Thélia ❥ All I want for Christmas is you.

En montant les marches quelques instants auparavant, je ne m'étais absolument pas attendu à me retrouver assit sur l'une de ses marches en sa compagnie. « Je crois que t'as quelques trucs à apprendre sur le fait d'être en couple, puis sur moi. Déjà tu oublies une partie, j'ai dit ça tout comme j'ai dit que tu méritais mieux que moi. Puis comment tu peux croire ça, tu te fou de moi ? Putain mais Théo réveil toi, depuis ce soir là dans ce bar avec ton défi ridicule et cette soirée j'ai senti un lien spécial entre nous et tu crois que je t'avais embrassé pour quoi à ce moment là ? Je te connaissais depuis même pas 24 h et je t'ai embrassé parce que je me sentais déjà bien avec toi. Depuis ce soir là t'as tout chamboulé, cette carte d'anniversaire était un simple prétexte pour te revoir et que cette soirée soit pas la dernière et la suite tu l'as connais et tu oses croire une phrase parmi toutes celles que j'ai pu te dire ? & quand je t'ai dit que c'était juste toi que je voulais, que j'aimais ce qu'on avait, que je t'aimais et que je te quitterai pas la première c'était pas du vent merde. Oui, oui pourtant c'est moi qui l’ai fiat tu vas me dire et alors ? J'aurais du faire quoi ? Rester avec toi et me sentir seule car tu m'as donné tout sauf l'impression que tu voulais me retenir ? Car j'ai eu l'impression que tu attendais que je te simplifie la tâche en prenant les devant ? Alors ressort pas cet argument, c'est vraiment.. vraiment nul comme argument. » J'en restais bouche-bée. Dans ma tête, le mot "quoi" se répétait dans toutes les langues que je connaissais. Elle ne pouvait pas me dire tout ça comme ça...Mon cœur allait exploser là. Je la fixais encore plus choqué que tout ce que je pouvais imaginer. J'y comprenais plus rien, je ne savais même plus qui j'étais et ce que je faisais là. Plus qu'une chose comptais à mes yeux à présent. Je la vis ouvrir les paquets et découvrir les présents que je lui avais rapporter mais je ne vis pas si elle eut le temps d'ouvrir la boite afin d'en lire l'inscription qui était dedans mais là, je m'en fichais carrément. «  Elia, je... » Mais je ne pus finir ma phrase, qu'un juron s'échappait de ma bouche. «  Oh et puis merde ! » Je l’attrapais par le bras, fis en sorte qu'elle ne se retourne vers moi et je posais une main sur sa joue, plaquant ensuite mes lèvres contre les siennes. Mon Dieu, elles m'avaient tellement manqué ! Je l'embrassais alors que je me demandais si je n'allais pas faire une crise cardiaque. Et soudain, je réalisais que ce n'était peut-être pas ce qu'elle avait envie de subir de ma part. Je me reculais alors, mettant fin au baiser, me mordant la lèvre inférieure tout en plongeant mon regard dans le sien. Là, je me sentais coupable et égoïste. « Pardon...je n'aurais pas du... » Je la lâchais précipitamment comme si elle m'avait brûlé, me reculais pour finalement me lever et descendre quelques marches avant d'arriver sur un sol plat, qui enchaînait ensuite avec une autre série de marches. Je me retournais ensuite vers elle, alors qu'elle se situait en haut des marches, toujours assise. Je ne pouvais pas m'enfuir comme ça. « Tu sais, je suis prêt à tout pour toi ! Je suis prêt à faire tout ce que tu voudras, parce que je regrette tellement ce qui c'est passé, je regrette tellement de t'avoir laisser partir, de ne pas avoir su me comporter comme l'homme que tu mérite. Je regrette de t'avoir fait du mal, d'être égoïste... Je suis simplement fou de toi, depuis ce premier soir ou je t'ai porté dans mes bras, et quand tu n'es pas là, je ne suis pas moi. Et je ne sais pas plus quoi te dire parce que j'ai l'impression de tout faire de travers avec toi. » Je marquais une pause me passant une main sur le visage. « Mais regardes moi, je suis là devant toi, et je ne suis qu'un homme qui demande à la femme qu'il aime de l'aimer en retour, de le pardonner. Je sais que je suis le pire des imbécile mais si tu me le permets, je suis prêt à faire tout ce qu'il faudra pour te reconquérir, peu importe le temps que sa prendra. » Je baissais ensuite la tête, reprenant ma respiration, me collant au mur qui se trouvait derrière moi.

Je n'osais pas croire ce que je venais de lui débiter. J'avais le sentiment de m'être mis à nu, attendant sa sentence comme si ma vie en dépendait. Je croyais franchement ne jamais avoir été plus sincère qu'en ce moment même. Et pour dire, j'étais tellement fou d'elle, que je n'arrivais pas à concevoir une vie dans laquelle elle ne serait pas. Plus je lui racontais à quel point j'étais malheureux, plus je la voyais descendre les marches des escaliers pour finalement s'arrêter sur la dernière, imposant une certaine distance entre nos deux corps. J'avais terriblement envie de venir combler cette distance de quelques pas et de m'approprier ce qui ne me revenais plus de droit: ses lèvres. Mais je me retenais, préférant prendre appuie sur le mur. Je sentais que ce moment était un moment décisif pour nous deux, qu'il allait une nouvelle fois créer un nouveau tournant dans nos vie, qui nous plairait ou pas. Mais je ne pouvais qu’espérer les choses en bien. Je ne pouvais qu'espérer à ce qu'elle ne me dise pas que c'était trop tard, qu'elle ne pouvait plus se permettre de rester avec moi, de souffrir à cause de moi. J'avais terriblement mal, car je me sentais coupable. Je m'attendais même presque à ce qu'elle ne me hurle dessus pour l'avoir embrassé, car je n'en avais pas eu le droit. Je m'attendais presque à ce qu'elle me dise de partir et de ne plus jamais remettre les pieds ici, mais... Il y avait toujours un mais. « Tu serais donc prêt à te battre pour nous ? A nous laisser une autre chance ? » Quoi ? Je relevais rapidement la tête, pour constater qu'elle s'était rapproché de moi et qu'elle me fixait. Était-ce une question piège ? Je n'en savais fichtrement rien et je m'en moquais parce que les battements rapides de mon cœur me faisait prendre conscience de tout l'amour que je ressentais pour elle. « Je suis prêt à tout faire pour que tu ne veuille à nouveau de moi à tes côtés... » Je marquais une pause, me passant une main dans les cheveux, me demandant comment je faisais pour ne pas céder à mes pulsions et l'attraper dans mes bras. « Alors, oui... Je suis prêt à me battre pour toi, pour nous. À corriger mes erreurs et à devenir celui que tu mérites et qui te rendrait heureuse. » Je marquais une pause, alors que j'avais soufflé mon oui, me rendant subitement compte que c'était tout ce que je voulais, l'avoir à mes côtés, la protéger et me battre pour elle comme jamais. Puis je me décollais du mur et me rapprochais si près d'elle que l'envie de la saisir dans mes bras était devenue presque insoutenable. Je levais une main qui vint délicatement caresser l'une de ses joues. Puis de mon autre main de libre, je vins attraper l'une des siennes et la plaçait sur mon cœur, juste pour qu'elle constate à quel point celui-ci battait à tout rompre. Son contact me tuait à petit feu, d'autant plus que tout restait encore incertain et que je ne savais pas vraiment ce qu'elle imaginait pour la suite, pour nous. Si elle envisageait cette seconde chance, ou si elle me laissait juste l’espérer pour un jour prochain. La regardant dans les yeux, je finissais mes confidences: « Si tu veux toujours de moi, je suis prêt à faire n'importe quoi. »

M'étant rapproché d'elle, j'avais attrapé une de ses mains pour la plaquer contre mon cœur qui battait à cent à l'heure avant de venir aussi poser une main contre sa propre joue, lui murmurant ensuite à quel point j'étais prêt à faire n'importe quoi pour elle. J'attendais presque impatiemment pour savoir ce qu'elle allait me dire, ce qu'elle allait répondre à ça et j'avais peur. Peur qu'elle ne me repousse, peur qu'elle ne me dise que c'était trop tard, que j'avais raté ma chance d'avoir une belle histoire avec elle. Néanmoins, contre toute attente, elle déposa ses lèvres contre les miennes et je ne bougeais pas, ne réalisant aucun mouvement, peu certain de si j'étais en train de rêver ce moment ou si c'était juste un dernier baiser d'adieu comme ça, qu'elle me donnait avant de me dire que c'était réellement trop tard. Quand elle mit fin au baiser, j'eus soudain réellement encore plus peur même, si je sentais une certaine excitation par rapport à ce qu'il se passait. Par rapport au fait qu'elle m'embrassait. « Si tu avais seulement pu dire ça la dernière fois. » Pour le coup, je cru qu'elle me réprimandait, qu'elle était bel et bien en train de me dire que c'était fini, que c'était trop tard. Et alors que je m'apprêtais à répliquer quelque chose, elle replongea sur mes lèvres, et je pus sentir mon cœur sur le point d'exploser, alors qu'une de ses mains se baladait dans mes cheveux. Ainsi donc dans un un élan de tendresse, je l'attrapais par la taille et l'enserrais dans mes bras, la décollant du sol, alors que je répondais activement à son baiser, ne cherchant même plus à comprendre ce qu'il se passait. C'est pour ainsi dire, si ses pieds touchaient à peine le sol, tellement je la serrais contre moi. Je mis cependant fin au baiser, la "portant" toujours contre moi, une expression interrogatrice sur le visage. « Je t'en prie...ne joue pas avec mes nerfs. Qu'est-ce que ça signifie ? » Par la, je demandais ce que signifiait ses baisers et si je n'étais pas simplement en train de tirer des conclusions hâtives de cette situation. Je n'avais pas la moindre envie de dégringoler de quinze étages si j'imaginais quelque chose qui n'était pas vraie. « Tu...tu es prête à … à me donner une seconde chance ? » Ma voix était presque inaudible, héistante mais tellement rempli d'espoir, qu'elle ne pouvait pas passer à côté de ma bonne volonté, faite pour la reconquérir.

Les paroles qui allaient suivre allait déterminer toute cette fin d'année. Je me sentais réellement nerveux mais aussi perdu et terriblement heureux des baisers qu'on échangeait. Mais je ne savais pas vraiment ce que ça signifiait et ça me faisait surtout plus peur qu'autre chose. « Bien sûre que oui, je suis bien trop mal sans toi. » Quoi ? Han mon Dieu ! Autant me coller un ukulélé dans les mains et me demander de monter m'asseoir sur la plus haute montagne du monde pour chanter "Over My Rainbow" que sa phrase me ferait toujours bien plus d'effet. Je ne pus que lui sourire comme un idiot alors que je la serrais un peu plus dans mes bras. Je baissais ensuite mon visage vers le sien et je déposais des baisers sur ses joues et son front. Elle m'avait tellement manqué... « Tu sais je t’avais aussi acheté quelque chose. Tu pourras toujours venir le prendre plus tard. » Quoi ? Je fronçais légèrement les sourcils alors que je prenais peu à peu conscience de ce qu'elle venait de me dire. Je n'avais que faire de son cadeau, je venais déjà de récupérer la chose la plus précieuse qui m'ait jamais été donné. Et c'était tout ce qui m'importait. Je la vis ensuite tourné légèrement la tête pour regarder les paquets que je lui avais apporté et qui faisaient office de décoration sur les marches. Je la reposais alors tranquillement par terre et la lâchais, la poussant ensuite doucement par son bras à l'aide du mien. « Mais va donc voir de plus près tout cela. » J'attendis alors qu'elle soit revenue en haut des marches et qu'elle ne regarde de plus près ce que je lui avais apporté avant de lui dire ce que je pensais réellement depuis qu'elle m'avait parlé du cadeau qu'elle avait pour moi. « Tu sais, je n'ai pas besoin que tu m'offre quoique ce soit. Au contraire... J'ai déjà eu le cadeau que je souhaitais. Tu acceptes de me redonner une chance, je ne pouvais pas demander mieux... » Je marquais une pause, me trouvant toujours en bas des marches, posant une main sur ma nuque. « Tu es mon cadeau, Elia. » Qu'elle me traite de loveur et je lui répondrais que j'en restais pas le moins sincère. J'attendais juste à ce qu'elle ne lise l'inscription présente dans la boîte.

Je l'avais poussé à l'aide de mon bras, après l'avoir déposé sur le sol, afin qu'elle ne puisse remonter les marches et aller admirer de plus près les cadeaux que je lui avais apporté. Évidemment, lorsque je m'étais rendu ici dans le seul but de les lui fournir et de la voir une dernière fois, je ne m'étais pas attendu à ce que les événements prennent cette tournure-là. Qu'elle soit prête à me pardonner et à me donner une nouvelle chance. C'était beau et merveilleux et en ce petit matin du 25 décembre, je pouvais amplement dire, que le Père Noël ou le destin, peu importe, venait de me faire un sacré cadeau. Elle. Elle de nouveau dans ma vie, près de moi, dans mes bras, sur mes lèvres. Je l'observais alors s'asseoir à nouveau sur les marches, ouvrir la boîte à musique et découvrir la petite danseuse étoile qui en jaillissait, puis écouter la musique qui en sortait. Et lorsqu'elle lu enfin l'inscription que j'y avais fait graver pour elle, son expression changea littéralement. Elle rangea ce qu'elle avait dans les mains, se leva et vint descendre pas à pas les marches, ne faisant qu'accroître les battements de mon cœur. « Elle est superbe, t'as vraiment bon goût niveau cadeau. » J'eus un petit sourire entendu, prouvant que je savais parfaitement ce que je faisais quand je choisissais quelque chose que je comptais lui offrir. Une fois face à moi, elle vint déposer ses mains sur mes hanches, plongeant son regard dans le mien. « Puis moi aussi... » Elle aussi quoi ? Mon cœur rata un battement alors que je me mordait la lèvre inférieure, me retenant de lui sauter littéralement dessus. « .. je t'aime. » Plus d'air, oxygène où te caches-tu ? C'était limite si je n'allais pas frôler l'hyperventilation. Je pris alors son visage en coupe entre mes mains et déposais mes lèvres sur les siennes, mélangeant ses lèvres avec les miennes, franchissant leur barrière pour un contact plus intime impliquant un ballet entre nos deux langues. Je l'aimais tellement que je me demandais si mon cœur n'allait pas exploser dans ma poitrine. « Je suis très heureux que cela te plaise, parce que la danseuse pour moi, c'est toi. La musique représente le fond sonore de ma vie lorsque nous sommes ensemble et les mots gravés, tout simplement ce que je ressens pour toi. » J'avais mis fin au baiser, faisant progressivement descendre une main depuis sa nuque jusqu'au bas de son dos. «  Je ne pouvais pas concevoir plus de temps sans t'avoir près de moi, Elia... Je t'aime tellement... » Puis, déposant une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, je murmurais ensuite au creux de son oreille. « Joyeux noël, mon amour... »