#Konrad ◘ Get out of my way please !

Ah bah oui ! Nan mais je m'en fou ! La relation en elle-même, oui, j'en m'en foutais complètement. Après tout, lui et moi ne sortions pas ensemble alors ce n'est pas comme s'il me trompait avec elle mais le fait qu'il m'oublie, par contre, je ne l'acceptais pas. Comme si j'étais qu'une vulgaire passade et qu'il avait enfin trouve la femme de sa vie. Tu te lances dans les menaces maintenant ! Apparemment oui parce qu'après ça, à en juger par ce qu'il me disait, je compris qu'il fouillait dans mon téléphone et qu'il regardait mes photos surtout. Disons que j'avais pas que des photos simplissimes donc il fallait que je le récupère tout compte fait. J'avais sûrement oublié ce passage là. Je descendis donc les marches de l'amphi à toute vitesse avant de m'approcher de lui et le pousser, Konrad rends-moi mon putain de téléphone ! Je tentais de le récupérer de ses mains mais c'était pas forcément évident vu qu'il ne voulait pas me le rendre et faisait tout pour que je ne le prenne pas de ses mains, Mais merde Konrad tu me soûles ! Tu me zappes pendant plusieurs mois parce que monsieur est avec mademoiselle Aphrodite et là tu reviens comme une fleur et tu oses me demander pourquoi je t'ignore et je t'évite ? Le fait qu'il fouille dans mes photos avaient réussi à me faire péter un câble, Si t'as sut m'ignorer et m'oublier pendant tout ces mois, pourquoi t'as pas continué comme ça là ?

Les menaces l'avaient manqué ? Je ne le suivais plus trop pour le coup. Du coup, je ne l'écoutais plus également jusqu'à ce qu'il se mettent à fouiller dans mes photos et à les commenter surtout. Je ne pus cacher ma colère et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me retrouvais face à lui, tentant de récupérer mon téléphone mais il avait décidé d'être tellement chiant qu'il ne me le rendait pas. Mais ça c'était avant que je craque et que je lui avoue tout et bête comme il était en ce moment, il comprit mes aveux à sa façon, Je suis pas jalouse, tu comprends rien ! Il me rendait enfin mon téléphone maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait. J'accepte pas que tu me zappe et me jette comme une moins que rien plutôt ! Il ne fallait pas confondre les deux car ça n'avait absolument rien à voir. J'avais enfin mon téléphone et je pus envoyé un message à mon amie pour lui dire que j'allai la rejoindre dans très peu de temps. En voyant Konrad se rapprocher de moi et me dire qu'il ne pouvait pas m'ignorer. Je reculais lentement en entendant ça. Je le connaissais et je ne voulais pas tomber dans son jeu, dans son piège, Non je ne le sais pas ! Je faisais non en signe de tête avant de montrer la porte du doigt, Maintenant que tu sais tout, on va chacun sortir et retourner à nos petites vies ! Qu'il le veuille ou non, il allait devoir s'y faire. Je n'aimais pas du tout la façon dont il s'était comporté avec moi. Il disait peut-être que ça l'avait énormément manqué de ne plus jouer au connard en étant avec cette fille mais avec moi, il l'avait fait qu'il l'accepte ou pas.

La femme de sa vie ? Je ne m'étais jamais imaginé comme tel, loin de là. Le connaissant, je me demandais d'ailleurs quelle femme pouvait bien avoir ce genre d'idée en tête. C'était tout simplement évident, Konrad était loin d'être le genre de mec qui pourrait se poser un jour avec une femme. Dis pas ce que j'ai pas dit non plus ! Il ne croyait pas quoi ? Bien sûr que c'était terminé. J'avais dit ce qu'il y avait à dire et ça s'arrêtait là, point barre ! Mais bien qu'il agisse comme un véritable connard de première classe, ce qu'il disait pouvait être parfois beau, encore faut-il qu'on le comprenne dans le bon sens bien sûr. Mais je n'allai pas le satisfaire ou quoique se soit du genre après ce qu'il venait de dire. Désolée mais c'est à ton tour d'être sur la touche ! C'est tout en reculant et en souriant que je lui dis cela. Je ne sais pas pour qui il osait se prendre mais je ne comptais pas aller plus loin avec lui, il pouvait en être sûr. C'est d'ailleurs pour ça que je ne fixais rien d'autre que ses pieds. Pour être sûr de ne pas craquer. Ce que j'aimais là-dedans, c'est que plus je reculais et plus j'étais proche de la porte. J'allai pouvoir sortir, si c'est pas génial ça. Je me retournais d'ailleurs pour arriver plus vite vers cette fameuse porte. Après tout, il n'était plus devant à présent, il ne faisait donc plus obstruction.

Je ne pus m'empêcher de rire en l'entendant parler de Konnard ! Pour moi, vu la façon dont il s'était comporté avec moi, Konnard n'était jamais parti, bien au contraire. Le Konnard a été toujours été là ! Je m'en allais en direction de la porte et je m'apprêtais à saisir la poignée entre mes mains mais il me retint par le bras. Je faisais non de la tête quand il saisit ma mâchoire. Je ne disais rien et c'était limite si je ne respirai plus du même coup. Jusqu'à ce qu'il me lâche, puis je lui lançais tout en retirant sa main qui caressait ma joue, Liyad n'a plus existé à partir du moment où j'ai été mise sur la "touche" ! Je fis le signes des guillemets avec mes doigts. Et l'entendant me dire qu'il me connaissait par coeur, j'eus des frissons, je ne sais pas pourquoi. J'approcha mon visage du sien, Tu me connais plus si bien bébé ! A ton tour d'être sur la touche ! C'était assez vexant de l'entendre dire ça mais je le connaissais, je ne devais pas m'attendre à avoir un prince charmant devant moi. Seulement, je ne voulais pas lui donner ce que nous voulions tout autant l'un que l'autre. Pas tout de suite, c'était trop rapide et surtout, beaucoup trop facile à mon goût.

S'il y a bien une phrase que je ne supporte pas, c'est ce "si tu le dis" sortie avec tant d'arrogance. J'avais une sainte horreur de ça. Je soupirai, ne sachant quoi répondre ça. La seule réponse qu'il avait à me donner, c'était que j'arrête de dire des conneries. Je ne voyais pas en quoi j'en disais, bien au contraire. J'étais tellement sérieuse et sincère dans ce que je disais. Mais je me contentais d'un simple non de la tête en guise de réponse.
Plus il parlait et plus il s'approchait de moi. Je pensais pouvoir enfin partir mais il se plaça de nouveau devant la porte. Il avait bien plus de force que moi donc il avait l'avantage sur moi. Je ne pouvais aller nulle part à présent. Il me tenait par la taille. Konrad arrête ! J'avais l'impression que son seul but était de me faire craquer. Le pire dans tout ça, c'est qu'il y arrivait, petit à petit. Et à ses derniers mots, au lieu de reculer, je m'avançais vers lui, déposant mes lèvres sur les siennes. Je n'avais pas réussi et j'avais céder. C'était bête de ma part et pourtant j'aimais ça. J'aimais tout ce qui se passait entre nous même s'il est vrai que je n'avais pas aimé ces 4 derniers mois.