mayrad † Je pouvais être le pire gamin qui puisse vivre dans cette ville, à tout prendre à l'amusement tout comme je pouvais être l'homme le plus sérieux dans cette ville, à tout prendre à la lettre, et avec Mayra c'était si difficile, d'essayer de la convaincre que j'ai merdé, elle m'en veut, j'arrive à le sentir sans rien faire, ni même sans la regarder, 5 ans qu'elle est mon tout, la moitié de moi, j'ai envie de dire qu'elle est ma vie mais je ne veux pas la rabaisser à ce point. Oui je n'ai eu des yeux que pour Aphrodite car entre nous il s'est passé un truc, notre attirance physique à été trop gourmande et on a voulu essayer une histoire sérieuse, pendant deux mois elle a été ma femme, la seule qui a compter alors que celle qui détient vraiment ce rôle, je l'ai mise de côté comme mes conquêtes et le pire dans tout ça c'est qu'une fois mon célibat retrouvé j'ai courus dans les bras d'une de ces filles là, et non retrouver Mayra, je ne m'en suis pas rendu compte jusqu’à ce qu'elle me le rappelle, j'avais vraiment merdé à ce niveau là. J'avais pu être amusé au début, tellement anxieux de ce qui pouvait arrivé que je souriais mais là, plus de sourire ou de rire, juste un regard sérieux et neutre tout aussi bien peiné et culpabilisant, je m'en voulais, je laissais ma fierté de côté, mon arrogance de côté, j'enlevais ma carapace du connard populaire, du tombeur irrésistible, elle avait là le Konrad de l'intérieur celui qui expose son cœur, celui qui dit vraiment ce qu'il pense et je continue à lui faire entendre raison, elle doit me croire même si elle me lance un tel regard qui me met encore plus mal, j'ai fais le con, je pourrais en être fier, pourquoi je me préoccuperais du malheur des autres alors que j'en ai assez dans ma vie mais c'était Mayra et tout était différent avec elle, absolument tout, le sexe, les moments doux et tendres passer avec elle en dehors du lit, nos délires, nos engueulades, tout était différent et je la regarde dans les yeux, ses yeux prêt à lâcher des débuts de larmes, je la regarde et je me revois avec elle lui disant qu'elle était mon tout, mon essentiel. Elle venait s'approcher de moi, méritais-je vraiment cette gifle qu'elle allait me donner ? Je crois oui, j'allais grimacer en tournant la tête légèrement sur le côté, anticipant ce mouvement de douleur et de colère qu'elle pourrait déposer sur ma joue mais non, sa main se déposait en douceur, une caresse avant qu'elle se rapproche encore plus pour me serrer contre elle fort de plus en plus fort, je sentais son cœur battre en même temps que je sentais le mien, ça c'était une harmonie unique je retrouvais le timbre doux et tendre de sa petite voix, elle me pardonnait parce qu'elle m'aimait trop pour être séparé de moi mais elle me prévenait que la prochaine fois, c'était un adieu définitif si je recommençais, je venais passer mes bras autour d'elle, la serrant encore plus fort, plongeant ma tête dans le creux de son cou
J'ai compris Mayra, plus jamais je te laisses de côté, je te gardes. je restais là, la tête dans le creux de son cou, mon corps coller au sien pour cette enlacade, je m'entendais que les battements de son cœur et c'est tout ce que je voulais entendre, jusqu’au point de sourire, sourire de retrouver la femme de ma vie.
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