heyyyyyy.... well ¤ val

Satyana était revenue il y a quelques jours de son voyage en Afrique. Elle avait étrier la chose un peu comme elle aimait beaucoup le centre pour femme là bas, enfin, elle avait croisé plusieurs personne par hasard et les choses ne tournaient pas toujours très bien. Elle était partie, après la bombe sans rien dire dans l'espoir d'un nouveau monde, mais elle avait trouver plus que ce qu'elle aurait cru, enfin, c'était une autre histoire. la jolie blonde décidé de prendre les choses en main en ce qui concernait, son sauveur, oui, celui qui l'avait sauver de la bombe, quoique personne n'eu sauver sa jambe gauche. Elle marchait sur le campus pour finalement arriver chez les Winthrop, elle était rendue douée avec cette fausse jambe, enfin, elle arriva devant la porte et tourna en rond un moment, amsi au final, fallait se lancer, valait mieux ça que de ce croiser au hasard, il ne serait pas certains, ca ferait encore plus de merde. Bref, elle cogna à la porte et mis ses mains dans ses poches, elle avait peur, plus peur qu'elle ne l'aurait cru, de voir cette porte s'ouvrir et quand elle s'ouvrit, elle ne put prononcer que quelques mots banal. « hey... ca va ? »

Je venais à peine de rentrer de mon week-end de New York pour l'avoir passé entièrement avec Dixie. Ça avait été deux superbes journées, mais le fait qu'elle ait des problèmes de vue m'avait vraiment brisé le cœur, comme lorsque Satyana avait perdu sa jambe. Peut-être un peu plus pour Saty' parce que quelque part je me sentais fautif de ne pas avoir été là à temps pour entièrement la sauver. J'étais donc en train de ranger mes affaires tout en espérant ne pas tomber amoureux de Dixie, bien qu'elle le méritait amplement d'être parfaitement bien aimée, mais moi je ne suis vraiment pas prêt à faire le grand saut de nouveau. C'est alors qu'on frappa à la porte. Ça devait être Priape qui venait voir comment s'est passé mon week-end je suppose. Mais quand j'ai ouvert la porte, j'ai bien cru que mes yeux me jouaient des tours. C'était Satyana. Je la regardais, complètement éberlué par sa présence, et aucun mot ne voulait sortir de ma bouche. Mais quand elle me lança un simple ça va, j'eus un mouvement de recul de ma tête, comme si elle me balançait un coup de poing. J'étais pommé et je comprenais rien. Sat..Satyana ?! Qu'est-ce tu fous là ?! Ouais j'ai été froid, mais c'est la première réaction que j'ai eu et je la regrettais déjà. Mais je me voyais mal être compréhensif avec elle pour l'heure alors qu'elle était partie après la bombe comme une voleuse.

Satyana se souvenait de la bombe, enfin, du moment où elle était éveiller, ce qui n'avait pas été si long que ça au final, quoique pour elle, ça avait été une éternité de douleur, mais elle s'en souvenait encore et c'était toujours dur. Elle devait se lever tout les matins et accrocher sa jambe et ce n'était pas encore dans sa routine, du moins, pas vraiment. Elle c'était bien habituée à la sensation par contre et a marcher avec, elle était même capable de courir maintenant et de faire pas mal tout comme tout le monde. Elle était devant la porte de Valentin, elle se trouvait idiote, il allait péter un cable c'est certain! Elle n'avait prévenu personne, au moins il ne pouvait se sentir exclus, elle avait sortit tout le monde de sa vie, elle en avait eu grandement besoin. Satyana était partie, avait fait le tour de l'Europe au final, elle parlait maintenant français et un peu italien et allemand même, enfin, c'était une autre histoire. Il ouvrit la porte et elle sortit une banalité, parce qu'elle savait pas trop quoi faire d'autre, et il lui répondit assez bêtement. « heuu là, devant chez toi ? je viens te voir pour pas qu'on se croise par hasard et que tu sois encore plus frustrée et heuu ici à Harvard, bah je suis de retour ? » Elle eut un petit sourire, essayant de détendre un peu l'atmosphere quoi.

Pour ne pas que je sois frustré ?! Hum, j'ai envie de dire raté. Elle était de retour, ça je le voyais bien, mais ça me laissait un peu perplexe tout ça. J'étais un peu blessé mais content de la revoir. Je n'allais pas faire mon connard jusqu'au bout et faire la même connerie qu'elle quand même. Je tenais à elle et elle était là de nouveau, alors quitte à ce que je me fasse baiser de nouveau, autant profiter d'elle un maximum. Mais avant T'aurais pu prévenir tout de même ... Je sais que t'as souffert avec l'attentat, mais un coup de fil pour prévenir que tu allais bien, ça ne t'aurais pas tué ... Je la regardais gravement, parce que j'étais en colère qu'elle ne m'ait pas dit qu'elle avait du partir. Qu'elle ne me prévienne pas qu'elle revienne, je m'en foutais, parce que maintenant je savais qu'elle allait bien. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai fini par lâcher un soupir en secouant la tête Bref, le plus important c'est tu ailles bien. Du moins tu en as l'air. Vas-y, rentre. Lui dis-je avec un sourire assez timide.

Saty avait cette impression que tout le monde allait la détester pour son manque de nouvelle, enfin, pour son silence radio d'environ six mois, c'était pas sympa, elle le savait et Elia lui avait bien fait sentir d'ailleurs, elle espérait que Valentin ne soit pas aussi frustré, c'était un garçon, il devrait être aussi sensible non ? Enfin, elle l'espérait vraiment, parce qu'elle avait pas envie du tout de se taper les mêmes discours. « Je sais, mais j'ai pas pu m'y résoudre, je suis partie et j'ai finis par me dire que je devrais, mais j'avais l'impression que ça allait pas vraiment aider, j'était en France, je reviendrais pas, je sais, je m'excuse, mais je sais pas, j'ai pas pu. » Parce qu'elle l'avait prit son téléphone, elle avait écrit des courriels, qu'elle n'avait jamais envoyé, elle n'avait jamais été capable de faire sonner son téléphone et d'appuyer sur envoyer, elle ne savait pas vraiment, mais elle n'avait pas envie de leur dire, désolé, je vous aime, mais j'ai besoin de pas vous voir pour un moment. Finalement Valentin laissa Satyana entrer et ça lui rendit le sourire, au moins, il ne l'a laissait pas sur le pas de la porte, elle eu même droit à un petit sourire. « Oui, enfin ma vie est rendue compliqué à mort, mais ca va bien, en général. » ouais, il lui manquait un rein, elle avait deux frères et deux soeurs, mais c'était un détail non ?

Je me sentais vraiment blessé et frustré oui c'était le cas de le dire, mais ça me faisait tout aussi plaisir de la revoir. Je l'avais tout de même fait remarquer qu'une petite nouvelle pour dire qu'elle était bel et bien en vie, ça n'aurait fait de mal à personne. Mais quand elle me répondit, je compris bien vite qu'elle était perdue, qu'elle l'avait sûrement toujours été et qu'elle avait eu besoin de prendre le large. Ça peut arriver, et je me voyais mal lui en vouloir pour ça. Après tout, il n'y avait pas mort d'homme. Je finis donc par lui dire que ce n'était pas si grave que cela vu qu'elle était là, en chair et en os et semblait aller bien. Je lui dis de rentrer alors qu'elle me répondait que tout était devenu assez compliqué. Je refermais alors derrière elle et lui répondis Comment ça ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Oui elle en avait sûrement des tonnes à me raconter avec autant de mois de disparition.

Satyana comprenait que les gens pouvaient être blessés par le recule qu'elle avait prit, surtout qu'elle n'avait pas donné de signe de vie, mais elle en avait eu besoin, remarquez, elle comprenait encore plus que Valentin puisse être frustr comme il l'avait sauvé et qu'elle allait se balader en europe sans rien dire à personne en faisant la morte, ouais, pas super gentil d'accord. Enfin, elle était entrée dans la chambre du jeune homme et elle c'était assise tranquillement sur le divan, biensur il voulait savoir, mais elle savait pas trop par où commencer. « bah tu as devant toi, la petite petite fille de Walt Disney, ouais, je te jure, Mickey et moi on est cousin, mais c'est pas si chouette en fait et j'ai un rein de moins et.... j'ai passé quatre mois en afrique, bref, vie de fou et toi ? Toujours avec Sateen, tu file le parfaite amour et ta vie et toute rose ? » Oui, elle en avait manqué de choses elle aussi, alors elle ne savait pas trop où ce trouvait les gens et tout ça. Elle vait choisit l'humour un peu sarcastique, histoire que ça passe mieux et que ca la fasse sourire malgré tout.

Quand elle m'avait dit que sa vie était devenue bien compliqué, j'étais loin de m'imaginer à quel point. Elle venait de me dire qu'elle était la petite fille de monsieur Disney et je haussais les sourcils à cette nouvelle, totalement surpris et choqué. Bah ouais c'est pas tous les jours qu'on apprend qu'on a un Disney en chair et en os devant nous et à qui on a sauvé la vie. Et apparemment elle avait aussi perdu un rein. Elle avait du sauvé le vie de quelqu'un de sa nouvelle famille, et c'était sûrement comme ça qu'elle avait su pour sa famille. Enfin, j'en sais rien après tout, je suis juste sous le choc. Mais le choc disparut bien vite pour laisser place au désespoir. Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas parlé de cette histoire. Tout le monde était au courant et ça aurait du rester derrière moi, mais il allait falloir une autre fois que je raconte la triste vérité. Le vie est plutôt rose pour moi oui. Je fais plus sport en majeure, mais de l'astronomie et ça m'éclate totalement ! Seulement Sateen et moi bah c'est fini. Depuis le Summer Camp. Je m'arrêtais là, alors que j'aurais pu tout déballer, dire la cause de cette rupture, mais ça me restait en travers de la gorge pour l'instant.

Même Saty n'aurait jamais cru avoir une vie si complexe, en fait, elle n'aurait jamais cru avoir de l'argent un jour, elle savait qu'elle n,aurait pas de dette puisque Havard payait tout pour elle, mais pas tout non plus, ils n'allaient pas payer ses soirées entre amies et ce genre de chose, enfin, elle ne s'était jamais attendu à ça quoi. Remarquez, petite elle croyait qu'elle allait mourir avant de se rendre à l'université, alors, ce n'était pas si mal quand on y pensait, ça aurait pu tourner bien plus mal en fait. Enfin, elle avait tout lancé sans trop d'explication juste pour donner un portrait large parce que si non elle faisait un discours à Obama pour de bonnes heures histoire de tout couvrir. « Anh tant mieux si tu préfère, ah je suis désolé, pas obligé d'en parler hein, je suis partie six mois pour pas parler de la perte d'une jambe et j'étais pas en amour avec elle. » Elle eut un petit sourire, doux, calme, elle voulait rigoler un peu, elle n'avait pas nécéssairement envie que Valentin lui parle seulement à cause d'une question elle ne voulait pas lui faire du mal, lui faire revivre des choses. « Enfin, si tu veux plus de détails sur mes aventures, je peux bien t'en donner, mais je vais pas t,embêter avec tout ça. » non, s'il voulait parler de tout te de rien ca lui allait tout aussi bien.

La petite comparaison que fit Saty entre Sateen et sa jambe me fit sourire, pas seulement par respect, mais vraiment parce qu'elle avait réussi à me rendre le sourire. Je ne vivais pas très bien le fait que tout se soit terminé aussi durement entre Sateen et moi, mais je n'avais pas le choix, et j'avais préféré avancer plutôt que de rester enfermé dans le noir pendant des semaines. J'avais décidé d'être fort, et quelque part, je suppose que ça avait été la même chose pour Saty'. J'étais vraiment content de la revoir, et surtout en forme. Puis elle me proposa de parler de ses aventures plus que les miennes, chose qui m'allait parfaitement. Mais bon, je ne pourrais pas éviter le sujet éternellement. Tu ne m'embêtes pas, je préfère entendre tes folles aventures, plutôt que de te raconter mes histoires sentimentales catastrophiques ! Lui fis-je tout en lui souriant un peu timidement et avec gêne.