I knew I shouldn't ... # AMY & Idylle

© Kaiji
Les gens comme Idylle était un peu dur à trouver, et il faut dire que quand on est une Idylle c'est pas facile à chercher. Heureusement, le karma, la vie le destin, peu importe comment vous l'appeler, avait fait qu'elles se rencontrent. Et pour l'instant c'était la meilleure chose possible pour cette rosette qui souriait toujours.
«C'est à dire que les filles, enfin les autres, sont tellement occupés par leurs aspects physique, et le fait de savoir si elles plaisent ou non a un gars ou quoi, que c'est..; passablement difficile de parler autre chose que de mecs, fringues ou quoi... Et vu que je suis pas fringue, ni mec.. Enfin on va dire que je suis pas en chasse, ou ce genre de trucs, c'est vite lassant.»
Si seulement Idylle arrivait à se trouver un gentil garçons ,comme Thaïs avait son Caleb, ça serait tellement mieux, mais bon, on va pas se focaliser dessus, elle attirait les cas sociaux, et comme elle ne savait pas communiquer, l'art de la drague c'était... vraiment pas elle.
«Faudra que tu me présentes ton frère un de ses jours et son petit. Histoire que je mette un visage sur les gens dont tu parles souvent. Moi aussi j'en suis ravie.»
Idylle lui avait fait une déclaration d'amitié platonnique, en lui disant qu'elle l'appréciait bien, et elle n'attendait rien en retour en général. Mais elle était un peu surprise de tant apprécier AMy, alors que le début était un peu fâcheux entre elles. Du coup elle souriait elle aussi.
«Je t'avoue, moi non plus j'ai pas l'habitude de l'entendre... On fait la pair!»
Et la rosette se mit à rire.

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Je ne connais pas beaucoup de personnes sachant rester quelques minutes avec moi sans s'ennuyer, faut dire que je ne me suis jamais trouvée très intéressante comme fille, mais rapidement avec Idylle ça a été le déclic, en dehors de ses moqueries à mon égard avec ses amies, elle n'en reste pas moins une super fille avec qui j'apprécie parlée et rire depuis tout à l'heure. C'est totalement ça. On a l'impression que le but dans leur vie c'est de coucher avec tous les beau-gosse de la fac. Elles veulent se faire respecter, mais elles ne se respectent pas elle-même. Et en ce qui concerne les vêtements, je te rassure je suis comme toi aussi. Je n'ai jamais été bonne pour faire les boutiques, généralement je prends les premières choses que je trouve pas trop moche, puis je n'ai pas non plus l'argent pour m'acheter de la marque.. Donc bon. Disais-je en souriant. Pour ce qui est de trouver l'amour, c'est un peu plus complexe de mon côté, mais qu'importe ce n'est pas ça qui m'intéressait pour le même. Je préférais me consacrer à mes études mais aussi à mes quelques amies comme Idylle. C'est ensuite qu'elle souhaite faire la connaissance de mon frère, ce qui me fit sourire. Avec plaisir ! Je suis certaine que vous pourrez devenir amis tous les deux. Et moi je serais ravie de rencontrer ton petit frère, je suis certaine qu'il est super chou ! Disais-je en souriant, c'est vrai que j'aimerais connaître son petit frère, j'adore les enfants en plus de cela. On s'est ensuite toutes les deux avouées qu'on s'appréciait, ce qui me faisait sourire. Oh oui un sacré duo de petites Dunsters différentes de toutes les autres ! Tu as terminé ton café .. Tu veux qu'on y aille? Demandais-je toute sourire, même si au fond je ne voulais pas que nos chemins se séparent aussi tôt.

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Idylle était un peu compliqué et étrange par moment, c'était ç son plus gros problème, mais avec Amy, c'était comme si elle était en confiance. C'était une fille agréable, qui arrivait à supporter l'insoluble Dydylle la tarée hors catégorie. Elle sourit au discours de Amy, hochant la tête.
« Tout à fait! Je suis comme toi. Depuis que mon père est mort... on a eut pas mal de soucis avec ma mère, en plus du fait qu'il a fallut payer ma cure. C'est compliqué l'argent chez nous... Quand je serais riche, j'offrirais à ma mère le meilleur qui puisse exister!»
Idylle était un peu bizarre par moment, elle lui avait dit qu'elle n'aimait pas parler de sa famille, c'est vrai, mais Dydylle n'était pas plus mature qu'une petite fille de 6 ans, à aimer tout ce qui brille, qu'est jolie et à croire que les papillons nous conduisent toujours sur un chemin illuminé... ce qui n'est que rarement le cas, surtout quand on sait que les papillons sont nécrophile.. Mais ça c'est un détail.
« Oh, ça serait sympa tout ça oui! Comme ça je pourrais te squatter plus souvent, ou presque.»
Dydylle rigola à sa propre bêtise et puis c'était sympathique de dire n'importe quoi et d'être apprécier quand même.
« Tout à fait. On est les meilleures au monde voyons... tu dois y aller maintenant?»
Nop, Dydylle ne voulait pas spécialement s'en aller, mais elle ne voudrait pas mettre Amy en retard de trop, sinon elles auraient sûrement des soucis.

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A l'entendre parler, sa vie n'a pas dû être très facile, alors je n'allais pas l'embêter longtemps avec ça, je préférais la laisser tranquille et enchaîner rapidement. L'amour d'une mère c'est important .. Je suis certaine qu'elle est fière de sa fille. Mais t'inquiète pas, un jour on deviendra toutes les deux riches. Disais-je avec un fin sourire, sans vouloir entrer dans les détails de sa famille. Je me doute bien que cela doit être un sujet compliqué pour elle, alors je ne voulais pas être chiante avec mes questions. Elle m'en parlera un jour si elle veut, mais ce n'est pas moi qui ira la forcer à parler ou encore qui ira la juger vis-à-vis de ce qu'elle pourrait me dire, c'est n'est clairement pas mon genre. Elle me fit ensuite sourire quand elle m'avoua qu'elle pourra me squatter plus souvent, très franchement ça ne me dérangeait pas si elle venait me voir tous les jours dans ma chambre à la Dunster House, je l'aimais bien en plus de ça. Tu peux me squatter n'importe quand, ce sera avec plaisir. Lui avouais-je en souriant lorsqu'elle me demanda si je devais m'en aller. Oui je devais partir garder mon petit Peter, mais ça ne me dérangeait aucunement de passer plus de temps avec elle. Alors je lui proposais de rester encore quelques minutes, même si je ne lui en voudrais pas si elle refusait. Oui je dois garder mon neveu, je suis d'ailleurs un peu en retard .. Tu peux m'accompagner jusqu’à chez mon frère si tu veux, ou alors on se dit à très bientôt. Disais-je en me levant doucement pour récupérer ma veste et la mettre sur mon dos.