prise entre deux, trois, quatre feux pv Aidan + Leo

A dire vrai je n'avais pas réellement fait attention aux personnes qui se trouvaient autour de moi, non je m'éclatais avec mes amis après avoir bu un verre, nous nous étions dirigés vers la piste de danse pour se ridiculiser devant tout le monde après tout cela pouvait être drôle, comme on dit le ridicule ne tue pas, enfin tout dépend quel ridicule. En effet, un de mes meilleurs potes m'avait montré du doigt deux jeunes personnes au bar en train de s'éclater à se cacher les yeux ou encore se parler à l'oreille ... comme quoi le ridicule peut vouloir dire quelque chose dans certaine situation. Ne prêtant alors pas beaucoup plus d'attention, je dansais avec une charmante inconnue, avant de finir par retourner vers le bar pour prendre un autre verre. C'était en revenant qu'un pote s'approcha des deux inconnus. Moi aussi je voudrais bien jouer ... tu me bandes les yeux quand tu veux ! Je rigolais en voyant mon ami, avant de voir le visage de la jeune femme, Jackie ! La dernière fois que je l'avais croisé, la situation était complexe, entre disputes, moments tendres et le mec devait certainement être Aidan, un connard en somme. Finissant par m'approcher pour rejoindre mon ami, je ne disais rien mais n'en pensait pas moi, Aidan ne finirait pas la soirée en bavant et désirant Jackie, non je ne lui laisserais pas ce plaisir.

Je ne prêtais aucune attention aux gens qui nous entouraient. Je me fichais royalement des autres, j’étais ici avec Aidan dans le seul but de me changer l’esprit. J’étais cependant loin de me douter que la raison de mon mal être était ici. Une voix masculine m’interpela : «  Moi aussi je voudrais bien jouer… tu me bandes les yeux quand tu veux ! » je ne connaissais pas cette homme et l’envie de le connaitre n’y était pas. Je fronçais des yeux et finis par dire à cet homme : « C’est bête, j’ai pas envie de jouer avec toi moi » dis-je en me retournant pour faire face à mon interlocuteur. Mon visage se fixa sur celui de Léo qui se trouvait juste à cotée de l’homme qui venait de nous parler. Je restais muette, aucun mot ne sortit de ma bouche par contre mon regard se ferma aussitôt que mes prunelles avaient croisé celle de Léo. Léo s’approchait, trop prêt. J’avais envie de fuir, mon comportement s’était complètement décomposer. Léo se plaça devant nous et je finis par dire : « Quoi ? Qu‘es qui a ? un problème » dis-je sur la défensive. Je me retournais pour avaler mon dernier verre. Pour reporter mon attention sur Léo, j’étais fermée et terriblement froide. Aidan d’ailleurs ne devait pas bien comprendre la situation. « On devrait partir, l'atmosphère est tout d'un coup très lourd » dis-je en regardant Aidan.

La situation était d'un ridicule sans nom, je me trouvais en face de mon ex petite amie qui elle même se trouvait avec une tête de con qui jouait avec elle et autant dire que j'aurais préféré qu'elle s'amuse avec mon pote qui venait de se faire rembarrer comme un malpropre, je n'avais pu empêcher le rire de sortir d'entre mes lèvres. Non mais comme si tu avais des ordres à nous donner ... plus on est de fou plus on rit comme on dit ... Comme si des ailes lui étaient poussés depuis quelques secondes, le jeune homme planait bien trop haut à mon goût ... pourquoi ? Surement parce qu'il se trouvait avec une charmante demoiselle, une jeune femme qu'il devait croire bonne sous tout rapport ... illusion du réel, je la connaissais surement mieux que quiconque et c'était surement la pire garce que j'avais rencontré, la seule qui m'avait mis à terre, la seule à qui j'en avais donné l'opportunité et je m'en voulais encore aujourd'hui. J'avais fini par me placer discrétement à quelques millimètres de Jackie, je pouvais la frôler, la sentir près de moi et je sentais aussi que cela la faisais bouillir et j'aimais ça. Et vous êtes en couple tous les deux où bien sur la voie de l'amour ? dit un pote, qu'est ce qu'ils étaient cons quand ils s'y mettaient mais au moins je serais fixé.

L’air était tendu et en devenait presque irrespirable. Je ne voulais plus être ici. Je souhaitais pas parler à Léo. Les retrouvailles avaient été déjà bien assez. Je ne me gênais pas pour rembarrer l’ami de mon ex-petit ami. Dans le genre gros relou, il n'était pas mal celui-là. Aidan en profita pour dire : « non là, elle joue avec moi ! ». J’affichais un petit sourire contente de l'entendre dire ça pour ensuite poser mon regard sur Léo. Mon sourire se dissipa et laissa place à une incroyable froideur. La rancœur, l’énervement tout semblait s’embrasser encore une fois. Je voulais partir et je sentais qu’il le fallait maintenant. « Ce n'est pas à nous de partir ces messieurs peuvent simplement nous laisser tranquilles » Aidan n’avait pas tort et si Léo ne se tenait pas devant moi, je serais restée assise à la cotée d’Aidan. « Mais on fera comme tu le préfères ». J’affichais un petit regard à Aidan, lui indiquant qu’il fallait partir maintenant. Je n’eus pas le temps de répondre que Léo prit la parole « non mais comme si tu avais des ordres à nous donner… plus on est de fou plus on rit comme on dit… " Les intentions de Léo n’étaient pas bonnes. Je le connaissais.

« C’est étrange mais j’ai absolument plus envie de rire » dis-je essayant de prendre la fuite. Je ne voulais pas passer ma soirée avec Léo et encore moins avec ces débiles de copain. Je m’apprêtais à prendre mon écharpe qui se trouvait sur ma chaise. Avant que Léo ne vienne un peu trop près de moi. Il se trouvait juste à coter de moi. Cette proximité me dérangeait beaucoup. Le pote de Léo continua « et vous êtes en couple tous les deux ou bien sur la voie de l’amour . » Noooooon mais il était bête ou quoi . Mon regard noir se dirigea vers l'ami de Léo et je finis par lui dire « Ferme là toi ! Je vois que tes amis sont aussi cons que toi ! Arrête Léo c'est bon ! » dis-je en essayant de pousser Léo qui ne semblait pas vouloir décamper. « Aidan, on s’en va s’il te plaît »

Apparemment la jeune femme avait trouvé l'homme parfait qui était prêt à la protéger dans n'importe quelle situation, après tout je pouvais peut être me réjouir pour elle, même si au fond le plus insupportable était qu'elle soit heureuse et moi encore aussi mal ... oui j'avais toujours été du genre égoïste et envieux du bonheur des autres, peut être tout simplement parce que mon père avait fait de ma vie un enfer. Voilà qu'ils avaient décidé de partir, il la tenait par la taille et je bouillonnais en moi, il devait être un sacré connard comme si il n'avait pas encore remarqué que j'étais impulsif, et que j'étais du genre à ne pas supporter de voir Jachou avec quelqu'un d'autre. Faudrait peut être m'interner, je l'avoue ou qu'elle arête de se foutre de ma gueule. Entre le con et la salope ça marché plutôt bien par le passé, alors ne fait pas te fine bouche et surtout ne dit pas que je suis une sous merde parce que si tu ne m'avais pas mis dix pieds sous terre, je ne serais pas le connard que je suis ... dis je avant de commander un autre verre, les embrouilles allaient surement recommencer et le fameux jeune homme n'allait surement pas se gêner pour m'en mettre un en pleine gueule.

J'étais en train de fusillée Léo du regard. Cette situation était pesante. Aidan s'approcha de moi et déposa sa main sur ma taille " Laisse-la maintenant ". Il poussa légèrement Léo pour pouvoir arriver jusqu'à la sortie. Certain pouvait pensée que je m'héritais cette situation. Je le savais après tout je couchais avec assez d'homme pour déclencher une bagarre monumentale. Aidan ne semblait pas tenir compte de tout cela. Et j'avais d'ailleurs beaucoup de mal à comprendre pourquoi. Il était protecteur et j'aimais ça. Aidan n'avait jamais entendu parler de Léo avant ce soir. Son regard m'interpella, il était froid et plein de haine. Il me tenait à ses côtés alors que nous nous apprêtions à sortir du bar. J'entendis les paroles de Léo : " Entre le con et la salope sa marchait plutôt bien par le passé, alors ne fait pas ta fine bouche et surtout ne dit pas que je suis une sous merde parce que si tu ne m'avais pas mis dix pieds sous terre, je ne serais pas le connard que je suis...". Je me retournais rapidement énervé cette fois ci parce qu'il venait de dire. Je fis à Aidan : " Attends moi dehors si tu veux, je suis désolé " dis-je mal à laisse de lui infliger tout ce cirque. Je pris la main d'Aidan qui était sur mes hanches et la laissa tombé pour qu'il me lâche. Je fis demi-tour rapidement et retourna face à Léo. " Ne retourne pas cette situation contre moi ! Tu as couché avec ma meilleure amie, tu as chercher les emmerdes en allant voir ailleurs. Tu m'héritais tout ça ! " Je sentie par la suite la présence d'Aidan. Il n'était pas partie

Cela me rappelait étrangement nos retrouvailles quelques jours auparavant, malgré sa haine contre moi j'arrivais à la faire sortir de ces gonds et j'adorais ça allez savoir pourquoi quelque chose ne devait pas tourner bien rond dans ma tête, peut être l'alcool qui avait bousillé mes neurones. Voilà qu'elle était en colère, je connaissais trop bien ce visage, cet air pour l'avoir croisé de nombreuses fois mais cette fois-ci, elle voulait laver sa conscience. J'ai peut être chercher les emmerdes ... mais tu m'excuseras tu aurais réellement eu les sentiments que tu te vantais d'avoir tu ne m'aurais pas planté un couteau dans le dos ... Mais je ne sais même pas pourquoi je me prends la tête tu ne veux rien entendre, rien remettre en cause ... après tout tu es tellement parfaite ! Bien entendu tout cela était ironique, mais à l'entendre rien n'était de sa faute. Et puis le jeune homme qui lui servait de garde du corps nous observé, cela me stressé, l'alcool qui avait pris part de mon corps ne supportait pas cette situation, je finissais par le dévisageait, pour qui il se prenait, je le voyais déjà me juger sans même comprendre la situation, il avait une tête à claque c'était une certitude.