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Eventine & Minnie-Love
Je me mis à rire lorsqu’il m’avouait être une exception, je ne m’étais jamais vraiment demandé si il était différent des autres, malgré les apparences je connaissais bien mal les hommes alors le comparer à mes semblables étaient difficiles. Je lui fis un petit clin d’œil lorsqu’il me demanda comment il pouvait se faire pardonner, je lui répondis avec un regard malicieux : « On trouvera, j’en suis certaine… ». Ma voix c’était fait légèrement plus sensuelle, même si mon expérience était faible en la matière je crois que j’aimais séduire. Je ne me laissais pas faire cependant et personne n’avait encore trouvé grâce à mes yeux pour partager mon cœur et mon lit même si tout le monde pensait à tord le contraire. Il me peinait à me suivre donc, je levais les yeux au ciel, pourquoi ? Je ne comprenais pas, j’étais pourtant si prévisible, pas compliqué pour un sous. Je lui demandais curieuse : « Et bien dis moi ce qui te questionne et je te répondrais…Je n’ai pas de tabou tu sais…Je peux parler de moi sans problème ! ». Surtout à Eventine ce n’était pas le parfait inconnu. Eventine me parlait ensuite de sa vision de me voir, comme si j’avais voulu me démarquer en faisant n’importe quoi durant les fêtes. Non ça n’avait pas été un moyen de me montrer ou d’exister, il avait tord sur ce point je le repris donc : « Non, je ne suis pas sortie pour me montrer, je suis sortie pour rejoindre des amis ou parce que j’avais envie de m’amuser mais bien sûr la presse ne m’a laissé aucun répit et j’ai été montré comme le vilain petit canard comme Harry avant moi…les médias ont du trouver une remplaçante et j’étais là au bon moment même si je ne faisais rien de mal… ». C’était presque injuste finalement, j’avais été là au mauvais endroit, au mauvais moment. Eventine me parlait ensuite de sa passion et me demanda ce que j’aimerais faire si j’étais condamné. Une réponse me brûlait les lèvres mais de toute évidence je ne pouvais pas la lui dire, en effet, si je devais mourir j’aimerais goûter au plaisir de serrer un homme dans mes bras d’une manière plus qu’amicale mais je ne pouvais pas dire cela. Déjà c’était vulgaire et puis, avouait ma virginité était la pire chose à laquelle je m’abaisserais. Alors qu’est ce que je pouvais répondre franchement, je me mis à rire avant de lui dire : « Peut être que je t’embrasserais Eventine, peut être… ». Je disais ça pour plaisanter mais pas seulement, après tout si j’étais sur le point de mourir il pourrait faire un effort. Je poursuivis alors « Je ne sais pas franchement, à part rendre visite à mon cousin ».
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