TG Winthrop - When ladies gets our heads roll on the floor

Les blondes n'avaient habituellement pas la préférence de Gabriel. Fidèle à ses origines, il aimait les brunes fougueuses et libres. Pas les stripteaseuses blondes. Même si elles étaient pulpeuses à ce point et avaient cette façon de bouger qui le mettait légèrement mal à l'aise. Il savait que les gens de sa classe, son père même, pouvaient être des habitués de ces lieux, mais enfin, ce mouvement de bassin, c'était pas un peu vulgaire ? Ah, ça, elle était doué. Trop. Espérant être discret, le jeune italien sorti de sa poche un billet généreux, le plaça comme il était de coutume dans ce genre d'établissements dans le soutien gorge de la fille, et s'en débarrassa avec soulagement. Il tenta cependant de rester neutre, comme si de rien était. L'appel à la boisson de Wyatt le sauva. Cependant, quand les boissons arrivèrent, il ne toucha pas à la sienne. Pas de boisson, rester sobre. La bière, c'était assez. Il se renfonça dans son siège. Il n'était certainement pas le plus gros fêtard de la salle.

La serveuse venait de ramener les shots de téquila. Nathan fut l’un des premiers à en boire un. Je le suivais tandis que Gabriel se retenait. Il ne buvait pas d’alcool fort ? C’était son choix. Je me laissais tomber dans les fauteuils, alors, que je m’enfilais mon second shot. Pour moi, cette soirée était un véritable partage avec mes frères. Au loin, je voyais des hommes importants signés des gros chèques avec leur stylo hors de prix. Ils achetaient des grandes bouteilles de champagnes. Comme s’ils étaient des cornu-copia. On aurait dit qu’ils prenaient leur repas en regardant des strip-teaseuses danser. Un homme en particulier attirait mon attention. Il avait une drôle de moustache et il me faisait penser au père fouettard . Il était très fort et avec tout ce bordel sa braguette allait exploser ! Seigneur. Sur les podium, une femme danser en tenue rouge avec un cerf tête de renne. Je trouvais cette scène complètement bidon. Ce genre d’endroit était bien pour déconner avec ses potes. Dans un autre cas, j’avais l’impression que les femmes étaient servis sur un plateau d’argent comme des cadeaux. Est-ce que c’était l’alcool ou cette soirée terminait en vrai mascarade ?! Pendant ce temps-là, une jeune femme rentrait à l’intérieur du club avec une sorte de parapluie. A croire qu’il pleuvait dehors ! Elle semblait être accompagné d’un charlatan qui regardait compendieusement les femmes comme s’il était habitué de ce genre d’endroit. A croire que cette ville avait une face cachée. J’arrachais mes yeux de cette scène tout en demandant à mes frères : « Alors votre semaine ? »