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(+ Anna) On a mis mon cœur en quarantaine

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J’étais au boulot lorsque j’avais reçu ce sms. Le sol s’était dérobé sous mes pieds et j’avais été de longues minutes totalement inerte, regardant sans le voir ce téléphone de malheur m’annonçant cette catastrophe. J’avais envie de le fracasser contre le mur mais ma colère restait sous-jacente, comme si elle refusait de me quitter afin de me tenir compagnie. Toutefois, rapidement, je me dépêchais de prendre ma veste pour quitter mon bureau et me précipiter à l’hôpital où j’eu l’impression de débarquer en pleine catastrophe. Cela courrait dans tous les sens, il y avait des personnes en combinaisons, d’autres tout simplement affolée. J’arrivais tant bien que mal à me faire une place dans cette foule pour réussir à choper une infirmière. Il me semblait qu’elle travaillait pour Anna mais je n’en étais pas certain. Celle-ci m’indiqua une sorte de couloir à l’étage et je m’y précipitais espérant apercevoir ma fiancée. « Anna ! » m’écriais-je ne la voyant posant mes mains à plat contre la vitre. Bon sang, j’avais envie de la briser pour la rejoindre quitte à être infecté même si j’ignorais quel mal pullulait entre ses murs. « Qu’est-ce qui se passe ? Tu n’as rien ?! Pourquoi tu es en quarantaine ? Je comprends rien » lâchais-je totalement perdu et paniqué.

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Anna non plus ne savait pas ce qu’il se passait au juste et rien n’était plus inquiétant justement. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, ce n’était pas pour elle que la jolie russe s’inquiétait en premier lieu mais bien pour les jumeaux qu’elle portait. Elle avait eu beau questionner tous ses collègues médecins rien à faire, ils restaient aussi silencieux que des tombes un pâle matin de printemps frissonnant encore d’un hiver tenace. « Sam !! » s’exclama-t-elle en entendant sa voix rauque l’appeler, plaçant ses deux mains contre la vitre comme si cela lui donnait l’impression de pouvoir le toucher. « Personne ne sait… j’ai été victime d’un malaise et j’ai développé des symptômes qui m’ont malheureusement valu d’être tenue en quarantaine. Je n’en sais pas plus que toi mis à part que j’ai l’impression d’avoir tous les symptômes d’une grippe… mais en beaucoup plus fort. » Anna avait d’ailleurs les yeux brillants de fièvre, les mains tremblantes et toussait comme si elle allait cracher ses poumons. Ce n’était pas joli à voir…
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Le cœur battant, je cherchais ma fiancée du regard pour l’apercevoir, pâle comme un linge à quelques mètres de moi à peine. Aussitôt, je voulus me précipiter vers elle avant de réaliser qu’une vitre nous séparait définitivement. Mon cœur se brisa de se voir ainsi mis en quarantaine mais plus que tout, j’étais mort d’inquiétude pour elle et les jumeaux. Je l’appelais donc, ne pouvant m’empêcher de positionner ma main contre la sienne même si je ne pouvais sentir son doux contact au creux de ma paume. « Bon sang ! » m’exclamais-je avant de lâcher une bordée de jurons en gaélique. « Tu ne devrais pas rester debout, tu es si pâle petit cœur… Les jumeaux ? Est-ce qu’il y a un risque ? Réponds-moi franchement, vous courrez un risque… mortel ? » ne pus-je m’empêcher de poser la question que je redoutais plus que tout. J’avais besoin de savoir, de comprendre, de mettre fin à cette impuissance. « Comment je peux faire pour te rejoindre ? Il est hors de question que je reste planté comme un con derrière cette vitre alors que tu as besoin de moi »

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Anna n’avait même pas la force d’inciter Samuel à se calmer et à ne pas jurer en plein couloir de l’hôpital : la fièvre l’assommait littéralement et il n’était malheureusement rien qu’elle puisse faire contre à part attendre que ses collègues ne trouvent quelque chose de fiable pour la faire baisser et amoindrir les symptômes à défaut de les soigner complètement. « Je n’ai pas envie de m’asseoir j’ai juste envie de rester avec toi » énonça-t-elle d’une petite voix en ne lâchant pas la vitre des mains même si à sa question suivante, Anna secoua négativement la tête de droite à gauche. « Je ne sais pas Samuel… je ne sais pas du tout ce qu’il va se passer pour nous » avoua-t-elle en laissant plusieurs larmes couler le long de ses joues, paniquée pour la première fois de sa vie car elle n’était pas le seul membre de l’équation : il y avait également les jumeaux… « Non Samuel écoute-moi ! Si tu rentres dans la zone de quarantaine tu risques d’être contaminé et il n’est pas question que je te laisse faire ça. »
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Comment pouvait-on seulement une seule seconde imaginer que je pourrais rester bien sagement derrière une vitre à regarder ma femme souffrir alors qu’elle atteindrait nos enfants ? Oui, j’avais bien dit ma femme car elle ne portait pas encore la bague que j’escomptais lui offrir mais dans ma tête et mon cœur, elle l’était. « Tout va bien se passer, vous êtes entourés d’une barda de toubibs, doit bien en avoir un de compétent sinon tu pourras toujours le taper pour moi ! Tu sais, cette clé de bras que tu m’as fait la dernière fois que je voulais te faire l’amour et que tu ne voulais pas et que j’ai insisté pour t’énerver… Hein… Tu n’auras qu’à le faire » tentais-je de la faire sourire mais même de mon côté, le cœur ne s’y prêtait pas surtout lorsque je la vis pleurer. « Ne me demande pas de te regarder souffrir sans rien faire Anna… Tu as pas le droit de me quitter.. Qui me fera à manger ? Je vais mourir de faim et puis, si je chante une chanson à notre fille, je vais la traumatiser. C’est toi qui chante le plus juste de nous deux » repris-je en caressant son visage du bout des doigts même si techniquement, c’était une surface froide que je touchais. « Qu’est-ce que je dois faire chérie ? Dis-le-moi… »

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La détresse que la jolie russe pouvait lire dans les yeux de Sam la frappait de plein fouet et elle aussi aurait rêvé de pouvoir traverser la vitre ne serait-ce que pour le serrer dans ses bras quelques secondes. Quelques délicieuses secondes… mais hélas ce n’était pas possible et il fallait bien se faire une raison. « Compte sur moi pour essayer de me remémorer la prise » fit-elle en tentant un sourire mais Anna avait clairement du mal à faire semblant. Elle ne connaissait que trop bien les principes de quarantaine pour ne pas angoisser sur la suite des évènements. « C’est justement ce que je te demande Sam, parce que notre fille a plus que jamais besoin de toi. Même si tu as l’impression de ne pas chanter juste Moira adore quand même… j’ai toute confiance en toi pour prendre soin d’elle s’il devait m’arriver quelque chose, ainsi que pour dompter définitivement le micro-ondes. » Anna caressait aussi la joue de Sam contre la vitre, tâchant de ne pas devenir folle à force de rester enfermée. Et dire qu’elle n’aimait pas les endroits confinés… « Reste avec moi. J’ai besoin de toi Sam… »
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La peur me nouait les tripes. Je crois que je n’avais jamais éprouvé un tel sentiment de toute ma vie et cela n’augurait rien de bon pour l’avenir si jamais je perdais Anna. C’était impossible, je ne pouvais pas, ce serait au-dessus de mes forces et les propos d’Anna me retournèrent le cœur. « Arrête, ne dis pas de conneries de ce genre. Vous allez tous les trois vous en tirer, nous sommes bien d’accord ?! Je n’y arriverai pas sans toi Anna… Alors tu ne vas pas me laisser okay ?! » la suppliais-je presque tandis que mes yeux s’humidifiaient dangereusement. Elle ne pouvait pas m’avoir apporté le bonheur pour me l’arracher maintenant ?! Moïra avait besoin d’une mère et moi, j’avais tout simplement besoin d’elle comme l’air que je respire. « Je ne bouge pas… Je reste avec toi » lui assurais-je avec force car il faudrait la force de cent hommes au moins pour me déloger de cette foutue vitre. « Tu abuses hein… je venais de t’acheter une bague, j’avais réservé le restaurant… Je te fais une soirée romantique et tu trouves le moyen de te faire mettre en quarantaine ! T’abuses petit cœur » soufflais-je en essayant de paraître enjoué, blagueur comme à mon habitude sauf que ma voix se refusait de suivre.


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Anna se maudissait d’avoir de tels propos et de laisser supposer qu’elle pourrait ne pas s’en sortir mais c’était une éventualité et en bon chirurgien se respectant, elle ne laissait aucune éventualité de côté. Elle voulait que Sam y soit également préparé mais lui demander une telle chose, c’était le tuer sur place. Sa réaction le lui fit clairement comprendre. « Je ne suis pas partie chéri, je suis là, regarde, derrière la vitre, tout près. Mais je veux que tu sois préparé au pire. Je souhaite de tout mon cœur qu’ils trouvent de quoi nous soigner et nous fassent vite sortir de là mais si ce n’est pas le cas, je veux que tu me dises que tu prendras soin de Moira. S’il te plaît. » Il ne pouvait pas le lui refuser, elle en avait bien trop besoin. Sans doute était-ce la peur qui parlait en premier mais pour apaiser quelque peu le feu de ses précédentes paroles, elle laissa échapper un petit rire cristallin. « Tu voulais me refaire une demande dans les règles de l’art ? C’est cruel de me dire ça alors que je ne peux pas profiter de ce que tu avais préparé ! »
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Me préparer au pire ? Hors de question ! Je n’aimais pas songer à une vie sans Anna, c’était trop m’en demander. « Je n’ai pas abandonné Thaïs alors je n’abandonnerai pas ma seconde fille… Anna, je sais que tu es habituée à rationaliser, à tout prévoir mais s’il te plait, je n’ai pas envie d’entendre que tu veux me préparer au pire ! Je ne veux pas songer que notre conversation présente sera peut-être la dernière… Ne m’arrache pas cet espoir sous prétexte que le pire peut arriver. Il faut y croire et je veux que tu y croies. Fais-moi la promesse de ne rien lâcher, de toujours te battre ! » lui demandais-je en retour, la peur au ventre. J’avais besoin de me rassurer, de me dire qu’elle y croyait, qu’elle ne partait pas vaincue d’avance. J’étais prêt à faire des sacrifices, à perdre les jumeaux mais pas elle. Sans elle, je n’étais rien qu’un petit branleur de séducteur. Un clown bon à amuser la galerie. « Ouais… Tu vois, je fais des efforts, et tu ne te pointes même pas au rendez-vous ! Tsss tu parles d’une future épouse modèle… même pas capable de trouver une bonne excuse car franchement, le coup de la quarantaine, je trouve ça too much ! » plaisantais-je mollement.


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D’un côté il y avait la raison, de l’autre, le désir d’espoir. Les deux étaient séparés par une vitre mais Anna savait pertinemment qu’en lui enlevant son espoir, Sam risquait fort de replonger dans l’alcool et ça, il n’en n’était pas question. Elle voulait bien laisser de côté sa raison de façon temporaire afin qu’il ne lâche pas l’affaire, même si cette histoire devait mal se finir. « Je t’en fais la promesse » finit-elle par lâcher du lest même si elle ne put décemment retenir les plusieurs larmes qui coulaient contre ses joues à cette phrase. Oh elle pensait chaque mot, et c’était parfaitement visible dans le fond de ses yeux, mais Anna était en peine et ce n’était pas évident pour elle de ressentir autre chose que de la peur pour l’heure. « Vous me voyez navrée de ne pas être l’épouse modèle, mais peut-être trouveriez-vous mieux ailleurs ? Tu es un chameau à agiter pareille soirée sous mon nez en me faisant en prime culpabiliser… »
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