Satan est parmi nous ce soir (PV Rosa & Valou)

Rosa elle n'avait rien prévue de fameux dans sa soirée, honnêtement, une soirée de filles elle en avait eu des centaine et des centaines et quand elle avait entendu priape l'appelé Santan elle n'avait pu que réagir, ca aurait été assez étrange qu'elle ne le fasse pas en fait, alors autant le faire comme il se doit, dans la splendeur de se dit Satan renommé Rosalia pour une soirée. Bon, elle n'avait pas trop le choix non plus vu les conditions avec Val, elle avait dit qu'elle allait attendre et dans ce cas, elle devait aussi cacher leur relation sans nom, mais il était clairement pas aussi douée qu'elle quoiqu'il lui mettait des doutes avec ses phrases à double sens là. Bien sur, Priape devait penser qu'il état mou où je ne sais quoi parce qu'il en rajoutait encore et Rosa réussit tout de même à afficher un jolie sourire mince, ça faisait presque peur, ctte fille elle avait beaucoup trop de masque. « Si tu veux pas voir le diable à ta table faut pas le tenter! » Et puis il y avait le fichu commentaire de Valentin qui lui trottait dans la tête, elle ne savait pas si elle devait répondre ou non, c'était un pas si pire moment non là maintenant ? bon peut-être pas dans l'instant exacte, mais tout de même. Elle le regarda et finalement elle décida de dire quelquec chose. « C'est jamais le moment avec vous deux de toute façon! » Elle préférait inclure Priape histoire que ça ait pas l'air trop louche, mais bon, clairement le message était passé façon Rosa qui retourna sa tête vers Priape et fit signe aussi au serveur de lui apporter un cocktail. « Mais comme mosieur Priape m'a invoquer, bah je me trouve bien confortable ici moi» Elle se fichait de ruiner la soirée de Priape, tant qu'elle ne ruinait pas celle de Val, mais elle se mettait surement dans la merde des deux côtés, c'est complexe garder des relations secrètes sans faire de mal à personne après tout. Et puis, elle mentait, elle était pas si bien que ça au final, prise entre les deux garçons, à essayer de faire chier un et ne pas faire chier l'autre et surtout à ne pas ruiner ce qu'elle avait réussi à avoir un moment, elle espérait seulement que Val comprenait son manège.

Avec la phrase que je venais de sortir, je croyais vraiment que Priape allait devenir bien plus suspicieux, mais ce n'était sûrement pas assez, et c'était franchement tant mieux, parce qu'il répondit à Rosalia comme si je n'avais rien dit. Sauvé, pour l'instant. Mais quand elle se tourna vers moi pour me balancer que ce n'était jamais le moment, je me sentais directement visé, même si elle avait inclus Priape. Je me sentais clairement de moins en moins à l'aise. J'ai horreur de mentir à mon meilleur pote et la situation est bien trop agaçante. Je ne sais seulement pas quoi faire. Je n'ai pas envie de lui dire ce qu'il se passe entre Rosa et moi parce que j'ai peur de sa réaction et que surtout c'était très bien de la détester pour ce qui est aussi de ma faute. Mais l'amitié finira par le remporter, je le sais, et va bien falloir que je crache le morceau à un moment donné. Je préférais me taire pour l'instant, de peur de sortir encore une connerie et pu enfin déguster ma bière qui venait tout juste d'arriver. En tout cas, Rosalia ne semblait pas déterminée à nous laisser entre potes. J'entrepris un regard vers Priape en haussant les épaules simplement, prenant ceci bien trop à la légère vu comme ça, mais j'étais incapable de réagir autrement. Je me mis à boire, peut-être un peu trop vite ma bière, mais je ne voulais et ne pouvais rien faire d'autre. Autant les écouter se gueuler dessus c'était sûrement la meilleure chose à faire pour l'instant.

Maintenant c’était soit disant moi qui avait tenté le diable. Je regrettais amèrement de ne pas m’être montré plus discret lors de mes premières paroles. J’attrapai ma bière et en bus de grosses gorgées. Si seulement je pouvais m’étouffer avec, au moins ça nous ferait une porte de sortie pour échapper à cette sorcière diabolique…  Après la réflexion de Valou, qui m’avait d’ailleurs laissé vraiment perplexe, comme quoi ce n’était pas le moment, la jeune femme sembla mieux saisir que moi ce qu’il signifiait et elle répondit que de toute façon ce n’était jamais le moment avec nous. Et Valentin resta à nouveau muet à cette réplique. Merde, je ne reconnaissais pas du tout mon meilleur pote là… Il s’était fait bouffé par un bisounours ou quoi ? Depuis quand il s’écrasait devant son ex ? Je l’observais un instant. Il semblait essayer de boire sa bière d’une traite. Peut être qu’il espérait aussi s’étouffer pour échapper à cette soirée ? Mon regard se reporta sur l’ennemie face à moi et j’hallucinai toujours un peu plus : maintenant elle se commandait un cocktail, elle comptait vraiment rester ici et elle se permit même de me narguer en soulignant combien elle était installée confortablement ici ! « Tu sais quoi Rosa, en fait c’est peut être le moment finalement. » Je me levai et me dirigeai vers elle. Je tirai doucement sur sa chaise pour la reculer par rapport à la table et je désignai de la main l’endroit d’où elle était arrivée : « C’est le moment pour toi de quitter cette table et de nous laisser. » J’essayais de rester calme et poli, mais je prenais sur moi. Si je devais encore supporter les piques de la jeune femme une minute de plus, je risquais de me montrer bien moins galant…

Clairement Rosa ne comptait pas décoller, elle était chieuse et elle comptait bien le rester avec Priape, si Val ne voulait pas lui expliquer la situation, tant pis, il allait devoir endurer ce combat de coq parce que Rosa ne pouvait pas etre douce avec lui si val ne voulait pas qu'il comprenne rapidement leur genre de relation compliqué. Ça la fasait chier, de voir val qui ne faisait qu'essayer de caller sa bière et il serait complètement bourré et inetnable après coup, a la place d'essayer de prenre un peu la défense de quelqu'un que se soit la sienne ou celle de priape bordel, ne rien dire n'aidait en rien la situation. Monsieur Pirpa décida quant à lui de prendre les choses en main, ce qui amusait tout de même rosalia un peu avec son petit ton paternel et emmerdeur. Il tira sur sa chaise ce qui la fit sursauter et elle jeta un regard à Val il avait intérêt à dire ou faire quelque chose. Mais la jolie brune resta bien en place sur sa chaise, jambe et bras croisé, elle leva les yeux vers le jeune homme qui l'invita plus ou moins gentiment à partir. « je crois pas non.... tu va faire quoi peut-être ? tu va me prendre et me foutre dehors, je crois pas non. » ELle voyait très mal Priape tenter de l'amener de force à l'extérieur ou peu importe où d'ailleurs.

Finalement, ma bière passa bien plus vite que prévu et l'effet de l'alcool était un peu trop immédiat. Je commençais à avoir la tête qui tourne. Ça m'apprendra à boire aussi vite. J'avais un haut le coeur aussi, mais pas assez pour me précipiter aux toilettes pour gerber non, j'étais bien plus fort que ça. Mais Priape se leva et se dirigea vers Rosa pour la faire dégager. Merde merde et remerde, je sens que je vais faire une connerie, j'ai envie de faire quelque chose, quelque chose que je vais faire, c'est certain, j'arrive même plus à penser clairement quoi. Je me lève alors à mon tour, faisant méchamment racler la chaise au sol. Priape arrête ! Va te rasseoir s'te plaît. Elle partira quand elle le voudra, il faut que ... il faut que je te dise quelque chose. Et merde, je regrette déjà mes paroles. J'aurais mieux fait de le laisser faire, de le laisser s'occuper de Rosa et de la foutre dehors, parce que oui il en était clairement capable et je ne voulais pas qu'il en arrive là, parce que je tiens à Rosalia et que quelque part, je suis content qu'elle soit là. Mais comment annoncer la chose ?! Putain comment je vais faire. J'étais sûr au moins que maintenant j'avais l'attention des deux et qu'ils n'allaient plus se cracher à la gueule. C'est un peu compliqué mais ... Mais on s'est expliqué, et ça va mieux. Ouais ben là mon petit t'es vraiment pas clair ! Mais j'arrive pas à en dire plus, parce que ouais, dans ma tête c'est clair et j'ai tellement peur de la réaction de mon meilleur pote, que l'alcool m'en fait dire le moins possible.

Rosalia sans grande surprise décida de ne pas décoller son petit cul de la chaise. Elle se contenta de lever les yeux vers moi et refusa de nous laisser avec un petit air amusé. Bien, elle ne me prenait pas au sérieux. C’est qu’elle me connaissait mal. Elle devait même pas peser 50 kilos je pouvais la transporter où je voulais et très facilement la petite brindille. D’ailleurs quand elle signala qu’elle ne me croyait pas capable de la mettre dehors, un petit sourire éclaira mon visage : « Ne me tente pas… » Mais avant que je n’ai pu esquisser le moindre geste, elle fut sauvée par un bruyant raclement de chaise me fit tourner la tête. Val venait de se lever précipitamment et il prit la parole. Il me demanda de m’asseoir et ajouta qu’elle partirait quand elle voudrait. Quoi ? Depuis quand on se pliait aux quatre volontés de Satan ? Je le regardais, l’incompréhension peinte sur mon visage. Mon regard voyagea de mon meilleur pote qui semblait soudain se réveiller et sortir de sa léthargie vers son ex puis je retournai lentement et à regret m’asseoir comme il me l’avait demandé. J'étais tellement stupéfait que j'étais resté muet. Je me laissai tomber sur ma chaise et relevai les yeux vers mon ami, attendant une explication. Et je n’eus le droit qu’à cette phrase brève et évasive de la part d’un Val qui semblait particulièrement mal à l’aise et hésitant : C'est un peu compliqué mais on s'est expliqué, et ça va mieux. Mes sourcils se froncèrent. « Tu veux dire quoi par là ? » Puis mon regard se reporta sur Rosalia qui était restait silencieuse depuis l’intervention de Valentin : « Qu’est-ce que tu lui as fait ? » demandai-je sur un ton agressif. Oui, la seule explication logique pour moi c’est que la jeune femme avait du lui retourner le cerveau. Sinon pourquoi prendrait-il la défense d’une nana qui l’a trompé, manipulé et qui est en partie responsable de sa rupture d’avec Sateen ?

Rosalia n'allait pas se laisser faire par monsieur priape, ses grands air et ses gros muscles, elle s'en fichait pas mal, elle le voyait mal la prendre sur son dos et l'ammener jusqu'à la porte, surtout sans que Valentin ne fasse quoique se soit, elle péterait le plus gros cable de sa vie si ca arrivait ça c'était certain. Rosa lui aurait bien répondu, mais elle fut sauvé par Val qui sortait de son mode légume pour remettre priape à sa place ce qui l'étonnait profondément elle resta d'aillerus sou le choc, elle ne s'attendait pas à une sortie du genre avec même quelques explication, du genre ca va mieux, elle aurait préféra plus on s'entend, mais elle avait déjà gagné un peu plus avec ça que rien du tout, alors elle allait se la fermer et ne pas en rajouter et jeter de l'huile sur le feu. Elle se contentait de regarder le plafond, parce qu'elle était quand même un peu mal à l'aise d'être présente à cette foutu conversation, elle aurait préféré ne pas etre là, mais encore là, elle était mieux de ne rien dire pour le coup. Priape ne semblait pas comprendre grand chose, le pauvre petit enfin, il s'adressa à elle et elle sursauta, elle ne s'attendait pas vraiment à ça, mais elle comprenait très bien son attaque. « je lui ai rien fait Priape, Valentin prend ces décisions par lui-même comme un grand garçon! » Elle c'était surtout expliqué avec sa façon de penser et tout ça, mais elle n'avait pas envie d'expliquer ça à Priape qui lui n'y comrpendrait surement pas grand chose et s'en foutrait royalement.

Les réactions de Priape ne m'étonnait pas du tout, et je m'en voulais de lui faire vivre ça, j'aurais vraiment voulu que ça se passe autrement, mais je ne pouvais pas le lui cacher plus longtemps, c'est le meilleur ami que j'ai jamais eu et je lui dois au moins ça. De lui dire la vérité sur ma relation avec mon ex. Avant même d'en toucher un mot à ma petite sœur. C'est les deux personnes dont je redoute le plus leur réaction, mais c'est surtout les deux personnes que je dois prévenir en premier parce qu'ils sont ma famille. Tout comme Caly'. J'avais donc demandé à mon pote de retourner s'asseoir en laissant Rosa où elle était, et lui expliqua du mieux que je pus la situation. Gros échec, j'en étais conscient, mais il semblait tout de même avoir compris, parce qu'après m'avoir demandé de quoi je parlais, avant même que je puisse essayer de formuler une réponse, il se tourna direct vers Rosalia pour lui demander ce qu'elle m'avait fait. Elle lui répondit parfaitement, et je repris un grand souffle de courage pour mieux m'exprimer. Ce que je veux dire par là, c'est que ... Qu'on s'est em... pardonné ! On s'est expliqué, et je lui ai pardonné. Pouah mais ça me réussi vraiment pas le stress, j'ai failli cracher le morceau le plus destructeur. Un à la fois, ça ira très bien. Même si mes paroles avaient loin d'être très compréhensible par le début, à présent, il avait bien du comprendre la dernière.

Depuis le début je le pressentais… Il y avait quelque chose de louche dans le comportement de Valentin depuis que cette diablesse de Rosalia nous avait rejoint, mais damn it, j’étais loin de m’attendre à ça ! J’aurais probablement pas du réagir comme ça, accuser la brunette d’un ton bourru, mais c’était plus fort que moi. J’avais du mal à croire qu’elle voulait simplement faire son mea culpa, soulager sa conscience, se rabibocher avec Val et partager le calumet de la paix avec lui. Non, vu comme il me l’avait toujours décrite et vu ce que j’avais vu d’elle depuis son arrivée, j’étais persuadé qu’il y avait autre chose. Rosalia avait forcément un plan, une idée derrière la tête. Elle se défendit bien sur et pour toute réponse je lui lançais un regard assassin avant de tourner à nouveau la tête vers Valentin, en quête de plus de réponses. Il s’expliqua en se mélangeant un peu les pinceaux, de toute façon il n’avait pas besoin d’en dire plus, je me faisais déjà mon scénario à moi dans ma tête : cette fille l’avait manipulé c’était clair. « T’es pas sérieux Valentin ? Tu comptes faire ami-ami avec elle ? » Oui je l'ignorais complètement. Oui c'était probablement super malpoli de ma part et oui je m'en fichais. J'avais vraiment du mal à en croire mes oreilles, parce qu’il voulait quand même la tuer cet été après qu’elle est entrainé sa rupture avec Sateen. D’ailleurs, merde Sateen ! Je me mis à penser à la blonde et surtout comment elle risquait de prendre la nouvelle… Voir son ex grand amour copiner avec son ex copine risquait probablement de remuer le couteau dans la plaie. Je me raidis un peu plus en pensant aux conséquences que cette -réconciliation-...

Rosalia avait un petit coté diablotin d'accord, c'était vrai, elle n'avait pas l'esprit claire tous les jours, mais elle ne voulait aucun mal à Valentin. Elle n'avait jamais réellement voulu le blesser, mais quand elle se sentait mal, elle se réfugiait dans le diable en elle et faisait mal au autres, ce n'était certes pas la meilleure solution du monde et ça lui valait une sacrée réputation aujourd'hui. enfin, Pripa faisait son plus que chiant avec elle et finalement Valentin expliqua un peu mieux la situation, quoique ça pourrait etre mieux epliquer, mais la jolie brune préférait ne rien ajouter pour ne pas jeter de l'huile sur le feu. Elle regardait Valentin, elle était heureuse et ça se voyait dans son regrd, mais en même temps, elle se sentait mal pour lui, surtout avec la réaction de Priape qui franchement la choqua un peu, elle était pas invisible non ? « Elle est toujours là hein Priape, juste à coté de toi! » Bon elle voulait pas jeter de l'huile sur le feu mais là sérieusement, elle n'était pas invisible fallait pas pousser sa chance, elle n'allait pas rester là assise comme une idiote qui regarde deux garçons parler d'elle comme si elle n'était pas là. Elle n'aimait pas etre ignorer, ni mise au placard, alors si elle était pour en sortir, elle n'allait pas rester là sans rien dire, surtout que Val il semblait un peu hésitant et elle comprenait, mais elle allait tenir son bout à elle, c'était certain.