I knew I shouldn't ... # AMY & Idylle

© Kaiji
La vie d'une grande personne est fait de choix, de compromis, et de responsabilités. Et ça Idylle le savait parfaitement. Elle avait fait des mauvais choix, et les avaient payés le prix cher. Aujourd'hui elle prenait la responsabilité de ses actes, et même si par moment, il était impossible de lui arracher la moindre excuses, campant fortement sur ses positions, il lui arrivait d'être parfois plus lucide, et de se rendre compte à quel point elle avait merdé. Et elle ne voulait faire de mal à personne, à part quand elle se vengeait de gens.. Mais ça c'était une autre histoire. A la base, elle était dans la maison des Dunster, tranquillement posé sur un fauteuil entrain de lire un bouquin,parce que, avouons le, Idylle était comme ça. Elle lisait beaucoup, ça l'occupait un peu.  Elle avait son petit monde, ses petites habitudes. Sauf qu'à ce moment précis, Idylle avait lever la tête, se demandant si elle n'allait, juste pas planter son livre en plein milieu, quand son regard se posa sur une blondinette. Et pas n'importe quelle blondinette. Nop, nop, La blondinette qui avait dû subir Idylle et ses amies. Et aujourd'hui était un jour où la petite Rose se sentait d'humeur à faire amende honorable. Aussi elle se leva et se dirigea vers la petite blondinette avant de lui dire, toujours très classe.
«Hey, marchine, ça va? »
Avais-je oublié de préciser à quel point, par moment, Idylle avait l'éloquence d'un poisson mort et qu'elle avait une sérieuse défaillance en relation humaine ? C'est ça de traîné dans les rues avec son petit ami junki pendant un an, ça aide pas pour les relations humaines, enfin pas vraiment... Aller Idylle respire et fait un beau sourire gentil, avec un peu de chance, elle te parlera.... Ou elle te fuira... Elle finit par ajouter, légèrement insatisfaite de sa première phrase.
«Faut que je te parles. »

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Aujourd'hui je m'étais totalement plongée dans mes révisions, enfermée dans ma chambre à la Dunster House. C'est seulement au bout de quelques heures qu'un SMS m'extirpa de mes bouquins. Un message de qui ? Mon frère évidemment. Il avait besoin de moi pour garder le petit, sans hésiter je fermais mes livres, j'enfilais ma veste et je commençais à partir le rejoindre dans son petit studio. Cependant en m'avançant dans le salon de la Dunster House je suis tombée sur une jeune fille à la chevelure colorée et malheureusement pour moi je l'ai déjà rencontrée quelques jours auparavant. Elle était accompagnée de ses amis et ne se sont pas privés de m'insulter, voyant parfaitement que j'étais ce genre de fille super timide. Quand elle me demanda si j'allais bien j'évitais son regard .. Impossible de répondre à cette question mais une petite phrase sortie tout de même de ma bouche .. Je .. Je m'appelle Amy .. Disais-je en évitant le plus possible son regard. Les mots avaient bien du mal à sortir de ma bouche, bien trop timide et légèrement apeurée qu'elle remette de nouveau le couvert. Surtout qu'en regardant autour de moi, je n'avais personne pour m'aider, ni mon frère, ni Saty, encore moins Nolan. J'étais toute seule avec celle qui s'est moquée de moi avec ses amis il y pas si longtemps que ça. Je voulais alors quitter la Dunster House avec mes bouquins dans les bras, mais c'est au même moment qu'elle m'interpella de nouveau pour me dire qu'elle devait me parler. Me parler de quoi ? Non je ne voulais pas, je ne suis pas assez forte pour ça. Sans même la regarder je lui lançais d'une petite voix. Je peux pas, on m'attend. Je commençais alors à m'avancer vers la sortie .. Malheureusement je ne pense qu'elle en restera là.

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La vie n'était pas toujours prévisible. Beaucoup de choses venaient au moment où on aurait préféré qu'elles ne soient pas là. Un peu comme Idylle. Mais elle avait l'habitude de tomber comme un cheveux sur la soupe, et de déranger plus qu'autre chose. Ce n'était pas la première fois, et ça ne serait pas la dernière, comme d'habitude. seulement aujourd'hui elle avait quelques choses à dire à cette Amy, par conséquent, la petite Rose ne souffrirait d'aucun refus. Mais la petite blondinette ne semblait pas de son avis, se présentant à elle, et l'esquivant du mieux qu'elle pouvait. Mais elle ne savait pas à qui elle avait affaire, parce que Idylle pouvait être la pire des glus quand elle voulait. Oui c'est vrai elle s'était mal comporter avec cette pauvre brebis qui ne lui avait rien fait, mais à vrai dire, ce n'était pas vraiment contre elle ce jour là. Mais ça elle ne pouvait pas le savoir. Elle ne lui prit pas le bras, et ne tenta pas de la stopper à vrai dire, Idylle avait une autre technique, qui consistait, à dire
«Très bien, je te suis.»
Et elle emboîta le pas de la blondinette, dans ce qui semblait être un silence, avant qu'elle n'ajoute.
«Tu sais, je serais plus vite partie, si on discutait, parce que j'ai une tonne de chose à dire à toi. Et si tu veux pas parler de ce que j'ai à te dire, je peux te raconter des tonnes, et des tonnes de choses que tu t'en fiches, et te pourrir la journée avec ma voix. Enfin c'est toi qui vois.»
Elle lui fit un sourire radieux, comme Idylle faisait souvent, bien que ces derniers temps, elle souriait un peu moins. L'approche des fêtes la rendrait légèrement déprimée...

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C'est tellement facile de s'en prendre aux plus faibles ou ceux qui sont incapables de se défendre, c'est ce qu'ils ont fait avec moi l'autre jour. Certes ils ne s'en sont pas pris physiquement à moi et heureusement pour eux sinon Jax aurait très probablement pété un plomb, mais parfois les mots font bien plus mal que certains gestes. Je m'en fichais d'être aimée ou non, mais ça me blessait quand on s'attaquait à moi à cause de ma timidité, car c'est franchement pas quelque chose de facile à vivre. Mais cette jeune femme semblait vouloir me parler, pour me dire quoi ? En rajouter une couche ? Non merci je n'avais pas besoin de ça, je voulais seulement retourner auprès des miens pour être tranquille et en paix, loin de ce genre de personne. Néanmoins elle ne semblait pas vouloir me laisser, bien au contraire elle s'est même mis à me suivre, en me parlant, encore et encore. Ok je n'allais pas m'en débarrasser aussi facilement, elle avait gagné .. J'arrêtais de marcher pour me tourner vers elle en croisant les bras. Alors fais vite .. Mon neveu m'attend. Pas un mot de plus, rien. Elle m'avait blessée l'autre jour en se moquant ouvertement de moi sans aucune raison. Et le pire dans l'histoire c'est que je ne peux pas me défendre, je n'ai aucun moyen de le faire à vrai dire. Je suis bien trop timide pour agir de cette manière. Alors je me stoppais devant elle en croisant les bras, n'osant même pas la regarder droit dans les yeux. Je devais vraiment chercher mon neveu et en plus de ça je n'avais pas vraiment envie de lui parler, alors qu'elle fasse vite, car je risque de ne pas vouloir rester plus longtemps.

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Idylle n'était pas toujours une fille gentille, et encore moins compréhensible par moment. Mais elle avait ce don de savoir faire chier son monde quand elle voulait, sûrement un reste de l'enfant pourrie gâté qu'elle avait été à la belle époque, quand son père était encore vivant, qu'elle n'avait pas fait n'importe quoi, et que tout n'avait pas changé de façon si irrémédiable. A ce moment précis, elle voulait s'excuser envers cette fille, qui semblait s’appeler Amy, seulement Amy ne voulait pas vraiment l'écouter, et soudainement, sûrement a cause du soulage dont Idylle avait eut recours, elle s'était arrêter lui demandant de faire vite. C'était bien mal connaître Idylle, qui une fois qu'elle avait eut ce qu'elle voulait, ou presque, ne pouvait pas s'empêcher de sortir une connerie tellement elle s'excusait rarement, et que les relation avec les gens étaient plus compliqués que d'apprendre un cours. Elle lui dit alors.
« Bien, je .. Je t'aime. »
Idylle resta sérieuse quelques longues secondes. Elle n'était pas conventionnelle, c'était le moins qu'on puisse dire, et ce n'était pas sa façon de s'excuser, pas le moins du monde, c'était juste que c'était trop tentant de sortir ça à Amy, comme une scène tiré d'un film que la petite rose n'avait pu resister. Néanmoins, au bout de plusieurs longues secondes faisant bien une minute, elle finit par ajouter..
« Je déconnes, détends-toi. »
Idylle se mit à sourire de façon charmante, posant sa mains sur le bras d'Amy, comme deux copines partageant une blague, à un détail près, elles n'étaient pas vraiment ami. Idylle ayant presque oublié pourquoi elle était venue lui parler. A vrai dire, elle était un peu... blonde pour ceux qui n'auraient pas encore remarqué... fallait pas trop attendre de cette Idylle.

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Si seulement je savais me défendre toute seule malgré cette timidité qui me tue à petit feu. Pouvoir répondre au tac-o-tac sans même avoir besoin de réfléchir, mais non j'en suis incapable. Alors lorsqu'elle s'est une nouvelle fois mise en tête de se moquer de moi en m'avouant qu'elle m'aimait, j'ai commencée à perdre patience, tapant du pied au sol, les bras croisées contre ma poitrine. Je n'allais pas lui hurler dessus ou l'insulter, non ce n'est pas moi et je n'ai ni le courage ni la force de faire une telle chose, mais ma patience avait tout de même des limites. Si elle continuait à me faire tourner en bourrique je partirais et si jamais elle se mettait à me suivre, elle n'aura qu'à régler ses comptes avec mon frère. Je la regardais dans les yeux avant de lui répondre. C'est bon arrête un peu, ça t'amuse peut-être de te moquer de moi avec tes amis, mais moi ça ne me fait pas rire. Pas d'humour ? Non je n'aime juste pas qu'on se moque de moi. Autant cette blague n'était pas méchante, mais quand on sait ce qu'elle m'a fait quelques jours auparavant avec ses amis, ça ne me plaisait pas vraiment. Je me tournais doucement pour m'approcher de la sortie, mais en attendant tout de même quelques secondes avant de m'extirper. Donc si tu n'as rien à ajouter je dois chercher mon neveu .. Je ne partais pas maintenant, j'attendais qu'elle me dit si elle avait autre chose à ajouter ou non, pour savoir si je pouvais m'en aller ou attendre que cette jeune femme termine par cracher le morceau. Ce n'est pas mon genre d'envoyer balader les gens, mais je commençais à perdre patience, j'en peux plus qu'on se moque de moi surtout elle et ses potes.

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Si seulement Idylle était un peu moins comme ceci, ou comme cela, peut être qu'elle aurait plus d'amis, quoi que pour en avoir, faudrait encore qu'elle arrive à faire suffisamment confiance aux gens pour pouvoir se lier réellement à quelqu'un. Mais ça c'était Idylle, et à chaque fois qu'elle donnait sa confiance, elle se fait avoir, pas évident de pas finir par faire et dire n'importe quoi à n'importe quel moment. Néanmoins, la jeune blonde devant elle, ne trouva pas sa blague très drôle, faisant presque la boudation devant elle. Idylle soupira en lui répondant.
« T'es née avec un balai dans le cul ou quoi? Sérieusement ça t'arrive jamais de sourire un peu?»
Idylle et son tact légendaire... Non décidément elle était pas doué pour parler aux êtres humain, et même que par moment elle ferait mieux de se taire, mais ça elle avait pas encore l'option pour fermer sa bouche. C'était un peu dur, du coup elle disait des choses que les gens prenaient mal, et là elle était convaincu que cette Amy allait mal le prendre, aussi elle finit par ajouter.
« T'es franchement pas drôle. Et pis faudrait que t'apprennes à faire la différence entre se moquer de toi, et blaguer avec toi. Mise à part ça, non j'ai pas grand chose à te dire. Et puis tu m'énerve vraiment, pour  une fois que j'essaye d'être sympa, tu me rembarres! »
Idylle était pas contente, et bon ça lui arrivait souvent, rien d'anormal à ça en fait. Oui elle voulait s'excuser mais à ce moment précis, c'était comme impossible que ces mots sortent de sa bouche, pas après avoir tenter d'être sympathique et de vouloir détendre un peu l'atmosphère, parce que les grandes effusions solennel c'était pas trop pour elle.

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Est-ce que j'ai un balai dans le cul ? Elle a un sacré vocabulaire cette fille, je soupirais en croisant les bras, je n'en peu vraiment plus de l'entendre me parler comme si j'étais sa copine, comme si elle pouvait me prendre pour une cruche et venir parler et rigoler avec moi comme si de rien n'était. Je suis peut-être super timide, mais ma patience a des limites. Si ça m'arrive de sourire, quand la personne est drôle, pas forcément vulgaire et quand on ne me prend pas toujours pour une conne. Je haussais légèrement le ton de ma voix, elle n'était ni menaçante ni colérique, mais ça s'entendait que je commençais à m'énerver. Car oui, je sais être gentille et douce, mais j'ai des limites. Elle m'expliqua ensuite que je n'étais pas franchement drôle, pourquoi est-ce que je devais être drôle et rire avec elle ? On est amies ? Non. C'est une fille qui s'est moquée de moi, alors pourquoi me lier d'amitié avec elle ? Hors de question. Non il y a une différence entre blaguer et être méchante, parce qu'excuse moi mais l'autre jour c'était pas vraiment drôle ce que tes potes et toi faisaient ! Donc oui, je suis peut-être pas très drôle avec toi, mais je n'ai pas envie de l'être, tu acceptes peut-être les insultes mais tout le monde n'est pas comme toi. Non je ne criais pas, ce n'est pas mon genre mais ça se voyait sur mon visage que je n'en pouvais plus de l'entendre faire sa victime alors qu'il y avait à peine quelques jours de ça, elle s'amusait à se foutre de moi avec ses amis. Elle n'avait plus rien à me dire ? Tant pis alors ! Je tournais des talons pour rejoindre la sortie de la Dunster House, rejoindre ma famille, ceux avec qui je rigole et qui ne passent pas leur vie à se moquer de moi.

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Avoir été une enfant pourrie gâtée, vous restait toujours un peu, même si sembliez avoir changer, même si tout semblait différent, ce petit côté bitchie, ce petit côté capricieuse ne pouvait que ressortir par moment. Et même si tout semblait être contre vous, il ne fallait pas oublier qui vous êtes. Idylle ne faisait pas la victime, néanmoins, elle estimait mérité un peu plus de considération, n'étant pas venue chercher la merde, mais justement le contraire, tout ça la contrariait. Le fait est que cette blondasse même si elle semblait timide, était une sacrée emmerdeuse, comme tout le monde .  Idylle n'était plus une petite gamine effarouché pour un mot ou un autre. C'était presque triste par moment, mais à ce moment précis, la réponse de cette fille, la fit pouffer de rire. Décidément, elle ne comprenait rien à ce qu'elle lui disait. C'était a la fois marrant, et fatiguant. La suite de son monologue eut plus que tendance à agacer Idylle qui était à deux doigts de péter un câble. Rien de bien méchant chez la rose, qui n'avait jamais recours à la violence, à part peut être pour défendre sa vie, mais il ne lui semblait pas qu'Amy serait capable de la rouer de coup jusqu'à lui péter des côtes, et la défigurer, du coup, pas de réelle menace, mais la petite rose craqua en lui répondant tac au tac.
«Justement! Tu t'es jamais dit que peut être j'étais venue te parler pour autre chose que ça, qu'éventuellement ça pourrait arriver qu'à la base je sois là pour m'excuser, et que si j'ai essayé de blaguer avec toi, c'était peut être pour éviter de sentir cette pression sur mes épaules? Parce que ça m'amuse pas d'admettre mes erreurs et ça m'amuse encore moins quand on me laisse pas en placer une et qu'on m'accuse de tout les mots toutes les trois secondes! Désolée que tu comprennes pas la différence entre se foutre de toi et blaguer avec toi, et peut être que ce jour là nos chemins n'auraient pas dû se croiser, néanmoins, qu'on me dise pas que j'ai pas essayé d'être gentille, parce que j’essaye! Et c'est pas ma faute si quand je te parles tu comprends rien à ce que j'essaye de te dire! Je.. Je ... Je suis désolée!»
Idylle était pas vraiment énervée, elle avait peut être un peu élévée la voix, mais ça c'était surtout parce que ça l'énervait qu'elle ne comprenne rien à ce qu'elle lui disait, et puis aussi parce que, les relations avec les autres c'était pas le fort de la rose, du coup elle était frustrée que ça ne passe pas correctement, entre sa bouche et l'oreille des autres, que tout semblait si différent de ce qu'elle voulait quand ça arrivait dans la tête de la personne en face. Décidément, c'était compliqué. Elle la regarda quelques instants très sérieuse, et totalement calme, même si elle avait élevée la voix quelques instants plus haut. Sûrement que la blonde n'aimerait pas ça et partirait, mais au moins... Elle aurait essayé. C'était dur de s'excuser et d'être compréhensible par les autres..

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J'étais sur le point de partir, j'en avais marre qu'on me gueule dessus, qu'on m'insulte ou qu'on se moque de moi. J'en ai assez souffert dans ma vie, surtout lors de mes premières années ici et mes dernières années en Autriche, quand Jackson n'était plus si proche de moi. Mais peu importe, j'allais partir jusqu'à ce qu'elle me coupe dans son élan, m'offrant son plus beau monologue. Je l'écoutais en croisant les bras sur ma poitrine, elle semblait pas si méchante que ça finalement, seulement un peu de mal à s'exprimer correctement avec les gens. Moi je suis trop timide, elle est tout l'inverse, mais au final j'arrivais à la comprendre un peu mieux, surtout lorsqu'elle s'excusa. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Quelques secondes passèrent avant que je reprenne, d'une petite voix. Tu aurais dû commencer par-là, on aurait gagné du temps. lançais-je avec un sourire gêné sur les lèvres. Ok elle n'était peut-être pas comme les autres, elle a sûrement du mal à s'exprimer correctement et à fréquenter les bonnes personnes. Je ne sais pas, je ne connais rien d'elle en fin de compte. Je devais vraiment partir chercher mon neveu chez mon frère, mais il comprendrait sans souci si j'arrive avec quelques minutes de retard. Je regardais la jeune fille, je me souviens même plus si elle m'avait donné son prénom ou non. Je .. Je comptais m'acheter un café avant d'aller voir mon frère, tu en veux un ? dis-je timidement. Je n'aime pas les histoires, les discutes et ce genre de choses. Elle ne voudrait peut-être pas boire ce café avec moi, mais si elle le voulait je serais prête à entamer les discutions avec elle et pourquoi pas faire plus ample connaissance. Ma timidité n'a pas de limite, mais si elle essaie de ne pas me mettre mal à l'aise ou se moquer de nouveau de moi, je suis prête à faire un effort.