ? » t'as envie de lui en foutre une mais tu te retiens, putain t'as l'impression qu'il te prend pour la pire des salopes, mais faut pas inverser les rôles ! Tu reprends « .. non Deon, j'ai pas l'habitude de baiser avec mes potes ! »

« Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

Tu le regarde faire, il ouvre la portière et te regarde aussi, tu te pinces les lèvres t'as tellement peur que ça se finisse, mais faut croire que t'es devin en fait, en te regardant toujours il prononce ces quelques mots « Je pense que … c’est plus mon problème » ah bon c'est plus son problème ? Ben au moins ça à le mérites d'être clair sauf que là tu ne te remets plus en question tu sais qu'il y a la maison de Winthrop pas loin, tu sais aussi que là bas il suffit de demander pour se faire baiser. Tu le regarde une dernière fois, c'est vraiment la fin ? En fait t'en sais rien, vous êtes tellement perdu l'un et l'autre sauf que t'as plus la force. Tu retires ton t-shirt et lui balance à la gueule, ça te dégoûte de porter quelque chose qui lui appartient, t'as l'impression de puer « Tiens je te le rend, en attendant je vais allé voir mes potes dans la douche pour qu'ils me baisent puisque tu penses que c'est ce que je fais. » Tu marche tout en retirant ton pantalon, tu te diriges vers la maison des Winthrop, tu vois une lumière éclairée et un mec à la fenêtre tu ne le connais pas tu ne l'a jamais vu, il te regarde bizarrement en même temps t'es un peu en sous vêtement dans tout le campus, le gars à la fenêtre te fais des signes. Tu te tourne vers Deon en criant « Tu vois lui il veut me baiser ! » tu t'en tapes tellement que tout le campus entende ce que tu racontes, au pire quoi ils ouvriront la fenêtre verront un meuf limite à poil se diront qu'elle est bourrée ou bien la materont et histoire close plus rien à ajouter. Tu sais pourquoi tu le dis, puis à la limite t'en a rien à battre de ta réputation !

« Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

T'attends une quelconque réaction de sa part, ben voilà tu l'as ta réaction il s'adresse au type derrière sa fenêtre qui prend un malin plaisir à regarder la scène « Vas-y mon gars ! Elle aime se faire prendre en levrette ! » Tu crois rêver putain quel enfoiré, aucune pudeur, aucun respect pour toi, il s'approche de toi et t'attrapes par le bras t'as envie de te débattre mais va savoir pourquoi tu ne le fais pas tu le laisse t'entraîner, en fait t'as plus vraiment la force de te débattre. Il t'éloigne de ta cible « la maison de Winthrop » et s'arrête il se poste face à toi « T’es grande ; tu t’fais baiser par qui tu veux, fais juste attention et viens pas te plaindre après » et te mets le t-shirt entre les mains, tu baisses les yeux t’ose plus le regarder « Sur ce, bonne soirée » tu lèves la tête, fais une boule avec son t-shirt et le renvoi dans sa direction, ca va finir en match de volley cette histoire, « putain comme tous les autres que des belles paroles mais derrière t'assures pas ! T'es une merde ! » T'as tellement la haine contre lui en fait que t'arrives plus à savoir ce que tu veux, tu le vois qu'il s'éloigne et qu'il rejoint sa voiture, sincèrement tu sais pas pourquoi mais tu le suis, t'as l'impression que tes pas te guide, t'es toujours en sous vêtements et tu commences vraiment à cailler et pourtant tu veux pas mettre son t-shirt, oui, t'es définitivement beaucoup trop têtue !

« Parce qu'il n'y a rien de pire que de voir son homme dans les bras d'une autre. »

T'es toujours plantée devant lui, il se dresse face à toi et t'attrapes le bras, il te plaque violemment contre la voiture tu le regarde jusqu'à qu'il te balance ces mots à la gueule « Et venir m’emmerder jusque dans ma chambre, bourrée ou défoncée, me gueuler après mais me suivre quand même et te foutre à poil dans le campus afin de faire une petite crise ; c’est pas être une merde ça ? » Il te serre le poignet sa commence à te faire même un peu mal, tu baisse les yeux parce que t'as beau le haïr, tu sais pertinemment que tout ce qu'il vient de dire est vrai, tu ne t'ai jamais comporté de la sorte avec un mec, tu sais pas pourquoi d'un coup tu réagis comme ça. Sans que tu t'y attende il pose sa main sur son ventre et la descend sur ton hanche, tu sais pas du tout ce qu'il se passe, tu te demandes ce qu'il fait, il n'était pas censé te faire la gueule ? Mais bon tu te laisse quand même faire parce que sentir ses lèvres sur ta peau c'est loin d'être désagréable, tu te dis que si le contexte était différent tu aurais fait de même et vous auriez sans doute baisez là en plein milieu du parking ! Il s'éloigne de toi, te regarde un instant avant de te mettre sa veste dessus et d'entrer dans la caisse, tu reste appuyée contre la voiture t'as toujours les yeux baissé, cette fois ci t'as pas envie d'en faire une boule et de lui balancer dessus. Faut croire que ça t'as calmé qu'il est était « tendre » avec toi l'espace d'un instant.