Theo & Wyatt - Crazy night my friends !

Crazy night

« REVENEZ LES KEKETTES MOLLES ! » J’étais bien trop occupé pour entendre l’autre débile. Le canard n’arrêtait pas de me pincer les fesses et les doigts. Le keuchon ! « WESH phacochère d'amour, arrêtes-toi ils sont loin derrière ! Le canard il veut juste te faire des bisous, soit aimable et laisses-le faire !! » Ah bah il était vivant lui ! En plus d’un canard, je recevais des petits cailloux sur les fesses. Cela ne faisait qu’empirer le caractère du canard. Lui il n’avait pas fait crac crac ce soir ! Sinon, il m’aurait déjà lâché. Moi un phacochère ?! Je venais seulement d’assimiler l’insulte de Théo. Je reconnais que ça avait du mal à monter au cerveau, mais que voulez-vous, c’est l’alcool le fautif ! Je m’arrêtais d’un coup. Résultat, je me prenais de plein fouet le bec du canard sur la fesse droite. Lui aussi avait été surpris par mon arrêt soudain. « MOI JE SUIS UN PHACOCHERE ?! MOI JE SUIS UN PHACOCHERE ?! Et toi alors, tu t’es vu la blanquette de veau ! » Le canard appelons le Pixou, venait de se relever. Il avait l’air légèrement assommé vu qu’il ne marchait plus droit. « Hé oué ! C’est qui, qui a des fesses en béton ? C’est bibi !! » Voilà que je parlais à un canard.

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WE'RE CRAZY !
/w Wyatt & Théophyl

« MOI JE SUIS UN PHACOCHERE ?! MOI JE SUIS UN PHACOCHERE ?! Et toi alors, tu t’es vu la blanquette de veau ! » J'hochais la tête avec un grand sourire, en effet, lui c'était un petit phacochère tout mignon qu'on avait envie de caresser et qui venait d’assommer un canard, la grosse blague ! « Hé oué ! C’est qui, qui a des fesses en béton ? C’est bibi !! » Même si ces paroles avaient été destinées au canard, je ne pus m'empêcher de rire comme un abruti. « C'est de la maltraitance d'animaux ça mon gars ! Un peu plus et tu le tue avec ton gros cul ! » MOUHAHAHAH Je me mettais à rire. J'allais appeler la SPA pour canard maltraités. « COUCOU LES CHOUCHOUS ! » Hein ? Je relevais la tête pour apercevoir deux bonnes femmes, clope au bec, qui nous faisaient de grands signes. Vu leur tenues, elles avaient l'habitude de travailler la nuit, dans ce genre d'endroit. « Une p'tite gâterie, ça vous dit ? » Je me mis à rire alors que je leur criait presque. « Tu sais où tu peux te la foutre ta gâterie ?! » J'avais soif, de l'alcooool bordel !

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« C'est de la maltraitance d'animaux ça mon gars ! Un peu plus et tu le tue avec ton gros cul ! » Hein ? Mais non, je suis un gentil garçon moi. Le canard était déjà partie vaquer à ses occupations. Il allait se souvenir de mes fesses pendant longtemps ! « COUCOU LES CHOUCHOUS ! » C’était quoi ça ? Je me retournais et découvrais deux femmes. Elles portaient des vêtements courts et un maquillage criard. Heurk. « Une p'tite gâterie, ça vous dit ? » Comme si on en avait besoin. « Tu sais où tu peux te la foutre ta gâterie ?! » Je gloussais comme une dinde. Soudain, je crus entendre un bruit de verre dans leur sac. Une idée me traversait la tête. « Tu sais ce qui nous ferais plaisir ? C’est que vous vous touchiez toutes les deux. 100 dollars ça vous suffira ? » Superman était à l’action. J’avais un plan en tête. Je faisais taire Théo en lui écrasant le pied. Elles se concertaient du regard, puis l’une d’entre elle prenait la parole. « Tout ce que tu veux mon mignon. Donne-nous l’argent avant. » Merde. Il fallait que je trouve une solution. « Donner moi un aperçut et vous aurez votre argent. J’préfère être très prudent. » Elles obtempéraient et posaient leur sac. Les voir s’embrasser était répugnant. Je savais que c’était le fantasme de tous les mecs, mais là elles se léchaient clairement le visage. « On va rentrer dans l’histoire mon ami ! » D’un coup, je me jetais sur leur sac. Je me rétamais la tronche par terre juste devant leur sac. «Mais qu’est-ce que… » Je prenais la bouteille de vin et me relevait tant bien que mal tout en leur faisant face. « I’m superman bitch ! » Puis, je me mettais à courir.

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« Tu sais ce qui nous ferais plaisir ? C’est que vous vous touchiez toutes les deux. 100 dollars ça vous suffira ? » Arrête...il était pas sérieux là, si ? Soit ça, soit il avait maté beaucoup trop de porno dans sa vie. Je me mis à pouffer alors que l'une des deux nanas rappliquait: « Tout ce que tu veux mon mignon. Donne-nous l’argent avant. » C'est mort, on file pas 100 dollars pour voir deux tepus échanger leur salive. J'en avais des frissons me donnant l'envie de vomir. « Donner moi un aperçut et vous aurez votre argent. J’préfère être très prudent. » Oui ben moi aussi, et j'avais pas envie de voir. Elles posèrent leurs sacs et entreprirent de se rouler des patins, avec de grosses roulettes alors que subitement Wyatt décida de s'élancer vers elles. « On va rentrer dans l’histoire mon ami ! » Manque de peau il se rétama, mais réussit à prendre une de leur bouteille. Elles avaient de l'alcool dans leur sac ? Comment il avait su ça celui là ? « Mais qu’est-ce que… » Ouais qu'est-ce que hein... « I’m superman bitch ! » Là je ne pus que me mettre à rire avec lui et m'élançais derrière lui alors qu'il s'était mit à courir. « Attends ! Mais t'es un grand malade toi en fait » Je m'étais mit à rire alors que j'étais aussi essoufflé. « REVENEZ ! AU VOLEUR C'EST À NOUS ! » Les deux bitches nous suivaient, courant derrière nous bien perchées sur leur talons. « Dépêche, ça nous suite derrière ! » On continuait à courir jusqu'à atterrir dans une ruelle assez sombre. J'aimais moins la tournure que prenait les choses. « Bon et si on s'fumait un p'ti joint maintenant ?! » J'étais fait et refait.

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« Attends ! Mais t'es un grand malade toi en fait » Il n’avait encore rien vu. Plus je courais et plus ma tête tournait. Sérieusement, j’avais l’impression de voler, du moins, avant que Théo me dise : « Dépêche, ça nous suite derrière ! » Hein ? Je me retournais pour voir. Les deux nanas hurlaient au voleur. On aurait dit des pingouins handicapés. Elles couraient avec leur talon de tepu. D’ailleurs, une des deux tombaient par terre et ce mettait à brailler comme une oie. J’explosais de rire ce qui rendait l’activité difficile. Je ralentissais au lieu d’accélérer. Finalement, on semait les deux nanas pour déboucher dans une sorte de ruelle sombre. Moué drôle d’endroit. Je n’ai pas envie de me faire violer. « Bon et si on s'fumait un p'ti joint maintenant ?! » Je relevais la tête avec la banane aux lèvres. D’ordinaire, je ne fumais pas, mais ça m’arrivais de me faire un petit joint de temps en temps. « Un peu gros ! » En attendant, j’essayais de déboucher la bouteille. C’était une bouteille de vin avec bouchon externe, y avait donc pas besoin d’un tire-bouchon pour ouvrir le bordel. POP ! Je réussissais à l’ouvrir. Puis, je buvais une gorgée. « ARK ! C’est du vin bon marché. » Cela avait dû leur couter même pas dix dollars. « Raboule la beue raoule ! »

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Après nous être fait coursés par des follasses en détresse auxquelles Wyatt avait piqué leur bouteille de vin, nous nous étions mit à courir avant d'attérir dans une ruelle sombre. Je lui demandais ensuite quand est-ce que nous allions nous fumer un bon joint. Manquait plus que nous massacrer encore plus les neurones avec de la bonne beuh verte. « Un peu gros ! » J'acquiesçais alors qu'il tentait d'ouvrir la bouteille de vin qu'il avait chouré, une fois la tâche accomplit, il commença à boire au goulot et j'eus soudain la sensation de voir Jack Sparrow sous mes yeux. « ARK ! C’est du vin bon marché. Raboule la beue raoule ! » Ah bah non, p'têtre pas finalement. Je me mis à rire alors que je regardais dans les environs. Un SDF ne dormait pas très loin. Je m'en approchais alors que je plissais le nez car il sentait comme Wyatt au réveil du p'ti matin. (a) « Excusez-nous brave moussaillon qui dort comme les cochons ! Pardonnez notre intrusion en cette heure si tardive, mais sauriez-vous au courant de là ou nous pourrions trouver d'la bonne beuh ? » Mon "beuh" ressemblait plus à un "meuh" d'une bonne grosse vache mais tant pis. Le SDF en question se redressa un peu avant d'me faire un doigt. « Dans ton cul tu trouveras d'la beuh ! » Je me mis à rire parce que c'était trop comique. « On vous a jamais dit qu'avec votre vieille barbe blanche de trois mètres de long vous ressembliez au père Noël ? Mais genre en une version extrêmement moche et qui fouette ?! »

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Maintenant que Théo m’avait parlé d’un joint, j’en avais vraiment envie. Une seule question taraudait mon esprit saoule : depuis quand ils avaient de la beuh sur lui ? Sans dire un mot de plus, mon meilleur ami allait voir un SDF qui ne couchait pas loin. Je ne l’avais même pas vu ! « Excusez-nous brave moussaillon qui dort comme les cochons ! Pardonnez notre intrusion en cette heure si tardive, mais sauriez-vous au courant de là où nous pourrions trouver d'la bonne beuh ? » Qu’est-ce qui raconte lui ?! Je ne pus m’empêcher de rire comme un gros couillon. En disant le mot ‘’beuh’’, on aurait dit qu’il imitait une vache. Aussi, je lâchais un : « Oh la vache ! » C’était le cas de le dire ! « Dans ton cul tu trouveras d'la beuh ! » ça c’était fait ! Je ricanais de plus en plus fort tout en buvant mon vin. « On vous a jamais dit qu'avec votre vieille barbe blanche de trois mètres de long vous ressembliez au père Noël ? Mais genre en une version extrêmement moche et qui fouette ?! » Théo était en train de nous enfoncer. Je n’avais pas envie de me faire agresser par une boule puante ! « Qu’est t’as dit toi ! Vas-y répète un peu pour voir ! » Le petit vieux se relevait tant bien que mal, puis, brandissait ses points en direction de mon ami. Il fallait que je sauve les meubles ! Je prenais Théo par les épaules. « Veuillez pardonner mon ami. Il ne sait plus ce qu’il dit. Il vous a confondu avec Jackouille la fripouille, mais nous allons vous laissez à votre repos. Vous direz bonsoir au marchand de sable de notre part ! » Je venais de le comparer à Jackouille la fripouille et le vieux n’avait pas l’air d’apprécier. « Bande de cancrelat ! Dégagé de ma rue avant que je vous fouette !» C’est vrai qu’il puait à mort ! « Vous nous fouettez déjà » Et merde ! Je manquais de peu de me prendre un poing desséché dans le visage. Je l’évitais de justesse et le vieux allait s’écraser de l’autre côté de la rue. « Faut y aller ! On va bien trouver un dealeur à cette heure ! »

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Pauvre SDF qui s'en prenait plein la poire et qui ne manquait pas de répartie. « Veuillez pardonner mon ami. Il ne sait plus ce qu’il dit. Il vous a confondu avec Jackouille la fripouille, mais nous allons vous laissez à votre repos. Vous direz bonsoir au marchand de sable de notre part ! » Je me mis à rire en entendant le nom que Wyatt venait d'utiliser et qui venait d'un vieux film français bien déjanté qui résumait parfaitement l'état d'esprit dans lequel nous nous trouvions. « Bande de cancrelat ! Dégagé de ma rue avant que je vous fouette !» Ah oui ? Avec quoi de vieilles boîtes de conserves ? Je me mis encore plus à rire alors que Wyatt reprenait: « Vous nous fouettez déjà » Et là, il manqua de peu de se faire encastrer dans un mur de pierre. « Faut y aller ! On va bien trouver un dealeur à cette heure ! » En effet. Mais quels cons nous faisions là sérieux ! Je le tirais donc par la manche et nous traversâmes une rue désert, alors que de la fumée blanche s'échappait des bouches d'égouts. « Y'aurai-t-il des dealers par ici ? On est pas des cop's, on veut juste s'arracher la gueule ! » Je m'étais mis à beugler ça dans la rue et seulement le miaulement d'un chat me répondit. « Oh bah génial...minou, minou tu veux du lait ? » Je me mis à rire avant de poser un peu Wyatt. « Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant l'artichaut ? »

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« Y'aurai-t-il des dealers par ici ? On est pas des cop's, on veut juste s'arracher la gueule ! » Le con, il beuglait comme un âne en pleine rue publique. Je fis un bond de deux mètres en entendant un chat miaulé. Il voulait ma mort le matou ?! « Oh bah génial...minou, minou tu veux du lait ? » Je ricanais encore plus. Premièrement, parce que j’avais eu peur comme un con et deuxièmement, parce que Théo se mettait à parler aux animaux. Sérieusement, fallait nous faire soigner. « Bon qu'est-ce qu'on fait maintenant l'artichaut ? » Bonne question. « Je sais pas… » On marchait dans des ruelles très sombre. Lorsque soudain, appuyé contre une porte, je vis un dealeur. En tout cas, il en avait l’allure. Je tapais ma main contre le biceps de Théo. « Mate ça ! » chuchotais-je. Puis, je rentrais mes mains dans les poches et marchait comme un caïd drogué vers le dealeur. Le mec me regardait étrangement. Style ‘’c’est quoi cette merde’’. Je reniflais du nez comme un mec en manque de coke. « Man t’aurais pas un petit truc pour nous…tu vois genre de la beuh »[/color] Je sentais l’adrénaline monter en moi. « Wesh tu m’as pris pour une petite tapette. Je suis un grand dealeur ! Va t’faire fesse ! » Hein ? C’était quoi cette insulte bidon !

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« Je sais pas… » Naaaaan ce n'était pas nous ça, nous n'étions pas paumés dans cette rue à chercher de la beuh. Naaaaan ce n'était pas nous, c'était nos clones qui voulaient nous faire une p'tite blague. En attendant, j'avais bien envie de me brûler quelques neurones. Wyatt me prodigua d'une tape sur l'épaule. « Mate ça ! » Je tournais ma tête dans sa direction, alors qu'il mettait ses mains dans ses poches afin de marcher comme une petite racaille, ce qui m'arracha alors un grand sourire. Pouah le con. Il se rapprocha néanmoins d'un homme qui n'avait pas une allure très net. « Man t’aurais pas un petit truc pour nous…tu vois genre de la beuh » C'est la ou c'était un mec qui venait de la police et qui allait nous crier "Vous êtes en état d'arrestation. JOYEUX NOËL!" « Wesh tu m’as pris pour une petite tapette. Je suis un grand dealeur ! Va t’faire fesse ! » Quoi ? Je me mis à rire, me penchant vers Wyatt. « Fesse ! » Je me mis à rire un peu comme ÇA en répétant ce mot inlassablement avant de reprendre mes esprits. « Allez gros fais pas ton chieur, files-nous d'la beuh ! » Le gars en question me jugea méchamment alors que j'avais posé un bras sur l'épaule de Wyatt. « Pssssh, laisses tomber Wy', il craint celui-là. » Et l'entraînant comme-ci nous faisions demi-tour, j'entendis. « Attendez ! Ok c'est bon, je vais vous donner ce que vous voulez mais après ça...ça vous brancherait pas un club échangiste ? » QUOII ? S'en était trop, j'explosais de rire.

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