MATTHEW + I am not in danger, I am the danger.

Je savais que pour qu'il me fasse confiance, il faudrait bien plus qu'un pinky swear mais je tentais le coup, je pourrai toujours le lui prouver par la suite. Nous retournions dans sa chambre et je lui propose de nous faire des lignes de meth. Moi, j'ai toujours préféré la snifer. selon moi l'effet serait plus rapide quand le fumant, et il y aurait peut être encore plus rapide si j'en prenais par intraveineuse mais c'est vraiment pas mon délire les aiguilles. Ta drogue, ta méthode. Je le regardais faire avec attention avant qu'il ne termine sa pipe. C'était mon tout, après qu'il eu fumer un coup je faisais de même. Ça me faisait un fou, plu de manque plus rien. Juste nous et de la meth à consommer. Tellement. J'en refumais encore, plus lentement cette fois, avant de lui rendre la pipe et de m'installer confortablement sur son lit. Je me sentais finalement décoller.

Je ne savais pas si je devais lui faire confiance, mais quelque chose me laissait croire que oui. Je m'étais alors geler la binette en prenant une bouffer de meth que j'avais préalablement bouilli à l'aide d'une pipe à bout rond. Je planais complètement. Je voyais tout de sorte de chose apaisante. Je me sentais bien et je ne pensais absolument à rien. La jeune femme avait fait de même avant de s'installer sur mon lit. Je fis de même par la suite avant de me coller contre elle. « Je suis bien avec toi. » Lui dis-je alors. C'était plutôt marrant vu les trucs qu'on se disait depuis tout à l'heure. J'étais bien collé contre elle. J'imaginais maintenant dans un champ lointain tout seul avec elle et j'étais heureux. On voit que ce truc est vraiment fort.

C'était étrange, la façon dont tout c'était tout à coup disons, réglé. La solution était plutôt simple, et elle nous allait plus ou moins bien. En tout cas pour moi, je me rends bien compte que ne pas divulguer se genre d'information peut me coûter beaucoup, mais je prenais le risque. Et je pourrai toujours prétendre que je n'en savais rien. Ah ouais ? Je lui souriais. Il n'y a pas vingts minutes ont se criait dessus pour tout et n'importe quoi, avant le Québec on se calculait à peine et maintenant, on se défonçait ensemble. La vie est donc pleine de surprise. Je tirais un coup sur la pipe, inspirant à fond. Ça faisait un bien fou. Je soufflais ensuite la fumer sur le visage de Matthew lentement, je trouvais ça drôle. Plus de fumée, plus rien. Je le regarde dans les yeux et tourne mon corps vers lui. C'est une erreur, sans doute, mais je m'en fiche ça ne sera pas ma première de la journée. J'approche mes lèvres des sienne pour que l'on puisse partager un baiser.

J'étais certain que j'aurais fini par partir tout seul pour me trouver un trou dans la ville de Québec. Je l'aurais fait si elle aurait continué à me tomber sur la tête. Elle peut être certain que si je tombe, elle ne tombe pas avec moi. Pourquoi je m'amuserais à mettre quelqu'un d'autre en danger que moi. J'affirmerais qu'elle savait rien de tout ça et qu'elle n'était pas impliqué. Notre accrochage c'était alors terminé d'un coup et heureusement pour moi. Nous étions maintenant entrains de délirer ensemble. Je m'étais collé contre elle en lui affirmant que j'étais bien avec elle. Je fis surpris, enfin presque parce que je n'ai pas tout ma tête, que la jeune femme se retourna vers moi pour déposer un baiser sur mes lèvres. J'avais simplement l'impression de vivre dans le rêve que j'étais entrains de faire. Je prolongeai le baiser avec plaisir. Ce que je faisais dans le rêve se reproduisait maintenant en vraie. Je ne pouvais que me sentir bien.

Ce n'était pas une hallucination, enfin, pas ça du moins. Je venais bien d'embrasser Matthew, mon coloc, le mec que j'évitais en temps réelle. Et je crois bien que j'apprécie, même plus que ça. Je jouais un peu avec nos langues avant que le baiser ne s'arrête naturellement. Je gardais mon corps contre le sien et souriais bêtement. J'étais partie, complètement ailleurs et je me sentais attiré vers lui d'une façon inexplicable. Je ne savais pas quoi dire, je me contentais tourner de façon à ce que je sois coucher sur le dos et je fermais les yeux. Je me posais des questions, la principal étant si je devais continuer de l'embrasser ou revenir à la réalité. Le choix ce fit assez vite, je n'aimais pas tant que ça la réalité. Je me redressais légèrement et décida de reprendre là où je m'étais arrêter; notre baiser. Il était plus fougueux et plus passionné que le précédent et même encore meilleure.

La chose qu'il fallait se demander en ce moment, c'est qu'es-ce qui va se passer lorsque nous allons tout les deux retrouver nos esprits. Je ne sais même pas si moi-même ou la jeune femme allaient avoir le moindre souvenir de ce que viens de se passer. Une fois que le baiser fut terminé, la jeune femme se coucha sur le dos. De mon côté, j'avais fait pareil. Fait surprenant, la jeune femme était revenu m'embrasser avec passion. De mon côté, je laissai glisser mes deux mains le long de ses hanches pour ainsi atterrir sur se fesses. Je ne sais pas quel ampleur tout cela allait prendre, mais une chose est sûr, c'est qu'aucun de nous deux passent un moment désagréable. En tout cas, j'espère bien que c'est ainsi de son côté. Elle a beau avoir un sale caractère, la jeune femme est tout simplement belle à regarder. Cette jolie blonde est en plein mon genre.

Je ne dépend plus de ses produits, je crois avoir réussi à prendre un certain recule. Je ne suis plus accro, alors pourquoi ne pas en prendre occasionnellement ? Si j'y arrive, tant mieux et puis je ne compte pas faire ça tout ma vie. J'ai 23 ans et j'ai toute la vie devant moi. Je répondais en l'embrassant à une pulsion du moment, sous substance, je ne résiste à aucune pulsion ce qui peux s'avérer très risqué quelques fois. Quand l'effet se sera dissipé je regretterais peut être, ou peut être pas mais rien n'aura de conséquence. Je ne prends aucun risque, je le sais. Je me sentais même étrangement paisible vu la situation, j'étais quand même en train d'embrasser un dealer de drogue, un homme qui cuisine de la meth et Dieu seul sait encore. J'aimais ça, j'appréciais et vivais le moment comme il venait. On s'en fiche de ce qui va en suivre. Je passe une mains légèrement froide sous le t-shirt du jeune homme et dépose l'autre dans ses cheveux. L'atmosphère était moins tendue, une attirance avait été créé et je ressentais une grande envie, envie de lui.