MATTHEW + I am not in danger, I am the danger.

Je n'ai jamais vraiment pensé à aller le voir jusqu'à maintenant, en fait je me contre fichais de lui jusqu'à ce week-end. J'étais étonné, il n'avait pas le profil du mec qui bossait nuit et jours pour ses études. Oui, d'accord, nous sommes des dunster et donc nous étions par ainsi dire des rats de bibliothèque, mais ça n'a jamais fait de nous des insociables. Je n'ai jamais rencontré de dunster aussi renfermée que lui, enfin il l'est à sa manière. Il se cache derrière une façade, je le vois bien. Je le vois clairement. Franchement, et honnêtement, j'aurai débarqué comme une fleur et je t'aurai demandé de me parler de toi; tu aurais dit oui. Mensonge, j'en mettrais ma main à couper. Je ne pouvais qu'en ricaner, me moquer un peu de lui. Tu ne vois pas ? Regarde autour de toi merde. Comment un être humain peut rester là plus de deux heures sans devenir fou. Je me demandais bien, à cause de ça, ce qu'il pouvait bien trafiquer dans cette chambre de si captivant qu'il ne sort pas d'ici. Mais bon, il est prêt à bouger enfin. Tu veux qu'on aille au cinéma ? J'étais genre assez surprise, on aurait pu je sais pas, cuisiner un truc, s'amuser avec les autres et lui voulait qu’on regarde un film. Pourquoi pas tient, c'est lui qui décide.

J'admets être renfermer sur moi-même sur plusieurs niveaux. Je n'ai aucun problème d'être enfermer pendant plusieurs jours dans une même pièce. Surtout que je n'ai pas le choix de le faire lorsque je fais la cuisine. Il faut tout simplement que je m'occupe c'est tout. Pour être honnête, j'étais certain que petit chalet serait paisible, mais je n'avais pas penser au faite que j'aurais la jeune femme sur le dos. Je compris que je ne pouvais pas du tout continuer et que j'étais aussi bien de laisser tomber pour l'instant. Écoutant alors la jeune femme, elle n'avait pas tords, mais en même temps, j'aurais beaucoup plus appréciés. « Honnêtement, j'en sais rien. » Répondis-je honnêtement. Je n'avais pas de trouvé de meilleur réponse que celle-là. « Et bien je suis comme ça. Cherche pas à comprendre. Comme moi, je ne cherche pas à comprendre vos états d'âme de femme. » Répondis-je baveusement. J'avais y être allé fort sur ce coup. Sachant alors que la jeune femme voulait qu'on fasse quelque chose, je lui avais proposé le cinéma, mais elle semblait déçu. « Bah je sais pas moi. C'est le premier idée qui m'est venu. Je me disais qu'on pourrait être tranquille tout les deux c'est tout. »Dis-je alors avant de me gratter le derrière de la tête. C'est un tric que j'ai à l'occasion. J'avoue que c'est assez bizarre.

Je comprenais bien son " j'en sais rien", il m'aurait envoyer chier, comme une merde, de sûr. Je me contente de hausser les épaules en levant les yeux aux ciels ensuite. Nos états d'âmes, quoi nos états d'âmes ? Je ne relève pas la remarque et ricane juste un peu. Il était vraiment sérieux quand il disait ça ? Je ne répondais pas et me contente de le pincer avec mes ongles de femme. Je les assume complètement ! Je le taquinais un peu, j'étais plus à l'aise maintenant qu'en entrant dans sa chambre. Il me dit que c'était la seul idée qu'il avait eut, et que ça serait sympa et genre que se serait pour passer du temps avec moi. Je suis encore un peu surprise, il le pensait vraiment ou c'était pour me foutre hors de sa chambre. Soit, je n'avais pas envie de rester plus longtemps dans cette garçonnière. Prends ta veste alors, on s'en va. Je me tourne vers la table devant laquelle il était il y a peu et prends sa veste rapidement. Je la lui lance, et entends quelque chose tomber derrière moi. Je me retourne pour voir ce que c'est. Je ne dis rien, je reste figé une demi-seconde. C'est de la meth, et pas n'importe laquelle, la meth bleue. Celle que j'ai tant aimé par le passé. Ça faisait quoi, plus de six mois que je n'y avais plus touché. C'était un peu avant le summer camp que j'ai arrêté, donc plus de six mois. En fait, tu ne t'ennuyais pas tant que ça. Il y en avais, en grande, vraiment grande quantité. Comment il pouvait se procurer autant de drogue en travaillant dans un bowling ? Je m'en voulais de ne pas avoir remarqué ça plutôt, d'habitude les camées je les reconnais. J'en étais une moi même, je l'ai été pendant longtemps. J'ai recommencé, puis j'ai arrêté. Maintenant j'étais clean depuis halloween, c'est beaucoup pour moi. Mais cette meth, la meth bleue, elle a toujours été dans mes favoris. Le manque me prenait, j'en avais terriblement envie et il y en avait tellement. Je ne devrais sûrement pas, vraiment pas, mais j'en avais envie.

Pour être honnête, je ne peux dire quelle aurait été ma réaction si elle serait venu pour m'aborder. Je ne pense pas que je l'aurais envoyer balader. J'aurais été plutôt surpris. J'ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre les femmes. Probablement que c'est la même chose pour tout les hommes sur cette terre. La jeune femme voulait que je sortes alors pourquoi pas? Je vais seulement remettre ce que je voulais faire à plus tard c'est tout. « Tu n'as pas trop le choix de toute façon. » Je me mis à rire par la suite. Je ne me prenais pas au sérieux dans ce que je lui avais dit. Je me trouvais drôle c'est tout. Lorsqu'elle me pinça, je fronçai les sourcils. « Tes conne ou quoi? Ça fait mal! » C'est ce que je répondis sur le coup. Je manquais peut-être un peu de classe dans mes réponses, mais je m'en fou totalement. Du coup, la jeune femme était prête à partir. Je râlais de me lever lorsque je vis la jeune femme prendre ma veste. Mon coeur se mit à débattre trop rapidement. « Non n'y touche.... » Je ne pu finoir ma phrase que mon sac de meth tomba par terre. Je me mis alors à flipper énormément. J'avais envie de tout virer à l'envers. Je mis mes deux mains en arrière de ma tête. « Merde merde meeeeerde!!!! Pourquoi ta fais ça tu... » Je frappai alors contre ma table. « Tu n'avais pas à toucher à mes affaires ok! » Je mis alors mes deux mains sur mon visage. J'avais désormais peur pour mon avenir. Je n'ai pas envie d'aller en prison. L'idée de la tuée me venu sur le coup, mais je ne suis pas un meurtrier. Je n'ai jamais tués personne.

Je souriais enfin, le voir s'énerver était assez amusant même si c'était de courte durée et pour un petit pincement. J'ai même envie de recommencer tient, rien ne me n'empêche. Fais pas ta mijoré, je ne t'ai pas fais aussi mal. Je lui fais un clin d'œil. On était enfin d'accord sur un truc; il fallait qu'il sorte de cette chambre. On devait se presser un peu si on voulait vraiment regarder un film, il devrait mettre sa veste et.. Ô joie, sous sa veste qu'est-ce qu'on trouve ? De la meth ! Et vraiment pas n'importe quelle meth, la meth bleue, genre la meilleure sur le marché. Je le regardais s'énerver, taper contre sa table et pester contre moi. Je gardais un certain calme, je n'étais pas surprise du tout. Je savais que ça puait, qu'il se cachait quelque chose derrière se blond complètement décalée et bourré de défaut. T'as qu'à mieux les cacher tes affaires ! Tu crois que j'avais prévu de tomber sur.. Je ne finissais pas ma phrase, une tel quantité de drogue c'était trop pour moi. J'ai arrêté, je ne devais plus en prendre. Je m'approche de lui bien décidé à ne plus garder cette drogue dans les mains. Je prends l'une des sienne avec mes mains tremblantes et lui rends son paquet. Tiens, j'en veux plus moi de tout ça. Être un camé, ce n'est plus mon délire. Je devrais vaincre la tentation, je me suis battu pour ça. Qui t'as vendu de la bleue ? Et qui t'en as vendu autant merde, c'est... Cette meth est épique. Je me mords la lèvre inférieur gauche en le regardant, je me rappelle comme si c'était hier de ma dernière ligne de coke, mais ma dernière ligne de meth bleu c'était il y a tellement longtemps...

La jeune femme m'avait pincer. J'avoue avoir exagérer ma réaction. Un pincement n'est rien à comparer au coup que je me suis pris depuis que je suis dans ce monde. J'avais proposé le cinéma à la jeune femme. Nous nous étions mis d'accord, mais la jeune femme était trop pressés de partir. Résultat, voilà que mon sac de meth était par terre. Je paniquais me demandant ce qui allait m'arriver. Je suis probablement nul pour cacher des choses. Je serais vraiment nul comme mouchard. Tout le monde finirait par savoir que j'ai des micros cachés tellement que je suis nul. La jeune femme avait mon sac dans les mains. Je voulais absolument qu'elle me le rende. Je doute qu'elle sache combien ce sac peut valoir. J'en ai pour des milliers de dollar juste dans ce sac. « Et toi si t'arrêtait de mettre ton nez partout. » Lui répondis-je alors pour la confronter. Tous ce que je voulais désormais, c'est ravoir mon sac. Mais je me disais que si je lui disais de me rendre, elle ferait quoi avec? J'avais comme un pressentiment qu'elle le balancerait par la fenêtre. Ou pire, qu'elle jetterait le tout dans la toilette. Je sentis alors qu'elle prit ma main avec de me remettre le sac. Quel soulagement! Je le remis alors dans ma poche en sûreté. Étonnamment, la jeune femme semblait connaître ce produit, puis je fini par comprendre qu'elle en avait déjà prit. Pourtant, je suis le seul à en cuisiner avec mon associer. Serais-ce donc de ma meth qu'elle prenait? « Tu n'as pas à savoir ça. Moins tu en sais et plus tu seras en sécurité. » Je la regardai alors se mordre la lèvre inférieur. Elle en avait envie, terriblement envie. Je me retenu de sourire. Voilà que maintenant, j'avais le plus gros bout du bâton. Si elle voulait me faire chanté, c'est peine perdu, car je la ferai chanté aussi.

Arrêtez de mettre mon nez partout, plus facile à dire qu'à faire merde ! Qu'est-ce que ça signifiait tout cette drogue ? Pourquoi, comment c'était possible et merde putain pourquoi maintenant ? Moi qui essayait depuis un mois d'être clean je me retrouve avec plus qu'il n'en faut de meth dans les mains. T'es le pire des connard, comment ose tu ? Tu crois que j'avais prévu de tomber sur je sais pas combien de gramme de meth ! Quand on fouille on trouve je sais pas, peut être un sachet minuscule avec quoi on peut taquiner le propriétaire, mais pas quelque chose qui pourrait tous nous envoyer en prison ! T'as emmené ça ici, avec tout le monde qui a ? Mais t'es complètement fou ou quoi ! Si tu te fais cramé, on est tous dans la merde. Je n'étais pas une "balance", et même si j'en parlais les gens vont plus le croire lui que moi. Je suis la studieuse petite junkie, peu de gens le savent mais si des flics débarquent ici je ne ferai pas long feu. Ma sécurité ? Quoi ma sécurité ? Parce que tu vas me faire quoi hein ? Je n'ai pas peur d'un petit junkie ! Je le repousse contre sa table. Tout ceci me mets en colère, mais je ne pouvais pas différencier ma colère de mon envie de drogue, de mon manque.

Plus le temps avançaient et plus je trouvais que la situation devenait marrante. Elle se mise à m'insulter en me disant que j'étais le plus gros des connards. Je ne comprenais même pas pourquoi elle me traitait ainsi. Qu'es ce que ça pouvait lui faire que j'aille toute ses meth en ma possession? « Ouais ouais je suis le pire des connards et blablablablabla. Mais moi j'ai une question pour toi. Qu'es ce que tu en as à foutre que j'aille tout ça sur moi. Pourquoi es-ce aussi dramatique pour toi. Sérieux je piges que dalles. » J'avais juste le goût de rire, mais je me retenais pour ainsi en pas la frustrer d'avantage. Elle n'est pas reliée à tout ça, donc pourquoi réagir ainsi? Je commence à comprendre qu'elle en veut et qu'elle n'ose pas en demander. « Pourquoi tu serais dans la merde yo? Je vais dire au keuf que vous ne saviez rien. Mais de toute façon, je me ferai jamais coincer ok!! » Lui répondis-je alors. Je voulais qu'elle se calme. On me voit comme un junkie et pourtant, je n'en prends plus tant que ça. Il n'y a rien de plus louche qu'un vendeur qui est à la fois un putain de camée. « Moi je ferais rien à tes jolies petites fesses. Mais je vais pas t'impliqué dans mes trucs. Si tu veux tout savoir c'est moi qui l'est cuisiner cette meth. » Lui dis-je alors honnêtement. C'est assez difficile à croire je sais.

Parce que je vis avec toi espèce d'imbécile, j'ai pas envie de ça autour de moi ! il est tellement sûr de lui, tellement arrogant. Il est invincible, increvable, il ne risque rien. Je savais que c'était tout le contraire au fond tout n'étais qu'une question de temps. Tout es toujours une histoire de temps. Un jour, tu vas te faire avoir. Tu n'auras pas intérêt à dire mon nom ce jour-là. Je grogne de rage et me laisse emporter. Je n'aimais pas cette histoire, pas du tout, elle sentait mauvais. C'est lui qui l'avait quoi ? J'ouvre grands les yeux, ronds comme jamais. Je ne'aurais jamais cru ça de lui, et pourtant un étudiant en chimie j'aurai du m'en douter. Pfui, ça sentait mauvais pour lui tout ça, de plus en plus mauvais. Félicitation. Ca fais de toi non seulement un camé, mais aussi la tête d'un petite réseau de drogue. T'as du temps pour tes études entre tes doubles vies ? Je ricane méchamment et lui tourne le dos. Je n'avais pas envie de partir, je savais que je devrais mais je me sentais de rester dans cette chambre et de.. D'en prendre. D'oublier toute cette histoire et d'en prendre. J'en veux.

« Si tes pas contentes, tu n'auras qu'à déménager, moi je bouge pas. » Honnêtement, je ne crois pas que je vais me faire choper un jour. Je fais justement tout pour éviter la merde, mais c'est lorsque je tombe sur une personne comme elle que les choses deviennent compliqué. Elle ignore tout de moi. Elle ne sait même pas combien d'argent je possède. Même si, je ne peux l'utiliser en fin de compte. De plus, si je me fais choper, j'ai un très bon avocat pour me sortir de la merde. Donc oui on peut dire que je suis intouchable. « Crains pas, si je me plante, je me planterai tout seul. Je ne voudrais pas t'avoir dans mes pattes de toute façon. » Elle commençait à devenir agressive. De mon côté, je gardais mon calme. Je venais du moins de lui avouer que c'était moi qui l'avait cuisiner. J'aurais cru qu'elle n'aurait pas gobé un mot de tout ça. Écoutant alors ce qu'elle me dit, je roulai mes yeux tout en passant mes mains sur mon visage avant de reposer mon regard sur elle. « Mes parents m'ont foutu à la porte parce que je voulais devenir médecin. J'étais dans la merde j'avais que dalles. Je me suis mis à vendre un peu drogue et moi et un associer, on a commencé à cuisiner le produit le plus pur sur le marcher. Et oui en même temps je travail fort pour mes études si tu veux savoir. » Je faisais partit de ceux qui n'avait pas à étudier beaucoup pour réussir. Écoutant alors la jeune femme me disant qu'elle en voulait, je n'en croyais pas mes oreilles. « Attend non c'est une blague? » Je la regardai alors et elle semblait bien sérieuse. « Dans tes rêves! »