Somebody that I used to know •

Je n'étais pas plus que ça dans le tripp des guerres entre maisons, sauf évidemment celle qui concernait les mathers et les eliots, ceux-ci avaient il y a peu de temps, sacagé l'intérieur de la maison mather, ce qui effectivement n'avait pas plus à tout le monde. Ces temps-ci nous étions en plein négociations de vengeance, j'étais complétement pour et partant j'étais plutôt pacifiste en ce qui concerne ce genre d'action contre l'humanité Eliot. Malgré cela, je m'entendais avec tout le monde, mon caractère n'était pas des plus sociable mais j'avais pu me faire des liens forts au sein de cette communauté Harvardienne. Entre autre, Soliman, enfin on avait pas vraiment eu le temps de nommer cette relation, on était plutôt fuyant pour le moment l'un envers et l'autre. Et pourtant j'étais hypnotisé par ce mec la, connaissant mon penchant pour les deux sexex, j'avoue même qu'il ne m'est pas indifférent du tout, au contraire... Nous nous étions retrouvé un après-midi sur le campus, la conversation avait été simple et rapide mais on avait soumit l'idée de se faire une soirée tranquille à regarder des DVD et a glander comme de vrais mecs. L'idée m'avait semblé être une bonne solution pour confirmer cette amitié, on verrait enfin les vrais liens.

Il faisait plutôt chaud pour une soirée de mars, j'étais invité chez lui ce soir, et me voila dans l'enceinte de la maison Winthrop, je n'ai rien contre eux au contraire, rien n'avait été plus facile que d'être accueillis ici. Soliman m'avait montré sa chambre, l'étage était évidemment immense, et il est plutôt facile de m'impressionner, je l'avais suivi patiemment jusque là. Cela faisait maintenant une petite heure que nous étions tranquillement installé devant la télévision. Le désir abusif de fumer m'avait pris, lui demandant la permission, je me suis approché de la fenêtre ouverte afin d'assouvir mon envie, roulant correctement celui-ci du bout de mes doigts. Je n'avais pu détacher mon regard du jeune homme.

Me réveiller tous les matins à Harvard était un pur plaisir, après cinq longues années on pourrait croire que je finirais pas ne plus apprécier cette vie d’étudiant mais ce n’était finalement pas le cas. Les cours me gavaient parfois il fallait le reconnaitre mais qui ne l’était pas un jour ou l’autre ? Personne c’est bien ce que je pensais. Le fait d’avoir rejoint les Winthrop il y a quelques mois voir années à présent ne changeait rien à ma vie, en temps normal j’aurais été apte à vous trouver quelque chose de négatif à redire sur cette situation dans laquelle j’étais mais de toute évidence j’en étais bien incapable lorsqu’on parlait Winthrop. J’aimais ma confrérie et lorsqu’il fallait montrer les crocs pour éviter une humiliation à l’un de mes camarades j’étais prêt à le faire. Pourtant cette guerre entre toutes les fraternités n’était pas la base de ma vie étudiante, je parlais à des personnes provenant de toutes les confréries même si l’entente avec certaines était très souvent menacée puisque nous ne partagions pas vraiment le même point de vue sur la vie en général. Bref, si l’envie de sécher les cours m’habitait en ce milieu de matinée je m’étais quand même forcé à prendre une bonne douche froide histoire de bien être réveillé et apte à aller faire un tour en cours de droit, de toute manière je pourrais dialoguer sur ma tablette ou sur mon iPhone si je m’emmerdais. Prenant un simple jean accompagné d’un t-shirt blanc en col V et d’une paire de baskets je rejoignais vite le campus en lui-même me mêlant à la foule pour rejoindre l’un des amphithéâtres d’Harvard. Sur la route je tombais nez à nez avec un garçon qui ne m’était pas étranger, loin de là. Mon visage s’illuminait lorsque j’apercevais Maxwell l’une des personnes avec qui j’avais noué le plus de liens depuis que ce dernier avait débarqué ici, la même année que moi d’ailleurs. Il ne m’avait pas vu sur le coup et j’avais pu approcher jusqu’à être à sa hauteur pour déposer mes mains contre ses yeux, un truc de gamin certes mais je m’en fichais. Après une conversation bien trop courte à mon goût je m’étais fait à l’idée de devoir rejoindre mon cours lui proposant tout de même avant de suivre les autres de me rejoindre ce soir pour une petite soirée dvd entre mecs.

Ma seule et unique heure de cours pour cette journée était passée très vite pour la simple et bonne raison que mon esprit avait été occupé pendant toute la durée de ce monologue qu’avait entretenu le prof. Je pensais à Maxwell, ça m’arrivait un peu trop souvent ces derniers temps et je me questionnais beaucoup sur nos relations. Oui parce qu’il était bisexuel, je l’étais moi-même et du coup j’en venais à me demander s’il ne me plaisait pas un peu plus voir énormément plus que ce que je pouvais croire. Le reste de la journée défila bien vite et il ne me fallait pas longtemps pour rejoindre Maxwell qui avait débarqué dans la maison des Winthrop. Une fois dans ma chambre je la fermais me laissant tomber sur le lit, le premier film que nous regardions n’était pas des plus intéressants, une comédie pourrie qui laisserait bientôt place à un film d’horreur. En attendant je mourais de chaud. Maxwell me demandait l’autorisation de fumer une clope, il n’avait pas besoin d’ouvrir la fenêtre puisque j’étais également un amateur de la cigarette. Je fouillais dans mes poches pour sortir mon paquet de Marlboro m’allumant bien vite une clope. « T’es pas obligé de rester à la fenêtre tu sais… Mais laisses-là ouverte, je meurs de chaud. » Je déposais ma cigarette sur le bord d’un cendrier le temps d’enlever ma veste, je me retrouvais donc de nouveau simplement vêtu de mon t-shirt blanc à col V et d’un collier en argent. Mes yeux venaient se poser sur mon interlocuteur qui était ce soir encore très sexy. « Alors ta journée ? »

« T’es pas obligé de rester à la fenêtre tu sais… Mais laisses-là ouverte, je meurs de chaud. » je lui souris en guise de réponse, mais je dois avouer que j'avais chaud aussi d'un coup, et la lumière de la nuit m'avait toujours attirée. L'ambiance était feutrée et agréable, je sentais l'air frais de cette soirée de fin d'hiver et j'était heureux de voir le printemps arriver. Mon regard ce tourna alors vers sa télévision, le film touchait à sa fin et les rires forcés des acteurs me firent doucement rigoler à mon tour malgré l'humour plus que suspect. L'air frais venait envelopper la pièce maintenant, juste ce qu'il fallait, malgré cela un léger frisson de fatigue vint aborder ma peau sans le vouloir, cette nuit avait été courte, avec tout le bruit qu'il y avait chaque soir dans la maison mather, il était difficile de trouver un endroit tranquille. Mais je ne m'en plaignais pas, au contraire ma vie était rythmé par ses allers et venus de mes confrères et les miens d'ailleurs, puisque la plupart du temps je me posais des heures devant la console à fumer joint sur joint ou bien, aller retrouver mes camarades et tiser toute la nuit. Je n'allais évidemment pas m'endormir maintenant, le moment était bien trop important et puis la fatigue n'était pas forcément synonyme d'endormissement mais plutôt de détente pour ma part. « Alors ta journée ? » sa voix me fit tourner la tête instinctivement, mon regard se posa alors sur lui, sur son corps plutôt et l'idée me fit sourire. « Un peu comme toute les autres, je me suis difficilement levé pour aller en cours et comme habituellement je suis arrivé en retard. J'attendais d'être à ce soir pour décompresser » A peine eut-il fini sa phrase que le film se termina, le générique de fin passa sans grande vitesse et la musique de fond enveloppa la pièce « Et toi ? » ajoutai-je en finissant ma dernière bouffée de fumée. Puis je m'approcha de nouveau de son lit et me replacer tranquillement à ses côtés. « Une autre idée de DVD ? »

Je ne pourrais pas dire si cette soudaine chaleur était due à la température légèrement plus haute que celles que l’on s’attendait à avoir en mars ou si le fait d’avoir été aussi proche du corps de Maxwell pendant quelques temps m’avait fait de l’effet. En attendant d’avoir une possible réponse à l’aide de cette distance qui s’installait entre nous le temps qu’il puisse ouvrir la fenêtre pour s’allumer une cigarette je lui faisais savoir qu’il n’avait pas besoin de se mettre devant cette dernière puisque j’étais moi-même fumeur néanmoins laisser la fenêtre ouverte était une très bonne idée, si je continuais à avoir chaud comme ça j’allais finir par me foutre à poil et puis c’est tout. Son sourire me faisait comprendre qu’il avait compris pourtant il restait à la fenêtre. Je tournais la tête pour éviter de passer pour un mec légèrement atteint qui matait, ce que j’étais je vous l’accorde mais passons. Je fixais la télévision, Dieu merci le film touchait à sa fin et entendre le beau brun rigoler ne pouvait me faire réagir autrement qu’en gloussant également. Il avait un rire communicatif qui me faisait ricaner à chaque fois, dans un sens j’étais bien content de ne pas être en cours avec lui, je vous laisse imaginer le contraire s’il se mettait à rire à l’autre bout de l’amphithéâtre. La fraicheur me faisait un bien fou, contrairement à lui je n’avais pas fait la fête la veille et c’était suffisamment rare pour qu’on le fasse remarquer. « Un peu comme toute les autres, je me suis difficilement levé pour aller en cours et comme habituellement je suis arrivé en retard. J'attendais d'être à ce soir pour décompresser » Un petit sourire se dessine sur mon visage, j’étais content qu’il ait pu attendre cette soirée, je n’étais donc pas le seul. « Et toi ? » Je n’ai pas besoin de réfléchir pour lui raconter ma journée qui avait été très ennuyeuse. « Oh tu sais le truc classique… Je me suis levé en retard comme d’habitude pour aller en cours, je me suis emmerdé toute la journée jusqu’à ce que je décide de sécher ma dernière heure pour avoir le temps de faire deux trois trucs pour ce soir comme par exemple acheter… De la vodka ! » Je lui souris et me relève pour sortir la bouteille en question de mon petit frigo la lui tendant avec fierté. Une soirée films sans alcool n’en était pas une. Je me laisse tomber sur mon lit très confortable déposant l’une de mes mains contre mon torse. Le film se terminait, nous allions pouvoir mettre quelque chose de plus effrayant, paranormal activity ? Pourquoi pas, personnellement j’avais frissonné pendant le film puisque je croyais aux esprits mais ce n’était pas le cas de tout le monde. « Une autre idée de DVD ? » Je souris et fouille dans mon tiroir de table de nuit pour en sortir le dvd que j’avais entreposé là puisque je venais d’en faire l’acquisition. « Celui-là ? » Un élément que je n’avais pas vu se trouvait contre la boite entre mes doigts, un préservatif neuf dans son emballage. Gêné mais pas trop parce que j’imaginais déjà plein de choses loin d’être désagréable dans ma tête je jetais ce préservatif prêt de mon réveil. « Sans le préservatif bien sûr… »

« Oh tu sais le truc classique… Je me suis levé en retard comme d’habitude pour aller en cours, je me suis emmerdé toute la journée jusqu’à ce que je décide de sécher ma dernière heure pour avoir le temps de faire deux trois trucs pour ce soir comme par exemple acheter… De la vodka ! » Je sourirais à cette proposition, habituellement je ne buvais pas beaucoup, préférant les drogues douces mais en trop grande quantité je l'avoue. Mais pour cette nuit j'allais pouvoir faire execption et puis il était si mignon, rien que d'avoir pensé à cette attention me faisait sentir que la nuit allait être courte. Tout s'était un peu bousculé tout à coup, depuis quelques semaines maintenant et je l'avoue, je fantasmais sur ce mec, chaque fois que je le voyais, ça n'arrive pas souvent puisque en tant que bisexuel, mon attirance pour les femmes était quand même bien présente. Cela n'arrivait pas tout le temps donc mais cette fois c'était plus fort que moi. Je le regardais sortir sa bouteille de vodka fiérement, mon sourire ne s'en allait plus, j'avais peur de passer pour un abrutis mais tant pis. Mes yeux ne se détachaient plus de ses lèvres et une immense envie insurmontable de l'embrasser me pris d'un coup. Pour ne pas paraître trop présomptueux, je finis par tourner la tête non sans peine afin de penser à autre chose. Il avait ce sourire qui me narguait presque, comme si il aurait été d'accord pour tout ce que je pensais. « Une autre idée de DVD ? » avais-je ajouté, et comme réponse il sortit du tiroir de sa table de nuit paranormal activity « Celui-là ? » Je fus bien obligé de me retourner de nouveau vers lui, mais un élèment vint immédiatement capter mon attention, un emballage de préservatif neuf. « Sans le préservatif bien sûr… » C'était de la pure provacation, enfin c'était ce qui venu tout de suite à mon esprit, mais le regard presque gêné, ou pas, du jeune homme me fit tout a coup penser le contraire. C'est le genre de chose qui a tendance à me torturer l'esprit. Un de mes poing se serra automatiquement, sans que je m'en aperçoive, j'acquieça de la tête en guise d'affirmation. Malheureusement, je pense que pour la prochaine heure, le film ne m'interéssera pas plus que d'attirer Sol vers moi.

Boire n’était en soit pas un acte très intelligent je vous l’accorde, l’alcool avait des vertus médicales et bien d’autres utilisations mais comme la plupart des étudiants présents à Harvard je me chargeais de me mettre minable lorsque j’en avais l’occasion et lorsqu’il y avait quelque chose à fêter parce que j’étais encore loin de plonger tête en avant dans l’alcoolisme. Je ne buvais quasiment pas autrement, une bière de temps en temps mais rien de très notable. Bref, ce soir j’allais passer une bonne soirée en compagnie de Maxwell et peut-être que cette bouteille de vodka allait nous aider à y voir plus clair. Moi personnellement je l’espérais en tout cas parce qu’il se produisait quelque chose entre nous deux depuis quelques temps. Peut-être me faisais-je des idées le concernant mais les rêves légèrement érotiques voir pornographiques le concernant et cette chair de poule qui me prenait à chaque fois qu’il était proche de moi voulait bien dire quelque chose. Le problème c’est que j’étais bien trop angoissé à l’idée qu’il ne soit pas du même avis que moi sur ce petit souci qui n’en était pas un en réalité et me prendre un nouveau vent n’allait pas me faire plaisir. J’ouvrais la bouteille de vodka tentant de m’enlever les images de Maxwell et moi, nus sur ce lit en train de faire des choses qui me donnaient très envie, une gorgée plus tard je tendais la bouteille au beau brun lui frôlant la main. Je reculais me relevant du lit pour aller mettre le film dans le lecteur DVD face à nous, je me baissais laissant entrevoir mon joli boxer blanc et mes petites fesses bien musclées dissimulés en dessous de ce simple bout de tissus accompagné par mon jean. Une fois installé dans le lecteur j’appuyais sur un bouton pour lancer le dvd essayant de ne pas trop loucher sur mon ami. « Tu as envie de quelque chose ? » Lui demandais-je en parlant au départ de nourriture ou d’un truc dans le genre mais… Autre chose ne m’aurait pas déranger non plus. Je lançais le film, la lumière étant déjà éteinte nous étions dans de parfaites conditions pour frissonner.

Je repris mon calme en regardant Sol mettre le nouveau DVD dans l'appareil, je me focalisais quelques secondes sur le générique de début, les effets spéciaux que je ne pouvais m'empêcher de commenter dans ma tête. Les films d'épouvantes me faisaient plutôt penser à des prétextes pour faire dans son slip, enfin selon les personnes, le genre d'excuse qu'on donne quand on a eu peur d'une toute petit araignée sur le bord de son lit. J'essayais plutôt de trouver les choses drôles et incohérentes peut-être pour cacher une certaine peur. Malgré cela, j'avais les idées ailleurs ce soir et c'était compréhensible. Surtout lorsque ce jeune homme là-bas de baissa délicatement afin de me montrer un élégant petit postérieur qu'il m'aurait été incapable de ne pas regarder sans loucher dessus et la preuve, ce n'était pas bien discrèt. Mais tant pis, s'en était trop, après cette complète situation d'envie narguatrice. « Tu as envie de quelque chose ? » Je parti du principe qu'il ne me refuserai rien maintenant. Cette question voulait bien dire quelque chose, mais ça je ne voulais pas trop y réfléchir, je me sentais plutôt pousser par l'envie et mes pulsions d'homme. « J'ai envie d'un tas de choses » C'était sorti de ma bouche si innocemment que cela pouvait facilement passer pour une question philosophique. Ce qui n'était pas du tout le but, mais je pensais deux secondes à cette relation proche et à la fois énigmatique. On ne se parlait que rarement et ce mec était devenu un fantasme vivant, ce mystère rendait le mythe encore plus intense et en tant que mathers, je ne pouvais passer à côté de mes envies et avec un peu de tacte j'obtiendrai peut-être ce que je veux. Je respect les gens pas comme certains, mais mon caractère volage ne permettra surement jamais de relation, à part si j'ai un coup de génie un jour.

Regarder des films d’épouvante était devenu une habitude pour moi, j’appréciais la sensation de peur bien qu’elle soit de plus en plus rare puisqu’on avait fait le tour des sujets les plus originaux pour faire frissonner. Néanmoins il fallait admettre que les films comme Paranormal Activity ou tout particulièrement The Woman In Black que j’avais vu récemment avaient le don de me faire s’hérisser les cheveux sur ma tête. Après tout était une question d’ambiance et de croyances, j’avais toujours cru aux esprits du coup ce genre d’histoires ne pouvaient que m’atteindre, peut-être que dans le cas contraire je rigolerais plus des films sur les fantômes ? Qui sait, ce soir en tout cas je ne pensais pas avoir peur, la réponse à la question que vous pouvez être en train de vous poser était toute simple. Assis à quelques centimètres de Maxwell je n’allais hélas pour ma belle télévision pas pouvoir quitter le visage et le corps parfait de mon ami pour qui j’éprouvais une certaine attraction légèrement dérangeante depuis quelques temps. Je n’étais pas dérangé à l’idée de ressentir quelque chose pour lui, que ce soit un simple désir physique ou plus, mais le fait de ne pas pouvoir me laisser aller était déplaisant. J’étais bien avec lui, pourquoi ne pas foncer quitte à se cogner ? « J'ai envie d'un tas de choses » Il avait répondu à ma question d’une manière énigmatique et j’avais donc très envie d’en savoir encore plus, décidé à ne pas être coincé je laissais retomber ma main contre la sienne caressant cette dernière avec sensualité. « Comme quoi ? »

Une pression artérielle vint serrer mes veines lorsque le jeune homme caressa sa main volontairement, vu la manière dont il touchait ma main me faisait signe que Sol paraissait très absorbé par ma réponse. En effet, j'avais envie de plusieurs choses à ce moment là, mon regard s'était automatiquement porté sur lui, me demandant ce que je voulais. J'examinais les traits de son visage, ses yeux bleus et ses lèvres dont je voulais prendre possession. Je me retenais et je ne sais pas véritablement pourquoi, avec un autre je me serais directement jeté sur lui mais pour ce soir j'avais envie de prendre le temps, bizarrement. Un sourire désinvolte se fixa alors sur mon visage, la pénombre ne me montrait que quelques bribes de la parcelle de peau du jeune homme. L'atmosphère était tendu à cause du film qui passait, certains cris retentissait ce qui accentua cette pression dans mon sang et malgré mon calme certain. Ma main droite alla se poser sur le torse du jeune homme, cette avance aurait très bien pu ne pas plaire, mais il n'avait pas l'air contre. Mes doigts se balladèrent lentement sur celui-ci et j'approchais mon visage du sien, sentait son souffle, je gardais ce sourire charmeur, m'attachant à le tenter par tous les moyens. Il connaissait dorénavant mes attentions, c'était plutôt clair et je n'attendais plus que son approbation rêvant d'assouvir mes "envies" précédentes.

Je dois avouer que la relation que j’entretenais avec Maxwell était à la fois étrange et on ne peut plus plaisante. Lorsqu’il était dans les environs je me sentais à l’aise, apaisé et il était d’ailleurs rare que je sois aussi blessant avec lui qu’avec les autres. Ma franchise était comme adoucie lorsqu’il était là, bon, je ne devenais pas faux-cul pour autant, on va juste dire que lorsque je devais lui faire un reproche je m’y prenais avec beaucoup de tact, un trait de caractère que je ne connaissais pourtant pas en général. Bien sûr ça ne m’empêchait pas d’être cash avec lui, il me l’avait déjà fait remarquer, malgré ma gentillesse plus présente pour lui que pour les autres je restais parfois un peu trop franc pour être sympathique, mes sarcasmes n’arrangeait rien. Bref, moi qui aimait la rapidité je n’étais pas dans le délire de tout fait très vite avec le beau brun, il me plaisait, je m’en rendais compte au fil des jours pour autant je restais très discret sur mes sentiments, sur mon attirance pour lui. Ressentait-t-il la même chose pour moi ? Impossible, je ne pouvais pas prendre le risque de faire une erreur qui serait fatale à notre relation. Pourtant ce soir j’avais envie de bien plus, ses lèvres m’appelaient et résister à cet appel était bien trop compliqué pour moi. Lorsque je lui demandais ce qu’il voulait je m’attendais à une réponse hélas bien trop classique, il me surprenait en déposant sa main sur mon torse vêtu d’un petit débardeur blanc, je souriais. Il s’approchait de moi et je n’avais pas besoin de davantage pour savoir ce que je devais faire. Sans prévenir je m’avançais, venant l’empêcher de reculer à l’aide de ma main que je glissais dans ses cheveux, mes douces lèvres venaient rejoindre les siennes dans un baiser sensuel, ma langue quant à elle s’aventurait lentement contre ses lèvres à la recherche de la sienne.