Tell me, Tell me all! [Feat Dylan]

J'en pouvais plus, je déblatérais des vérités à toute allure, je sais même pas s'il les écoutaient ou si même il les comprenait. Mais ça faisait tellement de mal de le voir comme ça, tout abîmé et au vus des cicatrices ça ne date pas de ces derniers moi, c'est bien plus profond que ça, sinon il ne serai jamais vus pour se brûler le bras dans les toilettes de se bar. Il voulait que j'arrête mais je n'arrêtais pas, je pouvais pas il devait comprendre, qu'il allait mal finir, et que si on retrouvais le corps sans vie du fils d'un politique dans cet état il y aurai une enquête public ou non mais il y en aurai une et sa femme en ferai parti Peter en ferai parti. Puis il me demanda de ne pas le frapper? Was? Jamais je le frapperai, je voulais juste le faire réagir face à la situation, pas qu'il me supplie de ne pas le frapper comme si je l'aurai fait plusieurs fois. Si bien que je l'avais lâché et il avait migré contre le mur, je le regardais sans comprendre ce que ça voulait dire, il se faisait donc frapper? Par qui? Pourquoi? Comment? "Il faudra parler un jour Dylan, à qui tu veux, mais faudra le faire, je te laisserai pas te détruire de cet façon..." Les larmes coulaient le long de mes joues je voulais pas le laisser tomber, pour lui pour sa femme, pour son fils. Puis on vint nous faire sortir, un vigile nous regardais d'un drôle d'air, une femme dans les toilette des hommes, qui pleurait, ça faisait qu'un tour dans ma tête, je voulais pas en plus de tout ça qu'on crois que Dylan aie essayer de me faire chais pas quoi. D'un revers de main j'essuie mes joues, même si ça coulait encore, et pris gentiment la main de Dylan pour le l'inviter à sortir, j'essayais d'avoir un léger sourire malgré la situation mais s'était surhumain, "Viens." Dis je d'une petite voix, avant de le traîner en dehors du bar, après avoir récupéré mes affaires. Par automatisme je me sortie une cigarette, et sur l'instant je trouva bon de lui en proposer une.

L'état de Dylan était de plus en plus étonnant, comme si une mouche l'avait piqué et qu'il était en partie devenue fou. Toute sa souffrance psychologique ressortait en ce moment, c'était presque comme s'il se débattait dans le vent avant que son dos ne heurte le mur froid des lieux et qu'il ne laisse les larmes couler davantage, tout en tentant de se contenir. Mais c'était comme se battre contre des moulins à vent, cela n'avait aucun sens de tout intérioriser. C'était d'ailleurs certainement la cause de son désarroi, de cette autodestruction, le fait qu'il n'avait pas su parler de son mal-être à qui que ce soit. En fait, le tout n'était pas de savoir en parler, mais de pouvoir en parler, et pour le moment, il se l'interdisait.

Finalement, Alicia sembla se calmer et lui annonça qu'il devrait en parler... Pas forcément maintenant, tout de suite, pas forcément à elle, mais qu'il n'aurait d'autre choix que de se confier un jour à quelqu'un. Un prêtre peut-être ? Dylan n'était pas croyant, mais il savait que les prêtres avaient obligation de taire ce qu'ils entendaient dans le confessionnal. C'était un plus. Mais ça ne l'aiderait pas de ressasser son malheur. Il n'aimait pas se plaindre. Et de toute façon tout était de sa faute. Il soupira tendit que la demoiselle le fit sortir des toilettes, alors qu'un agent de la sécurité regardait la scène d'un œil farouche. En même temps, un homme et une femme dans des chiottes, avec la même femme dans des états pas possible et l'homme semblant gravement désenchanté, cela donnait des idées.

Lorsqu'ils furent dehors, Alicia tendit une cigarette à Dydy, muet depuis quelques minutes. Il la saisit entre ses doigts frêles d'émotions.
« Je sais que... que tu tiens à moi et que tu fais ça pour moi et pour Peter, mais je t'en prie... » dit-il finalement en regardant la demoiselle. « N'en parle à personne... C'est... Si ça se dévoile, trop de monde aura de la peine... Et... ne m'en veux pas de ne pas tout te dire... c'est juste que pour le moment je ne peux pas... » Il parlait du moment présent pour la calme, mais il savait qu'il ne pourrait certainement jamais en parler... Il alluma ensuite la cigarette.

Finalement l'arrivée du vigile m'avait calmé un temps soit peu. Je l'avais pris par la main et l'avait emmené dehors, au moins je s'étais certain que je lui ferai pas de scène, enfin normalement. J'avais une cigarette dans le bec, je lui en avais donné une, mais même calmé je tremblais toujours, en même temps j'avais déjà pas la grande forme en arrivant mais, on était pas là pour parler de moi. Il voulait pas m'en parler, très bien mais je voulais pas non plus qu'il fasse de connerie, qui se fasse du mal, qu'il arrête tout ça. Je comprenais, qu'il veuille protéger les gens, mais ça le détruisais. Je souffla longuement la fumer avant de lui répondre. "Je sais ce que c'est de protéger des gens Dylan, tu crois que je suis en train de faire quoi avec toi? Tu te détruis à petit feu pour protéger je sais pas qui..." Je pris une seconde bouffé de tabac avant de continuer. "Si tu me faisais suffisament confiance tu saurai très bien que je serai pas capable de dire ça à qui que ce soit." mais compte sur moi pour savoir ce qui se passe vraiment. Je monta ma main à son visage, le coeur sérré. "Mais promet moi d'arrêter de faire ce que je viens de voir, ou tout autre torture, tu vaux bien mieux tu sais. Et sache que je serai là si t'as besoin, jour nuit quand tu veux, de toute façon je dors plus." La fin était sortie malgré moi, tant pis au pire il pensera que je passe mon temps en soirée, c'est certainement aussi bien.

Le jeune homme tira une large bouffée de sa cigarette, avant de laisser s'envoler la fumée dans l'air. D'habitude, il aurait directement envie de se brûler les bras avec ce truc. Mais pas maintenant, pas après ce qu'il venait de vivre. Alicia était la première à le prendre en flagrant délit d'autodestruction, à se rendre compte de ce qu'il se faisait endurer. Mais certainement qu'en partant, il l'éteindrait contre sa peau au lieu de la jeter par terre ou de l'écraser contre un mur...Il écouta Alicia lui dire ce qu'elle avait à lui dire et baissa les yeux au sol. Il avait honte de lui avoir demandé de ne pas en parler. Il savait qu'elle n'était pas du genre à dévoiler les secrets... Mais en même temps, peut-être aurait-elle voulu le faire en pensant lui rendre service ? Mais ce ne serait que le détruire davantage. Elle s'approcha, posant une main contre le visage de l'étudiant, l'obligeant à la regarder. Il sourit légèrement. « C'est une promesse que je ne pourrais pas tenir... » dit-il. « Tu sais, on dirait pas, mais c'est comme une drogue et un drogué ne peut pas vivre sans sa dose... » Il poussa un soupir, tirant une nouvelle fois dans sa cigarette, avant de prendre conscience de ce que la demoiselle venait de dire. Elle ne dormait plus. Il fronça les sourcils. « Comment ça tu ne dors plus ? Il t'arrive du mal ? » demanda-t-il subitement. Il avait été si égoïste pour le coup... Alicia avait aussi ses problèmes et il était peut-être plus apte à l'aider qu'elle ne l'était pour le faire avec lui... Du moins, il espérait qu'elle ne se mutilait pas non plus et qu'elle n'était pas maltraité par quelqu'un...

Ce qu'il me disait me faisait mal, pourquoi ne pas arrêter, la comparaison qu'il faisait après je pouvais la comprendre, l'alcool, la clope tout ça s'était mes drogues, et j'avais dus mal en m'en échapper, mais j'avais plus de famille et un copain absent ça arrangeait pas les choses. Je ne souligna donc pas et fis un sourire pour dire que je comprenais. Et quand je vis qu'il fronçait les sourcils, je compris rapidement que j'avais fait un bourde en parlant de moi de cette façon lui dire que je dormais plus, s'était bien intelligent alors qu'il me fait confiance pour garder son fils. J'essaya donc de l'éloigner le plus de la vérité en n'en disant qu'un bout, il était en parti responsable, mais je pouvait pas lui dire, il serai bien capable de se faire encore plus de mal. "Surmenage c'est rien, les cours et tout tu sais bien." Je lui fis un léger sourire, je voulais pas parler de ça, je voulais pas qu'il s'inquiète, je voulais simplement qu'il sache que j'étais là pour lui et s'était le principale, même si ça me faisait pas dormir, et que je dormirai encore moins avec ce que je venais de découvrir.

Dylan plissa les yeux. Si Alicia dormait mal,alors à présent, à cause de lui, elle ne fermerait plus l'oeil de la nuit... Il poussa un soupir avant de baisser les yeux. Elle lui disait que ses insomnies devaient être dues au surmenage. Mais il avait trop longtemps menti lui-même à ce sujet pour être dupe. Il lui fit un léger sourire, avant de reporter de nouveau la cigarette à sa bouche, puis il recracha la fumée et croisa ses bras. « Tu sais, je suis bien placé pour voir que tu mens... » déclara-t-il. Il posa de nouveau ses yeux bleus sur la demoiselle. Ali avait vraiment l'air inquiète pour le coup. Et puis Dylan ne savait pas trop quoi dire. Il avait refusé de lui parler, alors elle pouvait bien en faire autant, ce serait de bonne guerre... « Qu'est-ce qui te tracasse ? » demanda-t-il finalement tout de même. Il avait beau être un mec tabassé par sa femme qui se scarifiait et brûlait les bras, Alicia était bien placé pour savoir qu'il savait écouter, et pouvait même parfois être de bons conseils...

Je voyais bien que ma réponse ne le satisfaisait pas, en même temps comme il me le disait il savait ce que s'était de mentir, mais je voulais pas m’effondrer devant lui, lui parler de ce qui allait pas, du fait que je m'inquiétais trop pour lui, que j'avais de nouvelle de Bat, mais si je lui disais ça surtout la partie pour lui il allait s'en vouloir et se faire encore plus de mal et ça je voulais pas. « Si je te le dis, tu vas encore te faire du mal... » De toute façon, s'était trop tard, rien que ça s'était trop de chose dites autant aller jusqu'au bout. Dans un soupir, je me laissa tomber sur le banc à côté de nous et pris une grande inspiration. « Je m’inquiète pour toi, je m’inquiète trop, et maintenant que j'ai vus... » je lui montra d'un geste son bras. « ...ça, comment tu veux que j'arrive à dormir. Et pis entre les cours, les TD des premières années et les cours particuliers que je donne, j'arrive plus à suivre... » Et pis j'en avais marre de pas savoir si y avait au moins qui s'inquiétait pour moi. « … La seule personne qui devrais s'inquiéter pour moi est pas là, je fais quoi moi ? »Dis je en regardant dans le vide, histoire de contenir les dernières larmes qui pourrai couler.

Le jeune homme poussa un soupir avant d'éteindre déjà sa cigarette contre le mur et de la jeter dans la poubelle d'à côté. Évidemment il allait créer et venait de créer énormément d'inquiétude dans l'esprit d'Alicia. Elle serait inquiète pour lui, mais surtout pour Peter. Après tout quel enfant méritait d'avoir un père qui s'autodétruisait. C'était comme une forme d'abandon passif, au fur et à mesure baisser les bras et laisser filer le bonheur de son enfant. Il leva de nouveau le regard sur la demoiselle. « Je suis désolé, t'étais pas censé savoir pour ça.... ». Oui il disait « ça », il ne voulait pas prononcer les mots mutilation, autodestruction.... Non, il ne voulait pas qualifier son comportement trop dangereux. Il s'approcha ensuite d'Alicia doucement pour la serrer dans ses bras, amicalement. « Cette personne reviendra... » dit-il doucement, avant de déposer un baiser sur sa joue. « Et tu sais, moi aussi je m'inquiète pour toi. » Il eut un petit sourire.

J'avais pas de toute sur l'amour que portait Dylan à son fils, mais s'il l'aimait vraiment, est ce qu'il ne devait pas trouver un solution? J'étais repartie à me prendre la tête avec ça, c'est certainement ça mon problème, je suis pas assez égoïste et je pense toujours au autre avant de penser à moi. Il venait alors s'excuser, ça me fit soupirer, je voulais pas qu'il se fasse du mal de cette façon, je voulais qu'il soit heureux comme il l'a pus l'être jusqu'à maintenant, enfin s'il a déjà été heureux, je l'espère et tout cas. Il essaya de me rassurer sur le retour de Batiste, mais ça faisait déjà un mois et demi, qu'est ce que je pouvais faire? J'étais perdu. Je déposa ma tête contre son épaule, c'est certainement le premier câlin que j'avais depuis un moment, ça faisait du bien. "Ca fait plus d'un mois, j'ai pas de nouvelle, mail, sms, appel, j'ai rien, alors je m'inquiète encore plus." S'était ridicule, cette situation. Je me redressa, un instant avant de le regarder. "Jure moi, que tu te fera pas de mal, parce que je m’inquiète pour toi." Sous entendus, je m'inquiète pour toi, je dors plus. Au point où il en était il aurai été aussi bien capable de se brûler, parce qu'il à écrasé une fourmis.

Dylan déposa un petit baiser sur la joue d'Alicia pour la rassurer. Elle avait besoin de son ami tout comme il avait besoin d'elle, même s'il ne pouvait pas se l'avouer. Il voulait garder sa souffrance pour lui et ne pas la faire éclater au grand jour, mais en même temps, c'était quelque chose qu'il devait communiquer. Il ne tiendrait pas bien longtemps à ce rythme... peut-être qu'un jour il se tuerait ? C'était totalement possible. Même s'il ne voulait pas abandonner son enfant. Mais des idées noires arrivaient si vite et les gestes devenaient incontrôlables. Il n'était jamais vraiment lui-même lorsqu'il s'entaillait ou se brûlait avec un briquet. « Ne t'inquiète pas. Je suis sûr qu'il va bien et que dès qu'il reviendra la première chose qu'il fera sera de venir te serrer dans ses bras. » Il s'écarta légèrement pour sourire à son interlocutrice qui attaqua de nouveau à son sujet. Il poussa un soupir. Il lui devait bien de la tranquilliser, mais... Impossible de jurer. « Je ne peux pas te le promettre car je sais que je ne tiendrais pas une semaine entière sans briser cette promesse... En fait, la vérité, Ali, c'est que... » Il allait presque lâcher le morceau, lui dire que son épouse le battait, mais il se tût. Quelques secondes défilèrent. « Gloria est plutôt nerveuse et quand je fais mal les choses, elle s'emporte un peu... Et puis c'est ce qui fait peur à Peter, mais c'est de ma faute. C'est pour ça que je me fais du mal. » Il s'était tût. Il n'avait rien dit, il avait encore reporté la faute sur lui. « Mais si ça peut te tranquilliser... Je peux te promettre d'aller voir la psy de l'Université... Tu sais, c'est anonyme et puis, peut-être que je pourrais parler un peu... Enfin ça je crois que je peux le faire. » Il avait besoin d'aide. Mais il n'en acceptait pas. Il pourrait essayer, mais ce serait difficile.