Avery & Théo | Car Crash Honey !

C'est moi ou nous étions carrément en train de nous convertir en personnages d'une série digne des Feux de l'amour. Vive les paroles mélodramatiques que nous étions en train de nous sortir. « J't'aime aussi mec. Une des plus belles rencontres chez les Winthrops !  Et comme on va mourir j'peux t'proposer un truc ? Si par miracle on rentre chez nous en vie on reviendra mettre le feu à cette maison ! » Je ne pus que lâcher quelques éclats de rire. C'était assez comique ce qu'il me sortait. « En gros tu aimeras qu'on se convertisse en délinquants ? J'apprécie assez l'idée. » D'être brûler, c'était tout ce que méritait cette fichue baraque de l'horreur. Puis le satané matou s'était ramené, m'arrachant un sursaut et avec sa patte avec réussit à ouvrir une porte secrète dans un mur. « Attend il est pas censé être derrière cette porte entrain de bouger les meubles ?  T'avais raison Théo. » J'écarquillais les yeux en mode ronds comme des soucoupes, je n'en revenais pas. Et si ce chat était genre comme le professeur McGonagall dans Harry Potter ? Un humain capable de se transformer en chat ? Non là je débloquais carrément. « Ok, suis moi. » Le chemin que nous avait dégoté le chat donnait sur un escalier miteux rempli de toiles d'araignées, et sombre trèeees sombre. Un fou rire s'empara de ma personne alors que nous descendions les marches. « T'imagines c'est là où on tombe sur un cadavre ? » Il ne nous manquerait plus que ça. Suite à cela, nous tombâmes dans une espèce de véranda souterraine. Il y avait plein d'outils et quelques plantes ainsi que des vitres qui faisait passer la lumière du clair de lune. L'endroit me fichait carrément les jetons. Puis soudain sans m'en rendre compte, je glissais sur quelque chose de liquide et de froid. Et tombait sur le côté. Levant mes mains que je jugeais trempées par quelque chose, je constatais qu'il s'agissait d'un liquide...bordeaux, rougeâtre. « Oh putain Avery faut à tout prix qu'on sorte d'ici ! » C'était quoi ce bordel ?

En gros tu aimeras qu'on se convertisse en délinquants ? J'apprécie assez l'idée. Je souris à mon ami. Cette baraque appartient à personne de toute manière, sauf au chat noir. J'ai toujours rêvé de me convertir en pyroman. Le chat noir nous ouvrit ensuite une porte. C'est juste magique. On fait Halloween en avance, sauf que là, y a des chances pour qu'on meurt quand même erm. T'imagines c'est là où on tombe sur un cadavre ? J'me tourna vers Théo avec un sourcil levé. Il a raison pour le passage, mais pitié qu'il n'est pas raison pour le cadavre. S'il vous plait, j'suis déjà assez traumatisé pour la soirée. On était maintenant  dans une espèce de véranda, plutôt grande, avec plusieurs plantes. Ça ressemble vaguement à la  serre de mandragore dans Harry Potter, sauf que cette fois y a pas de plantes hurlantes, mais  des déshydratée. Ça confirme le fait  que personne ne  vit ici. J'regarda plus attentivement les plantes avant d'entendre mon ami s'écrouler au sol. C'est quoi le problème maintenant ? Ah bah bravo Mr DiMatteo, on tiens pu sur ses jambes maintenant. Sa main était toute rouge. Il s'est coupé ? Oh putain Avery faut à tout prix qu'on sorte d'ici ! Je regarda autour de moi avant de voir une porte tachée de rouge. On est dans le repère de barbe noir ? Je m'avança lentement vers la porte avant de toucher le rouge. C'est pas sec. Finalement la maison est peut-être habité et pas seulement pas le chat. Ouais on se casse ! Je revenu sur mes pas à une vitesse grand V puis poussa une porte en verre qui donnait sur la foret. Problème - parce qu'il y en a toujours un - plusieurs lianes bloquaient le passage. Mec, dit moi que t'as un couteau ou un truc tranchant.

« J'ai toujours rêvé de me convertir en pyroman. » Je ne pus retenir quelques éclats de rire. La situation était carrément comique, je ne pouvais pas la contester. Puis le chat s'était ramener et avec son corps il avait réussit à ouvert un espèce de passage secret dans un mur. Putain, j'avais donc eu raison, soit ça, soit nous avions des hallucinations. Puis nous avions descendu un grand escalier sombre et atterri dans une espèce de véranda vachement bizarre. Évidemment comme je suis le roi de la gaffe, je glissais sur un liquide étrange et me rétamais carrément sur le sol. Levant une main devant mon visage, je pus constater qu'elle était rempli d'un liquide rougeâtre. « Ah bah bravo Mr Di Matteo, on tiens pu sur ses jambes maintenant. » Avery se moquait carrément de moi, mais c'était quoi au juste là, du sang ? Oh bordel, au secours. « C'est pas sec. Ouais on se casse ! » Il avait touché une porte et on aurait de la peinture finalement. Je me levais quand même en quatrième vitesse et venais me positionner à ses côtés. Il avait ouvert une porte en verre qui donnait sur la forêt. Mais pour pouvoir arriver à cette forêt, il fallait passer à travers plusieurs lianes. « Mec, dit moi que t'as un couteau ou un truc tranchant. » Si bien sur que j'en avais un, dans le fin fond de mon caleçon. Je secouais la tête. « Attends laisses-moi voir si ma mitraillette B24 fera l'affaire. » Je lui lançais un regard en coin alors qu'on pouvait entendre le hululement d'une chouette. « Attends. » M'emparant d'un gros cailloux qui traînait dans le coin, je le lançais dans le tas de lianes et beaucoup d'entre elles se brisèrent. Le reste nous pouvions le détacher avec nos bras. Je m'apprêtais donc à pousser Avery vers la sortie quand soudain on pouvait entendre des pas provenir des marches que nous venions de descendre, ainsi que d'étranges bruits comme si quelqu'un ou quelque chose frappait aux murs. Je flippais énormément. « Putain c'est quoi ça ? Barrons-nous d'ici en vitesse ! »

Et nous voilà une nouvelle fois piégé dans une pièce. La seule sortie étant bloqué  par des lianes pose légèrement problème. Alors autant le chat nous a aidé tout à l'heure, autant là y a aucune trace de lui. Pff ... pauvre matou. Dans l'autre pièce y avait de l'alcool au moins. Attends laisses-moi voir si ma mitraillette B24 fera l'affaire. Vas-y fout toi de ma gueule Théo. Je soupira cherchant quelques chose de tranchant dans la serre. Attends Je le regarda intrigué par sa remarque. Théophyl prit quelques gros cailloux pour les laisser sur les lianes. Miracle, ça marche. Plusieurs des branches se brisèrent laissant un passage assez grand pour sortir de la maison. J'en laissa quelques un également brisant deux lianes. Des bruits de pas commençaient à se rapprocher de nous. Barbe bleue arrive. Putain c'est quoi ça ? Barrons-nous d'ici en vitesse ! J'hocha la tête avant de rentrer dans la mini foret de lianes cassés. Difficile de passer à travers le chemin quand on a un bras en compote. Mais bon, plus question de revenir en arrière. Les bruits de pas accéléraient derrière, mais j'osais pas me retourner. J'ai pas envie de voir la gueule du méchant de l'histoire. Je continu de marcher puis sorti de la foret de liane pour me retrouver dans une foret normale. Pas un bruit, pas de Théophyl. Merde où il est ce con ? Théo ? T'es mort ?

Derrière les lianes que j'avais tenté de destroy avec une pierre, se trouvait une espèce de grande forêt. Je restais en retrait l'observant durant de bref moment alors que je me demandais si nous nous étions pas encore plus éloignés de ma voiture qui était probablement en train de fumer contre un arbre, après que j'eus tenté de laisser la vie sauve à un sanglier. Grossière erreur. Soudain, alors que je m'apprêtais à pousser Avery dehors dans la nuit noire, nous pûmes entendre des pas qui descendaient les marches du fameux escalier que le chat, qui m'avait causé une grosse frayeur, nous avait implicitement montré. On se dépêcha donc de sortir alors qu'une espèce d'ombre avait commencée à se former derrière nous. Perso' je me mis à courir comme pas possible, me demandant si Avery me suivait ou pas. Me retournant après avoir franchi une sacrée distance, j'en concluais qu'il n'était plus là. « Avery ? Merde, où-est-ce que tu te planques ? » Je commençais sérieusement à paniquer, tournant en rond comme pas possible sur moi-même, tentant de voir quelque chose à travers les arbres touffu. Il faisait noir et froid et Avery venait de disparaître. Et si il s'était fait prendre par....un tueur en série ? Je me mis à courir suivit par mon instinct et fut extrêmement ravis d'entendre. «  Théo ? T'es mort ? » Moi non, mais nous tarderons pas à l'être si on décampait pas tout de suite. Je me mis à courir vers lui, butant contre sa personne et on se tapa progressivement des rouler boulé par terre. Quel con je faisais. J'explosais de rire. « Merde ! Ça va ? Je t'ai cherché comme un con, je croyais que tu t'étais fait bouffer. » Je me relevais péniblement. Entendant un bruit qui me fit tendre l'oreille. « Faut qu'on bouge de là, viens. » Je me dirigeais vers lui et lui pris le bras qui n'était pas blessé. Fallait qu'on s'enfonce dans la forêt. Ou qu'on retrouve la voiture que nous aurions jamais du quitter.

Une fois sortie des lianes, Théo me fonça dedans nous entrenant dans de magnifique roulé boulé sur le terre dure de la foret. Sacré retrouvailles. Je rigola avec un peu de recul avant de me remettre debout avec l'aide de Théophyl. Merde ! Ça va ? Je t'ai cherché comme un con, je croyais que tu t'étais fait bouffer. Hé, j'suis plus coriace que ça. J'me ferai jamais tuer par un psychopathe au visage inconnu et surement taché du sang sec de ses victimes. N’empêche cette idée me donna la chair de poule. Les bruits de pas se firent entendre un peu plus loin. Mais il va nous suivre combien de temps ce malade mental ? Faut qu'on bouge de là, viens. Théo me pris avec lui à travers les arbres majestueux de la foret. Pourquoi je sens qu'on s'est encore perdu ? Attend. Je me m'arreta dans notre course poursuite. J'crois qu'on l'a semé. C'est même sûr. Je tendis l'oreille détectant le moindre bruit de feuille. Rien, le silence totale, à croire qu'aucun animal de gambade ici. Je fis un tour sur moi-même essayant de me repérer, mais pas moyen. Les arbres sont tous identiques. La prochaine fois faudra songer à prendre un GPS avec nous. Au moins on est en vie et y a toujours moyen de manger des sangliers pour survivre. Oui, j'm'imagine le pire parce qu'en compagnie d'un pote d'emmerdes tout peut arriver. Je soupira marchant à l'aveuglette. On a survécu à la maison de l'horreur. Je lui tapota l'épaule.

Comme un idiot, j'avais cherché Avery partout dans la forêt, craignant durant un instant l'avoir perdu dans le fin fond de ses bois, ou pire qu'il se soit fait attraper par le truc qui nous avait suivit. Je l'avais entendu me demander si j'étais mort, puis sans vraiment trouver le frein à main de mes jambes, je lui était carrément rentré dedans, nous provocant de gros rouler bouler dans l'herbe. Puis je l'avais aidé à se relever et nous nous étions mit à courir. Puis après avoir couru durant ce qui me sembla une éternité, Avery s'arrêta. « Attend. J'crois qu'on l'a semé » Ah ? Je m'arrêtais à mon tour, pris par un soudain point de côté. Je me mis en position, genoux à demi-plié et et posait mes mains dessus afin de reprendre mon souffle. « La prochaine fois faudra songer à prendre un GPS avec nous. On a survécu à la maison de l'horreur. » Il me tapota l'épaule et je dus me retenir de lui crier un haha très drôle, et alors oui en effet, on avait survécut et probablement au pire. Il s'était remis à marcher et on y voyait vraiment quedal. « Bon selon toi, lequel d'entre nous deux va ensuite se faire bouffer le premier par une créature de cette foret, hein ? » J’esquissais un sourire, tentant de détendre l'atmosphère. Il fallait à tout prix retrouver la voiture. « Puis je suis pas sur qu'un GPS marcherait dans cette endroit. Mais rappel-moi de ramener ma copine la prochaine fois que je sors avec toi, comme ça je suis sur de m'en sortir. » Je me mis à rire, le noir me faisait dire n'importe quoi. « Tu ramèneras aussi la tienne, ça nous fera de la compagnie féminine. Parce que tu en as bien une de copine non ? C'est ce que j'ai crus comprendre. » Fufufu bruit du vent, nous marchions toujours et c'était éprouvant, alors pourquoi ne pas faire la causette.

Bon selon toi, lequel d'entre nous deux va ensuite se faire bouffer le premier par une créature de cette foret, hein ? Je fis un sourire en coin marchant sur les feuilles mortes de la foret. J'préférais que ce soit toi personnellement ...  Je rigola légèrement. J'repensa au sanglier de tout à l'heure celui qui a crée tout ça. De toute façon que ce soit le sanglier ou quelqu'un d'autre, on aurai vécu quelque chose de pas normale avec Théo. On est des aimants à emmerdes quand on est seulement tout les deux. C'est flippant et suicidaire de rester ensemble, mais on se tape toujours d'énormes délires dans les situations dans lesquels on se trouve. Et puis c'est juste énorme de voir la tête de nos potes quand on leur raconte nos escapades. Puis je suis pas sur qu'un GPS marcherait dans cette endroit. Mais rappel-moi de ramener ma copine la prochaine fois que je sors avec toi, comme ça je suis sur de m'en sortir. Tu ramèneras aussi la tienne, ça nous fera de la compagnie féminine. Parce que tu en as bien une de copine non ? C'est ce que j'ai crus comprendre. Je leva ma tête vers Théo. On vit des trucs bizarres, mais fait avouer qu'on a pas toujours le temps de parler de nos vies. La preuve, il n'est même sûr que j'ai une copine ... et moi j'sais même pas c'est qui la sienne. J'suis un mauvais pote. Ouais, Ace, bah j't'en ai parlé vite fait l'autre jour. Mais toi en faite ... t'es avec qui ? Honte à moi.

« J'préférais que ce soit toi personnellement ... » Apprendre que mon super pote préférais que ce soit moi qui me fasse bouffer avant lui me fis carrément chaud au cœur. Quel amour. Heureusement qu'il se mit à rire suite à ses paroles, parce que sinon je l'aurais déjà attaché à un arbre afin d'être bel et bien sur que ce soit véritablement lui, qui se fasse bouffer en premier (a) Puis alors que nous marchions comme nous pouvions tels des automates dans le noir, j'avais déconné en disant que la prochaine fois que nous sortions tous les deux j'allais ramener ma copine afin qu'elle nous dire d'affaire. De toute façon, même moi j'étais apte à reconnaître qu'une fille c'était bien plus intelligent qu'un mec et que c'était plus à même de réussir à s'en sortir plus facilement que nous.  « Ouais, Ace, bah j't'en ai parlé vite fait l'autre jour. Mais toi en faite ... t'es avec qui ? » Je me tournais vers lui, ne distinguant son visage que grâce au clair de lune. Il était vrai que bordel, on ne savait pas grand-chose de la vie sentimental de l'un et de l'autre. « Ah Ace, la fille dont tu m'avais parlé lors de notre superbe virée à Miami ? Celle que tu ne savais pas si aimer ou pas, ou sortir avec, c'est ça ? T'as finalement sauter le pas ?! C'est bien, j'suis fier de toi ! » Je lui fis une minuscule tape dans le dos alors que je réfléchissais au comment je pouvais lui annoncer ma relation avec Elia. « Je vais donc pour ma part tester ta culture en étudiant d'Harvard mais, je sors avec la présidente des Cabots... » Je laissais planer un silence, mais mon ton et ma voix laissaient entrevoir à quel point j'étais fier d'être le petit-ami d'Elia. Soudain un bruit extrêmement bizarre me fit m'arrêter subitement. On aurait dit que quelqu'un était en train de rire de nous. Mais genre pas avec un rire normal. Sinon un rire sadique, me donnant froid dans le dos. « Eh...t'as entendu ça ? » Soit ça, soit je devenais fou.

Ah Ace, la fille dont tu m'avais parlé lors de notre superbe virée à Miami ? Celle que tu ne savais pas si aimer ou pas, ou sortir avec, c'est ça ? T'as finalement sauter le pas ?! C'est bien, j'suis fier de toi ! C'est vrai que je lui en avais parlé ce fameux jour. Ah notre escapade à Miami .. on refait plus jamais ! Comme on ne passera plus par une foret pour se rendre à une fête ! Jamais. Ouais ça va bientôt faire un mois que j'suis avec elle. Faut vraiment qu'on se mette à jour au niveau de la vie sentimentale de l'autre. 'est donc un peu gêné que je le questionna sur sa petite amie. Je vais donc pour ma part tester ta culture en étudiant d'Harvard mais, je sors avec la présidente des Cabots... La présidente Cabot ... attend ... Elia ? Elia Kovaleski ? C'est elle sa copine ? Alors ça j'l'ai pas vu venir. T'es avec Elia ? C'est une fille bien, il a bien choisit franchement. Je lui tapota l'épaule. Mes félicitations Théo ! Un rire me fit sursauter. Ça venait de derrière nous. Je me tourna dans un réflexe, mais je ne discerna un dans le noir de la foret. Mais il nous laissera jamais tranquille, c'pas possible ! J'accélera le rythme de mes pas, tenant fermement la manche de mon ami. Je regarda derrière moi, m'assurant qu'on n'est pas suivit. Bonsoir ! Je sursauta me tournant vers la voix. Une femme était devant nous, une femme ... normale. Pas de couteau ni de tronçonneuse à la main. Vous êtes qui vous ?

hj : désolé d'afficher théo dans ce gif, mais j'me suis tapé un délire dessus