Jenny&Thaïs + allo Houston ? Nous avons un PROBLEEEME !

« Tu n’arrives pas à contrôler ce que tu fais, c'est-à-dire ? » osa-t-elle demander, curieuse pour le coup. Il était arrivé plus d’une fois à Thaïs de se prendre des murges absolument incroyables mais celles-ci s’étaient considérablement espacées depuis qu’elle avait perdu la vue. Elle sortait toujours autant, mais buvait plus raisonnablement et surtout, elle savait quand s’arrêter pour éviter d’être dans un état impossible le lendemain. Il lui fallait la pleine possession de ses moyens afin de pouvoir se repérer dans l’atmosphère seule, aidée seulement d’une canne et non d’une tierce personne. « Moi je serai ravie d’être ton chaperon et je te signale qu’il y a l’option « taxi » ma chérie. Moi je ne peux pas te raccompagner mais lui oui, et puis je peux quand même te soutenir, je ne suis pas manchote je te signale ! » A son tour, la jolie irlandaise ne manqua pas de hausser les épaules, plus amusée qu’autre chose car envers et contre tout, elle comptait bien avoir le dernier mot à ce sujet. Jenny ne tenait peut-être pas l’alcool mais elle oui alors pourquoi ne pas allier leurs forces pour passer une meilleure soirée ? Sauf qu’en l’occurrence, il n’était pas question d’aller se pochtronner joyeusement mais plutôt de se rendre en ville pour acheter tissus et accessoires. Thaïs monta donc docilement à l’intérieur de la voiture de son acolyte modiste, non sans lui accorder un sourire au passage vis-à-vis de sa précédente réplique. « Si tu préfères aller au Subway, j’ai envie de dire : on va acheter tout ce qu’il faut et après direction le Subway pour s’faire péter le bide ! Tu sais bien que c’est pas moi qui vais dire non, surtout que je t’en dois un certain nombre… eh ouais, je suis pas encore atteinte d’Alzheimer light, n’aie crainte je m’en souviens ! »

« Ca veux dire en gros que quand j'ai envie d'embrasser un mec je le fais, même si je sais que je ne devrai pas le faire tu vois. Je le regrette après que l'alcool soit tomber, je serai consciente si on me violait par exemple... C'est plutôt horrible. » dis-je en grimaçant. Mon gros problème, c'est que j'ai du mal à m'arrêter quand on parle d'alcool parce que je ne me rendais jamais compte de l'alcool que je buvais et les mélanges me tuaient également de ce côté là. Je rigola et leva les yeux au ciel. « Est-ce que j'ai dis que tu étais manchote mamie? Nan alors chut. Et je serai très contente que tu sois ma chaperon comme ça tu verras que je suis encore plus tactile quand j'ai un coup dans le nez. » dis-je avec un sourire au coin. Je monta finalement dans la voiture, ayant beaucoup trop la flemme de faire le chemin à pied à cause du froid. Je souris finalement à la réplique de mon ami et roula tranquillement en direction du magasin de rêve. « Faisons du shopping et après allons manger comme des gros, je vais avoir besoin de force pour pouvoir faire ta robe en temps et en heure. Puis même si t'avais Alzheimer, tu peux compter sur moi pour me souvenir de cela à ta place. » dis-je en rigolant. Après quelques minutes, je m'arrêta devant le magasin, réussissant pour une fois à trouver une place rapidement et près de celui-ci. « Tu peux sortir, il n'y a pas de voiture. » dis-je en sortant à mon tour. Je l'attendis avant de me rendre dans le magasin en sa compagnie. Cet endroit est simplement le paradis pour les couturiers et modéliste. Il y a du tissus partout de toutes les couleurs, de différentes matières et avec des motifs simple mais également travailler. Je pris la main de Thaïs et me dirigea vers le coin des couleurs bleu, je m'arrêta regardant autour de moi avant de repérer la bonne couleur. « Autant prendre un tissu doux pour que tu puisses te sentir totalement à l'aise comme si tu étais en pyjama. » dis-je en souriant. Je regarda le tissus et approcha celui-ci de la peau de Thaïs pour voir si cette teinte allait avec sa peau et ce n'était pas encore ça. J'en essayais plusieurs avant de trouver le bon. « Celui-là est parfait... Tu en penses quoi de la matière? » dis-je en la tendant devant elle pour qu'elle puisse toucher.

« Ouais donc en gros t’as l’alcool ultra câlin mais conscient quoi » ne manqua pas de traduire Thaïs, se moquant bien d’être délicate ou pas dans ce cas précis car il valait mieux appeler un chat un chat, surtout en la matière. Surtout qu’elle ne serait jamais la dernière pour bisouiller quelqu’un avec un coup dans le nez, les barmans qu’elle avait côtoyés depuis sa majorité s’en remémoraient tous ! « Comment ça mamie ? Je t’en foutrais, j’ai même pas de rides et puis je radote pas, alors mamie toi-même, non mais ! Bon d’accord j’ai quatre ans de plus que toi mais même ! De toute façon ton chaperon je serai mon cher padawan, et tu verras que même sans franchement être bourrée il m’en faut pas beaucoup pour être tactile de mon côté donc j’ai bien peur que l’on soit aussi exceptionnelle l’une que l’autre en la matière… mais je saurai m’arrêter à temps pour te ramener du côté clair de la force, mon enfant, il y a du Subway ! » Thaïs pouffa de rire face à sa propre connerie non sans lui lancer un sourire entendu illico presto à propos du Subway : la jolie irlandaise était loin de ne pas avoir la reconnaissance du ventre et en disant qu’elle l’inviterait à plusieurs reprises, elle comptait le faire. « Avec tout ça j’ai faim moi maintenant ! Rien que d’y penser, ça m’fait rêver » reprit-elle non sans suivre les instructions de Jenny à la lettre afin de sortir sans encombre, usant de mille précautions pour éviter de se rétamer la tronche sur le bitume d’ors et déjà verglacé. « J’aime pas l’hiver rien que pour ça : c’est à peine si j’entends le bruit de ma canne sur le sol ! » maugréa-t-elle en esquissant une moue désapprobatrice, bien obligée de se laisser guider jusqu’au magasin que son acolyte Lowell avait précédemment évoqué. « J’adore l’étoffe, dis donc je vais jamais vouloir l’enlever à ce stade là, je vais vraiment me sentir comme dans un pyjama avec ce tissu là ! »

Je rigola avant d'approuver de la tête, c'est vrai que j'étais plutôt du genre câline sous l'effet de l'alcool mais cela ne faisait pas de moi une fille facile. Je pouffa de rire en l'entendant montrer son désaccord sur le surnom que je venais de lui donner. Ben quoi, elle est plus vieille que moi nan donc elle va dans le rang mamie, cela paraît logique. Je pencha la tête avant de mordre ma lèvre pour éviter de rire à sa connerie de padawan et tout cela. « T'es vexée ma belle? Allez je serai ta jeune padawan et tu prendras soin de moi ma grande. Je connais très bien ton côté tactile tu sais. En espérant qu'on ne se saute pas dessus ça serait la meilleure. » dis-je avec un sourire au coin avant de me foutre à rire comme une malade en nous imaginant en train de se sauter dessus comme deus connes complètement bourrées. Enfin, ce n'était plus le moment de rire en sachant qu'on était arrivée au magasin de tissus. Je chercha la bonne couleur pour le teint de Thaïs et fini par lui demander si cette texture lui allait parfaitement ou pas. Après tout, je faisais cela pour elle et je voulais qu'elle se sente vraiment à l'aise dedans déjà qu'elle ne sera sûrement pas à l'aise face aux autres riches. Autant qu'elle le soit au moins dans sa robe. Je souris en voyant que celui-ci semblait lui plaire. « Si cela te va alors c'est parfait. Je vais prendre le tissus qu'il me faut et on ira voir dans le coin accessoire. Je vais en prendre toujours plus au cas ou. Tu permet que je regarde? » Je pris le bout de tissus et tira sur le rouleau avant d'entourer le tissus autour d'elle pour en prendre assez pour la robe au pire si il en reste c'est pas si grave. Je pris la bonne longueur et mit le tissus dans un panier que je venais de piquer discrètement. Je repris la main de Thaïs et la dirigea dans le coin des accessoires. Regardant autour de moi pour trouver la perle rare. « Tu aimes le soleil Thaïs? » dis-je en arquant un sourcil s'arrêtant devant un symbole qui ressemblait assez à celui que j'avais dessiné.

« Vexée ? Oula non, avant de me vexer faut se lever tôt et parler couramment le gaélique… me demande pas le rapport c’est un secret classé par la CIA ! » s’amusa aussitôt Thaïs pour lui prouver qu’elle n’accordait que peu d’importance à ce genre de mots. Certes, ils avaient leur portée comme bien d’autres mais en l’occurrence, venant de Jenny, impossible pour la tempétueuse blonde de prendre mal les choses. « Soit mon padawan et ton maître Yoda je serai ! Cela dit rappelle-toi, je t’ai dis que je savais m’arrêter alors possible que c’est toi qui veuille un câlin de ma part ! Boarf, tant que c’est qu’un câlin limite on s’en fout ! » renchérit-elle, ni coincée ni gênée pour trois ronds de serviette, bien au contraire. C’est ce qu’elle appréciait chez Jenny : si elle n’était pas aussi expansive que Thaïs à certains niveaux, elle recueillait sa folie sans s’en formaliser une seule seconde. « Tu plaisantes ? Fais-toi plaisir, n’hésite pas à me dire ce que tu prends tu sais très bien que je trouve que ton goût en accessoires est aussi parfait que ton goût en matière de création de vêtements ! » Thaïs la suivait comme si Jenny était sa bouée de sauvetage dans ce magasin où elle n’avait strictement aucun repère d’espace. Elle n’en n’était pas à lui choper le bras pour éviter de se cogner partout, sa canne d’aveugle l’aidait largement à éviter ce genre de désagrément mais tout de même… elle la suivait de près pour éviter de la perdre et ne pas perdre une miette de ce qu’elle disait. « J’adore bien sûr, mais tu parles en général ou plutôt de la forme d’un soleil pour un accessoire par exemple ? Ou un bijou d’ailleurs… »

J'arqua un sourcil en entendant son délire de gaelic et ne pus m'empêcher d'exploser de rire, me demandant si elle était bien toute seule dans sa tête. « C'est cool mais meuf, t'as vraiment de drôle de penser des fois. T'es sûr que t'es bien seule dans ta tête car j'en suis plus vraiment sûr... » dis-je en reprenant mon souffle. Essayant de me calmer pour pouvoir bien faire mon travail. Je grimaça en l'entendant parler, même si j'aimais énormément les câlins et que j'avais beaucoup de contact physique amical avec Thaïs. Je ne pense pas encore avoir des tendances homosexuelles et même quand je suis bourrée. Je commença à regarder différent tissus avant de trouver le bon et celui qui allait parfaitement à Thaïs au point de vue de la matière. Maintenant, que j'avais pris la bonne taille je souris tout en découpant le tissus; « Ouh tellement d'amour dans ses paroles, tu es mignonne petit chat. » dis-je avec un sourire au coin. Je lui pris ensuite la main et me dirigea dans les accessoires. J'avais besoin d'un soleil pour tout sa robe mais il fallait déjà qu'elle aime le soleil. Je souris et pris un soleil en main avant de me tourner vers elle. « Plutôt en accessoire comme en ceinture tu vois. » Je reposa le soleil et en chercha un de couleur argent. Je tomba finalement sur la perle rare un peu caché derrière tous les autres. Je le pris et souris avant de me tourner vers Thaïs. « J'ai trouvé ! Il me faut du fil maintenant et j'aurai fini. » dis-je en mettant le soleil dans la panier avant de reprendre sa main pour aller dans le coin tissus prendre du fil de la même couleur pour ne pas qu'on voit les coutures. « On peut aller payer j'ai fini. » Je me dirigea vers la caisse et discuta avec celle-ci que je connaissais pas bien essayant d'avoir un prix intéressant pour tous mes achats.

« Ah, tu veux que je te dise ? Avant j’étais skyzophrène maintenant nous allons mieux… » précisa-t-elle en haussant les épaules, comme si elle venait de sortir une vérité ne prêtant pas à conséquence mais en l’occurrence c’était le cas : Thaïs ne possédait aucune pathologie du genre, et encore heureux… elle ne pouvait pas avoir tous les défauts physiques du monde non plus, sa cécité crevant déjà bien assez le plafond dans le genre. « T’es juste pas habituée à ce qu’on te passe de la pommade, tu devrais, ça fait du bien. Puis tu devrais aussi t’envoyer des fleurs de temps en temps, c’est bon pour le moral ! » Non sans lui lancer un sourire tendre et sincère, Thaïs accompagna ses paroles d’un clin d’œil alors qu’elle suivait le mouvement. De toute façon, difficile pour elle que d’imaginer tous les tissus et autres accessoires se trouvant à vendre dans ce fameux magasin : il lui faudrait y passer de très longs et nombreux moments avant de ne se faire une idée même brève. « Je te suis ! » lança-t-elle à la volée tandis que Jenny venait de lui prendre la main, la dirigeant vers la caisse où elle se mit à négocier pour tous les achats qu’elle venait de faire. Une chance, car il ne fallait guère oublier que la jolie irlandaise ne roulait pas sur l’or non plus… « Pour un peu, j’ai cru que t’allait la bouffer la nénette pendant ta négo ! » Thaïs éclata de rire une fois à nouveau dehors, leurs achats soigneusement mis dans un sac que Jenny tenait en main. « Ça se fête quand même vu la remise qu’elle a bien voulu nous donner… petit Subway de derrière les fagots ? » proposa la tempétueuse blonde, alors que son ventre gargouillait déjà largement de faim. Quelle sonorité, ça aurait presque pu être considéré comme de la musique !

« Je me disais aussi que t'étais pas normale, j'ai enfin trouvé la réponse... Il y a toujours une autre personne avec toi. Alors je dois vous vouvoyez maintenant. » dis-je en rigolant doucement. Je me voyais mal parler d'elle en la vouvoyant parce qu'elle avait deux personnes en elle. Ca paraît totalement improbable vu comme ça mais bon cela arrivait parfois pourtant. Elle n'avait pas tord, je n'avais pas l'habitude qu'on me complimente pour quoi que ce soit ... « Je devrais peut-être dire que je suis la meilleure alors... c'est vrai qu'on me complimente pas souvent et je me complimente pas forcément également. C'est un bon médicament pour le moral tu penses? » dis-je en souriant. Enfin j'avais fini mes petites courses, ça a été beaucoup plus vite que prévu mais c'est tant mieux on va pouvoir aller manger un subway tranquille. Il fallait que je négocie et j'ai vraiment eu du mal, cette serveuse était la moins sympa de tous, une vrai pot de vache, une conne même. Mais j'ai tout de même réussi à avoir un bon prix, il a presque fallu que je la frappe mais j'ai quand même réussi. J'ai pu sortir du magasin avec mon sac en compagnie de Thaïs. « Une salope ouais, aish j'ai cru que j'allais lui faire bouffer son argent. » dis-je en grognant encore de mécontentement. Je tapota dans mes mains et monta dans ma voiture prête à aller me faire bourrer la pense de subway. « Allons manger comme des porcs, ça m'a donné faim à penser à toute cette bouffe. » dis-je avec un sourire au coin. Je roula ensuite vers le subway.

« Oh oui vouvoie-moi, prouve que ma suprématie est totale ! » N’importe nawak dans le désordre. Thaïs allait finir par s’étouffer si cela continuait mais qu’importe, à sa décharge, elle avait eu une semaine tellement en demi teinte que cela lui faisait un bien fou. Jenny n’avait pas idée du rayon de soleil qu’elle pouvait bien être pour elle, vraiment. « Ah bah c’est sûr que s’envoyer des fleurs ça fait toujours du bien par où ça passe ! Mais comment ça se fait qu’on te complimente pas ? T’as aucun proche qui te fais des compliments, ou même un membre de la Lowell House ? Putain ils savent pas ce qu’ils perdent… » nota-t-elle cette fois-ci avec sérieux car justement, Thaïs partait du principe que la confiance en soi vient de l’idée que l’on se fait de soi bien évidemment mais également des bonnes ondes transmises par autrui. Faire un compliment n’a jamais tué personne et Jenny en méritait tout plein, que ce soit pour son tempérament adorable, son talent ou même ce brin de folie dont elle savait tant faire preuve dès qu’il y avait un Subway dans les parages. « T’es une belle personne, ma biche. Ceux qui ne le voient pas sont encore plus aveugle que je ne le serai jamais. » La jolie irlandaise venait à nouveau de faire preuve d’un sérieux à couper le souffle, qui fut brisé par le fou rire qu’elle se prit à l’entente des propos suivants de la canadienne : effectivement, Thaïs avait eu l’impression que Jenny allait arracher les yeux de la vendeuse si elle ne lui donnait pas cette foutue remise… « Tu veux qu’on y retourne pour que tu lui boxes la tronche ? Mouais non, on va d’abord contenter nos estomacs, J’AI FAIM ! »

Je pouffa de rire avant de secouer la tête doucement. « Ca va vraiment pas niveau cheville toi, tu devrais arrêter de te faire trop de compliment, ça ne va plus. » dis-je avec un sourire au coin. Je fini par hausser les épaules doucement quand elle me demanda le pourquoi on ne me complimentait pas. Simplement parce que je ne recherchais pas à ce qu'on me complimente après tout. Je souris et secoua la tête. « J'ai que toi qui me fais des compliments Thaïs, t'es la meilleure à mes yeux tu sais. La seule qui me soutient vraiment, qu'est ce que c'est beau ! » dis-je avec émotion avant de pouffer de rire. Je fini finalement de négocier le prix de nos achats et même si j'ai galéré à cause de cette truie, j'ai finalement réussi à avoir un bon prix pour éviter que cela ne coûte trop cher à ma chère et tendre amie. Je sortis finalement du magasin suivit de près par Thaïs. « Je n'en doute pas Thaïs, mais il faut que les mecs s'en rendent compte. Tu savais que j'avais taper dans l'oeil de Konrad ? » dis-je avec un sourire au coin avant de monter au volant de ma voiture. J'aurais très bien pu aller tuer la caissière mais j'avais également trop faim pour faire ce genre de chose, peut-être après quand j'aurai fini de manger. « Allons manger et après je reviendrai lui régler son compte. » dis-je en tapotant sur mon volant. Je me mis finalement en route en direction du centre-ville où se trouvait le subway de mes rêves. Je me gara où je pus et sortis de la voiture. Quand Thaïs fut dehors, je lui attrapa le bras pour ne pas la perdre et commença à marcher. « J'ai une envie de cookie, c'est une horreur. » dis-je en secouant la tête. J'ouvris la porte du subway et fit la queue. « A toi de choisi thaïs. » dis-je après avoir fait ma commande.