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Joan, cette fille est … Exceptionnelle. Cody le pensait vraiment. Elle était typiquement le genre de meuf à pousser un soupir de soulagement en apprenant que son ex vivait de nouveau chez môman après avoir été littéralement viré par son ex. D'autres le plaindraient mais pas Joan, non, Joan était contente. Tu rates ta vie, elle sourit. Ahlalala. Quelle amie. En plus de cela, elle arrivait à prendre comme référence la saison 5 de Pretty Little Liars – saison qui, je le rappelle, n'est pas encore sortie – mais on lui pardonne car elle a une frange de poney et rien n'est plus beau qu'un poney. Sauf peut-être un poney avec des ailes mais c'est plus rare. Muni de son bouclier à turbo-réflecteurs (je sais pas ce que c'est mais je l'ai entendu dans le jeu de mon frère) invisible, Cody se paraît face aux remarques désobligeantes de Joan qui critiquait maintenant sa préférence pour le riz à poêler de Lustucru plutôt que les grains tendres d'Uncle Bens. Excuuuuuse madame-je-m'appelle-France-donc-je-prétends-m'y-connaître-en-gastronomie. « Non c'est faux, j'apprécie juste le croustillant du riz cuit à la poêle. » Voyant sa mine incrédule, Cody conclut avec un sourire hautain et une voix digne d'une pseudo bourgeoisie à la Blair Waldorf ; « Apparemment nous n'avons juste pas les mêmes valeurs. » Honnêtement, monsieur l'arbitre, qui cherche le plus la petites bêtes deux deux personnes ici présentes ? Si Joan rime avec Zlatan, c'est pas par coïncidence. Sous sa queue de cheval de petite fille parfaite se cachait une battante qui dribblait les piques aussi vite qu'un Pikachu au combat pour viser pile là où ça fait mouche. Donc oui, elle avait l'habitude de se moquer de lui. Satan. « Bientôt je serais imperméable à tes conneries. » soupira-t-il en levant les yeux vers la boule à facettes. Rester ? Elle ? Oui, elle devait rester, mais Bleeker ne devait pas faire le mec en manque de son ex, ne pas réclamer sa présence, ne pas être faible. « Ben … Tu fais ce que tu veux, t'es une femme libérée. » Dans sa tête, Cody entendait les mêmes muses que dans Hercule chanter à tue-tête 'ne la laisse pas tomber, elle est si fragileee être une femme libérée tu sais c'est pas si facile' mais ce n'était pas le moment de faire un instant fleur bleue, lui qui venait lui-même de se dézinguer en avouant vivre chez sa mère. On avait vu mieux en matière d'homme puissant et viril. « Si tu restes j'vais pas te rejeter. » Ah, y avait du progrès.
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