heyyyyyy.... well ¤ val

Satyana avait encore de la difficulté avec sa jambe, mais beaucoup moins qu'avant. elle l'acceptait plus, surtout qu'elle avait réussi à donner un peu de courage à des femmes mal mener grace à cette jambe perdu, alors si au moins elle pouvait aider à la bonne cause pourquoi pas et ça ne l'empêchait pas de vivre, ni de travailler, ni d'avoir des enfants, ni de faire l'amour, ce n'était pas tellement un obstacle physiquement, quoique si elle chuttait c'était un peu la galère, enfin. Elle sourit quand val lui dit qu'elle ne l'embêtait pas, tant mieux elle en avat pour un moment. « je sais pas si tu savais, mais quand j'étais pas encore née, mon père il a décider qu'il se barrait, bien loin, il était surtout avec ma mère pour faire chier ses parents parce qu'elle était tout sauf conventionnel et bien j'ai trouver se dit père à Paris, enfin, il m'a trouvé parce qu'il sait exactement où je suis depuis que j'ai un an et monsieur avait besoin d'un rein et j'étais pas pour le laisser mourir c'est un enfoiré, mais els enfoiré on le droit de vivre aussi tu vois, enfin, je lui ai donné mon rein comme aucun de ses enfants légitime n'était pas compatible et crois moi, ils ne me portent pas dans leur coeur eux. Finalement il est quand même décédé, trop malade et il a décidé de tout me légué, mais je suis en cours parce que sa famille conteste le testament et mon lien avec lui, mais bon apparemment il a été écrit y a un an et demi, avant même que je le vois bon. Et puis, donc quand j'aurai le tout, j'aurai des parts dans L'empire de Disney et tout le tra lala, enfin, c'est un peu compliqué quoi. » Saty avait tout dit, sans attendre les questions de val elle préférait tout dire, comme ça serait moins complexe, selon elle, elle se doutait qu'il aurait surement des questions et elle n'avait pas donné tous les détails du monde, mais bon, c'était déjà énorme.

Après lui avoir fait savoir que j'étais bien plus intéressé par son histoire que par raconter la mienne, elle se lança et ne respira pas beaucoup. Je n'ai pas eu de mal à assimiler que son père était un beau salaud. Et il n'avait eu que ce qu'il méritait à mon humble avis. Mais ça, je ne me permettrais jamais de le dire à haute voix. Elle me fit ensuite savoir qu'elle se battait pour avoir les droits sur le testament, chose un peu plus cool dans le sens où son père avait quand même pensé à elle et n'était pas totalement un gros salaud. Bref, ça semblait aussi compliqué que ce qu'elle disait. J'imagine bien que ça doit être compliqué ... Mais ne te pourri pas la santé pour l'argent hein ! Lui dis-je tout en souriant. Parce que nous les pauvres dans ce monde de riche, on doit être fier de l'être, parce que au moins on a le vrai sens de l'argent et de l'humain, chose que la plupart des gens riches n'ont pas. Et ta jambe comment va-t-elle ? Oui parce qu'elle m'avait parlé de toute sa famille, mais pas de ce qu'il nous reliait réellement. Je la regardais avec compassion, et osa lui demander Je peux la voir ? Tant pis si elle me dit non, au moins j'aurais essayé. Je ne voulais pas être indiscret mais la curiosité était bien trop forte.

Saty était super heureuse de voir son ami, il réussissait toujours à lui rendre le sourire, à la remettre un peu sur terre. Elle ne savait pas trop quoi faire avec cette histoire en cours, elle ne pouvait pas les laisser tout avoir, ils avaient tout eu pendant près de 24 ans, pourquoi ils auraient tout et elle rien, surtout que le testament était plus que légal. Saty n'était pas du genre qui voulait tout l'argent, elle voulait seulement pouvoir vivre librement, pas étrangler par un budget pour une fois. « Non t'inquiète pas pour ca et puis je m'en occupe pas trop, j'ai tout laissé à l'avocat, qu'il s'arrange, enfin, je sais que je vais gagner quoi, et puis je veux pas la richesse, mais j'aimerais bien rembourser Jasper pour avoir tout payer pour ma jambe et tout donc. » Saty ne changerait pas son mode de vie simple, surtout pas basé sur l'argent, elle n'aimait pas le grand luxe, elle voulait juste du confort quoi. « Ma jambe va bien, d'ailleurs ca a bien l'avantage que tu ressens rien quand tu te cogne dans un coin ou un cadre de porte. » C'était ca qui avait aidé Saty de voir les avantages à avoir un pied inexistant, parce que oui, il y en avait. le jeune homme lui demande timidement s'il pouvait la voir et elle sourit en releva doucement son pantalon. Sa jambe était fait d'alluminium et d'autres choses finissant en ium, légère et adapter à sa personne. « Tadaaaammm, super solide et tout et tout, tu veux que je l'enlève » Elle lui faisait des petits yeux en rigolant, elle l'enlèverait s'il voulait, elle s'en fichait de plus en plus. .

Apparemment, comme je le pensais, je n'avais pas de soucis à me faire pour la cupidité de mon amie. Non elle n'allait pas devenir avide d'argent. En même temps il n'y a que les personnes nées dans l'argent qui le sont en général. Ou alors les femmes qui ne fréquentent que les vieux friqués et qui n'ont rien dans leur vie que leur joli petit minois et aucune estime pour elle même. Chose qui était bien loin d'être le cas pour Satyana. Je lui avais ensuite demandé comment aller sa jambe et surtout si je pouvais la voir. Quand elle me répondit qu'il y avait des avantages à avoir ce genre de jambe, j'aurais pu en rire, mais un simple sourire s'afficha sur mon visage. Un vrai, un sincère, mais je ne pouvais pas non plus en rire. Pas tout de suite du moins. Je me sentais toujours aussi mal pour elle, surtout que j'avais appris qu'elle avait aussi perdu un rein, et pour rien. Heureusement, elle, elle vivait tout ça apparemment très bien, et c'était sans doute le principal. Elle me montra ensuite sa jambe en aluminium et quand elle me demanda si je voulais qu'elle l'enlève, je tirais une grimace. Je n'étais pas sûr de vraiment vouloir. Non pas que ça me dérange d'habitude, mais avec elle, je suis pas sûr de pouvoir vraiment supporter. Mais la curiosité était certainement plus forte, parce que tout en ne quittant pas sa jambe des yeux, je hochais la tête. J'allais sûrement le regretter. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais même pas pu sortir le moindre petit mot d'ailleurs.

C'était étrange, Satyana étant la seule à avoir la capacité de rire de sa situation, d'en tirer le plus d'avantages possibles, parce que maintenant, elle pouvait foncer dans les coin sans avoir mal aux orteils et elle préférait s'amuser de la situation plutôt que de se coucher dans son lit et se torturer parce qu'elle avait perdu une jambe, bon, elle avait mit pas mal de temps à en venir à cette conclusion, mais tout de même, elle semblait être la seule à en être venu à cette conclusion. Elle trouvait ça assez étrange, même si elle savait que c'était parce qu'ils tenaient à elle, mais ils ne vivaient pas cette situation, si elle pouvait s'en remettre les autres aussi. Enfin, elle était aussi du genre à rire du fait qu'elle faisait partie de la famille disney, bien que le sujet soit encore beaucoup plus sensible puis, l'argent et elle, ils n'avaient pas une relation bien solide. Enfin, la jeune femme montra sa jambe au jeune homme qui resta un peu figé et qui finit par hocher doucement la tête quand elle lui proposa de l'enlever. Il lui dit oui, la jeune femme s'exécuta doucement, sa jambe restait couverte avec un genre de legging pour rendre la chose plus confortable, elle leva la tete vers son ami, pour être certaine qu'il ne tourne pas de l'oeil. « ca va ? »

J'étais complètement bloqué sur sa prothèse et son absence de jambe et surtout perdu dans mes pensées. Je me sentais vraiment mal pour elle comme jamais je ne l'avais été pour quelqu'un. Et pourtant j'en ai vu des boucheries, des trucs pas beau du tout, mais le fait que ce soit elle, ça me touchait plus que n'importe quoi d'autre. Elle le vivait si bien, mais je ne pouvais que la comprendre. C'était en quelque sorte la sensation que j'avais eu en sortant de détention quand j'avais 16 ans. Toujours à me critiquer, à me rabaisser, mais je devais leur montrer que je le vivais bien, que j'assumais mes actes et que j'en avais retiré une bonne leçon. Ce n'était pas exactement la même chose évidemment, mais ce sentiment de malêtre avait réapparu. Seulement, quand elle me demanda si j'allais bien, elle me sortit de mes pensées et relevais le regard vers elle tout en me secouant la tête Oui oui excuses moi, je suis parti loin l'espace d'une seconde ! Lui dis-je avec un petit sourire. Je ne devais pas lui plomber le moral, je devais la garder dans cet état d'esprit, aussi positif. Je ne voulais pas la voir sombre dans la démence ou la folie parce qu'un ami n'avait pas su la soutenir. Excuses moi, j'ai un peu de mal avec ta ... situation. Mais je vais m'adapter, y'a pas de soucis. Et puis au moins ça me donnera une bonne excuse à chaque fois que je te voudrais dans mes bras ! Lui fis-je en riant et tout en lui adressant un clin d’œil. Ouais la mauvaise drague ... C'était bien ma seule défense dans ce genre de cas. Pas sûr qu'elle comprenne, tant pis c'est trop tard. Pas sûr qu'elle comprenne où je voulais en venir, mais j'avais préféré m'arrêter voyant à quel point je pouvais être débile.

Saty avait le regard rivé sur Valentin, qui ne devait pas la voir parce qu'il semblait absorbé par sa jambe, alors qu'elle, ne s'en souciait plus vraiment autant. Elle s'habituait a vivre comme ça et ça ne l'empêchait pas de vivre, ni de faire quoique se soit, pourquoi se pourir la vie, pourquoi s'embêter avec tout ça. Clairement Valentin s'en voulait, il ne semblait pas trop savoir comment réagir non plus, mais si elle n'avait pas perdu plus qu'une jambe cette journée la c'était grace à lui, alors il ne devait pas s'en vouloir comme ça, il ne devait pas se sentir coupable. « J'ai cru voir ça oui. » Elle avait un petit sourire en coin, elle ne voyait pas la gravité de son problème, ca pouvait être énorme pour certain et franchement, elle avait quand même mit six mois à s'en remettre, bon, elle trouverait étrange que Valentin ait besoin d'autant de temps pour s'en remettre comme ce n'était pas sa jambe, mais bon. Elle lui souriait et doucement et rit doucement à sa remarque. « Tu devrais t'en sortir, crois moi, c'est pas si horrible et ca aurait pu etre bien pire pour moi sans toi. Monsieur ce la joue charmeur hein ? » Elle riait doucement, non, elle ne comprenait pas tout le sens de ce que Valentin lui disait, surtout que Saty avait une vie amoureuse des plus platonique et ne couchait jamais avec un mec simplement pour coucher avec alors bon, elle n'était pas tout à fait consciente.

Qu'est-ce que je ne ferais pas pour ne pas paraître débile ou faible parfois ?! Ou tout du moins pour remonter la pente. Soit je sors des blagues bien pourries, soit je drague à la façon bien lourde, soit les deux. Ouais vaut mieux pas être dans le parages quand c'est les deux, ou alors faut s'estimer heureuse parce que ça veut vraiment dire qu'on me fait trop d'effet. Bref, heureusement pour moi, elle ne prit pas mal ma petite drague et continuais de lui sourire. Mais plus je la regardais, plus j'avais envie de lui avouer quelque chose. Chose qui pourrait changer notre relation, mais dès que j'ai quelque chose en tête, c'est mal barré. Et puis autant être honnête non ?! Ouais désolé, j'essayais de bêtement me remonter le moral. Mais ça me fait vraiment plaisir que tu sois revenue, et que tu sois passée. Je l'avais mal pris quand t'es partie sans rien dire, mais c'est pas seulement parce que je m'inquiétais pour toi. J'avais beau être en couple avec Sateen, j'étais vraiment attiré par toi. J'avais baissé le regard de nouveau sur sa jambe après l'avoir brièvement regardé dans les yeux. Je me mis à rire nerveusement puis je reprenais Et j'ai pas été foutu de m'en rendre vraiment compte. Juste maintenant, quand t'es apparu sur le pas de ma porte, c'est con hein ?! C'est pas souvent que je me sens nerveux comme ça. Ça me gênais à vrai dire de lui avouer ça.

Saty vivait sa vie avec le plus de lergeté possible, elle ne s'inquiétait pas de l'attitude des gens, du fait que ca pouvait etre lourd de voir une moitié de jambe, ça lui allait à elle et c'était ce qui comptait le plus à ses yeux, alors elle n'était pas blessée par la réaction de Valentin. Elle se demanda ce qui pouvait bien passer à travers la tête du jeune homme et la jeune femme fut surprise par la déclaration du jeune homme la fit vraiment rougir, elle ne s'attendait pas du tout à ce genre de chose, mais elle était flattée. « je pouvais pas rester en France pour toujours non plus. » Elle souriait, mais elle ne savait pas comment processer ce qu'il venait de dire, ni quoi répondre. « Ahh... je sais pas quoi dire, je veux dire, j'ai jamais pensé à ça, et puis c'est pas bon du tout. » elle souriait encore, et elle ne savait pas quoi dire, pour elleil avait toujours été en couple, mais elle l'adorait et tout ça, alors elle ne savait pas trop quoi faire ou quoi dire, elle ne voulait pas qu'il se sente mal après lui avoir dit ca.

Quelque part je savais que Satyana n'allait pas mal prendre ce que je venais de lui dire, mais plus réagir comme elle le faisait, c'est à dire, être gênée. Je lui adressais un doux sourire amical pour finalement lui répondre même si je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me disait que ce n'était pas bon du tout Ne t'inquiète pas, je ne te ferais pas la cour, bien que tu le mérites plus que n'importe quelle fille hein ! Mais c'était un sentiment que j'ai eu juste après t'avoir sauvé. Aujourd'hui, il est sûrement parti et je tiens à toi bien plus en tant qu'amie et je ne te demanderais jamais plus je te le promet. Pas besoin de savoir pourquoi elle trouvait que ce n'était pas bon, c'était clair que c'était confus pour elle et que c'est une fille bien qui ne saute pas sur le premier gars venu, et je ne voudrais pour rien au monde qu'elle ne soit qu'une simple conquête. Mais au moins je lui aurais dit ce que je pensais réellement d'elle à l'époque. J'avais juste envie de te dire que t'étais toujours aussi séduisante avec une jambe en moins, si c'est pas même plus ! Dis-je en riant légèrement. Je sais pas pourquoi je ressentais le besoin de la rassurer sur ce point. C'est peut-être moi qui avait besoin de l'être qui sait.