I finally found you ≈ bambi.

Elle tournait encore et encore dans son lit. Leevy était pensive étant donc incapable de dormir, trop de choses se bousculaient dans sa tête. Elle finit par se lever, il était tard mais tant pis elle avait besoin d'un grand bol d'air fraie. Elle s'habilla et sortie alors pour rejoindre le stade de l'université, c'était un bon endroit pour marcher surtout qu'elle savait qu'elle y serrait seule. La chose qui omnibuler le plus ses pensées était sa sœur jumelle Bambi. Cela devait faire des mois et des mois qu'elle l'a recherchait mais cela n'avait encore donner aucune résultat. Elle n'était pas du genre à lâcher l'affaire mais là elle commençait à se dire que c'était peine perdu. Après plusieurs minutes de marche elle s’essaya sur les gradins en restant encore et encore pensive. Elle leva finalement son regard face à elle et aperçu une petite blonde semblablement entrain de faire son jogging. Elle fronça alors ses sourcils elle avait l'impression de se voir. Elle devenait folle ? Non, c'était Bambi. Elle alla alors rapidement vers elle en n'hésitant pas une seconde. « BAMBI ! »

Bambi n’avait jamais supporter de s’user les muscles en pleine journée, sous une chaleur insupportable ou bien en plein froid de canard. A la place, elle préférait courir le soir, afin de se vider l’esprit et d’être aussi sereine que possible une fois de retour à la Mather House. Sauf que ce soit, le calme tant recherché ne venait pas, bien qu’elle se soit donné un mal de chien pour courir en foulées régulières un long moment durant, il n’y avait rien à faire. Bambi était prête à abandonner sa course pour se réfugier dans la boxe lorsqu’elle entendit son prénom être crié au loin. Au départ, cela la fit juste sursauter, avant qu’elle ne cherche du regard la source dudit cri. Quel choc en croisant en quelque sorte son reflet devant elle : même blondeur, mêmes yeux, mêmes expressions. Pour un peu, la belle blonde crut à un canular, une mauvaise blague ou encore à un cauchemar horrible mais après s’être pincée à plusieurs reprises, elle dû se rabattre sur l’idée que malheureusement, tout ceci restait bien réel. « C’est quoi ce délire ?! Tu es qui ?! D’où tu me connais ?? »

Leevy avait en tête de prendre un peu d'air mais sûrement pas de voir sa soeur jumelle après des mois et des mois de recherche alors qu'elle était à l'université sous son nez. Pour le coup la blondie se trouvait mais complètement débile. Mais comme on le dit souvent vaut mieux tard que jamais. Finalement, elle n'avait pas eu tord de perdre espoir même si c'était presque le cas. La Cartwhite n'avait donc pas hésité une seconde et été partie à la rencontre de Bambi, elle pouvait voir au visage de sa jumelle qu'elle était totalement perturbée de se trouver face à son double. Cela était bizarre aussi pour Leevy mais elle au moins était au courant qu'elle n'était pas fille unique. Elle l'a scrutait du regard en pinçant un peu sa lèvre ne pensant pas non plus qu'elle se montrerait aussi hostile face à elle, quoi que bon elle venait de prendre un grand coup sur la tête en voyant Leevy. « Je m'appelle Leevy.. Je pense que tu as remarquée ce qui est assez flagrant que nous sommes jumelles.. Ca fait des mois que je te cherche.. »

En même temps, on ne pouvait pas demander à Bambi de réagir de façon sereine et agréable alors qu’elle se retrouvait en face de son double, que son père ou même sa mère jusqu’à ses huit ans ne lui avaient jamais parlé d’une potentielle jumelle et qu’en prime, elle tentait déjà de calmer ses nerfs à vif suite à une énième altercation avec son géniteur. Merde, c’était beaucoup lui demander d’un seul coup ! Mais face à l’aveu de la demoiselle, qui disait s’appeler Leevy, Bambi blêmit d’un seul coup. Elle avait la détestable impression d’avoir vécu vingt-deux ans dans le mensonge le plus total alors qu’on lui avait souventes fois reproché de ne pas dire la vérité… tu parles Charlot, c’est Sainte Mangouste qui se fout de la charité à ce niveau là. « Tu me recherchais moi… et comment ça se fait que je ne sois au courant de rien mais toi si ? » lui demanda-t-elle, cette fois-ci sans violence, Bambi accusant définitivement le coup. La chose la laissa sans force, d’ailleurs, au moins qu’elle ne se baisse suite à un léger haut le cœur, plaçant ses mains contre ses cuisses pour tâcher de se soutenir. « J’ai besoin de m’asseoir » murmura-t-elle, blanche comme un linge, se dirigeant vers les marches du stade à proximité sans repousser Leevy d’une quelconque façon. C’était beaucoup pour elle d’un coup… mais l’avantage c’est qu’elle semblait plus calme subitement.

C'est certain que Leevy ne s'attendait pas à une réaction fraternel de la pars de Bambi, elle n'allait pas lui sauter dans les bras toute heureuse en criant qu'elle était heureuse d'avoir une soeur jumelle. Elle était juste sous le choc ce qui était pour le coup compréhensible. En même temps elle avait constamment vécue dans le mensonge comme quand la blondie apprit que sa famille n'était pas la sienne c’était certain qu'elle n'avait pas mis qu'un jour pour s'en remettre. Après tout ce n'était pas rien, toute sa vie avait été basé sur un mensonge. Mais pour le coup elle était quand même contente de retrouver Bambi, après tout si elle était venue s'inscrire à Harvard c'était surtout pour retrouver sa jumelle en sachant qu'elle y serrait présente. Au moins elle n'avait pas fait ça pour rien. Elle l'a regardait alors et lui sourit un peu haussant alors légèrement ses épaules. Apparemment ses parents biologique n'avait même pas daigner dire la vérité à leur fille non plus. « Je.. Je sais pas.. On me l'a pas dis non plus, j'ai simplement entendu des conversations chez moi puis j'ai fais des recherches.. Je voulais absolument te retrouver.. » Dit-elle en pinçant un peu sa lèvre, c'est vrai que c'était jamais facile d'annoncer se genre de chose. Elle hocha un peu sa tête quand la blonde voulu s'asseoir finissant par prendre place à ses côtés en prenant une légèrement inspiration de courage. « Nos parents.. Ils sont comment.. ? »

Il avait fallut à Bambi toute sa volonté pour ne pas exploser de colère face à pareille révélation. Heureusement qu’elle s’entraînait déjà depuis une bonne heure à son jogging sans quoi sa réaction aurait pu être à cent lieues de l’actuelle. A vrai dire, la jolie Mather était plutôt abattue dans cette minute précise. Elle venait de s’asseoir sur le premier banc à portée de sa main et de son fessier musclé mais sa tête tournait comme une girouette, sous le coup de l’émotion. Décidément, elle n’était pas taillée pour un tel yoyo émotionnel mais sa jumelle ne semblait pas être beaucoup plus à l’aise… l’avantage, c’est qu’elle l’avait cherchée. Leevy avait dû faire des pieds et des mains pour la retrouver et c’était presque incroyable qu’elle y soit parvenue de cette manière… « Comment tu as trouvé comment je m’appelle ? » demanda-t-elle subitement, curieuse de connaître cette information en premier alors que tant d’autres questions lui traversaient l’esprit. La première : pourquoi lui avait-on menti. Bambi aurait rué dans les brancards si elle avait su que sa jumelle était quelque part, loin d’elle… « Mon… notre père est prof ici. D’archéologie. Je ne sais pas si tu as déjà croisé sa route, il s’appelle Mark Moneypenny. Tu savais que tu étais originaire du Monténégro au moins ? En fait, je ne sais pas de quoi tu es au courant… mais notre mère est décédée quand j’avais huit ans. Accident sur scène, elle était illusionniste. »

Elle regardait alors sa jumelle, ne l'a quittant pas des yeux, c'était vraiment étrange de la voir en face d'elle après tout se temps. Elle ne s'y habituerait jamais, c'était certain. Elle se demandait comment allait être leur relation. Peut-être qu'elle ne se supporterait pas, qui sait ? Ou ça pourrait être tout le contraire ce qu'au fond Leevy espérait parce qu'elle avait eu beaucoup de mal pour la retrouver et elle espérait vraiment ne pas avoir fait ça pour rien. Elle était venue à Harvard seulement pour retrouver sa soeur donc bon. Elle l'a regardait alors haussant un peu ses épaules à sa question en prenant une légère inspiration. « Ton prénom et ton nom était la seule chose que je savais sur toi ayant entendue une conversation de mes parents puis après j'ai fais mes recherches pour te retrouver.. » Dit-elle en pinçant un peu sa lèvre, elle avait vraiment bien fait de ne pas abandonner ses recherches. Elle lui avait finalement demander comment était sa famille biologique elle était alors un peu surprise à ses révélations. Jamais elle n'aurait imaginée que son père biologique pouvait être à l'université et de plus que sa vraie mère était morte. « Oh je vois.. Et non je ne savais rien de tout ça..  » Elle savait juste qu'elle avait une jumelle rien de plus.

Une chose était sûre, Bambi croyait nager en plein cauchemar. Bien sûr, c’était merveilleux de retrouver une sœur jumelle, surtout qu’elle n’avait pas soupçonné un seul instant son existence jusqu’ici, mais la jolie Mather avait du mal à se dire que tout ceci ne pouvait être que réel. A plusieurs reprises, elle se surprit à se pincer violemment, espérant que la douleur l’aide à reprendre pied, mais en vain. La jeune blonde dévisageait légèrement Leevy, comme pour lui demander implicitement : et maintenant, on fait quoi ? Bambi n’était ni la plus humaine ni la plus douce des étudiantes de cette faculté… bien sûr, la demoiselle en face d’elle ne le savait pas encore, mais qu’adviendrait-il au moment où elle s’en rendrait compte ? Prendrait-elle la fuite comme beaucoup d’autres avant elle ou resterait-elle envers et contre tout, à l’image des multiples recherches qu’elle avait exécutés pour la retrouver ? « Et qu’est-ce que tu ressens, maintenant que je suis en face de toi ? » se permit-elle de lui demander une fois qu’elle eut reprit un peu contenance. Ce n’était pas encore fabuleux, mais Bambi tenait le coup. « Pas certain que notre père soit fabuleux avec toi, quoique, je ne sais pas… disons que ma relation avec lui est compliquée mais j’espère sincèrement que tu auras plus de chance. Tu veux que… je t’emmène à lui ? »

Leevy n'était pas non plus une fille facile, en fait quand elle le voulait elle pouvait se comporter comme une vraie garce insupportable. Mais tout ça n'était qu'une couverture pour cacher sa grande sensibilité. Bambi pourrait donc ne pas apprécier la femme qu'elle était et ne pas vouloir essayer d'avoir une relation de soeur avec elle. C'est certain que la Cartwith serrait assez déçue si elle savait que jamais elle ne pourrait avoir une vraie soeur parce qu'elle avait passée tellement de temps à rechercher Bambi surtout qu'elle était venue à Harvard pour l'a retrouver et non pour ses études. Mais bon, elle essayait de ne pas se faire de faux espoirs pour l'instant, après tout ça ne faisait que quelques minutes qu'elle l'avait retrouvée. La blondie haussa un peu ses épaules à sa question, restant un instant silencieuse ne savant en fait pas vraiment comment répondre. Je ne sais pas.. Tellement de chose en fait, si tu savais combien de temps que j'attend se moment.. Alors oui je suis heureuse mais d'un côté j'ai peur, peur qu'on s'entende pas.. Dit-elle en pinçant un peu sa lèvre en fixant sa soeur du regard, elle avait voulue vraiment être sincère. Je pense que rencontrer notre père serrait beaucoup trop d'un coup pour moi, puis c'était toi ma priorité, on m'a toujours dis que les liens entre les jumelles c'était quand même pas rien.

Il ne fallait pas en vouloir à Bambi, sa famille l’avait toujours plus ou moins rejetée ou en tout cas son père, qui la rendait responsable de la mort de son épouse, par conséquent la jeune blonde s’était construite seule, dans son coin, en silence. Apprendre aujourd’hui que cette solitude touchait à sa fin, c’était à la fois un immense soulagement et une crainte supplémentaire : celle de mal faire les choses, de mettre les pieds dans le plat, de blesser sa jumelle… après tout, elles ne se connaissaient pas encore et Bambi n’avait aucune idée de ce qu’avait été le passé de Leevy. Avait-elle été heureuse, aimée, voulue ? Dans un sens, sûrement fallait-il ne pas se concentrer sur le passé mais bien sur le présent, surtout que sa sœur semblait avoir des craintes semblables aux siennes. « Je suis désolée si tu me trouves froide et distante, mais… j’ai pas l’habitude que l’on veuille me trouver ou même me voir » avoua-t-elle avant de hocher la tête, comprenant parfaitement qu’elle ne souhaite pas rencontrer aujourd’hui leur père. Sûrement valait-il mieux y aller par étapes, surtout que leur géniteur n’était pas d’un abord facile, bien loin s’en faut. « Peut-être que j’ai longtemps espéré qu’il y avait quelqu’un quelque part qui me comprendrait et que dans le fond, je n’étais pas si seule… » reprit-elle avec émotion avant d’écouter son instinct et d’entourer Leevy de ses bras. Ce n’était pas un réflexe naturel chez Bambi mais là, pour le coup, sûrement en avaient-elles autant besoin l’une que l’autre.