MATTHEW + I am not in danger, I am the danger.

L'évènement organisé pour les dunsters et les winthrop me mettait de bonne humeur. C'était une excellente façon de se vider la tête, au Québec et en plus j'adorais le ski et les sports d'hiver. Je rentrais justement d'une sortie de snowboard, je m'étais amusé comme une folle. Je rentrais tranquillement au chalet commun et décidais de prendre une douche. Les garçons n'étaient pas là, j'étais seule alors j'en profitais. J'avais l'habitude de vivre avec des garçons, quand j'étais enfant je vivais dans un internat rempli de garçon, avait quelques filles bien sûr, et puis je partage ma chambre avec Matt. Je ne lui ai pas vraiment parlé, on ne peut pas dire qu'on s’entend bien aussi. Il y a des choses chez lui que je ne blaire pas, alors j'ai juste décidée de ne pas faire attention à lui. Il ne m'inspire pas confiance c'est tout. Alors oui, de temps en temps le peu de fois où je le croise, on se dit bonjour, mais c'est tout. J'ai encore les cheveux un peu humide et il faisait assez frisquet, malheureusement pour moi je n'avais laissé mon sèche-cheveux à Cambridge. Je trouverais bien une fille avec cette appareil, tout le monde n'est pas aussi tête en l'air que moi. J'entre dans la première chambre à côté de la mienne sans vraiment me soucier de ce qui pouvait s'y passer et tombe sur un garçon, Matthew. C'est bien ma veine. Oh pardon, désolé. Tu n'as pas de sèche-cheveux j'imagine ? Question stupide.

Nous étions de sortis avec notre groupe pour une activité au Québec. J'avoue que je n'étais pas très enchanté de m'y rendre sur le coup, mais je voyais peut-être une bonne occasion pour m'établir avec ma drogue dans un nouveau territoire. J'étais entrains de me préparer un plan d'attaque afin de pouvoir trouver des acheteurs potentiels. Le plus difficile est de trouver le meilleur lieu possible pour s'établir. Le plus difficile en ce moment, est que je me rends compte que les Québécois sont beaucoup plus territorial et que la plupart de territoires appartient déjà à quelqu'un. Au final, j'ai accepté de faire cette sortie pour rien. Je n'ai jamais fait de sport d'hiver et je n'aime pas vraiment ça. J'étais alors dans ma chambre seul loin de tout le monde alors que tout le monde étaient partis s'amuser. Me pensant seul, je cherchais le meilleur moyen de faire des affaires. J'avais mon sac de Meth bleu qui était sur la table. Je fis le saut en entendant une voix et je me dépêchai de cacher mon sac. « Quoi? Tu me prends pour un pd peut-être? » Répondis-je idiotement. Je n'avais pas envie qu'elle se mette le nez dans mes affaires et j'avais surtout envie qu'elle me foute la paix.

Quoi? Tu me prends pour un pd peut-être? Je soupire bruyamment, me souvenant instantanément du pourquoi je ne lui adressais pas la parole. Un connard homophobe, c'est que tu as tout pour toi Matthew ! Je bouillonnais intérieurement, j'ai toujours pris extrêmement mal les paroles homophobes, parce que Charlie était gay et que c'était mon meilleur ami, ma moitié, mon ami d'enfance. Il n'avait sûrement pas besoin de moi pour se défendre c'est sûr, mais ça me restais quand même au travers de la gorge. Tu sors de ta chambre des fois ? Personne ne t'as encore vu dehors. On se demande bien ce que tu peux faire dans cette pièce. Je regardais entour de moi, me mêlant de se qui ne me regardait pas c'est sûr. J'étais curieuse, très curieuse, peut-être même trop. Je n'hésiterais pas à fouiner dans ses affaires si j'en avais l'envie.

Écoutant alors sa réponse, je fis un petit sourire en coin, me disant qu'elle allait me ficher la paix. J'avoue que ça m'emmerdai qu'elle me traite de connard et j'avais envie de lui faire ravaler ses paroles, mais je me disais que j'allais l'avoir sur le dos. Pour être honnête, je n'avais absolument rien contre les gays, mais je ne serais pas amis avec un pour autant. Autrement dit, je les trouves correct, mais loin de moi. Ils font leur affaire et je fais les miennes. Pensant alors m'être débarrassé de la jeune femme, celle-ci rétorqua alors une nouvelle fois, ce qui me frustra grandement. Elle n'avait pas compris que j'en avais rien à foutre d'elle. Me retournant alors suite à ses paroles, je remarquai qu'elle regardait un peu trop partout. Je me levai pour ensuite me retrouver debout devant elle. « Primo, c'est pas tes ognons! Et deuxio, j'en ai absolument rien à foutre de ce que vous pensez. Alors laisse moi faire ce que je veux et fou moi la paix putain! » Dis-je alors avant de retourner m'asseoir en espérant qu'elle partes pour que je puisses recommencer mes petites affaires.

il devrait s'entendre, vraiment. Primo, c'est pas tes oignons! Et deuxio, j'en ai absolument rien à foutre de ce que vous pensez. Alors laisse moi faire ce que je veux et fou moi la paix putain ! Rien que pour ça, j'avais envie de lui faire chier plus longtemps. C'est ma spécialité après tout, et j'ai toujours apprécié taper sur les nerfs des gens comme lui. C'était un dunster, donc il était forcément assez intelligent, alors pourquoi j'avais l'impression qu'il cachait tout ça sous une montagne de bêtise ? Je le regarde se rasseoir et lui tourne le dos, fermant la porte avant de venir m'asseoir sur son lit juste à côté de lui. Qu'est-ce que tu cache ? Je croise les jambes et les bras regardant le jeune homme dans les yeux.

Je me disais que je n'allais plus l'avoir sur le dos, En tout cas, c'est ce que je croyais. Elle était encore là et ne semblait pas vouloir partir. Qu'es ce qu'elle cherche au juste? Si elle cherche à me faire péter les plombs, elle va bientôt réussir. Je commençais à devenir de plus en plus nerveux, voyant qu'elle semblait vouloir fouiner dans mes affaires. Moi qui croyais que je cachais bien mon jeux. Je fais tout pour ne pas éveiller les soupçons. Je fais mes études en médecine tout en continuant de faire aller mon bowling pour ainsi mieux faire passer l'argent de la drogue. Du coup, elle venu s'asseoir à côté de moi sur mon lit en me demandant ce que je cachais. « Je ne caches absolument rien. Pourquoi tu tournes autour de moi comme ça. Juste parce que je ne fais pas de sport d'hiver avec vous, tout le monde se met à penser que je suis louche. Je vais en faire alors du sport pour que vous fermiez vos gueules. » Dis-je alors avant de me lever et devoir qu'elle était toujours là à me regarder. « Mais tu veux quoi à la fin! »

Il clamait ne rien avoir à cacher, pourtant je jurerai le contraire. C'est pas hyper voyant, il faisait un effort pour le cacher, mais je le voyais dans son regard, dans sa façon d'agir, de me parler. Ça puait le mensonge, et en mensonge on peut dire que j'étais une experte. Je les reconnais les menteurs, c'est pour ça que je te trouve super louche et puis tu es pire agressif, je me demande bien pourquoi tu le serais si tu n'avais rien à cacher dans ton entre. Qu'est-ce que je lui voulais ? Ah vrai dire, j'en sais rien. J'étais venu pour une sèche-cheveux et oh, le temps que je lui parle ses derniers étaient déjà beaucoup moins humide. En fait, je n'avais juste pas aimé sa façon de me répondre. Il voulait que je parte vite j'ai l'impression, d'habitude c'est quand on est pas seul qu'on entends ça. Matt était seul, j'en mettrais ma main à couper. Qui serait avec lui franchement, la moitié de la barque était dehors et l'autre moitié s'amusait en bas. Je soupire et me relève presque aussitôt, restant face à lui un moment avant de me tourner vers la table de sa chambre. Je m'amuse juste un peu. Tu devrais essayer.

Je commençais à paniquer un peu. Il fallait que je me calme et vite. Je commençais à serrer les points pi je soufflai un bon coup pour me calmer. Si je voulais qu'elle partes, il fallait que je retrouve mon calme. « Je suis agressif parce que je n'aime pas qu'on fasse enquête sur moi sans aucune raison. Tu ne me connais même pas. » Et dans un sens, c'est vrai, mais elle avait de bonne raison de croire que je suis louche, car je le suis et je le sais. Je me grattais alors la tête, réfléchissant à la situation. Il ne fallait pas qu'elle découvre que je vends de la meth, encore moins que j'en cuisine. M'amuser? Comment pouvais-je m'amuser à cette température? On gèle et en plus on coule du nez à chaque fois que l'on met le pied dehors. C'est carrément désagréable. « Ce n'est juste pas mon genre d’activité c'est tout! » Lui répondis-je alors. Il fallait alors que je l'éloigne de ma chambre, mais comment? J'eus alors une petite idée. « Ta envie qu'on fasse quelque chose? »

Il n'aimait pas qu'on fasse une enquête sur lui ? Vraiment ? Je levais les yeux aux ciels. Je vivais avec ce type et il était dans la même confrérie que moi, j'avais bien le droit d'essayer de savoir à qui j'avais à faire non ? Justement, c'est le problème. En fait, ce n’est pas vraiment un problème, mais j'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire tu vois ? Tu ne parles pas vraiment de toi, tu es juste dans ta chambre à faire je ne sais quoi et tout le temps. Matthew, tu es flippant. Il pouvait dire ce qu'il voulait, ça ne me ferait pas changer d'avis. Les sports d'hiver ce n’est pas son truc ? Je balaie ses paroles d'un signe de la main. Arrête, ça ne t'empêche pas de participer aux autres activités ou même à sortir de ta chambre. Alors dis-moi tout, ou je retourne toute ta chambre. Je devrais en avoir rien à foutre en fait. Matthew puait les embrouilles, les emmerdes, je devais le laisser se tourner les pouces et retourner à mes occupations, mais je m'ennui, et je suis curieuse. J'avais l'impression qu'il allait enfin m'écouter, et un léger sourire de victoire s’affichait sur mon visage. Oui, exactement ! Qu'est-ce que tu proposes ?

Je n'ai pas envie que l'on découvre ce que je fais mon faire du blé. Je ne l'ai jamais vraiment dit à quelqu'un. Je n'ai pas assez confiance au gens pour le faire. Surtout en plus, que je connais à peine la jeune femme. « Et c'est ta façon d'essayer de savoir à qui tu as à faire. Un simple " Hey Matthew j'aimerais qu'on fasse connaissance" ne ta pas passer à l'esprit? Je fais de grosse étude en médecine, donc je prends le plus de temps possible pour étudier. » C'est étonnant, mais je suis quelqu'un qui bosse beaucoup. Je veux réussir dans la vie et je n'ai pas envie de faire et vendre de la drogue toute ma vie. Je sais que si je continue trop longtemps, tôt ou tard je vais être sois en prison ou mort. Je regardais la jeune femme. Elle voulait que je lui dises tout. « Tu veux que je te dises quoi au juste? Je n'avais juste pas envie de sortir c'est tout. Je ne vois pas ce qu'il y a de louche là-dedans. » Répondis-je le plus honnêtement possible à la jeune femme, même si ce n'était pas toute la vérité. J'avais alors proposer à la jeune femme de faire quelque chose. Surtout pour que l'on aille très loin de ma chambre. J'étais bien content qu'elle accepte. « Honnêtement j'en sais rien! » Une idée me passa alors par la tête. « Je ne sais pas si tu tiens à faire un truc dehors, mais on pourrait... » J'arrêtai alors de parler pendant une seconde. « On pourrait je sais pas moi, s'écouter un petit film bien pénard. » Pourquoi pas? Ça pourrait être bien.