I finally found you ≈ bambi.

Une chose était déjà certaine, Leevy allait vraiment tout faire pour faire la connaissance de sa jumelle et avoir une formidable relation avec elle. Après tout elle n'avait jamais connue ce qu'était la famille. Sa famille 'adoptive' n'avait jamais était présente pour elle , c'était comme si elle n'avait jamais eu de parent. Alors elle voulait rattraper les choses comme il le fallait avec Bambi. Après tout si elle avait fait toutes ces recherches ce n'était pas pour seulement l'a voir quelques instants et c'était terminé. Au contraire, elle voulait savoir ce qu'était la famille. Elle avait finit par lui expliquer les peurs qu'elle avait et surtout la peur que ça ne marche pas entre elles. Mais Leevy avait confiance, il fallait qu'elle positive. Après tout pour l'instant Bambi n'avait pas l'air de l'a rejeter au contraire, elle voulait lui faire connaître leur père ce qui voulait dire lui faire intégrer la famille Moneypenny. Je te trouve pas du tout comme ça.. Au contraire ta réaction me fais plaisir.. Après tout tu aurais pu me rejeter.. Mais je peux te comprendre, j'ai pas non plus cette habitude.. Dit-elle en pinçant un peu sa lèvre comprenant que Bambi n'avait pas dû non plus avoir une enfance facile. Ça leur faisait au moins un point commun, c'était déjà bien. Je sais qu'on se connait pas encore pour te dire ça.. Mais maintenant que je suis là, tu serra plus jamais seule Bambi.. Dit-elle d'un sourire sincère, un sourire qui s'agrandi une fois que la blonde vint prendre Leevy dans ses bras, c'était tout à fait le genre de geste qui lui faisait plaisir. Leevy l'a serra alors doucement contre elle étant de plus en plus certaine que ça pouvait marcher entre elles.

Finalement, elles ne semblaient pas si différentes que cela si Bambi se fiait à la réaction actuelle de Leevy. Dans un certain sens, cela surprenait agréablement la monténégrine, souvent considérée comme la moitié d’une extraterrestre tant ses relations avec autrui s’avéraient être toujours difficiles. Cela lui prouvait également que leur lien de sang, leur lien de jumelles les rapprochaient déjà et les poussaient à constater leurs ressemblances bien avant leurs différences. « Te rejeter ? Jamais de la vie. J’ai du mal à comprendre les gens mais savoir qu’il y a quelqu’un semblable à moi, qui en plus a tout fait pour me retrouver… merde tu ne peux pas savoir comment ça me soulage. Mieux, ça me fait extrêmement plaisir » avoua-t-elle en toute honnêteté, ponctuant même ses paroles d’un sourire sincère et délicat. Peut-être Bambi avait-elle toujours rêvé d’avoir une sœur ou un frère sans jamais oser se le dire… aujourd’hui, la donne s’avérait bien différente. « Toi non plus tu ne seras plus jamais seule. Maintenant que je sais que tu existes, compte sur moi pour ne surtout pas te lâcher » fit-elle non sans lui offrir une étreinte des plus sincères, Bambi ayant diablement besoin de ce contact, de savoir que tout ceci était réel et qu’elle pouvait s’y raccrocher. « Est-ce que tu veux… qu’on aille boire un coup quelque part histoire de faire un peu plus connaissance ? »

Leevy pour l'instant était assez heureuse de la situation, tout avait l'air de bien se passer avec Bambi. C'était en fait tout ce qu'elle avait toujours rêvée ; enfin retrouver une famille et que tout se passe bien. Elles auraient pu être différentes en dehors de leur physique mais apparemment non. Leevy avait vite compris que sa jumelle était une fille qui se sentait bien trop seule et qui avait peu de gens pour la comprendre. Et bien heureusement, Leevy était présente pour elle maintenant. Elle avait peut-être ses mauvais côtés mais elle avait un sens de la famille important, c'est bien pour ça que jamais elle n'abandonnerait sa soeur. Certes, elle se disait ça seulement après quelques instants passé avec Bambi, mais elle avait confiance, elle était certaine que tout se passerait bien. Elle sourit alors tendrement en entendant les mots de la blonde qui ne pouvait évidemment que lui faire plaisir. Ça me rassure tellement ce que tu me dis.. J'avais vraiment peur que tu ne veuilles pas de moi et que j'ai fais toutes ces recherches pour rien.. Je ne regrette rien maintenant. Dit-elle en se montrant aussi sincère que sa jumelle. Leevy était vraiment contente de savoir que tous ses efforts n'avaient pas été inutile. Elle avait vraiment eu de la chance de découvrir que sa famille n'était pas vraiment la sienne, sinon jamais elle n'aurait fait la connaissance de Bambi vu qu'elle ne serrait pas venue faire ses études à Harvard. C'est réciproque.. Je serrai toujours présente pour toi quoi qu'il arrive. On devrait quand même arrêter de dire tout ça ou je vais finir par laisser une larme couler.. Dit-elle en finissant ses paroles d'un petit sourire amusée relâchant alors ensuite son étreinte et hochant alors sa tête à sa proposition qui l'enchantait totalement. Oui avec plaisir !

« Ne regrette rien, parce que si tu savais comme je suis ravie de savoir que ma famille ne se résume pas à un père qui n’en n’a rien à taper de moi ! » s’exclama-t-elle, amplement sincère. Bambi souffrait énormément de l’indifférence de ce dernier, et pire, de la méchanceté dont il faisait si souvent preuve envers elle. Sincèrement, la jolie Mather espérait de tout son cœur que Leevy n’ait jamais à entrevoir ce trait de sa personnalité ni n’ait à souffrir du cœur de pierre de leur père. Elle se sentait même prête à la protéger de cela, quoi qu’il lui en coûte, à l’image des recherches et du courage de sa jumelle en vue de la retrouver, elle, qui n’avait aucune idée de son existence. « Vrai, je suis pas vraiment douée non plus pour donner dans le larmoyant… allons de l’avant ! » lui proposa-t-elle avant de l’inciter à quitter le stade en sa compagnie, bras dessus bras dessous, comme si elles s’y étaient premièrement rendues ensemble. Bambi partit du principe que le fait de quitter l’université pour leurs retrouvailles n’était pas une mauvaise idée. « Tu as un lieu favori où tu aimes aller ? On peut même aller quelque part et y manger. Je ne sais pas si tu as quelque chose à faire cette après-midi mais personnellement je n’ai pas cours avant demain, donc je suis libre et dispo pour toi ! »

Oui maintenant on vas être une vraie famille et je m'en ficherai jamais de toi. Dit-elle d'un doux sourire tout en étant sincère, vu ce que disait sa soeur sur leur père elle se doutait bien qu'il ne devait pas être exceptionnel, elle n'avait limite pas envie de le connaitre ayant peur d'être rejetée. Après tout, Bambi lui suffisait très bien. Elle savait bien qu'un jour elle devrait lui faire face mais pour l'instant elle s'en sentait pas prête. Et puis ça faisait déjà beaucoup d'émotion en même temps, elle était déjà encore sous le choc d'avoir réussis à trouver sa jumelle. C'est vrai, c'est pas mon genre non plus. Dit-elle d'un petit sourire amusée, après tout Leevy n'était pas du genre sentimentale, on lui disait souvent que c'était un coeur de pierre mais bon c'était clair que c'était une carapace. Elle finit par se lever aux côtés de la blonde un sourire sur les lèvres étant ravie de passer un peu de temps avec elle en dehors de l'université. Elle haussa alors un peu ses épaules à ses paroles tout en commençant à marcher à ses côtés. Je connais un petit bar sympas où on peut grignoter on pourrait aller là-bas vu que je suis aussi libre toute l'après-midi !

« Quel doux son à mes oreilles ! Je m’en ficherai jamais de toi non plus, tu peux compter sur moi, à tel point que tu vas en avoir marre de m’avoir sur le dos ! » ironisa légèrement Bambi mais de bon cœur cette fois-ci car Leevy ne pouvait pas savoir à quel point cette vérité devenait salvatrice pour elle. Ne plus vivre cette solitude insupportable, se savoir accompagnée dans les moments les plus importants de sa vie… voilà ce qu’elle voulait partager avec sa jumelle, même si elle ne connaissait pas encore le passé ou le caractère de cette dernière. Pour l’heure, elle s’en foutait bien. « Un petit bar sympa ? Je te suis ! Si tu veux j’ai ma voiture garée pas loin, ou bien on peut y aller à pied, c’est comme tu préfères ! » Bambi restant une grande sportive devant l’éternel, ce n’était pas une petite balade à petons qui risquait de l’effrayer, bien au contraire. Elle ne lâchait tout de même pas Leevy, comme si elle avait peur qu’elle s’échappe ou de découvrir que tout ceci n’était rien d’autre qu’un beau rêve. Comme quoi, la plus paniquée des deux, c’était sans nul doute la jolie Mather ! « Parle-moi un peu de toi sur le chemin… d’où tu viens, tes études, ta confrérie si tu en as une ? J’ai envie de te connaître un peu mieux j’avoue. »

Oh non ça n'arrivera pas !Dit-elle d'un sourire amusée après tout, si tout se passait bien avec sa soeur elle ne voudrait sûrement pas s'en séparer. Elle était vraiment contente de savoir qu'elle allait savoir ce que c'était d'avoir une famille. Ça faisait bien longtemps qu'elle ne c'était pas sentit aussi heureuse en fait vu que dans sa vie ça n'allait pas vraiment mais maintenant qu'elle était avec Bambi son moral était totalement remontée. A pied c'est bien ! dit-elle d'un sourire pensant que prendre encore un peu d'air ne lui ferrait vraiment pas de mal vu qu'elle n'était pas non plus complètement remise de ses émotions. Elle souriait alors doucement en voyant que sa soeur l'a tenait par le bras c'était le genre de geste qu'elle appréciait, en marchant à ses côtés dans la rue elle voyait bien les passants se retourner à leur passage. Après tout des jumelles si identique y'en avait pas partout. Elle tourna alors son visage vers sa soeur à l'écoute de ses questions et pris alors une petite inspiration. Alors.. Je viens de Londres du moins on m'a envoyée là-bas après être partie du Monténégro apparemment.. Je fais du journaliste et des relations international comme études et je suis chez les cabots. Toi aussi parle moi de toi ! dit-elle en souriant doucement alors qu'elles arrivèrent bientôt jusqu'au bar.

« Tu peux compter sur moi aussi pour que ça n’arrive surtout pas… » répondit-elle non sans se promettre implicitement et silencieusement de faire tous les efforts du monde dans ce but. Désormais, Leevy était un peu sa seule famille, celle qu’elle allait choyer et sur laquelle elle veillerait, même ne serait-ce que du coin de l’œil. Loin de Bambi l’idée d’être intrusive dans la vie de sa jumelle, mais juste de passer du temps en sa compagnie, d’en être aussi proche que possible et d’être présente en cas de besoin. Comme n’importe quelle sœur se respectant… « C’est parti pour les petons ! » lança-t-elle d’un ton nettement plus enjoué. La jolie Mather se sentait plus à l’aise dans ses baskets que jamais, comme si son moral venait de grimper en flèche d’un coup d’un seul. En vérité, c’était bel et bien le cas… « Je me disais que tu avais un accent anglais… je te confirme, on est bien nées au Monténégro ! Et tes études te plaisent ? Les Cabots t’ont bien accueillies ? » demanda-t-elle, diablement curieuse, pour mieux se lancer dans sa propre présentation : « Personnellement j’ai vécu pas mal d’années au Monténégro, d’où mon accent très marqué et le fait que je parle serbe et croate couramment en plus de l’anglais et mon baragouinage de français. Pas très utile ici, mais quand même… je suis en archéologie pour l’instant, mais notre père m’a obligé à suivre ces études et elles me bottent pas du tout. Je vais reprendre mes études d’arts, que j’ai commencées pendant un an aux Beaux-arts de Paris. Et sinon, en majeure je fais psychologie et je suis chez les Mathers ! »

Elle lui souriait alors doucement à l'écoute de ses mots, elle était vraiment contente que Bambi veuille s'impliquer autant que Leevy dans leur relation. Elle espérait vraiment que ça marcherait et qu'elles deviennent les soeurs qu'elles auraient dû être depuis leur naissance déjà. Heureusement, elles étaient encore jeunes, Leevy aurait dû mal à supporter de retrouver Bambi seulement à cinquante ans ou quelque chose du genre. La meilleure des choses était de commencer à faire connaissance et de savoir les choses qui faisait partie de la vie de Bambi et celle-ci devant aussi savoir des choses de Leevy. Le chemin vers le bar était donc un bon moyen pour parler de ça. La cabot avait alors répondu à ses questions en souriant, bien-sur elle ne savait pas tout, sa vie n'était pas si basique que ça. Un jour tu m'y emmènera ? J'aimerai beaucoup voir l'endroit où je suis née. Et oui mes études me vont bien même si j'ai manquée pas mal de cours à cause de certain problèmes et sinon chez les cabots c'est génial ! Dit-elle en gardant toujours un sourire sur les lèvres alors qu'elle écoutait chaque mot de sa jumelle étant vraiment intéressée de qui elle était. Wouah je peux être fière j'air l'air d'avoir une soeur vachement intelligente ! Tu sais t'as raison tu ne vas pas te forcer à faire tes études pour quelqu'un, c'est ton avenir en plus Paris c'est merveilleux. Oh une mather ? T'es du genre fêtarde et tout le blah blah ?

Le chemin vers le bar ne lui paraissait ni long ni désagréable, surtout à pieds, car cela permettait à Bambi de faire plus ample connaissance avec Leevy et d’apprécier son caractère, son parcours, mais aussi le quotidien de cette dernière. Certes, elles ne faisaient pas partie de la même confrérie mais même si sa jumelle avait été chez les Eliots, la jolie Mather l’aurait accueillie de la même façon, à savoir à bras ouverts. Elle avait trop besoin d’elle pour la repousser… c’était l’évidence même à vrai dire. « On y va quand tu veux tu sais ! J’ai encore des amis d’enfance là bas qui peuvent nous héberger avec plaisir puis tu verras, c’est un petit pays mais tellement riche niveau culture et traditions… je suis sûre que tu aimeras ! Par contre… tu as des ennuis ? » s’inquiéta-t-elle aussitôt, Bambi se mettant en position d’écoute plus vive encore, si toutefois c’était possible, prête à l’aider dans la mesure de ses moyens. Certes, la jeune blonde restait quelqu’un de sauvage et de solitaire les trois quart du temps, mais lorsqu’elle se trouvait attachée à quelqu’un, impossible de la déloger. « Je suis sûre que tu l’es vachement aussi d’abord !! Il le faut pour faire tes études, tu as bien du courage d’ailleurs… Paris, je crois que ça a été la meilleure année de mon existence ! Mais oui, je suis plutôt fêtarde. Je n’aime pas la drogue mais je n’ai rien contre un soirée arrosée… normal pour une Mather ! »