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C'étais finis, j'en avais marre de tout ce bordel qu'avait été ma vie à Harvard, cours, mecs, meufs, sexe, drogue, alcool, dépression, scarification, enlèvement, mort, j'avais plus de temps à pleurer ici qu'à profiter totalement de ma vie, j'avais qu'une envie ma barrer d'ici. De toute façon ça servait à quoi de rester encore plus longtemps, si ce n'est pour souffrir encore. Je partais comme une voleuse ne laissant aucune mot à personne, rien, pas de sms, de toute façon la plus part n'avez jamais eu le sentiment que me prévenir était un bonne chose alors pourquoi je les préviendrais? A quoi ça sert, qu'ils me retiennent? Pour que je leur donne une explication sur mon choix? A ça nan jamais, plus jamais je ne donnerai d'explication sur mon choix de vie, la seule personne qui le méritait à présent s'était ma famille, et ma famille se réduisait à mon père, le truc qui me sert de frère je veut même pas en entendre parler. Je m'étais levée ce matin, reposée, j'avais fait ma première vrai nuit depuis des mois et elle avait eu un effet bénéfique, je savais ce que je voulais à présent. Et rien de ce que je voulais ne se trouvait à Harvard. Ça s'imposait comme une évidence à mes yeux. Je voulais retrouver ma liberté, cette liberté qu'Harvard m'avez repris, que tous m'avez repris, m'inquiétant pour tous autant qu'ils étaient à m'entourer quand ils avaient besoin de moi à leur côtés. J'avais fait mes valises, et quand je dis valises c'est une valise, pas deux pas trois, nan une, je laissais ma vie ici, tout ces pseudo souvenir, ils resteraient tous ici. Les bouteilles annotées de prénom que je gardaient jalousement dans mon placard avait atterri à la poubelle, mon pc était arrivé dans un carton après un nettoyage interne et était accompagnés de différent objets qui pourrai être utile, et que je pourrai racheter une fois à Mainz. Je déposerai le carton dans le hall de la Quincy, Nevada trouvera bien à qui donner ça, c'est toujours mieux que de jeter, mais ceci était mon dernier geste de bienfaisance. J'avais pris simplement une dizaine de vêtements, et j'avais bouclé ma valise. Ma chambre était devenue vite, et j'étais satisfaite, un léger sourire de satisfaction sur les lèvres. Je pouvais enfin quitter cet enfers. Je scotch la clés de chambre sur la porte, je n'en aurai plus besoin et je n'avais besoin de croiser personne pour lui confier. Je pris la direction de la sortie, j'avais peu être vingts kilos en moins, mais je me sentais plus légère qu'avant mon arrivée ici. Je quittais Harvard et j'en étais soulagée.
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