Tell me, Tell me all! [Feat Dylan]

"Pourquoi Papa il est triste? Pourquoi Papa il est triste? Ali dis pourquoi?" Ça raisonnais dans ma tête, qu'est ce que ça pouvais bien dire, encore ça ne serai que la première fois que Peter me demanderai je dis pas mais là, ça deviens de plus en plus rapproché, et je dois dire que je me posais des questions, si le petit me pose autant de question à ce sujet c'est qu'il doit bien y avoir une raison. Il faisait beau, encore une journée à garder Peter, un adorable petit bout de chou de cinq ans, qui s'inquiète beaucoup trop pour ses parents et surtout son père. Je l'avais emmené au parc, ça me permettait de souffler un peu et puis lui ça lui faisait du bien de jouer avec d'autres enfants. Pendant ce temps là, je faisais pas grand chose simplement que de le surveiller, et me demander si s'était le moment d'en parler à son père, mais comment amener le sujet, Dylan, ton fils m'as dis que t'était triste comment ça se fait? Non c'est pas la meilleures façon, de procéder. Au bout d'une heure il était temps de rentrer. Le petit comme à son habitude monta sur mon dos pour le trajet du retour, la maison n'était pas loin et c'est pas avec ces trente kilos tout mouillé qu'il allait me faire mal. Il était joyeux ce petit bout mais il y avait quelques choses qui le contrariait, ça se sentais, et il ne faut pas croire que c'est par ce que ce n'est qu'un enfant qu'il ne peux pas comprendre ou voir certaine chose. Ça me stressais un peu à vrai dire, comme est ce que j'allais demander ça à son père. Une fois sur le perron je laisse descendre le petit, d'habitude je le laisse rentrer tout seul, dans la maison enfin je vérifie bien qu'il est à l'intérieur avec quelqu'un mais je fais jamais ce que je vais faire à cette instant. J'entre à la suite de Peter, en restant tout de même dans l'entre. "Dylan? C'est Alicia!!!" Je parlais fort, je ne le voyais pas et s'il était de l'autre côté de la maison il m'entendrait mieux.

Dylan était en train de feuilleter ses cours et en même temps, il mourrait d'envie de voir son bout de chou qu'il n'avait pas vu de la journée. Ses cours s'étaient terminé assez tard et il n'avait pas pu aller chercher son enfant à l'école, il avait donc demandé à une amie de confiance, Alicia, de le faire pour lui. Sans doute l'avait-elle emmené ensuite au parc. Dylan ne savait pas trop à quelle heure, il rentrerait, alors cela avait mieux valu. Et il ne comptait pas sur Gloria, trop prise par son roman, trop stressée pour se permettre de sortir si tôt dans l'après-midi. Dylan avait tout de même envoyé un texto à Ali pour lui dire qu'il était rentré et qu'elle pouvait raccompagner Peter. Après tout, elle avait plein d'autres choses à faire, même si Dydy lui payait parfois ses services. Il avait de la thune alors... Autant en faire profiter ceux qui le méritaient. Et il était à chaque fois hors de question qu'elle refuse. Alors qu'il était en train de se pencher sur une question bien précise tandis que son épouse tapait encore quelques pages de son futur roman, il entendit la voix de son amie retentir dans la maison, suivie d'un bruit de porte qui se refermait. Il descendit en courant les escaliers, la chambre des époux, tout comme celle du bambin se trouvant à l'étage, afin de rejoindre sa progéniture et Alicia.
« Salut ! » s'exclama-t-il alors qu'il attrapait en même temps son fils dans les bras. « Alors, c'était bien avec Ali, mon ange ? » demanda-t-il à l'attention du petit qui commença à raconter tout ce qu'il avait fait. Gloria l'avait suivi et elle afficha un large sourire à la baby-sitter tout en la saluant avant de prendre la parole : « Je vais m'occuper de coucher le petit, Dylan. » déclara-t-elle comme dans ses bons jours. Le jeune étudiant en informatique acquiesça d'un simple signe de tête avant que Peter n'aille se jeter dans les bras de sa mère. Cette vision lui fait perdre le sourire. Il aimait tant sa mère le petit bambin, comment pourrait-il un jour se permettre de briser tout ça ? Il ne pourrait pas, parce qu'il n'était pas assez égoïste pour voler un enfant à sa génitrice. Les affaires des grands n'étaient pas les siennes. Il se tourna ensuite vers la demoiselle. « Ca me fait plaisir que tu entres au lieu de partir comme une voleuse ! » la taquina-t-il. En effet, elle avait la fâcheuse tendance à refuser les invitations et à envoyer Peter seul jusque la porte.

Je patientais dans l'entrée rapidement, Dylan nous rejoint. A voir son fils dans les bras, j'eu un léger sourire s'était beau à voir, il l'aimait son père, sa mère aussi, vus comment il lui sauta dans les bras par la suite avant qu'elle ne l’emmène se coucher. J'avais le cœur qui battait à cent à l'heure comme faire, lui parler alors que Gloria était là, cette femme ne m'inspirai pas spécialement confiance mais j'en avais pas vraiment fait attention jusqu’à maintenant et à sa présence mon ami perdit son sourire, est ce que ça allait mal entre eux? Est ce que c'est de ça que parlait Peter quand il me demandait pourquoi son père était triste? J'en sais rien mais je voulais en avoir le cœur net, en tout cas Dylan ne laissait rien paraître pour me taquiner de cette façon.
"Je suis pas une voleuse, mais à chaque fois tu me refiles des billets alors que j'en aie pas besoin." Je me permis de lui tirer la langue. Je laissa retomber le sourire, en entendant que Peter était sur le point d'être mis au lit. Je pris Dylan par le bras, pour lui parler à voix basse. "Faudrait que je te parle d'un truc mais pas ici. .." Je fis une petite pause. ".. Y a un truc qui me chagrine avec Peter." Je suis pas forcement du genre à faire des cachotterie mais si l'origine du problème était le couple qu'il formait avec Gloria et que ça allait pas, s'était une mauvaise idée que j'en parle ici en sa présence. Je savais toujours pas comment lui demander mais ça s'était un bon début en parler loin d'ici et puis ça ne ferai pas de mal au Dunster qu'il est de faire un tour dehors, rien que pour lui changer les idées. "On va au Lord Hobo si tu veux c'est pas loin, et j'en ai pas pour longtemps." Je lui fis un petit sourire, j’espérais vraiment qu'il allait m'écouter.

Dylan ne put s'empêcher de rire franchement face à la remarque de son amie. « Les bons comptes font les bons amis ! Et je ne vois pas d'autre manière de te remercier ! » s'exclama-t-il. C'était vrai, mis-à-part son amitié, il n'avait aucune charge de revanche pour les multiples fois où Alicia avait gardé son fils. Ce n'était pas une baby-sitter et il s'en rendait bien compte, si bien qu'il était souvent gêné de lui demander ce service, mais c'était la seule personne à qui il pouvait faire confiance pour raccompagner Peter. Cet enfant était la prunelle de ses yeux, alors... Il ne le confierait pas à n'importe qui. Déjà qu'il hésitait à le laisser seul avec sa mère, au cas où celle-ci se bourrerait la gueule durant la journée...
Il fronça les sourcils lorsque son interlocutrice le tira par le bras (d'ailleurs à cause de ses hématomes ce geste lui fit un peu mal) et lui affirma avoir quelque chose d'important à lui dire. « Comment ça ? Il va mal ? » Directement, notre Dydy s'inquiétait pour sa progéniture. Vu la façon avec laquelle Alicia avait dit ces mots, cette affaire paraissait très importante... Elle lui suggéra de ne pas en parler dans la maison. Etonné, Dylan finit par hausser les épaules, jetant un œil vers les escaliers. Cela n'était encore jamais arrivé et tout de suite une lueur de panique était apparu dans son regard. Son petit peter allait mal, c'était un état d'urgence. « Bon d'accord, va pour le Lord Hobo... » déclara-t-il. Il monta chercher sa veste et enfiler des chaussures. Il prévint Gloria qu'il devait s'absenter, remarque suite à laquelle elle l'insulta. Heureusement, c'était très loin des oreilles d'Alicia et la jeune femme n'avait, sans aucune doute, rien entendu. Pour cacher son mal-être, il descendit rejoindre son amie avec un large sourire aux lèvres. « Tu me fais peur, tu sais ? » dit-il ensuite. C'était étonnant tout de même qu'elle ne veuille pas en parler ici, au chaud. Que se passait-il, bon sang ?

Les bons compte faisait les bons amis ça c'est bien vrai mais, je n'avais pas besoin de ça. "On va dire ça, mais le fait d'avoir simplement à le garder suffis, tu sais." Dis je avec un grand sourire. J'étais à milles lieux de m'imaginer ce qu'il pouvait bien se passer dans cette maison, mais il y avait quelques chose c'est certain. Dylan avait d'un coup l'air paniqué et dérangé que je lui prenne le bras. Pas suffisamment pour que ça se voie mais quand même. "Il est préoccupé par un truc. Tu sais à quel point je tiens à lui." Je dépose un doux regard sur lui avant qu'il ne parte chercher une veste, je savais toujours pas comment lui dire, mais au moins il me suivait et s'était déjà un premier pas. J'attends pas bien longtemps avant qu'il ne redescende. J'avais rien entendu de ce qui se tramais là haut et je pense que si j'avais entendus je serai tout de suite montée.
Je lui faisais peur, rien de plus normal, mais moi ce qui me faisait peur s'était ces questions du petits, pourquoi avait'il se genre de question c'est pas comme si Dylan avait besoin de travailler pour élever son enfant, ok il est pas souvent à la maison mais c'est pour ses études et je sais qu'il aime ce qu'il fait, il n'a pas de raison d'être triste. Je sortie en premier de la maison, et pris la direction du Lord Hobo qui était juste à côté. J'étais silencieuse, retournant les phrases dans ma tête encore et encore, et je ne voyais pas de solution à ce problème si ce n'est de rentrer dans le tas directement. Une fois installé à une table je lui demande: "Ça va toi?" Le genre de question qui ne présage rien de bon et qui souvent signifie que la personne posant la question connait déjà la réponse ou semble déjà la connaître ou même s'en douter.

Alicia avait définitivement réussi à la paniquer, d'autant plus qu'elle l'avait saisi avec virulence par le bras, ce qui avait eu pour effet de lui faire un peu mal. Mais bon, un peu ce n'est pas grand chose... C'était surtout cette histoire avec Peter qui le tracassait. Qu'avait-elle à lui dire de si urgent pour le faire sortir ce soir-là ? Et pourquoi ne pas vouloir en discuter dans la maison ? C'était comme si elle ne voulait pas que le petit l'entende ou que... que Gloria l'entende ? Oh mais bon sang qu'est-ce que Peter avait dit, qu'est-ce qu'il avait vu ou entendu ? Dylan était de plus en plus stressé et tendu, il se demandait maintenant si elle n'avait pas à lui dire des choses qui le toucheraient trop profondément, qui le heurteraient dans toute sa fragilité et sensibilité. Un moment, il se demanda s'il ne devait pas changer d'avis et lui dire qu'il avait encore beaucoup de travail à faire pour les prochains jours. Mais finalement, il enfila sa veste et se hâta avec elle à l'intérieur. Il ne leur fallut pas marcher bien longtemps pour entrer dans un bar encore assez calme à cette heure-ci, même s'il était certain que les clients ne tarderaient pas à inonder les lieux. Ils s'assirent à une table dans le fond. Et paf, voilà qu'elle lui demandait si ça allait. Merde alors. Peter n'avait-il été qu'un prétexte ou tentait-elle d'édulcorer un peu la conversation avant de lui annoncer quelque chose de grave ? Il sourit timidement. « Je vais bien oui. C'est juste que j'étudie énormément ces temps-ci... » Il se mordit la lèvre. Il n'aimait pas trop la façon avec laquelle Alicia le regardait, comme si elle tentait de déceler ce qu'il pouvait bien lui cacher. « Et toi ? » demanda-t-il ensuite. Il renvoyait la question, avant de paraître plus inquiet. « Tu ne voulais pas me dire un truc important à propos de Peter ? »

Je soupirais à l'intérieur de moi, de pas savoir comment j'allais lui sortir ça, histoire qu'il se braque pas, c'est bien pour ça que j'avais évoqué son fils comme sujet, même si dans le fond c'est vrai je m’inquiète tout autant pour Peter que Dylan. Une fois au bar j'avais commandé un bière pour moi, je laissais à Dylan de faire sa propre commande. Quand il répondis a ma question je voyais bien que ça n'allait pas ça ne pouvais pas aller, pas de cette façon, les études c'est bien beau mais ça rend pas triste, je répondis un simple "Hum." dans un soupire et de répondre d'une voix vague. "Ca va." Ne voulant pas signifier à mon ami que je ne mangeais plus déjà depuis quelques jours et que j'avais trop de boulot, trop contente de pouvoir rester au près de Peter pour me changer les idées. La question fatal était tombé. Tu voulais me parler de Peter? Je ne pouvais m'empêcher de baisser la tête et de me passer les mains sur le visage, comme si ça pouvais bien me donner du courage. "Euh ouai..." Je me redresse en lui prenant doucement la main et de le regarder dans les yeux et je pris une voix douce possé que j'avais que très rarement, que j'utilisé pour calmer mes amis et les mettre en confiance. "Tu peux m'expliquer, pourquoi Peter, me demande, à chaque fois qu'on se vois. "Pourquoi papa il est triste?" Je sais pas quoi lui répondre moi depuis deux semaines qu'il me dit ça, ça commence vraiment à m'inquiéter Dy'." Je lui fis une faible sourire, je m'inquiétais vraiment trop pour lui.

Assis sur cette chaise, Dydy ne put s'empêcher de se ronger un peu les ongles, avant de s'en rendre compte et de mettre les mains sous la table. Il venait d'une famille où ce genre de comportement était très répréhensible. Et puis qui sait, si cela se trouvait il y avait un paparazzi caché quelque part qui allait le photographier 20 000 fois et Alicia apparaîtrait dans les prochains magasines people comme étant possiblement la « fille cachée du futur gouverneur » ou celle qui briserait le couple de son fils. Il en avait lu des conneries. Il se sourit à lui-même, cette pensée le faisant plus rire qu'autre chose. Puis, il reporta son regard sur Alicia, qui semblait soudainement très mal à l'aise. Cela l'inquiéta encore davantage. Il commanda un soda. Pas d'alcool pour lui ce soir. De toute façon Gloria en buvait déjà assez pour deux. Il sentit alors la main de son interlocutrice se poser contre la sienne. Ce qu'elle lui annonça lui fit l'effet d'une bombe.
« Il te demande ça ? » l'interrogea-t-il de façon plus rhétorique qu'autre chose, blêmissant. Peter ne lui avait rien dit, il n'avait même pas remarqué qu'il s'en faisait tant. Mais... mais qu'avait-il vu ou entendu ? Alicia savait-elle des détails ? Il déglutit, puis poussa un large soupir. C'était le comble, il était plutôt beau garçon, intelligent et riche, et il n'était pas heureux. Mais c'était une image cachée. L'image qu'il voulait montrer était toute autre.
« Je... je ne comprends pas... il t'a dit autre chose ? Il m''en a jamais parlé... Mais, mais... enfin... » Il bégayait, il se perdait. Il aurait aimé dire comme d'habitude que c'était juste qu'il était fatigué et que tout allait bien chez lui, mais là, ça touchait Peter. Cela rendait Peter maheureux !

Il fallait pas qu'il joue au con avec moi par contre, c'est le genre de truc que je déteste avec les mecs qui pètent plus haut que leur cul, je m'inquiétais pour lui et ça me bouffais, autant que j'étais bouffé de m'inquiéter pour Peter, l'absence de Batiste, et tout le reste, alors si je passais pour une égoïste en pensant ça tant pis, mais j'ai pas enfin de finir enfermé je ne sais où. A la fin de ma question, j'avais posé mes yeux sur lui, il ne pouvait pas m'échapper, je le saurai s'il me mentait, car s'il me mentait je risquais de devenir méchante, jusqu'à ce que je sache, jusqu'à ce que ce soit réglé, que Peter soit heureux. Je voyais que ce que je venais de lui dire lui avait fait accélérer le cœur, je le voyais dans ses yeux. Je serrai même les dents quand il fis sa pseudo question rhétorique, mais putain répond moi, dis moi que tu va bien et que Peter se trompe, qu'il a imaginé tout ça, sauf que s'était impossible s'était le premier enfant que je rencontrais qui ne mentais jamais. Je pris une voix un peu plus sèche. "Dylan, je m'inquiète pour toi, par ce que je vois bien que Peter ça va pas, mais si jamais tu me dis rien et que Peter va plus mal, parce que tu veux pas régler ça, parce que tu veux pas m'en parler et qu'on puisse trouver une solution, je m'occuperai de ... Je m'occuperai plus de Peter." Je me pinçais les lèvres, un instant il m'était venue à l'esprit que s'il n'arrivait pas à régler ses problème, j’appellerai les service sociaux pour que ce problème ce règles s'il en était possible, même si j'en aurai pas de nouvelle, il y aurai des chance que tout le monde soit heureux.

La façon dont Alicia avait posé la question était terrifiante aux yeux de Dylan. Il avait l'habitude que ses proches le harcèlent, lui demande mille fois si tout allait bien, car même s'il avait appris à cacher son mal-être, ce n'était pas possible jusqu'au bout. Les gens n'étaient pas des idiots, ils se rendaient compte que quelque chose ne tournait pas rond chez lui. C'était net. Il n'y avait que Peter qui le rende vraiment heureux, qui le fasse rire et sourire comme jamais. A la moindre pensée que le petit pouvait être malheureux, le coeur de Dylan se serrait douloureusement. Pourtant, c'était impossible que les choses filent comme si de rien n'était. Peter était un enfant, il absorbait tout comme une éponge, même les ressentiments de son père et de a mère. Il avait beau n'avoir que cinq ans, il était très intelligent, presque en avance sur son âge, et il était absolument capable de se rendre compte que tout n'était pas rose. Il poussa un nouveau soupir. « Je ne comprends pas. Il ne devrait pas se poser cette question. »déclara-t-il finalement. Il fallait juste qu'il reprenne contenance, que ses yeux deviennent vides de nouveau, neutres. Mais c'était un peu tard. Alicia avait su le décontenancer en appuyant sur son point faible. Les moments qu'elle prononça lui firent froncer les sourcils. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » demanda-t-il de façon un peu moins tendre et amical. Ca y est, il se braquait. La première étape de ses crises de déprime.