(+Isaline) I need you little sister

L'achat d'une bague de fiançailles n'était pas chose aisée surtout quand on cherche avant toute chose quelque chose d'unique pour sa fiancée mais quand vous n'êtes pas sur de votre coup, la seule chose à faire, est de vous retourner vers une personne digne de confiance et pourquoi pas celle que vous considériez comme votre petite sœur. Isaline était la personne toute trouvée pour cette expédition et je l'attendais bien sagement devant sa confrérie, sur ma moto. Quelques jours plus tôt, je lui avais demandé son aide après lui avoir fait part de mes intentions de demander Thais en mariage. Ma relation avec l'irlandaise allait vite pour le commun des mortels mais j'étais sûr de mon coup. Toutefois, j'avais promis à Isaline de lui accorder trois vœux en échange de son aide pour le choix de la bague et j'étais curieux de connaître ces derniers. "Hello petit sœur !" la saluais-je en la voyant arriver vers moi. Je lui fis la bise avant de lui tendre un second casque. "Prête pour une après-midi à faire les bijouteries de Boston?" lui demandais-je avec un léger sourire pour mieux la regarder avec un malice. "Au fait, tu as réfléchi à tes trois vœux?" terminais-je par l'interroger, sincèrement curieux.

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OH MON DIEU, OH MON DIEU, OH MON DIEU! Quand j'avais appris cette nouvelle, j'avais failli exploser de joie, même si une part de moi-même se demandait si tout ça, ça n'allait pas un peu trop vite. Mais ils semblaient tellement heureux ensemble. Et j'aimais voir Caleb ainsi. Du coup, quand il me demanda de l'accompagner acheter une bague de fiançailles, j'acceptais sans même rechigner. Il n'avait pas besoin de me promettre trois voeux, mais bon, s'il insistait, je n'allais certainement pas refuser. C'est dons dans la bonne humeur, un sourire aux lèvres -ce qui avait dû étonner beaucoup d'eliot- que je sortais de ma résidence. Caleb était déjà là. Tout de suite, je vins l'embrasser sur la joue. « Salut frérot! » Il me tendit le second casque que je mis s'en grande difficulté. C'est que j'étais habituée vu le nombre de fois où j'avais grimpé à l'arrière de sa bécane. « Prête pour une après-midi à faire les bijouteries de Boston? » Un grand sourire malicieux s'afficha alors sur mes lèvres. « Et comment. Je te jure que je te laisserais pas te reposer tant que t'auras pas trouver LA bague parfaite. » Et j'en étais totalement capable. Pourtant, contrairement à d'autres filles, je n'étais pas du genre, fan de shopping. Je ne faisais les magasins que lorsque j'avais vraiment besoin de quelque chose. En gros, je détestais le lèche-vitrine... « Au fait, tu as réfléchi à tes trois vœux? » Je secouais de la tête en signe de négation. « Enfin, j'en ai trouvé qu'un pour l'instant... » Je me tus alors, laissant ma phrase en suspends, tandis que je zieutais sur la bécane, les yeux pétillants, avant de grimper dessus. « Allez, on y va, je te dirais ce que je veux en échange plus tard. »

Ma relation avec Thaïs était extraordinaire mais aussi peu conventionnelle. Nous avions eu un début chaotique car j’avais tiré la jambe à l’idée de retomber amoureux d’une femme surtout après ce que j’avais vécu avec Mary. Il n’était pas aisé de perdre une femme que l’on aime mais d’apprendre par la suite que cette même femme était avec son amant au moment du drame. Souvent, je m’étais surpris à imaginer ce qu’aurait été ma vie si Mary ne m’avait pas trompé. Je serais toujours avec elle, à me prendre la tête avec sa mère au sujet du nombre d’invités pour notre mariage comme toujours depuis que je lui avais fait la demande. Non, il était inutile de vivre dans le passé. Le présent me convenait tout aussi bien surtout lorsque je vis la frimousse de mon Isaline pointer le bout de son nez. « Je compte bien sur toi mais je ne sais pas lequel risque d’épuiser l’autre » rigolais-je tout en lui tendant mon second casque. Nous avions tellement souvent l’habitude de partir en virée tous les deux qu’il était presque étrange de me dire que c’était pour acheter une bague de fiançailles. « Un seul, c’est tout ? » répondis-je au sujet des vœux que je lui avais accordé. La curiosité me poussait à lui en demander plus mais je la connaissais suffisamment pour savoir que cela ne servait à rien. Autant démarrer la moto et filer vers Boston où nous étions sûrs de trouver pas mal de bijouteries. « Bon, on commence par laquelle ? » demandais-je un peu perdu en coupant le moteur après m’être garé près d’un trottoir bondé.

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Je savais exactement ce que je voulais en échange mais ce n'étais ni le moment ni le lieu pour lui en faire part. Je n'étais pas certaine qu'il accepterais, mais d'un autre côté, il m'avait promis qu'il accepterait le moindre de mes trois demande. La, je n'en avais qu'un seul, il n'allait sûrement pas me le refuser. Choisir une bague pour Thaïs allait s'avérer compliqué et allait demander du temps et de l'attention. Par contre je n'allais certainement pas être la première à fatiguer. Je veux dire, je suis quand même une fille et quant bien même je n'aime pas spécialement le shopping, faire mes magasins restait une seconde nature chez moi. Ainsi donc, je grimpais sur sa moto bien décidée à ne pas être la première à fatiguer. Quand il me demanda si je n'avais vraiment qu'un seul vœux, je ne dis qu'acquiescer. "Promis t'en sauras plus plus tard.", je clôturais la conversation sur mon souhait. Je savais que ça devait le frustrer un peu mais tant pis. Rapidement, Caleb démarra et après quelques longues minute, nous arrivâmes enfin à Boston. Il me demanda par où commencer. " Tu t'es fixé un maximum sur le prix ou tu t'en fou?" parce que bon, le prix d'un bague variait quand même l'une à l'autre, tout comme la valeur du diamant qu'il comptait lui offrir...

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« Tu as intérêt sinon je te torture » rétorquais-je non sans lui lancer un petit clin d’œil rapide avant qu’elle ne grimpe sur ma moto et que je démarre pour mieux m’engouffrer dans la circulation direction Boston où nous étions sûrs de trouver de quoi nous contenter côté bijouterie. Je n’avais aucune idée de la bague que je cherchais, ce qui ferait plaisir à Thaïs ou quoique ce soit d’autres. J’étais paumé et pourtant, c’était la deuxième fois, j’aurais dû y être au moins préparé mais non. J’en devenais presque désespérant et désespéré. Le trajet à Boston me permit néanmoins de réfléchir –sans pour autant faire baisser ma concentration sur la route n’est-ce pas ; et lorsque je me garais le long d’un trottoir.. Et bien en fait, je n’étais pas plus avancé que cela. Oui, ma réflexion n’avait pas été très loin. Alors, en solution de replis, je demandais de l’aide à ma petite sœur de cœur, un grand sourire innocent accroché aux lèvres, l’air de dire : pas ma faute, je suis un boulet mais tu m’aimes quand même ne l’oublie pas. « Le prix ? » marmonnais-je à la suite de sa réponse en pesant le pour et le contre. « Non pas vraiment enfin quelque chose qui ne frôle pas le million quand même mais j’ai les moyens pour ne pas trop me limiter dans le choix des bagues » répondis-je finalement avant de lui attraper la main pour remonter la rue à la recherche de la première bijouterie.

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Boston était sans doute l'endroit le plus proche pour trouver une bague de ce nom; mais niveau prix, il variait d'un bijou à l'autre, d'un magasin à l'autre, d'une marque à l'autre surtout. Bon, je savais aussi que Thaïs s'en ficherait par dessus le marché de la taille de son diamant, ou de la marque de sa bague, mais je savais aussi que ça faisait toujours plaisir. Et Caleb n'est pas l'homme le plus pauvre de la Terre non plus. « Le prix ? Non pas vraiment enfin quelque chose qui ne frôle pas le million quand même mais j’ai les moyens pour ne pas trop me limiter dans le choix des bagues » J'acquiesçais alors et toute de suite, nous voilà en quête de la première bijouterie. Elle nous apparut après quelques petites minutes de marche. Tout de suite, je jetais un coup d'oeil à la vitrine. « T'en pense quoi? On rentre ou direct la prochaine? » C'est que ce n'était pas vraiment mon style, mais disons que j'étais quand même habituée au grand luxe.

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Oui le prix n’était pas vraiment un critère de choix car bien que je n’ai pas encore touché l’héritage de mon grand-père, il n’en restait pas moins que mon compte en banque était bien garni, me mettant à l’abri du besoin pour le restant de mes jours. Seulement, je ne savais pas ce que c’était de me la couler douce. Si je ne faisais rien, je deviendrais rapidement dingue. « J’en pense que cela ne me donne pas envie de rentrer. Je n’ai pas trop envie d’offrir un bijou fantaisiste à ma future femme » grimaçais-je en me massant la nuque. Non, définitivement, cette bijouterie ne serait pas mon choix et j’étais rassuré de me dire que ce n’était pas celui d’Isaline. « Allez viens, on en fait une autre » lui dis-je en attrapant sa main. Cela ne me dérangeait pas de lui tenir la main en public. De tout de manière, je n’étais pas du genre à prendre la tête avec le qu’en dira-t-on et puis après tout, elle était comme une sœur pour moi et à ce titre, je n’allais pas m’empêcher d’être calin. « Celle-là, elle a l’air sympa ! » lançais-je en même temps, Tiffany était une marque bien connue non ?!

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Pas que je suis superficielle, mais comme j'ai toujours grandi dans un certain confort, les marques me procuraient surtout une certaine sécurité sur la qualité des produits. Pas que je n'ai jamais été dans un Primark ou quoi hein, mais disons que j'étais plus du genre... Chanel, pour faire honneur à mon nom quoi. Mais bref, pas tout le monde était de mon avis et je respectais ça. Par contre, il ne fallait pas exagérer non plus. Je veux dire, il existe quand même certains magasins qui ne sont là que pour faire joli. Notamment celui où nous nous trouvions devant. Un coup d'oeil avait pu me faire ravaler une grimace. Bref, Caleb ne semblait pas satisfait non plus et directement, il m'entraîna vers un autre magasin, par la main. Ça me faisait rire. Nous étions quand même en train de faire shopping de bague. Je me demandais comment les autres nous regardaient. Enfin bref, ça m'amusait plus qu'autre chose. « Celle-là, elle a l’air sympa ! » En reconnaissant tout de suite les couleurs de Tiffany, j'acquiesçais avec un sourire satisfait. Sans attendre, je l'entrainais dans le magasin, directement vers les bagues de fiançailles, à la quête de la parfaite pour miss perfect.

Il est vrai que d’un point de vue extérieur, nous pouvions aisément passer pour un couple, cherchant la bague de fiançailles idéale pour leur mariage. Toutefois, Isaline n’était pas celle que j’épousais tout comme, je n’étais pas celui qu’elle aimait. A ce titre, nous devions certainement en méprendre plus d’un mais je m’en foutais. Je passais un bon moment avec ma petite sœur comme j’aimais l’appeler. « Alors allons-y ! » décidais-je avant de lui tenir la porte pour qu’elle entre dans la boutique. Aussitôt, une vendeuse vint à notre rencontre. Je n’étais pas fan des vautours mais en même temps, elle était peut-être bien mieux placée que nous, pour nous conseiller. « On vient pour une bague de fiançailles » grommelais-je comme à chaque fois que j’étais en présence d’une personne inconnue. Timide et bougon devaient certainement être mon deuxième et troisième prénom. « Oh, vous allez vous marier ?! J’ai tout un éventail de bague qui devrait plaire à mademoiselle ! » s’extasia la vendeuse tandis que je regardais avec Isaline d’un air un peu désespéré. « Bon ben… euh je te laisse regarder ? »

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À peine avais-je fait un pas dans le magasin qu'une vendeuse me fonça dessus. Je tiquais tout de suite. Je détestais qu'on vienne me déranger quand je faisais du shopping. Je n'avais pas besoin qu'elle me conseille, juste qu'elle me sorte les bagues des vitrines. C'étais ça son boulot, et je me réprimais un commentaire. Et bien sûr, tout de suite, elle cru que nous étions les fiancés. Ça me faisait rire mais je ne fis que sourire poliment. « Bon ben… euh je te laisse regarder ? » Sur le coup, je fronçais les sourcils. Je l'accompagnais mais c'était quand même à lui de choisir! Je veux dire, c'est lui le futur mari, moi je me la jouais juste accompagnatrice. « Je te rappelle que c'est ton mariage, pas le mien. Tu choisis, je te conseille, c'est tout. » Je me tournais alors vers la vendeuse. Elle affichait une mine confuse. Je levais alors les yeux au ciel. Bien sûr, elles ne sont pas toutes dotées d'un cerveau, pardon. Sans attendre, je me dirigeais vers le comptoir des bagues de fiançailles. Elles étaient magnifiques. Les unes plus belles que les autres. Et le prix aussi d'ailleurs.

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