we don't know each other... let's fix it up. † W&C

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Après une bonne nuit de sommeil, tu étais enfin d'attaque pour profiter de la journée. Tu ignorais encore ce que tu allais faire, mais une chose était certaine : tu ne perdrais pas une seule seconde de t'amuser comme un petit fou durant ces vacances bien mérité. Après t'être levé, tu te changeas en vitesse. La chambre était vide, aussi bien en profiter. En passant le seuil de la porte pour te rendre dans la grande salle qui servait de cuisine, de salle à manger de salon, tu constatas qu'il n'y avait presque personne. Tu haussas les épaules. Ils devaient soit tous dormir ou déjà être parti. Tu te rendis au frigo pour sortir de quoi prendre le petit-déjeuner. Tu ne savais même pas quelle heure il était, mais tu avais vraiment faim. En te retournant pour mettre le tout sur le comptoir, tu fis presque le saut en voyant Wyatt, près de toi. « Eh mec ! Je pensais pas que tu étais là. » dis-tu, en laissant un sourire imbécile se dessiner sur tes lèvres. Il avait l'air de tout juste être sorti du lit, lui aussi. « Tu veux manger ? » dis-tu. Après tout, faire de la bouffe pour un ou pour deux, il n'y a pas grand différence...

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feat Charlie & Wyatt ✖ Il devait être environs onze heures et demie lorsque je rentrais du ski avec Andreas. Je m’étais levé très tôt et j’étais tombé sur un membre de ma fraternité. Nous étions tous les deux très sportif et c’est donc tout naturellement que l’on avait décidé de faire du ski. Autant utiliser notre temps à bon escient. Alors qu’il montait à l’étage, je me dirigeais vers les cuisines. Toutes ses sensations fortes me donnaient très faim. En arrivant dans la pièce, je vis une personne qui avait la tête dans le frigo. Il fut d’ailleurs très surpris de me voir : « Eh mec ! Je pensais pas que tu étais là. » Je faisais si peur que ça ? La personne qui me faisait face était Charlie. C’était le meilleur ami de Torrey. On n’avait jamais vraiment eu l’occasion de se parler. Sauf la fois, ou je suis venue squatter son anniversaire. Je m’en excusais d’ailleurs. « Je viens de revenir, j’ai été faire un tour au ski avec un pote. » Je me débarrassais de mon blouson et allait m’assoir à table. Apparemment, il était le seul debout à cette heure-là. « Tu veux manger ? » En me posant cette question, il me rappelait à quel point j’avais faim. « Je veux bien merci. Personne n’est encore levé à ce que je vois. Des vraies feignasses (a) »

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C'était quand même assez cocasse que Wyatt et toi n'aviez jamais encore eu la possibilité de vous parler plus en profondeur qu'un simple « salut, bonjour. » Peut-être n'avais-tu juste jamais pris le temps de le faire... Après tout, tu n'es que le meilleur ami de Torrey. Elle ne te doit absolument rien quant à ses choix ou quoi que ce soit. C'est peut-être pour cette raison que tu as préféré resté à l'écart dans tout ça. Bien que la vice-présidente ait beaucoup souffert ces derniers temps, tu sais qu'elle a quand même une tête sur les épaules et n'ira pas se foutre dans la gueule du loup. « Je viens de revenir, j’ai été faire un tour au ski avec un pote. » finit-il par répondre alors qu'il s'installa à la table, face au comptoir. C'est vrai que pour un sportif comme lui, cet endroit devait être magique. Les pentes, ça donne tout un feeling à ce qu'il paraît. Tu hocha donc la tête en ouvrant les placards, histoire de trouver de quoi faire des crêpes. Bah quoi ? Autant en profiter. Il se moqua des autres qui devaient sans doutes tous encore dormir. Tu souris. « Ils ont sûrement tous trop bus pour être en mesure de se lever à une heure raisonnable. » répondis-tu en te moquant à ton tour. C'est vrai qu'hier soir, les bouteilles volaient pas mal... Tu mis la main à la pâte en préparant le mélange. Tu jetais un regard de temps à temps à Wyatt, ne sachant pas trop quoi lui dire... Ou quoi dire en premier. Au bout d'un silence remarquablement lourd, tu brisas le bruit des arbres. « Tu connais Torrey d'où, au juste ? » C'était quand même une bonne base pour connaître leur histoire...

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feat Charlie & Wyatt ✖ « Ils ont sûrement tous trop bus pour être en mesure de se lever à une heure raisonnable. » De vrais alcooliques ! Les gens pensaient que les Dunster étaient de parfait étudiant bien sage, mais c’était faux ! De vrais pochtrons (a) « Vous cachez bien votre jeu les Dunster » Un sourire malicieux venait orner mes traits. On dirait bien que Charlie avait l’intention de faire des crêpes. Miam, cela faisait une éternité que je n’en avais pas mangée. Enfin, si on ne comptait pas les vieilles crêpes du réfectoire à Harvard. Pendant plusieurs minutes, je me perdais dans mes pensées sans me rendre compte que le silence devenait pesant. « Tu connais Torrey d'où, au juste ? » Charlie me ramenait à la réalité. Je me demandais quand est-ce que cette question allait être posée. C’était son meilleur ami et c’était normal qu’il se pose ses interrogations. Il voulait savoir comment on c’était rencontré. Torrey ne lui avait rien dit ? Bien, c’était donc à moi de lui fournir ses informations. « En fait, on s’est rencontré à l’âge de 15 ans. Ma famille m’avait emmené en vacance à Santa Fe et j’ai fait la connaissance de Torrey. Puis, je viens de Roswell donc ce n’est pas très loin. » Je marquais une pause. Je me remémorais se délicieux souvenir. A cette époque-là, il n’avait été question que d’un simple flirt. « Puis, on s’est perdu de vu et c’est seulement cette année que l’on s’est revu. Je ne savais pas qu’elle était à Harvard et je n’étais jamais tombé sur elle au pare avant. C’est en lisant un article du journal étudiant que je l’ai reconnu. » Par la suite, je m’étais lancé et je l’avais invité à sortir en toute amitié.

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Tu commenças à battre le mélange avec un fouet pendant que Wyatt semblait chercher ses mots. C'était assez étrange comme situation. De un, tu étais en train de préparer des crêpes au copain de ta meilleure amie et ensuite, il allait te raconter presque tout ce que ta meilleure amie n'avait pas eu la chance - ou le temps, disons-le - de te dire. C'était quand même assez cocasse, non ? Avec Torrey, c'est un peu comme avec Ace. Tu sais très bien qu'elles ont d'autres chats à fouetter que de rester avec toi pendant toute l'éternité. Elles ont leurs vies, tu as la tienne. Bien que tu les envies un peu d'être toutes les deux amoureuses, tu respectes le fait de n'être qu'un pion dans leur existence. Ceci étant dit, tu sais pertinemment qu'elles savent que si elles ont le moindre problème, tu seras toujours là pour elles et ce, inconditionnellement. À tes yeux, c'est ça la vraie amitié. Toujours être disposé à aider les autres, quoi qu'il arrive. Même si parfois, tu as bien l'impression d'être seul dans tout ça. « En fait, on s’est rencontré à l’âge de 15 ans. Ma famille m’avait emmené en vacance à Santa Fe et j’ai fait la connaissance de Torrey. Puis, je viens de Roswell donc ce n’est pas très loin. [...] Puis, on s’est perdu de vu et c’est seulement cette année que l’on s’est revu. Je ne savais pas qu’elle était à Harvard et je n’étais jamais tombé sur elle au pare avant. C’est en lisant un article du journal étudiant que je l’ai reconnu. » Tu souris lorsque tu entendis ce récit. C'était beau. C'était simple. C'était différent des autres histoires d'amour qu'avait vécut la jeune Dunster et tu arrivais alors à comprendre pourquoi elle pouvait être si heureuse avec lui... Tu sortis un poêlon d'une armoire et commença à faire cuire lesdites crêpes. Tu jetas un coup d'oeil à Wyatt. «Et les choses sont officielles depuis combien de temps, si tu me permets la question ? » demandas-tu, faisant cuire la première crêpe, la mettant ensuite dans une assiette. Avec tes cours, ton mémoire, tes sorties et ta famille, tu perdais rapidement le fil de la vie des autres. Le demander au jeune homme n'allait que te rafraîchir la mémoire.

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feat Charlie & Wyatt ✖ Alors que je lui racontais mon histoire, Charlie préparait les crêpes. Ce n’était pas tous les jours qu’un mec me faisait des crêpes. Il faut reconnaître, qu’on ne cuisinait pas trop à la Winthrop House. On préférait les plats livrés. C’était rapide et toujours bon. «Et les choses sont officielles depuis combien de temps, si tu me permets la question ? » La conversation virait à l’interrogatoire. Il me posait toutes ses questions tout en se concentrant sur sa cuisine. Je n’avais rien à cacher donc je me prêtais facilement au jeu, mais était-ce une façon de s’assurer que Torrey ne sortait pas avec n’importe qui ? Sans doute. « Tu dois être au courant des rumeurs qui couraient à mon sujet, non ? » Je faisais référence au fait que j’avais trompé mon ex-petite amie Feldt avec Torrey. Feldt avait pété un câble à l’anniversaire d’Aaron et cela avait le tour du campus. C’est pourquoi, lorsque l’on c’était mis en couple, on avait caché notre relation par respect pour Feldt. C’était une manière de la préserver. «Depuis le mois de septembre, mais on a officialisé en octobre. » J’en avais eu marre de me cacher. Puis, je savais que Torrey voulait que tout le monde sache. Elle n’avait surement pas apprécié que certaines filles viennent me faire des avances. Quant à moi, j’aurais sans doute fait un meurtre si un mec s’était montré trop entreprenant avec elle. Autant rendre ça publique. D’autant plus qu’on avait assez attendu. « Et toi alors, ça fait combien de temps que tu la connais ? »

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Les crêpes s'empilaient dans l'assiette près du fourneau si bien que tu fis cuire la dernière portion. Te retournant vers le comptoir pour faire à nouveau face à Wyatt, tu posa ton regard sur lui. Non, il ne se voulait pas méfiant comme on pourrait le croire. C'est juste que tu ne le connais pas encore et c'est ce qui te fait un peu bizarre, après tout. Torrey et toi vous connaissez déjà depuis très longtemps et ça te faisait un peu étrange qu'elle n'ait jamais réellement prit le temps de te parler de Wyatt. De la jalousie ? Non... Ou un peu. Mais rien de bien méchant. « Tu dois être au courant des rumeurs qui couraient à mon sujet, non ? » Tu hochas légèrement la tête, silencieusement. Tu étais « un peu » au courant des rumeurs. C'est sûrement pour cela que tu t'inquiétais encore un peu quant à ses intentions. Tu savais que statistiquement quelqu'un qui trompe une fois serait sujet à retromper de nouveau... C'était écrit noir sur blanc dans tes bouquins. Cela dit, il y a de nombreuses exceptions et tu le sais très bien. Tu apportas deux couverts vides, des fourchettes et des couteaux sur la table. Tu revint au frigo pour prendre ce qui te sembla être du vrai sirop d'érable pur. Tu le mis sur la table. Tu finis par apporter les dites crêpes tout en écoutant Wyatt répondre à ta question. «Depuis le mois de septembre, mais on a officialisé en octobre. » Tu aimais bien qu'il précise la date non-officielle et l'officielle. Une fois assis à la place en face de lui, il te posa une question à son tour. « Et toi alors, ça fait combien de temps que tu la connais ? ». Tu souris tout en te servant une première crêpe. « Je connais Torrey depuis son entrée à la Dunster House. Quand elle est arrivée, j'étais déjà en troisième. C'est moi qui lui ai montré les rouages de la maison... Notre connexion a été rapide. C'est une personne bien, une fille qui mérite qu'on la traite avec respect et je me sentais honoré de pouvoir lui offrir l'oreille tant convoitée. » dis-tu finalement. Ton récit ressemblait presque à une histoire d'amour... Tu espérais que Wyatt soit au courant de ton homosexualité. Sinon, tu aurais l'air du mec jaloux de ne pas avoir eu ladite fille...

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feat Charlie & Wyatt ✖ Alors qu’il ramenait les crêpes et le sirop d’érable, il me racontait leur première rencontre. « Je connais Torrey depuis son entrée à la Dunster House. Quand elle est arrivée, j'étais déjà en troisième. C'est moi qui lui ai montré les rouages de la maison... Notre connexion a été rapide. C'est une personne bien, une fille qui mérite qu'on la traite avec respect et je me sentais honoré de pouvoir lui offrir l'oreille tant convoitée. » Je crus discerner un sous-entendu du style ‘’prends soin d’elle’’. Il parlait en bien d’elle. Je n’étais pas jaloux. J’y discernais surtout une très grande amitié. Elle avait besoin d’un ami comme ça. Je prenais une crêpe et mettait du sirop d’érable dessus avant de prendre une bouchée. « Merci pour les crêpes au fait. Elles sont super bonne. » Tellement que je finissais ma première crêpe en un temps record. Il faut dire que je mourrais de faim avec tout ce sport. « Je suis content qu’elle est des amis comme toi. Je veux vraiment prendre soin d’elle. » Je ne sais pas pourquoi je m’ouvrais aussi facilement avec lui. Il m’avait l’air d’être quelqu’un digne de confiance. « Ce n’est pas une fille de passage… C’est la fille. » Voilà, j’allais passer pour un débile. Soit il prenait au sérieux, soit je passais pour le mec qui essayait de rassurer le pote de sa copine. Je prenais une seconde crêpe et attendait sa réaction en silence.

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Tous les deux assis l'un en face de l'autre, tu déballas ton discours concernant Torrey comme si tu te l'étais toujours récité dans la tête en attendant le bon moment de pouvoir le sortir à qui que ce soit. Tu n'aurais jamais pensé avoir cette discussion avec Wyatt, le petit-ami de ta meilleure amie. Cela dit, tu sentais qu'au fond de cette conversation se cachait sans doute un élément qui vous permettrait d'être de bons amis, lui et toi. Oui, tu es du genre plutôt naïf à vouloir croire que chaque chose a un bon côté, même si au départ tu en doutes. Non pas que tu doutes de la fidélité du Winthrop à l'égard de la Dunster, mais ce sont des réalités qui peuvent se produire et qui, avouons-le, font bien peur et bien mal. « Merci pour les crêpes au fait. Elles sont super bonne. » dit-il, en en prenant une seconde. Tu ne pus t'empêcher de sourire. Tant mieux s'il les aimait. En plus, elles n'étaient pas empoisonnée. Ah, ah. Quelle bonne blague... « Je suis content qu’elle est des amis comme toi. Je veux vraiment prendre soin d’elle. [...] Ce n’est pas une fille de passage… C’est la fille. » Tu souris. Au moins, ça te faisait plaisir de voir qu'il tenait vraiment à elle, à la rendre heureuse. Et ça me fit plaisir qu'il mentionne qu'il était heureux qu'elle ait des amis comme moi. C'est toujours plaisant de savoir que je sais très bien remplir mes fonctions d'ami modèle. Puis ses mots furent étrangement teintés d'une sincérité intense. Il voyait Torrey comme étant la femme de sa vie ? Tu ne pus t'empêcher de sourire à nouveau en prenant une nouvelle bouchée. « C'est bien que tu la voies comme étant la femme de ta vie. Je pense que c'est ce qu'elle a besoin. De savoir que quelqu'un tiendra à elle jusqu'à la fin de ses jours. Je sais bien qu'on est dans une société où tout va très vite et où les gens confondent souvent amour et amitié, d'où le fait qu'il y ait tant d'histoire de tromperie... Seulement, si t'es sincère envers elle, alors tant mieux et c'est ce qu'il lui faut. » dis-tu, calmement. Tu pris une seconde bouchée avant de reprendre. Ça te brulait les lèvres, maintenant tu devais le dire... « Je sais que je peux avoir l'air du type qui s'impose et qui juge votre relation, là tout de suite... Seulement c'est pas ça. Je tiens vraiment à Torrey. Tout comme je tiens à tous mes amis. Je veux juste m'assurer que tes intentions sont bonnes. Ouais, je suis vieux jeu, mais que veux-tu... Il en faut des comme ça, parfois ! » finis-tu par dire en laissant un léger sourire trôner sur tes lèvres, l'air moqueur. Tu ne voulais pas que la conversation tombe dans une ambiance négative alors que là, c'était plutôt bien partie. Tu ne voulais pas que Wyatt croit que tu es le type ultra jaloux et possessif qui se met au travers des histoires de ses amis. Ce n'est pas ce que tu es. Tu veux juste qu'elle soit heureuse. Et ça, le jeune winthrop pouvait bien le comprendre.

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feat Charlie & Wyatt ✖ Apparemment ma réponse lui avait plu. « C'est bien que tu la voies comme étant la femme de ta vie. Je pense que c'est ce qu'elle a besoin. De savoir que quelqu'un tiendra à elle jusqu'à la fin de ses jours. Je sais bien qu'on est dans une société où tout va très vite et où les gens confondent souvent amour et amitié, d'où le fait qu'il y ait tant d'histoire de tromperie... Seulement, si t'es sincère envers elle, alors tant mieux et c'est ce qu'il lui faut. » Je ne sais pas si elle allait être la femme de ma vie. Je ne voulais pas me projeter aussi loin. Je voulais prendre mon temps et faire les choses bien. Après tout, elle avait tellement souffert avec son ex-mari qui était décédé et le père de sa fille qui est mort dans l’attentat qui avait eu lieu à Harvard. Sans compter que son jumeau c’était fait passé pour lui. Il n’avait fait que raviver la douleur qu’elle avait ressentir lors de la perte de Kovu. Charlie mettait la main sur la corde sensible. Oui, les tromperies. Il y’en avait souvent surtout à Harvard. C’était aussi la preuve qu’il était au courant de ma tromperie. Sinon, pourquoi en parler ? Je voulais bien croire qu’il essayait de me mettre en garde, mais tout cela signifiait qu’il était au courant de ce que j’avais fait subir à Feldt. D’ailleurs, qui ne l’était pas ? « Je sais que je peux avoir l'air du type qui s'impose et qui juge votre relation, là tout de suite... Seulement c'est pas ça. Je tiens vraiment à Torrey. Tout comme je tiens à tous mes amis. Je veux juste m'assurer que tes intentions sont bonnes. Ouais, je suis vieux jeu, mais que veux-tu... Il en faut des comme ça, parfois ! » J’esquissais un sourire. C’était tout à son honneur d’être comme ça. Torrey avait de la chance d’avoir un ami comme lui. «« T’inquiète pas. Je comprends et c’est bien que tu sois comme ça. Torrey mérite d’avoir un entourage stable surtout depuis ce qu’Eachann lui a fait subir. » Je ne l’avais pas punie pour ce qu’il avait fait. Je n’avais pas voulu faire de mal à Torrey en faisant le con, mais ce n’était pas l’envie qui me manquait. « Quand à savoir si c’est la femme de ma vie, je ne sais pas. Je veux qu’on prenne notre temps. Pourquoi voir dans le futur, alors que notre relation est récente. » Je ne me rétractais pas. Je ne voulais pas me faire des faux espoirs. Les mots étaient sortis tout seul et je devais reconnaitre que c’était la première fois que je me confiais aussi facilement sur ma relation avec elle. Le pire, c’est que je venais de me livrer à son meilleur ami. D’un autre côté, il la connaissait mieux que moi et il pouvait m’être de très bon conseil.

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