heyyyyyy.... well ¤ val

Saty n'avait jamais vraiment reçu ce genre de commentaire, elle n'est pas de ces filles à êtres courtisées, enfin, peut-être que si, mais voilà, Saty n'y avait jamais vraiment porté attention, elle est de ces filles à se concentrer sur ses études sans voir autre chose. La jeune femme ne paye pas pour être à Harvard, elle le mérite par ses notes qui lui mérite d'énormes bourses dont elle a extrêmement besoin. Alors biensur, elle était gênée de ce commentaire. « T'inquiète pas franhement, c'est flatteur et c'est pas vraiment quelque chose que je remarque en général, mais ça reste apprécié enfin, qui n,aime pas ce genre de déclaration. » Elle riait doucement, elle était flattée oui, alors elle n'allait pas vraiment arrêter Valentin dans ces compliments, et puis Satyana était assez complexe niveau amour, alors enfin, même pour elle rien n'était clair. « Va falloir que j'essaie de le mettre à mon avantage alors! Peut-être que y a encore plus de positif de cette jambes. » Même si Saty voyait ce qu'il y avait de mieux dans cette jambes, elle ferait tout pour récupérer la sienne malgré tout.

C'était bien la dernière réaction à laquelle je m'étais attendu. A vrai dire, pas sûr que je me sois vraiment attendu à une réaction, c'est juste que c'était sûrement l'une des réactions les plus originales et sûrement l'une des plus cool. Parce qu'elle aurait bien pu filer et avoir peur de moi et de mes "sentiments", bien que j'étais de loin le moins flippant vu que je ne veux plus me caser. Enfin, tout dépend de quel point de vue on a aussi. Oui c'est sûr ça fait toujours plaisir à l'égo. Lui répondis-je avec un petit sourire bien content qu'elle réagisse aussi bien. Je savais qu'elle n'était pas le genre de fille marie couche toi là mais j'avais l'impression qu'elle n'avait pas connu beaucoup de mec dans sa vie. Je lui fis ensuite savoir qu'elle était tout aussi séduisante sans sa jambe et elle fit un peu d'humour de nouveau en disant qu'il y avait de nouveaux avantage à cette jambe. Je lui souriais bien plus franchement pour revenir à mes pensées et lui demander la question qui me trottait dans la tête Dis moi, par simple curiosité, t'as connu combien de mecs dans ta vie ? Après tout, on avait jamais eu l'occasion de parler de ça.

Au final, Valentin n'était pas en train de la demander en mariage et lui déclarer son amour éternel pour sa personne, là, elle aurait complètement flippée et serait partie en courant comme une folle même si sa jambe ne lui permettait que plus ou moins pour courir. Et puis, c'est pas comme si elle avait l'habitude alors ça lui faisait quand même plaisir. «Oui, surtout quand ça arrive pas trop souvent. » Ou du moins elle ne le voyait pas quoi, elle étit du genre aveugle dans ces situations là. Elle finit par remettre sa jambe, parce que, elle n'allait pas laisser sa jambe à l'air comme ça, si y avait le feu elle allait etre dans la galère. Enfin, elle fut un peu surprise par la question de Valentin, elle ne s'attendait pas à ca et à bien y penser, elle n'y avait jamais vraiment pensé non plus. Toute son adolescence avait tournée sur ses études pour survivre, alors les garçns avant passé au dernier plan, même chose en entrant à la fac, elle n'avait eu qu'un copain dans la vie, elle avait embrassé quelques garçons mais sans plus. « J'ai eu qu'un seul copain pendant longtemps, mais ça finit après noel l'an passé... si non d'important c'est pas mal ça, disons que je me suis toujours concentré sur mes études quoi. » À y penser elle n'était pas tres expérimenté et ca la gênait un peu.

Après lui avoir confié ce que je ressentais pour elle à l'époque alors que j'étais en couple, je sentis de la gêne chez elle et eut sa confirmation comme quoi elle n'avait pas vraiment habitué à recevoir ce genre de "compliment". Ça me faisait sourire sa gêne, mais je voulais surtout savoir pourquoi. J'en avais déduis qu'elle n'avait pas du connaître beaucoup d'hommes dans sa vie. Je ne me trompais pas, elle avait passé sa vie plongée dans les bouquins, n'étant pas préoccupée par les mecs. Je crois bien que tu es la première fille que je rencontre qui me dise ça. Même Caly' qui est une bosseuse hors paire ne te surpasse pas ! Dis-je en riant. Ce n'était ni une critique, ni un compliment, juste un peu de surprise. C'était vraiment bizarre de rencontrer une aussi jolie jeune femme pas du tout intéressée par les hommes. Qu'est-ce qu'il s'est passé avec ton ex ? Curieux ? Moi ? Jamais (a).

Ce n'était pas vraiment un choix si Satyana avait passé sa vie dans les livres, elle n'avait pas eu vraiment de choix, c'était ça où la rue pour elle, c'était sa seul issue et elle l'a prit à deux mains, elle n'avait pas du tout envie de finir comment sa mère, alors les garçons, peu pour elle, elle les avait mis bien loin dans ses priorités, parce que bon, manger était toujours une plus grande priorité. « C'Était ca ou plus de bourse, donc plus d'école, donc dans la merde alors. » Elle n,avait pas un héritage de fou qui l'attendait à cette époque là, pas du tout, elle n'avait rien sauf sa bourse alors si les hommes devaient passer second, bien soit. « humm j'avais l'habitude de ne dire à personne d'où je venais, que j'avais deja passé des jours sans manger, que j'étais sans le sous, sans le toit et sans personne, alors je m'étais inventé une vie de rêve, lui il avait cette vie de rêve là et puis on a finit par ne plus se comprendre, il a finit par savoir et puis ca c'est terminé je lui ai quand même menti pendant un an. » Oui, c'était surtout de sa faute à elle pour tout dire.

J'étais très certainement l'un des mieux placé pour comprendre par quoi elle était passé avec son manque d'argent, même si j'avais toujours réussi à trouver une solution pour ne jamais être à la rue. Mais j'avais toujours trouvé le moyen de m'entourer de filles et d'être carrément dragueur même si j'étais assez doué en cours. Certainement pas autant qu'elle, mais ça avait suffi pour que j'obtienne une bourse moi aussi. Bon ok, très certainement grâce au sport aussi. C'était sûrement pas trop ton truc non plus de t'intéresser aux mecs je suppose. Bien trop de problèmes pour en rajouter ! Dis-je en riant. Ouais je me fous de ma gueule. Même si c'est vous les femmes le plus grand problème hein ! Rajoutais-je pour bien lui faire comprendre que je ne la plains pas, ni elle, ni les autres femmes de nous les hommes. Nous sommes des victimes, pas elles (a) Je lui avais ensuite demandé ce qu'il s'était passé pour qu'elle ne soit plus avec son copain de l'époque, et je fus carrément surpris par sa réponse. Ah ben ça ! Je m'y attendais pas à celle-là ! Disais-je dans un rire un peu gêné. Compliqué comme histoire je vois ... Je n'osais pas la juger, on fait tous des erreurs après tout, et elle devait bien être amoureuse pour lui mentir comme ça, de peur de le perdre très certainement.

La situation de Saty avait toujours été assez complexe, parce que bon, elle était semi à la rue avec sa mère, elle était nulle en sport, alors c'était ses professeurs qui lui amenait des lunchs parfois, qui l'aidait avec ses devoirs alors bon, c'est pas comme si elle avait des millions d'options et tout. « bah pas que ça m'interesse pas hein, mais je remarque pas, du genre on pourrait me draguer des heures et je pigerais rien, je sais pas, je trouve que c'est pas si évident et puis je préfère garder ma moyenne de A» Chacun ses priorités non ? Elle se mit à rire quand il parla des filles qui était pire. « Pfff n'importe quoi, on est des anges. » Elle lui fit un petit clin doeil, elle était pas une incapable non plus. Il semblait étonné par son histoire et elle était un peu gênée quoi. « mouais je sais, mais je trouvais ça dur de dire à tout le monde , heyyy je suis une fille de bourse parce que je mangeais des craquelins avec du ketchup pour souper, enfin... j'ai fini par ouvrir un peu la chose, mais c'est pas naturel. » Ça avait été assez complexe pour Saty d'accepter son passé, alors le partager faut pas rêver, elle c'était inventé une superbe histoire en plus. « bah c'est pas grave, si j'étais pas capable de m'ouvrir à lui c'est que c'était pas le bon. »

J'avais l'impression de mieux découvrir Satyana maintenant qu'elle était revenue. Faut dire qu'à l'époque, on avait pas trop eu le temps de se connaître vu qu'elle était partie bien assez vite après l'attentat. C'est comme si on rattraper le temps perdu en une petite soirée de retrouvailles. Je compris alors vraiment qu'elle avait toujours privilégié ses cours plutôt que les distractions, mais vu ce qu'elle avait subi pour survivre, je ne pouvais que la comprendre. Elle s'était mise à rire quand je lui avais fais part que les pires ça restaient les femmes. Elle m'avait contredit évidemment, vu qu'elle-même c'est une femme. Ouais t'as certainement raison, sinon je ne vous aimerais pas autant ! Lui fis-je avec un petit clin d’œil. Au moins avec elle, je n'avais pas la pression de savoir si elle croit que je la drague, vu qu'elle semble être nulle pour repérer ça. C'est peut-être pas plus mal après tout. Enfin, à part que je venais de lui dire qu'elle me plaisait à l'époque. Enfin bon, on s'était mis à parler de son ex et son histoire, son vécu avant Harvard refit surface. Je me sentais tellement désolé pour elle Oui je comprend, ça doit pas être la chose la plus facile à avouer ... Encore plus quand on vit dans notre monde de malade d'aujourd'hui. Dans ces moments-là, faut juste accepter ce qu'on est, et pas avoir peur de le montrer. Seulement, tout le monde n'en est pas capable, tout comme Saty'. Bien sûr que je ne peux pas totalement la comprendre, je n'étais pas aussi bas qu'elle et j'ai certainement eu plus de chance qu'elle. Entre autre, en amour. J'avoue. Tu prends la chose du bon côté en tout cas, c'est cool ! Lui fis-je tout en souriant. L'optimisme, faut bien avouer que c'est la base de tout.

Satyana n'avait jamais été du genre à s'ouvir au monde, à parler d'elle, à dire qui elle était, parce qu'en général, ca ne servait pas à grand chose et les gens avait de la difficulté à comprendre la pauvreté absolue, ils en connaissaient la théorie, mais pas la réalité et elle trouvait la chose encore plus complexe avec sa nouvelle richesse, enfin, elle en ferait bien profité ceux qui le méritait. « t'as vu comme on est merveilleuse hein, on te rend dingue dingue dingue. » Elle riait, surtout parce qu'elle ne croyait pas pouvoir rendre qui que se soit dingue d'elle. Enfin, la discussion semblait tourner autour de son passé, ce qui ne la dérangeait pas tant que ça, elle avait finit par accepter la chose, même si elle en parlait très peu. « c'est surtout très difficile à expliquer à quelqu'un qui ie dans une richesse sans fin et qui croit que toi aussi, enfin, il a surtout pas apprécié le mensonge quoi. » Saty avait cru que le fait qu'elle soit pauvre l'aurait frustré, mais non, c'était le mensonge elle aurait du prévoir. L'amour avait fait défaut dans la vie de Saty depuis qu'elle était toute petite, elle ne savait que vaguement comment vivre en couple bien franchement. « vaut mieux comme ça, j'ai jamais eu envie d'être fâché après quelqu'un toute ma vie ou vivre avec trop de regret, bref, vaut mieux en rire. » C'Était sa philosophie de vie et valait mieux comme ça franchement, si non elle se serait surement tiré une balle.

Lorsqu'on aborda le sujet des filles, ça me fit du bien qu'elle prenait tout ça du bon côté et qu'elle n'en soit pas effrayée après ce que je venais de lui avouer. Elle est sûrement la fille la plus adorable, compréhensive et positive que j'ai jamais rencontré. Je ne pouvais qu'être plus comblé de l'avoir sauvé au début de l'année. Ça pour me rendre dingue, c'est le cas de le dire ! Je n'aurais pas mieux dit moi-même, parce que les femmes, je les adore vraiment depuis que j'ai 16 ans, depuis que je ne suis plus avec Rosalia, et ce besoin d'avoir autant de femmes autour de moi, ça vient de là. Sûrement aussi du traumatisme du gang dans lequel j'étais et de mon internement en maison de détention où j'ai côtoyé les plus tarés des italiens. Les femmes me rendent dingues, mais pas de façon nocive. Elle me font tourner la tête, voilà tout. On avait ensuite enchaîné avec son ex, qui n'était pas une histoire des plus roses et des plus simples. J'avoue que le mensonge c'est certainement le plus difficile à encaisser. Mais comme tu l'as dit, si tu n'as pas réussi à lui avouer qui tu étais vraiment, c'est qu'il ne te méritait pas. Lui fis-je savoir dans un sourire. En tout cas, sa positive attitude m'impressionnait de plus en plus, parce que je ne le suis clairement pas et je préfère attaquer plutôt que sourire. Faudra que tu me donnes des cours alors, parce que rire de certaines choses, j'y arrive vraiment pas ! Lui répondis-je dans un petit rire.