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i said hey, what's going on ? ~ joan

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Depuis quand on croyait les ex plutôt que son propre copain ? Une ex, c'est perfide, vilaine, Satan en personne avec une paire de poitrine en plus pour qu'on doute du côté démoniaque. Mais oui, Maggie était démoniaque, Cody n'avait jamais douté mais il s'était fait à cette idée car elle avait engendré un ange. Un amouuuur. Enfin, un amour pour le moment, car après elle commencerait à mitrailler son papa avec des legos et à faire du trampoline sur son bide à bière pour lui faire comprendre qu'il était trop gros. Et Joan aurait eu le droit à tout ça aussi, si seulement elle avait cherché à voir un peu plus loin que le bout de son nez. Oh, mais il ne faut pas lui en vouloir ; pas facile de voir devant soi quand on a une frange de poney comme elle. « T'aurais pas dû mais tu l'as fait. » lâcha-t-il sur un  ton mister Freeze, le regard noir, embué par un semblant de sanglot qui ne sortait pas. Et qui ne sortirait pas. Toutes ces nuits à se demander où il avait merdé et finalement se rendre compte que la seule crotte dans l'histoire avait été faite par Joan … Après on dit que les femmes sont des princesses, ahalalala. Cody voyait que Joan pédalait dans la semoule avec ses excuses bidons. Elle n'avait pas d'excuse, elle avait tout foutu en l'air, point barre. Pourtant, le jeune homme luttait pour ne pas s'attendrir face à l'apparente sincérité de son ex. Non, résiste Cody, t'es un homme brisé, tu devrais lui en vouloir. Mais son vrai problème, c'est qu'il ne peut pas ne pas pardonner. Il est trop bon ce mec en fait, Lisa sors de ce coooorps. Mais il ne comprenait pas. Ce n'était pas de la mauvaise foi, il voyait juste pas comment on pouvait quitter comme ça deux personnes qu'on aime, si vraiment on les aime. « Je pense que tu ne tenais pas vraiment à moi. Sinon, ça ne serait jamais arrivé. Ou alors t'as eu peur, j'en sais rien. Mais ne dis pas que tu m'aimais, car t'es partie sans rien dire, sans chercher à t'expliquer, sans rien. » Mister Freeze, the come back. Il toisait avec fermeté la pauvre Joan, légèrement sous-élevée par rapport à lui car assise. Il se sentait comme le juge dans un tribunal, prêt à lâcher sa sentence. Ou comme Denis Brogniart dans Koh-Lanta. Fuck, il n'avait même pas de flambeau sous la main, lui qui a toujours rêvé de faire ça.
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Joan émit un espèce de bruit, à mi-chemin entre le hoquet et le sanglot. Qu'est-ce qui lui arrivait ? C'était pas lui, il ne pouvait pas douter de ce qu'elle avait éprouvé pour lui. C'était aussi certain que la Terre était ronde, que Louis XIV avait régné jusqu'en 1715 et que les dinosaures avaient disparu. La jeune femme le prenait comme une insulte, un plaquage, un ballon de handball en pleine face. « T'as pas le droit ! Tu peux pas dire ça. » Qu'il la déteste, qu'il la guillotine, qu'il la torture parce qu'elle l'avait quitté sans raison apparente oui. Mais Bleeker ne pouvait pas remettre en cause ça. Elle se repassait leur année de vie commune, s'il n'y avait pas eu d'amour, ça n'avait plus de sens. Pourquoi remettait-il tout ça en question, Joan était perdue. D'un côté c'était légitime. Elle avait doutait de lui, il doutait d'elle. Mais là il n'y avait pas de Maggie, Jennie, Lily, ou Emily pour lui faire penser ça, pour lui mettre le doute, non il pensait ça tout seul comme un grand. La brunette cherchait un truc dans son regard, ou peut-être dans sa voix, un truc qui la rassurerait, qu'il disait ça pour déclencher un truc, pour la faire réagir. Mais non il était là, tranquille, froid comme la Reine des Neiges. On lui avait peut-être gelé le cœur à lui aussi. Belle avait oublié qu'elle avait aimé Rumpelstilskin, Cody avait oublié qu'il avait aimé Joan et qu'elle l'avait aimé. Et après un brusque coup de panique, en voyant son petit monde s'écrouler – ça me rappelle quelqu'un ça – ce fut un grand vide bide. Evil Cody avait prit le cœur de Joan la Chasseuse et jouait avec. D'un point de vue anatomique, elle ne pouvait pas penser avec son cœur, mais pourtant, maintenant que son joli petit cœur était dans les mains du terrible Bleeker, elle n'arrivait plus à penser. On est où là déjà ? Ah oui dans un bar gay, près du bar, derrière elle, deux amoureux – ou pas vu qu’apparemment ça n'existait plus – s'embrassaient. Elle avait l'impression d'être Patrick Swayze face à Demi Moore, elle avait envie de lui crier qu'il se trompait, mais il l'entendait pas. En tout cas à l'intérieur d'elle, c'était Dirk. Joanie allait se noyer dans elle-même, personne voulait l'aider pour arrêter l'inondation là ? Ça urge les amis. « Tu, tu sais très bien que je t'aimais, tu as pas le droit de dire l'inverse ! » Joan se baissa pour renouer les lacets qu'elle n'avait pas, histoire de cacher les larmichettes qui bordaient ses yeux. Merde alors, si seulement elle avait gardé ses converses au lieu de se la péter avec ses imitations de Louboutins.
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Dans la tête de Cody, après une rupture, le largué avait tous les droits ; celui de déprimer, de gueuler, de s'énerver, de ne plus se laver. Je vous rassure, Bleeker ne les avait pas pris tous les quatre hein … Il n'était pas du genre à gueuler. Joan devait donc se taire et accepter qu'il puisse être en colère contre elle, voilà. Oui, lui aussi pouvait dire qu'elle n'avait le droit de dire ci, de faire ça, de manger ça, d'aller là, blablabla. La remettant bien vite en place, il débita ces quelques mots à une vitesse folle, incapable de décoincer son regard de celui de Joan ; « Et toi tu n'avais pas le droit de me quitter, tu n'avais pas le droit de m'abandonner comme ça. Tu ne laisses pas un chiot sans surveillance au bord de l'autoroute, tu ne laisses pas non plus un Bleeker sauter à l'élastique sans élastique, sans trampoline, sans tapis de gym, sans rien. À quoi ça sert d'inventer des règles du jeu maintenant alors tu n'as pas été foutue de les respecter il y a un an ? » Elle ne devait pas l'aimer beaucoup, il ne faut pas abuser. Cody savait ce qu'était l'amour et aimer ne signifiait pas quitter son copain du jour au lendemain après un an de relation pour une raison aussi vaseuse. Surtout que la raison, il ne la savait qu'aujourd'hui. Vous imaginez la torture psychologique qu'il s'était lui-même infligé pendant des jours et des nuits où la vie recommenceeee comme ça encore une foooois. Sans laisser le temps de souffler à Frances, il termina en baissant la tête cette fois-ci puisque madame n'avait pas trouvé de meilleur moment pour … Enlever la poussière de ses chaussures ? Se gratter le pied ? Se le caresser sensuellement ? Glamour toujours. « T'es partie, mais c'est moi qui ai perdu. C'est moi qui suis retourné à la case départ, seul, sans même toucher la paie comme au Monopoly. T'as triché Joan, t'avais pas le droit de faire Game Over avant la fin. » Qui a le droiiiiit, qui a le droit ? D'faire ça à un enfant … i said hey, what's going on ? ~ joan - Page 2 1116103942Même dans ses reproches, il ne quittait pas son univers de grand gamin, rappelant qu'il partageait sa vie avec une Playstation. Son verre de toute à l'heure reposait encore sur le bar, à côté de sa boîte de chocolat mais on s'en fout. Il but tout le contenu cul-sec avant de s'essuyer vulgairement la bouche avec sa manche. C'était pour faire le mec super énervé comme dans les films, même si Cody se trouvait un peu ridicule après coup.
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Joan laissa Cody finir, elle se releva et le fixa. Ses adorables paroles parvenaient jusqu'à ses oreilles, mais ça passait pas. Elle ne comprenait. C'était aussi clair que du finnois ou du grec. Au début, elle aurait voulu lui expliquer son voyage humanitaire en Amazonie pour aider les dernières tribus de la forêt durant laquelle la jeune femme avait planté des arbres. C'était censé être un simple voyage pour aider des gentils gens avec des morceaux de bois en guise de piercing, mais elle avait payé sa dette envers la planète. Est-ce qu'il savait le nombre d'arbres qu'on avait coupé pour faire des mouchoirs en papier, mouchoirs en papier dans lesquels elle s'était mouchée avant de les jeter à la poubelle, poubelle qui avait fini dans une décharge. Leur rupture n'avait pas été destruction que pour lui, mais aussi pour elle – la planète est en danger c'est à cause de youuuuu. Case départ ? Il n'y avait pas de case départ, ou d'arrivée d'ailleurs. Elle n'était jamais retourné à la case départ elle, elle s'était juste perdu en chemin, il avait fallu trouver une sortie. « C'est pas un jeu, quand est-ce que tu vas le comprendre. Il n'y a pas de règles, de jokers. Je n'ai brisé aucune règle, sinon celle d'avoir accepté que tu restes dans l'appartement de ton ex. » La brunette avait du la ravaler sa fierté en voyant Bleeker et Maggie dans le même appartement, elle avait vraiment cru que ça marcherait, mais comment ne pas croire Maggie, alors qu'ils avaient ce lien si particulier. Son ex aurait pu lui promettre de redevenir une jolie petite famille, Cody, Maggie et bébé Jessica. C'était à ça qu'avait songé Joan lorsque l'autre folle lui avait parlé. Ça lui aurait semblé bien naturel. Elle savait qu'elle passait après la fille de Bleeker, c'était compréhensible, alors comme ne pas douter. Maggie aurait pu lui faire miroiter le bonheur de leur fille s'ils étaient ensemble, le bon exemple pour la petite fille. Mais il y avait autre chose qui ressortait, au bout d'un an, un truc qu'elle avait enfoui, à laquelle elle avait refusé de penser. « Et toi ? Si tu m'aimais, pourquoi tu n'as pas cherché à me revoir ? Pourquoi tu n'as pas pris un ticket de bus ? Pourquoi tu n'as pas traversé Cambridge pour venir me voir ? Tu... tu savais très bien où j'étais. Si tu avais vraiment voulu me revoir, tu serais venu. Et tu ne l'as pas fait. » Son regard n'oscilla pas. « Tu étais où hein ? » Elle ne boirait ni ne mangerait rien ce soir, elle avait le ventre trop noué, et son œsophage formait un joli nœud papillon. Elle n'était jamais totalement partie, il avait son année d’étude, son domaine d'étude, sa maison, son numéro de chambre chez les Quincy. Elle l'avait quitté, il ne l'avait pas cherchée, au final il avait peut-être raison, ils ne devaient pas s'aimer tant que ça. Poudre aux yeux, bibidibobidibou. Les douze coups de minuit avaient sonné, le joli conte de fée prenait fin, et elle se sentait pleine de sueur, elle avait envie de quitter ses chaussures, elle avait chaud, la gorge sèche. Frances n'avait rien bu pourtant la cacophonie de ce qui sortait de la bouche de Blee et la musique du bar, elle avait l'impression d'être bourrée. La voiture jaune de Gatsby venait de l'atteindre, elle était Isla Fisher, elle volait, elle volait. La chute allait être rude.
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Donc le problème venait de sa proximité avec son ex … On ne pouvait pas dire qu'il avait eu une belle et longue histoire d'amour avec elle. Ça avait duré quelques mois, assez pour qu'ils emménagent ensemble, qu'il la mette en cloque puis qu'ils rompent. Sauf que d'un commun accord et refusant d'élever un enfant sans la compagnie du père, ils étaient restés proches … Très proches. Il n'avait jamais compris que de l'extérieur, leur relation paraissait louche … Encore moins vue de Joan. « Dans l'appartement de mon ex … Et de ma fille. Je ne suis jamais restée pour Maggie, juste pour Jess. » Aussi par facilité, parce que s'occuper seul d'un appartement n'était pas à la portée de Cody, ce gros pantouflard de la vie. Donc vint la prochaine question, celle à un million d'euros. Où il était ? D'abord dans son canapé crasseux imprégné d'odeur de chips … Puis dans le lit de la pote de Joan. Non, ce n'était le moment de le sortir ça, il fallait qu'il jouisse de son rôle de victime encore un peu, pas passer pour le mec qui saute la BFF pour se consoler d'avoir perdu sa copine. Farouche, sa langue fourchait, le débit de ses mots étaient tellement forts qu'ils formaient un bouchon au fond de sa gorge. « J'ai … Je … » C'est son dernier mot, Jean-Pierre. Elle avait raison. 1$ de ticket de bus pour retrouver celle qu'il considérait comme la femme de sa vie à l'époque, c'était quoi ? Bon. Peut-être 2$ sachant qu'il fallait prendre une correspondance par Central Square, sans parler de l'hypothèse où le bus tomberait en panne ou qu'un suicidaire se jetterait en dessous … OK, peut-être 3$ et une belle crève sachant qu'ils se sont quittés en hiver. Finalement, ce n'était pas cher payé pour un dernier premier baiser avec Lindley. Mais il ne l'avait pas fait. Ses fesses étaient clouées sur son divan, sa fierté au tapis, Ruby dans son lit. Ça + ça + ça = adieu Joady. « Je n'ai pas interprété ton départ comme un appel à venir te retrouver. Je suis désolé. » Puis merde, depuis quand c'est au mec de faire le premier pas ? Ah, les filles préfèrent que ce soit lui qui le fasse … ? Bien. Il lui tendit la boîte de chocolat qu'il avait acheté pour son rendez-vous galant – qui n'était définitivement pas Joan – afin de changer de sujet ; « J'avais pris ça pour mon rencard. Mais je crois qu'elle m'a posé un lapin. » Le mec qui n'avait encore rien compris.
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Et bam Isla Fisher par terre, raide morte, et même pas un Tom Buchanan pour venir la secourir. La vie était bien trop cruelle sous la plume de Fitzgerald. L'appartement de Jess, elle le savait bien ça, mais il y avait quand même l'espèce de parasite brun aux yeux bleus avec une paire de seins. Pas Joan, Maggie. Vu comme ça, pas étonnant, elle aurait très bien pu passer pour une doublure en attendant que l'actrice principale revienne dans la vie de Bleeker. « Je sais très bien pour qui tu es resté, du moins au début. » Et comment était-elle censée interpréter ça ? Si Cody l'avait plaquée, elle l'aurait fait elle. Enfin au bout de deux-trois mois, histoire de pas avoir les yeux rouges et gonflés en arrivant. La brunette l'avait attendu, son prince charmant sur son cheval blanc. Ou son prince charmant sortant du bus blanc, ça n'avait pas d'importance. A vrai dire plus la conversation avançait, moins il ressemblait au prince charmant, elle aurait bien voulu lui dire de fermer sa gueule, pour qu'elle garde une bonne impression de lui. Elle persistait à croire que s'il avait vraiment voulu la revoir il serait venu. Qu'est-ce qui l'empêchait de venir ? Il ne l'aimait pas ou alors il y avait eu une autre fille. Il ne l'aimait pas, il n'y avait que ça. Sa vie amoureuse à elle était en berne depuis qu'elle l'avait quitté, c'était tout juste si elle s'était autorisée une nuit avec Konrad, et ça faisait un moment qu'elle mettait un frein dans sa relation semi-amicale avec Joshua. Aux yeux de Joanie, Blee avait forcément vécu la même chose. C'était une excuse de merde. Oh ça s'est sur il ne l'avait pas interprété du tout. Tant pis pour lui ou tant pis pour elle ? « C'est bien ce que je dis, si tu avais voulu me revoir tu serais venu, tu n'as pas cherché plus loin. » Lindley fixa la boîte de chocolats que lui tendait Bleeker en se demandant ce qui lui passait par la tête. « Tu n'as pas répondu à ma question. » Elle attrapa la boîte de chocolats. Praliné chocolat au lait. Parfait, au moins quand elle rentrerait probablement en chialant comme une gamine à qui on a arraché sa poupée préférée, elle pourrait manger du chocolat, en remanger, et encore et encore. Tellement que Bleeker pourra se vanter d'être sorti avec Augustus Gloup le meilleur client de Willy Wonka. Finalement tout est bien qui finit bien, Cody a sa console de jeu, Joan ses chocolats, ils allaient pouvoir s'ignorer pendant un an avant de se revoir, dans un club de strip-tease la prochaine fois. « J'en reviens pas qu'il a fallu qu'on nous organiser un rencard sans que tu saches avec qui pour que tu daignes venir me voir. » Finit les regrets, elle s'était trop rongé les sangs – et les ongles – alors qu'il avait visiblement menait sa vie comme si de rien était.
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Paranoïa un jour, paranoïa toujours. Si un jour Joan recevait la maladie du cancer (i said hey, what's going on ? ~ joan - Page 2 1881463262 i said hey, what's going on ? ~ joan - Page 2 1881463262i said hey, what's going on ? ~ joan - Page 2 1881463262), elle crierait tout de suite au complot contre elle, au lynchage, au sabotage, à la mutinerie ! Elle devait être une descendante de Staline ou de n'importe quel autre dictateur d'ailleurs, il paraît que c'est un trait de caractère spécifique au métier. Oui parce que je suis sûre que certaines personnes le prendraient comme un métier, c'est comme dealeur de drogues ou tueur à gages. Mais là n'est pas la question. Visiblement, Jojo la patate était un peu grillée, obnubilée par la relation de Cody avec son ex. On parle bien de son ex, la même ex qui, quelques mois après sa rupture avec Joan, avait éloigné Jess de lui. Oui c'est sûr, il devait être vraiment fou d'amour pour elle. « Au début et après. Merde, c'était mon seul moyen de rester proche de Jess, pourquoi tu fais une fixette sur Maggie ?! Je suis sûr que t'avais besoin d'une excuse pour me quitter et c'est la seule que tu as trouvé. Donc maintenant, tu veux me faire culpabilisé. Voilà ce que j'en pense. » C'est sûr qu'avec ces mentalités, ils peineraient à se mettre d'accord. Un peu comme les politiques durant les débats. C'est inutile un débat. Vous avez déjà vu les gens se mettre d'accord à la suite d'un débat ? Et bien non, la conversation était stérile. Puis chacun avait fait son chemin depuis, inutile de remuer les mains dans la bouillie de leur amour passé. Cody ne savait même plus ce qu'ils cherchaient, là, à s'envoyer la balle de ping-pong de leurs erreurs antérieures à travers la figure. Les confrontations n'étaient pas le sport favori de Bleeker. « J'étais où ? Chez moi, je décédais petit à petit au fond de mon lit parce que tu me manquais. Le problème c'est que je faisais plus que ça jusqu'à ce que ta Maggie – ouais, parce que t'as l'air de tenir à elle plus que je n'y tiens – ne le supporte plus. » Et qu'elle le foute à la porte, qu'elle lui enlève sa fille, blablabla. Cody lui épargnait cette partie de l'histoire car elle aurait pitié de lui et ce n'était pas le moment d'éprouver la moindre pitié. Le Lowell n'avait pas besoin de ça. Une fois les chocolats distribués – d'ailleurs Bleeker se sentait comme le lapin de Pâques mais sans la queue, enfin si mais pas en pompom – les paroles de Joan interpellèrent le jeune homme qui fronça les sourcils et observa silencieusement la piste de danse. Une, deux, trois secondes … Il pivota la tête vers Joan et demanda, perturbé ; « Quoi, c'est toi la fille super canon qui n'arrête pas de parler de moi depuis qu'elle m'a vu au rayon dentifrice ? » Il reprenait les paroles de l'entremetteur, hein. Mais finalement, on avait dû bien le berner.
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Du moment où une fille est amoureuse elle devient potentiellement dangereuse pour vous. Bien qu'il doit plutôt être délicat de tomber amoureux quand votre Playstation et votre fille occupent déjà les mers et océans principaux de votre cœur et que la seule partie encore libre est le lac d'Annecy. Mais il faut se méfier de la puissance des cours d'eau. C'est eux qui détruisent la Bretagne et qui alimentent les océans. Joan avait alimenté la Playstation de Cody en jeux vidéos – toutes occasions confondues : vingt-deux ans et demi, non-anniversaire, anniversaire, fête nationale, anniversaire de rencontre, anniversaire de premier baiser, anniversaire de première fois, anniversaire de l'achat du premier jeu vidéo... - et elle avait alimenté sa fille. Enfin pas vraiment, mais dans un sens elle se disait que l'ex Mrs Bleeker avait du être rassurée que Blee ne soit pas seul, et donc déchargé de certaines choses – comme penser à se raser – et donc apte à s'occuper de Jess. Passons maintenant au plan physique. Il ne faut pas oublier une chose : une femme aura toujours une influence sur vous. Frances avait reçu de sa mère un autre enseignement sur la vie amoureuse (qu'elle n'aurait pas du écouter comme les autres, vu le résultat) : « ne te mets pas en couple, tu grossiras ». Car selon Mrs Lindley Sr, quand on est heureux, on mange, donc on grossit. CQFD. Soit l'élue de votre cœur vous fait perdre du poids en vous faisant appliquer un régime stricte. Pourquoi tout ça ? Et bien Joan s'inquiétait. Il y avait-il une fille amoureuse qui alimentait l'océan Jess et la mer Playstation depuis tout ce temps ? S'il y en avait une, lui aussi était-il in love ? Et il lui semblait qu'il avait prit du bidon : résultat d'une femme amoureuse ou alors avait-il trop mangé de maxi best of ? C'était peut-être anodin pour lui, mais jusqu'à la forme de ses sourcils elle trouvait une signification. « Ok ok... Mais je suis pas d'accord. Enfin pas sur le fait qu'il me fallait une excuse pour te quitter. » Concrètement, Joan aurait préféré être une bonne politicienne que de savoir comme s'est formé l'Univers. La jeune femme avait un sérieux problème avec les mots, les chiffres, les lettres, et tout ces principes d'années, de chiffres, et de lettres... Ça allait trop vite, c'était trop violent. Elle aimait avoir raison, même s'il fallait bien admettre qu'elle avait fait l'une des pires conneries de sa vie en quittant Bleeker. Mais maintenant que c'était fait... Les voyages dans le temps, les trucs spatio-machin, ça existait pas, et non elle ne pourrait pas arranger tout ça, le mal était fait. Sa curiosité s'éveilla, exactement au moment où elle avait décidé de plus poser de questions ambiguë du style « Il y avait qui avec toi pendant un an ? Et je te parle pas du mec chelou chez qui tu revends tes vieux jeans. », mais là c'était plus fort qu'elle. « Elle t'a mis dehors ? Mais … tu es allé où ? » Même si elle avait longtemps cru en lui – même à ce moment-là, parce qu'il y a que dans Gossip Girl ou deux exs arrivent à ne plus avoir de sentiments l'un envers l'autre et à devenir de simples potes comme Blair et Nate saison 3, 4, 5, 6 – elle douté fortement de sa capacité à se loger tout seul. Malgré la gravité de la situation, elle gloussa comme une dindonne ( face ). « Oh oui j'ai complètement craqué sur toi quand j'ai vu ton visage angélique au milieu des brosses à dents. » Il y avait quand même quelqu'un sur Terre qui réussissait à réunir deux exs dans la même pièce grâce à une histoire d'hygiène dentaire.
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Sur un plan thèse-antithèse-synthèse, on pouvait résoudre la problématique suivante ; 'pourquoi Bleeker a grossi ?' La thèse de Joan ; il avait une autre nana donc il se laissait vivre car il n'avait plus grand intérêt à chercher à plaire à qui que ce soit puisque la personne était déjà acquise. Puis copine → cuisinière personnelle, on est d'accord ? Ouais, je vous vois déjà crier au macho, mettre intérieurement Cody sur un bûcher à la place de Jeanne D'Arc. Sauf que lui il préférerait qu'on l'appelle Bleeker D'Arc-Ticho, ça lui ressemblait tellement. Tiens, il changerait son pseudo Twitter pour ça dès qu'il y penserait, et dès qu'il n'aura plus la flemme de se connecter car mine de rien, ça demande un effort quasi insurmontable. Antithèse maintenant. Il avait déprimé, beaucoup mangé, mais surtout énormément bu et la circonférence de son ventre supérieure à sa circonférence au moment où il sortait avec Joan n'était due qu'à une absorption excessive de bières et de chips en compagnie de son meilleur ami Ree. Et enfin la synthèse … Ouais non, même pour mes dissertations au lycée j'ai jamais fait de synthèse, j'comprenais pas la différence avec la conclusion :sifle:Donc voilà, ceci explique cela. Il fut presque vexé de constater que Joan doutait de sa capacité à vivre seul, à se nourrir seul, à dormir seul, à payer un loyer seul … Et le pire dans tout ça ; elle le connaissait trop bien. « Je suis al ... » Il s'apprêtait à répondre très sérieusement, avouer sans pudeur qu'il avait emménagé avec la femme de sa vie, celle qui lui était destinée à voir leur chemin se rencontrer à s'aimer sans se demander pourquoi lalala. Ils risquaient de rester ensemble jusqu'à la fin de leurs jours (enfin surtout de ses jours à elle, car la différence d'âge n'était pas négligeable) mais les paroles de Joan sonnèrent … Moqueuses. « Tu ne me penses pas capable de prendre un appartement, c'est ça ? » Non, il ne l'était pas. « Je suis retourné chez ma mère. » soupira-t-il en se pinçant la lèvre, lorgnant ses pieds qu'il frottait et re-frottait nerveusement contre le sol tout collant. Collant par l'alcool caca berk, évidemment. Mais au moins, ça effaçait toutes les hypothèses de Joan comme quoi il avait refait sa vie, qu'il était heureux … Parce que ramener une fille quand sa seule colocataire est une vieille de cinquante ans qui voue un culte à Colombo, je vous assure que le sex-appeal en prend un coup. « Te moque pas ... » grimaça-t-il quand elle évoqua son attirance envers lui dès lors qu'elle l'avait vu au rayon dentifrice. C'est bon quoi, vues toutes les confessions de ce soir, il avait sa dose de honte pour le mois, non ? Comme une introspection, il marmonna ; « Je ne mets jamais les pieds dans un supermarché, j'aurais dû m'en douter que c'était pas possible. » Ah, qu'est-ce que tu es bête mon petit d'homme. Et maintenant tu es condamné à finir ta vie soirée avec ton ex. Oui, car mine de rien, il n'avait pas spécialement envie de la voir partir.
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En réalité, elle se sentait presque comme sa mère. D'habitude elle était pas aussi flippante, c'était pas le genre ex psychopate. Rien à voir avec Ezra saison 5 de Pretty Little Liars. Il était retourné chez maman. Joan ne savait pas trop si elle devait être heureuse et sauter de joie, le serrer dans ses bras comme le font les mecs dans les séries américaine et le féliciter d'avoir tenu une année tout seul. Ou alors au contraire, ne pas être soulagée du tout et se demander qu'est-ce qui n'allait pas chez ce mec. Ses précédents petits copains n'avaient parfois pas attendu la fin de leurs relations pour prévoir la suite. Oui Cody n'était pas tout le monde, c'était différent parce qu'il était différent, blablabla... Mais bon, la jeune femme avait commencé à comprendre qu'ils étaient tous constitués de la même façon. Bon sauf Bleeker. Pas étonnant qu'il aie une vie aussi compliquée. Oui en fait au fond, la brunette était soulagée de pouvoir attribuer les kilos en trop – c'était pas catastrophique mais elle le voyait, l'habitude de le mater probablement, les vieux réflexes – à maman Bleeker. Parce que sa vie à elle était pas désertique, non il y avait toujours Joshua avait qui le courant passait bien, mais ce soir là le cocktait fatigue + revoir Blee après un an lui aurait sûrement fait péter les plombs. « Bleeker, je pense pas me tromper en disant que tu achète du riz à poêler parce que tu sais pas faire bouillir de l'eau. Alors oui je doute. » Euh, passe le bonjour à ta mère ? Tu sais de la part de la fille qui la fournissait en vieux romans et qui est partie du jour au lendemain. Un jour, elle agirait en adulte et avant de quitter son petit copain depuis un bail, elle préviendrait. Plus elle y pensait, plus il y avait des gens qu'elle avait du décevoir. Pas facile quand on croit que seuls les autres sont capables de décevoir. Elle avait appris un tas de trucs de soir grâce à Cody, qui l'eut cru ! On aurait dit un gamin prit la main dans un pot de confiture comme dirait ma grand-mère. D'ailleurs Frances se rappela qu'il n'avait jamais vraiment quitté cet âge là. Il avait raison : la vie d'adulte c'est beaucoup trop compliqué, il n'y avait qu'à voir où ça menait quand ils s'y testaient. Peut-être qu'il allait rencontrer la grande gamine qui voudrait bien vivre avec le grand gamin qu'il était, et quand ça arriverait, elle se promit de les laisser entre eux. Mais s'il y avait une chose de sure : la prochaine elle attendrait que ce soit Cody qui lui dise de partir. Qu'importe le contexte, la situation, elle partirait s'il en avait envie, elle resterait s'il en avait envie. Joan de la Jungle avait l'impression du travail bien fait, il y avait certainement un tas de trucs qu'ils s'étaient pas dit ce soir, qui ressortiraient plus tard, ou peut-être jamais. Mais ça faisait en faisait des choses pour une banale soirée de janvier. « Comme si j'avais l'habitude de me moquer de toi... » L'étudiante sourit et leva les sourcils. « Tu veux que je reste ? » Demanda-t-elle d'un coup. Puis elle ajouta un peu gênée. « Enfin... ce soir... Je comprendrais que tu veuilles rester seul... » Fais gaffe à toi Little J...
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