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i said hey, what's going on ? ~ joan

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Rendez-vous arrangé, rendez-vous arrangé … Ce n'était pas tellement la tasse de thé de Cody. Les rencards en eux-mêmes ne plaisaient guère au jeune homme, pas très adepte de ce genre de soirée. Mais il avait fini par céder après qu'on l'ait rabâché encore, encore et encore de sortir avec une fille. Très bien. Si une soirée – rien qu'une soirée – était le prix à payer pour passer l'éternité tranquille, à se morfondre dans son célibat en mangeant des Pringles devant Masterchef alors oui, il se sacrifierait. Un jour de malheur pour une vie de bonheur ? Adjugé vendu ! On lui proposa un bar sympa, le Boylesque. Le nom donna une mauvaise impression à Bleeker mais il n'y prêta pas plus attention. Il se présenta à l'heure du rendez-vous au bon endroit et attendit. On notera l'effort titanesque d'avoir enfilé une chemise fraîchement repassée et un jean sans le moindre trou à l'horizon. Oh, et je ne vous parle pas des chaussettes. MON DIEU. Vous auriez vu les chaussettes. Pour la première fois, il avait réussi à mettre une chaussette célibataire avec une autre chaussette célibataire de la même couleur. Même lui était fier. Il avait presque envie de chialer tant il s'impressionnait. Une boîte de chocolat sous le bras, il ne résista cependant pas à la tentation de glisser une main à l'intérieur et de déguster quelques unes des fèves. Il culpabiliserait après, mais si la fille qu'il devait rencontrer ce soir devenait la femme de sa vie, il faudrait qu'elle aprenne maintenant à tout partager avec lui. Un point c'est tout.
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Relation amoureuse rimait avec désastre. Elle avait essayé, elle s'était cassé la gueule, c'était fini. Elle retomberait probablement amoureuse, ça elle allait y avoir droit, elle pouvait pas faire autrement c'était une seconde nature chez elle. Tant qu'elle aurait pas trouvé le bonheur absolu, le nirvana, le nec plus ultra, la version 5S de sa vie, elle continuerait. Mais pour l'instant elle préférait ne pas parler de rendez-vous, de blablatage romantique, et puis Joan était quand même assez grande pour choisir elle-même avec qui elle voulait boire un verre au Boylesque. Mais bon Aidan était adorable, et le fait qu'ils soient sortis ensemble, elle se disait qu'il avait du lui dégoter un mec comme elle les aime. Ou alors c'était une bonne blague. En tout cas en voyant ce qu'était en réalité le Boylesque, elle crut vraiment à une blague. Au moins elle mettrait moins de temps à chercher le fameux rencard, elle n'aurait qu'à chercher le mec le plus hétéro du bar. La jeune femme se sentit légèrement risible avec ses escarpins et sa petite robe toute mignonne qu'elle avait mis trois heures à choisir. Pas trop longue pour pas ressembler à une amish, pas trop courte pour pas ressembler à une péripatéticienne. Ensuite il avait fallu choisir le bon décolleté, la bonne couleur, les chaussures pour aller avec, elle avait mit trente-minutes pour faire un trait d'eye-liner sur ses paupières avant de recommencer parce qu'ils n'avaient pas exactement la même forme. Alors oui, elle se sentait totalement ridicule. Lindley chercha donc du regard le plus hétéro des hommes présents. Tant qu'on la prenait pas pour un travesti elle était comblée. Quand elle le vit de dos, elle ne fit pas attention, mais quand elle s'approcha et qu'elle le reconnut, elle n'eut aucun doute. C'était forcément lui son rencard. La brunette ne l'avait pas recroisé depuis une éternité, alors qu'ils atterrissent tous les deux dans ce bar gay, ça n'avait rien d'une coïncidence. Maintenant deux solutions s'offraient à elle : soit elle faisait demi-tour avant qu'il ne la voit, soit et bien... C'était encore plus étrange de se dire qu'elle avait passé un après-midi à se demander si elle lissait ses cheveux ou non pour Cody. Elle avança donc, se racla la gorge. Elle leva la main pour tapoter l'épaule de Bleeker, elle avait l'impression d'être en compagnie d'un fantôme. Finalement elle toucha son épaule, parce qu'elle était plantée là, et que toute façon à cette distance elle pourrait pas s'enfuir sans qu'il la voit. « Hum il semblerait que je sois ton... rencard de ce soir. »
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Chaque fois qu'on proposait à Cody ce genre de rendez-vous arrangé – et malheureusement ça arrivait très souvent dans sa petite vie – rien ne se passait comme prévu. Film naze, fille à l'haleine de poney – le jeune homme aimait ces animaux mais sans avoir pour autant ressenti un jour le besoin de leur rouler des pelles – fille qui s'avérait mec, ex … Allez, le vent tourne, la tempête Dirk était loin derrière lui, maintenant ce serait le soleil de Miami. Ou de Cambridge. Bon, ce n'était pas trop le soleil quand on sait qu'à l'extérieur on flirtait avec les températures dignes d'un froid polaire mais soit, n'en débattons pas plus longtemps. Dans ce bar, l'ambiance était muuuy caliente et même si un aveugle sentirait directement toute cette chaleur masculine ambiante, Bleeker ne se demanda pas une seule seconde où il se trouvait. Il avait commandé un verre et le petit parasol décoratif suffisait à faire de lui un homme heureux. C'est facile d'être heureux quand on est un peu niais, la preuve en image dans ce documentaire digne des plus grands films Arte. Soudain, une main se posa sur son épaule. L'endroit laissait supposer qu'un bel étalon aurait trouvé en Cody l'homme idéal mais non, c'est bien une femme qui l'aborda, avec la peau douce, les jolies jambes et tous les trucs dans son bidon qui ne faisait pas d'elle un homme. Mais cette femme, c'était plus qu'un utérus pour Cody ; c'était son ex. Que faisait-elle là ? « Allô Houston, on a un problème. » lâcha-t-il sans se contenir avant de grimacer, en colère contre lui-même. Des fois, il devrait sérieusement apprendre à garder sa langue dans sa bouche, c'est un gros souci chez lui. La personne qui inventera le cadenas pour la bouche sera vu comme le messie aux yeux de Bleeker. Mais bref, tant qu'il avait une langue, autant qu'il parle. « Quoi ? Comment tu sais que tu es mon rencard ? Comment tu sais que j'ai un rencard ? Non non, toi tu as un rencard, moi j'en ai un … Ne précipitons pas les choses. » Avec une densité de femmes au mètre carré avoisinant nettement le zéro, il y avait peu de chance que ce soit une erreur, malheureusement. Le choc de la revoir, le Ground Zero dans la poitrine. Il avait fini par s'en remettre de leur rupture, mais la frustration de n'avoir jamais su la raison le hantait toujours.
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S'il y avait une chose qui ne changerait pas c'est l'effet que lui faisait la bouille de Cody. Joan avait l'impression d'être maman Wendy face à Peter Pan. Dans Peter Pan 2 évidemment, dans le 1 il n'y a pas de maman Wendy. Mais quand elle revoyait son joli minois, elle revoyait aussi les films complètement gore qu'elle s'était faite pendant des mois de Cody batifolant joyeusement avec son ex. Celle qu'il y avait eu avant elle, et celle qui était peut-être restée après elle. La brunette ne savait pas, elle avait jamais cherché à savoir, sitôt elle avait lâché monsieur Bleeker, sitôt elle était retournée jouer les Jeanne d'Arc pour les Quincys, pour s'occuper l'esprit. Avec lui elle avait goûté à ce qu'on appelle une « vie d'adulte », avec un enfant, des problèmes avec l'ex, le loyer à payer, les courses à faire, les poubelles à sortir (c'est dingue ce que les enfants peuvent produire comme cochonneries, presque autant que les personnes âgées). Retourner à une vie d'ado attardée c'était pas facile, même si elle l'avait pas vraiment quitté vu le pré-pubère qui avait accompagné ses jours pendant un an. Enfin un pré-pubère capable d'aimer, voilà qui aurait fortement intéressé maman Lindley et ses théories sur l'incapacité des hommes à penser par autre chose que la baguette magique qui s'agitait dans leurs pantalons. Elle aurait du éprouver un minimum de remords, puisqu'elle l'avait quitté sans donner d'explications, et qu'elle était partie sans rien dire. En même temps qu'aurait-elle dit ? « Désolée Blee je te quitte, la mère de ta fille me raconte à longueur de journée que c'est pas fini entre nous et que je suis qu'une passade, et je la crois. » La jeune femme avait trop été blessée dans son amour propre, dans son petit cœur d'éternelle romantique. Si elle avait essayé d'aligner trois mots elle aurait fondu en larmes et il aurait forcément trouver les bons mots pour la faire rester. Le problème c'est qu'elle était pas si gentille et dévouée aux autres qu'elle voudrait le faire croire en participant à des bals de charité et en prônant le orange sur tout le campus. Ce jour-là Frances n'avait pensé qu'à elle et à son petit confort, elle avait été égoïste. A aucun moment elle avait pensé à Bleeker, ni s'il était vraiment capable de lui faire ça. « Tu crois sincèrement que je pourrais avoir un rendez-vous avec un de ces mecs, je suis pas armée pour. De toute manière il fallait bien que ça arrive non ? Tous les deux... On allait bien finir par se recroiser. »
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Revoir Joan, c'était … Indescriptible. Cody avait le même vide dans sa tête qu'au moment où une certaine personne a vu son sujet de partiel de mathématiques. Tout était clair dans sa tête, illuminé, joyeux puis, d'un coup … Le néant. Une lobotomie éclair, un formatage du système. Il y a tellement de choses qu'il aurait aimé dire à Joan et qui l'avaient travaillé ces dernières années mais rien ne sortit. Où était l'effusion de sang, le flot d'insultes, le véritable bureau des plaintes qu'il scénarisait dans sa tête chaque fois qu'il imaginait leurs potentielles retrouvailles ? Il devrait lui en vouloir d'être partie sans explication, comme une voleuse, de l'avoir plongé dans une dépression telle qu'il n'en dormit plus de la nuit pendant les premières semaines sans elle. Beaucoup de remises en question pour pas grand-chose au final ; sans se prétendre petit ami parfait, il ne croyait pas avoir merdé quelque part avec Joan. Loin de là. Même au lit c'était cool. C'est sûr que si elle voulait un Christian Grey, ce n'est pas en Bleeker qu'elle l'aurait trouvé. « Armée ? On n'est pas en guerre. On peut parler calmement comme des gens calmes qui peuvent rester calmes. » Non, Cody n'avait toujours pas compris. Il y aurait une pustule en plein milieu du visage de Joan qu'il ne la remarquerait même pas. Ou alors si, mais il vanterait tout le charme que ça lui donnait, lui qui avait toujours été très conciliant quant aux goûts de sa belle lorsqu'ils sortaient ensemble. Ah, le bon temps. Quand il pensait avoir trouvé la nouvelle maman de Jess … Et maintenant, retour au point de départ. Elle n'avait même plus de Super-Papa, it's a sad sad situation. « Si … Si … » Allez courage Cody, tu vas y arriver. On y croit, allez allez. « Si tu savais qu'on se recroiserait un jour, pourquoi t'es partie comme ça ? » Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter une rupture aussi pourrie, hein ? Quitte à ne lui donner aucune explication, elle aurait pu rompre de manière fun en lui offrant par exemple un paquet de M&M's gravés 'je te quitte' sur chacun d'eux ? Ça il l'aurait mieux digéré. Ou presque. Son estomac n'aimait pas trop les cacahuètes.
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Tortillage de mains, craquage de doigts, sueur, rougeurs, bouffée de chaleur. « Je te parle pas de guerre... » Il croyait quoi ? Que ça avait été simple peut-être de le faire sortir de sa vie ? Il avait fallu faire des pieds et des mains pour le pousser et l'éjecter de son petit monde. Elle avait cru réussir mais pour être tout à fait honnête, sa vie sentimentale était complètement pourrie depuis qu'elle l'avait quitté. Si encore Joan avait eu la certitude qu'elle ne l'aimait plus et qu'elle l'avait quitté parce que c'était le moment d'en finir. Ça aurait été tellement plus simple, de pouvoir le regarder dans les yeux et lui dire qu'elle ne l'aimait plus, et qu'elle était partie parce qu'elle ne voulait pas lui faire de peine en lui disant. Oh elle pourrait lui dire, mais ce soir elle tenterait de s'étouffer avec un oreiller histoire d'être sure qu'elle ne dirait plus de bêtises pareilles. Il n'avait jamais été question de ne plus l'aimer. Cela s'était imposé à elle avec le temps, parce qu'elle s'était résignée à ne plus revoir aucun Bleeker ni le grand ni la petite, et qu'il valait mieux qu'elle tourne la page. La jeune femme avait toujours eu un problème avec les romans, la fille partait toujours à la fin sans rien dire. Daisy laissait tomber Gatsby, Bella laissait tomber Jacob, Katniss laissait tomber Gale, Joan laissait tomber Bleeker. Finalement tout ça n'était qu'une question de logique. Sauf que Daisy, Bella et Katniss ne finissait pas seules, Joanie si. Sur ce coup là, elle s'était pas mal trompée. Plus jamais elle ne ferait confiance à des bouquins ou des films. Tortillage de mains, craquage de doigts, sueur... Il méritait peut-être une petite explication, après un an, qu'est-ce que ça changerait de toute manière elle voyait mal comment il pourrait lui pardonner son départ et comment elle pourrait lui pardonner ce qu'elle avait apprit par le biais de l'ex de Cody. « Je... Je pouvais pas rester même si... pas si vous... couchiez encore ensemble. » C'est bien tu l'as dis, tu es fière de toi ? T'es sure de toi ? Ta gueule. Moi je suis fière de toi chérie, prête à savoir la vérité ? Ta gueule, bien sur que non je suis pas prête. T'imagines si c'était pas vrai ? Ça serait sacrément con que l'ais quitté pour rien. Ta gueule Joan, ta gueule. La musique lui semblait bien forte d'un coup, et cette douce folie tout autour, tous ces hommes qui cherchaient un semblant d'attention, un bon coup, ou plus. Beurk. C'est nul l'amour, c'est tout mouillé, c'est humide, on l'attrape vite ce rhume de merde. Sortez couverts.
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Quand Joan est partie, Bleeker a connu deux périodes. La première, il se lamentait, pleurait, se renfermait sur lui-même, sans oublier qu'il passait sa vie accroché à son téléphone dans l'espoir d'avoir un appel, un texto, ne serait-ce qu'un poke sur Facebook ! Mais rien de tout ça, la seule personne qui l'a relancé dans les jours suivant sa rupture était son opérateur pour une facture impayée. Génial. Que d'amour. La seconde période, il a été infect, odieux, puis il a régressé en passant sa vie cloué au canapé de son ex. Il n'avait pas de travail, pas de copine, un bébé à la maison … Aucune raison de sortir. Puis son ex a fini par le mettre à la porte et hop, retour à la case départ chez Maman. Franchement, géniale la vie post-Joan. Elle n'était responsable de rien, mais quand même. Il aurait aimé savoir ce qu'il avait fait pour mériter ça. Puis il eut sa réponse … Ou presque. Vous n'imaginez pas la vitesse à laquelle Cody passa d'une expression parfaitement neutre à la même que Dobby l'elfe de maison quand il a reçu sa chaussette, à savoir les yeux exorbités, lubrique et la bouche en cul de bouteille. « Je couchais avec qui ? » Avec Joan, ça c'est sûr. À l'époque, ils avaient une activité sexuelle tout à fait acceptable, enfin Cody le pensait comme ça. Après, c'est vrai qu'il n'était jamais entré dans un débat avec Joan du type 'que penses-tu de notre fréquence de coucheries à la semaine' ni même jouer à la vitrine du Juste Prix à répondre 'plus' ou 'moins' pour trouver le nombre parfait mais ça ne change pas que je devrais me taire. Ce que Bleeker ne comprenait vraiment pas, c'est ce qu'englobait le 'vous'. À l'époque, il n'y avait qu'elle. Et Jessica, évidemment. Elle passait avant tout. Mais il avait beau être le père le plus aimant du monde, il ne mangeait pas de ce pain-là. L'idée qu'elle puisse évoquer Maggie, son ex qui a été sa colocataire même après la rupture, ne lui traversait même pas l'esprit. Adossé au bar, il appuya son coude contre son dernier et jaugea sans sourciller la réaction de Joan. « Tu penses que je te trompais ? » finit-il par demander pour mettre carrément les pieds dans le plat. Bouhouhou, en plus il venait d'acheter de nouvelles baskets. Pauvres chaussures.
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Revoir Cody, ça faisait ressortir pleins de trucs en elle. Pas que la douleur qu'elle avait eu à abandonner leur jolie petite histoire. Mais toutes ces fois où elle avait quitté des personnes qu'elle aimait, où elle avait été abandonnée, déçue, blessée, par les autres. La fois où sa mère ne lui avait pas parlé pendant deux semaines quand elle avait surpris sa fille dire je t'aime à Rhys son premier petit copain parce que c'était contraire aux principes féministes qu'elle lui avait inculquait. Puis d'ailleurs le jour où elle avait quitté ce fameux petit copain parce qu'elle était persuadée qu'il y avait une autre fille. Les répétitions c'était barbant, c'était comme ré-apprendre les verbes irréguliers chaque année, relire un livre mal écrit, revoir un film pourri. Pourtant elle pouvait pas s'en empêcher l'idiote. Un jour, oui un beau jour de printemps où le Soleil serait haut, les oiseaux chanteraient, les fleurs seraient écloses et dégageraient un parfum alléchant, ce jour-là, elle tomberait amoureuse, le garçon tomberait amoureux, et surtout, ils auraient leur happy end. Elle pouvait pas prévoir à l'avance avec qui. Peut-être Cody, peut-être pas, peut-être ce serait une personne tout à fait inattendue. En tout cas, la prochaine fois elle se promettait de pas tout foutre en l'air, de prendre le temps de réfléchir pour ne pas se retrouver dans cette situation. C'était même plus gênant, c'était simplement triste. Un an plus tôt, ils seraient probablement en train de faire des galipettes sous la couette en faisant attention à pas trop faire de bruit pour ne pas réveiller Jessica dans la chambre à côté, ou peut-être en train de jouer à un jeu vidéo pour faire plaisir à Bleeker. « Cody Bleeker a-t-il trompé Joan Lindley ? Vous avez deux heures. » ou alors « Cody Bleeker et Joan Lindley : chronique d'un naufrage. » (tiens ça me rappelle un truc ça). Il avait mis les deux pieds dans le plat et il l'avait éclaboussée. Elle sentait toute sa bonne volonté et son courage de femme qui a fini son deuil s'envoler. Joan était de nouveau la pauvre fille peut-être trompée et peut-être bafouée, et très triste, et pleine de culpabilité comme un an à l'avance. « OUI! Enfin oui, oui je pense que tu m'as trompée. Enfin, je crois, je sais pas. Mais ça avait l'air tellement vrai dans sa bouche, c'était la mère de ta fille, tu peux comprendre que j'y ai cru hein ? » Bien sur qu'elle y avait cru. Pas à cause de la légende populaire du mari qui trompe inévitablement sa femme avec la voisine, ni parce que sa mère était une hippie qui considérait les hommes comme une espèce dangereuse, mais parce qu'elle n'avait pas eu confiance en Blee, et c'était bien le pire dans tout ça. Elle l'aimait, elle s'était attachée à sa fille comme si c'était la sienne, mais elle n'avait pas eu confiance en lui. Elle avait préféré croire son ex, sa Maggie, plutôt que lui. Elle savait qu'il lui aurait suffit de lui en parler, de lui dire ce que sa folle dingue de colocataire lui avait dit, et ça aurait différent. Mais la jeune femme n'était pas douée pour ce genre de truc, elle réussissait ses histoires d'amour comme on gagne au loto, il y avait une probabilité de 1 sur 13 983 816 de gagner.
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Cool d'apprendre des choses sur Cody que lui-même ne savait pas. Apparemment, il avait fait cocu la petite Joan. Peut-être dans un moment de somnambulisme hein, qui sait ? Mais Cody n'était pas certain que coucher pendant une crise de somnambulisme était comme tromper. Ou peut-être que si en fait. Oh putain, vous imaginiez si tous les maris infidèles sortaient cette excuse bidon ? Le monde se transformerait en une véritable orgie et chaque individu jouerait la même carte, entraînant par la suite un 2012 retardé de deux ans, Apocalypse Now, Armaggedon … Bleeker scénarisait tout ça dans sa tête à une vitesse folle, jusqu'au moment où il revint enfin à la raison. Oui, calme-toi Cody, il y avait une discussion sérieuse ici. TRES sérieuse. Mais il avait été brisé. Très sincèrement. Le départ de Joan avait été très mal vécu par le jeune homme, si bien qu'il avait entraîné sa chute comme une longue file de domino dans laquelle son ex avait donné un bon gros coup de pied. Et finalement, il ignorait à qui il en voulait le plus. Maggie, qui a raconté des conneries, ou Joan qui les a cru ? Laquelle est la plus idiote dans l'histoire ? Pas Maggie. Parce que si en ce moment elle lisait dans les pensées du brunet (on sait jamais, dans les films ça arrive souvent), il avait envie qu'elle voit tout l'amour qu'il avait pour elle afin qu'elle lui rende enfin sa fille. Dépité, les yeux presque larmoyants, il la suppliait du regard de se contredire d'un coup en criant à la blague. Poisson d'avril ! Youhou. En janvier, c'est possible ? Y a pas de période pour le poisson. Tant qu'on le mange le vendredi. « OK, soit. Tu as écouté Maggie … Je ne sais pas ce qu'elle t'a dit mais ... OK ... La situation n'était pas très claire, je l'avoue. Mais tu ne pensais pas qu'il aurait mieux valu de m'en parler avant de partir comme ça ? T'as brisé le cœur de Jess je te signale ! » Le sien aussi, mais chut. C'est plus facile de parler des sentiments de sa fille que des siens. Il avait toujours usé de ce stratagème comme pour se protéger. Il porta sa main à sa bouche et ferma doucement les yeux. Un an de régression intense et pourquoi ? Pour des bobards racontés par une ex jalouse et crus naïvement par une petite amie trop candide. Ça faisait beaucoup à digérer. Même pour lui.
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« Je suis... je suis désolée. » En fait elle était désolée, dépitée, triste, confuse, contrite, honteuse, déconfite, penaude, embarrassée, abattue, éplorée, décontenancée, et tout le champ lexical du regret. Elle lui en voulait d'être là, en bonne santé, toujours comme avant. Mais là il le regardait comme le jury de la Nouvelle Star regardait les mauvais chanteurs. Elle savait pas quoi faire, elle se sentait comme un guitariste sans main gauche. Il lui manquait un truc. Évidemment, l'argument Jessica fit mouche. La brunette tira un tabouret et s'assit dessus, elle réfléchissait toujours mieux assise. « Elle me manque, tu me manques, et j'aurais pas du écouter Maggie, j'aurais pas du partir. » C'était un peu obvious mais au moins c'était dit à voix haute. Joan aurait préféré qu'il soit en colère, méchant, pas les yeux brillants, pleins d'eau salée, elle allait se noyer, et ce serait fini. « J'avais peur de ce que tu me dirais, si je t'expliquais tout ça... » C'était une excuse bidon, pourrie, elle jouait aussi bien que les « actrices » dans Hollywood Girls. « Elle me disait avec un tel aplomb que tu … enfin vous... tous les deux... et moi je t'aimais. » Mais quand la jeune femme regardait Cody, tout ça lui semblait si ridicule. Lindley avait envie de retourner en arrière, de retrouver ce qu'elle avait perdu avec lui, même si c'était impossible elle le savait bien. Elle y penserait probablement le jour où elle aurait un enfant en pensant à la petite Jess qu'elle avait chéri. Le jour où elle enfilerait sa robe de mariée direction l'autel, elle penserait sûrement à Bleeker et que peut-être il aurait pu être là, pas dans la foule des invités, mais avec elle en train d'échanger ses vœux. Même si, en y pensant, elle voyait mal comment elle aurait pu le traîner jusqu'à son mariage à moins que l'alliance soit une manette de X-Box. Elle y penserait quand elle divorcerait, quand elle se remarierait, quand elle aurait d'autres enfants. Puis elle dirait à sa fille de faire attention à son petit cœur, de pas faire de bêtises. Et si elle lui demandait pourquoi elle disait ça, elle sourirait tristement en pensant à Cody Bleeker et leur merveilleuse année soldée d'un merveilleux cassage de gueule. Bon elle se projetait un peu loin, mais elle aimait bien croire qu'elle pourrait un jour se marier, avec des enfants, et tromper son mari sans penser sans cesse à Bleeker et leur histoire ratée.
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