OLEY ¤ wake me up when it's all over, when i'm wiser and i'm older

Olivia faisait de la gymnastique depuis toujours, elle y travaillait jour et nuit ou presque, quand elle s'entrainait, plus jeune, elle se fichait pas mal de tous les regards, mais celui-là l'avait fait craqué Wesley était nouveau, enfin, c'est ce qu'elle c'était toujours dit, elle avait croisé son regard quand elle étai descendu d'une poutre après avoir fini un enchainement, elle n'avait pu que lui sourire et elle avait ressenti une gêne qu'elle ne connaissait pas. Même Oli avait mis un certain temps avant de lui parler réellement et puis Maggie un peu plus tard avait décidé de faire de la gymnastique elle aussi, mais elle n'avait jamais aussi bien réussi, faut dire qu'elle avait commencé assez tard, donc rien de bien étonnant. Au final, Olivia n,avait jamais vu Margaret comme une menace, pas le moins du monde même, si elle avait su qu'elle descendrait si bien, elle lui aurait surement péter le nez à l'avance. « boff elle peut bien prendre du temps à s'en remettre tant qu'a moi. » ouais, Olivia avait un petit peu de cruauté en elle et si Maggie pouvait se sentir mal pour au moins quelques temps, elle ne dirait pas non, pas toute la vie, Wesley n'était pas l'amour de sa vie, mais juste un peu de mal à son ego ne lui ferait pas de tord non ? Hein, c'était pas di méchant non, enfin, elle ne voyait pas la chose comme de grande méchanceté.

Olivia était complètement perdue, elle en voulait encore à Wesley, honnêtement, ça n'allait pas s'effacer aussi vite qu'on pourrait le croire, mais en même temps, elle le comprenait un peu plus. Elle voyait un peu plus sa façon de réagir à se genre de drame et elle aurait aimé qu'il lui dise tout ça avant, parce que ça aurait du sens, mais là, elle avait un peu l'impression que c'était un peu tard, même si ca lui faisait quand même du bien. « Je comprends Wesley, mais j'aurais de loin préféré que tu puisse me dire ce genre de chose avant, on aurait peut-être plus avancé. » Elle n'avait rien dit non plus, mais son malheur s'était toutefois clairement vu, parce qu'olivia était tres démonstrative et ne savait pas cacher son mal être, sinon elle l'aurait fait il y a bien longtemps et ça aurait été beaucoup plus simple pour elle et pour les autres, mais non, elle était à chier dans le domaine. Elle sourit à ce souvenir, meme si elle n'avait pas vu qu'il l'avait vu sur la poutre. « Je savais même pas que tu m'avais vu sur la poutre, enfin moi je t'ai juste vu en descendant. » Il y avait trop de souvenir entre eux pour qu'ils ne fassent qu'arrêter de se parler, un passé trop lourd, un passé trop bien rempli pour simplement l'effacer. Elle avait enlever cette bague, parce que même si elle ne pouvait pas effacer le passé, elle avait besoin elle, de passer à autre chose, elle avait besoin d'un nouveau début, pas de se dire qu'elle était encore fiancé, elle ne l'était plus, elle n'était même pas en couple et ne le serait pas pour un moment, elle avait encore besoin de se distancer de tout ça. Et puis, il y avait Valentin aussi, c'était pas l'homme de sa vie, d'accord, mais elle l'appréciait quand même beaucoup. « Va falloir que je te dise quoi moi pour t'expliquer que c'est pas un enfoiré ? C'est pas parce qu'il a couché avec moi sans qu'on soit en amour que c'est un enfoiré, je te dis pas que je vais retourner coucher avec lui, je te dis juste que c'est pas un con. » Olivia ne savait pas du tout ce qu'elle allait faire de cette situation avec Valentin, elle préférait d'ailleurs ne pas trop y penser parce qu,elle allait se tapper un de ses mals de tête pire qu'une gueule de bois, alors non merci. Alors elle pensa au sport, mais même là, elle ne savait pas du tout quoi faire par rapport à ça, c'était vraiment trop compliqué. « Je c'est compliqué Wesley, c'est plus compliqué que ça voilà tout. » Olivia ne savait même pas si elle allait arrêter l'alcool, alors il fallait se calmer le pompom, elle ne se sentait pas prête du tout quant à reprendre le sport, elle ne savait pas ce que ça allait faire sur son coprs et ça lui faisait terriblement peur. Les choses sont tellement naturelles avec Wesley, même si elle était encore enfin, elle était dans les patates, mais c'était naturel pour elle d'être avec lui. Elle était surprise de se laisser faire autant, alors qu'elle venait de laisser tomber son costume par terre et surtout après ces conversation pas nécéssairement très joyeuse, mais elle se laissait faire, mais elle se figea complètement quand elle senti le pousse de Wesley. Elle savait ce qui se trouvait dessous, elle c'était fait tattouer une rose rose avec des feuilles verte en arrivant aux états-unis ou presque, mais elle n'en avait parlé à personne. « Ca me surprend que tu sois pas en train de me crier dessus. » ouais, parce que c'était pas trop le genre de Wesley, pas trop le genre non plus de la noblesse et Oli n'aurait jamais pensé avoir un tattoo, mais voilà, elle en avait eu besoin et a final, ça lui avait fait du bien, comme une sorte de finale, enfin. Elle c''était redressée sur ses coudes pour regarder Wesley et surtout sa réaction quoi.

J'ai obtenu ma place de coach grâce à mon père à l'école, oui encore lui, la preuve que je lui dois beaucoup, sans lui je n'aurais probablement jamais connu Olivia. Mon premier jour mon patron m'avait fait visiter les lieux, présenter plus ou moins aux gymnastes, mais une seule et unique femme m'avait tapé à l’œil, comme un coup de foudre, oui oui un coup de foudre dès le premier coup d’œil. Quelques minutes avant qu'elle descende de sa poutre, ses magnifiques cheveux blonds attaché à son chignon pour être tranquille durant son entraînement. Je suis resté fixé sur elle pendant de longues minutes, j'avais peut-être même l'air un peu ridicule, mais je n'avais jamais ressenti cette sensation avant elle. Avant d'avoir posé mes yeux sur les siens. Rien ni personne ne pourra changer ce que j'éprouve pour elle, ni mon paternel, ni Maggie, ni Valentin. Je ne suis probablement pas le petit-ami parfait, j'ai énormément de défaut je le conçois, mais quand je suis avec Olivia tout change, j'ai l'impression d'être un homme meilleur, même si c'est bien souvent faux. Elle aborda de nouveau le sujet Maggie, je ne pense pas qu'elle souffrirait de notre 'séparation', puis en fin de compte je m'en fichais un peu de ce qu'elle pouvait ressentir, son SMS me restait en travers de la gorge. J'écoutais Olivia me parler une dernière d'elle, je n'avais pas envie de continuer le débat sur sa cousine, j'en avais marre t'entendre parler d'elle, je voulais clôturer le débat. C'est vrai que j'aurai dû lui en parler avant, avant que l'inévitable arrive, j'aurai dû lui dire ce que j'avais sur le cœur avant qu'il soit trop tard, mais j'en avais ni le courage ni la force. Aujourd'hui j'ai compris le message, j'ai compris qu'en cas de problème je pouvais toujours compter sur elle, que je pourrai toujours venir vers elle si quelque chose ne va pas. Du moins j'espère que c'est toujours le cas et que ce n'est pas trop tard. Depuis quelques longues minutes mon regard ne pouvait se défaire d'Olivia, je lui répondis alors. Mieux vaut tard que jamais non ? Maintenant je saurais que je peux venir vers toi dans ce genre de situation, si ce n'est pas trop tard ..

Le simple fait de voir Olivia mal me rendait malheureux, ajouté à cela la perte d'un enfant que j'aurais voulu plus que tout au monde, vous obtenez une addition plutôt corsée. L'un de mes défauts restera probablement le fait que je ne sois pas assez démonstratif, malheureusement je ne peux rien faire contre ça, c'est dans mes gênes, les gênes des Bradford. Je la vis sourire à mon anecdote sur notre rencontre. Je lui répondais alors calmement en souriant. Quand le patron m'a fait entrer dans la pièce je t'ai tout de suite vu sur ta poutre. Mes yeux se sont fixés sur toi, j'avais l'air d'un gros nigaud incapable de regarder ailleurs, c'était limite si j'avais des étoiles dans les yeux en te voyant. Je suis sûr que tu m'as trouvé bizarre la première fois. Je pourrais en parler pendant des heures, parler de tous ces moments magiques passés à ses côtés, loin des passes difficiles que nous passons en ce moment. J'avais besoin de me souvenir de ces moments avec elle, de me souvenir de tout ça pour me dire qu'un futur n'est peut-être pas loin de nous, du moins je l'espérais. Je ne savais pas quoi penser lorsqu'elle m'a rendu sa bague, voulait-elle faire une croix sur tout ça ? Ou au contraire recommencer ? J'en ai aucune idée, j'étais encore une fois perdu, mais j'espérais tout de même que rien n'était fichu, que rien n'était terminé entre nous. Voilà qu'elle me reparle à nouveau de Valentin, ça me faisait mal qu'elle prenne la défense de cet enfoiré qui m'a frappé le premier. J'arriverais pas à concevoir qu'elle retourne le voir, qu'elle retourne dans son lit, me laissant comme un con, oui clairement comme un con. Je soupirais doucement avant de lui répondre. Tu n'étais pas là Olivia, tu n'étais pas là quand cet enfoi.. Quand ce mec était tout content de me faire savoir qu'il couchait avec toi, avant même qu'il sache qui j'étais. Mais bon j'arrête, à quoi bon j'ai l'impression que je parle dans le vent. Mais je n'arriverais jamais à te .. Enfin bref. A te partager, c'était ce que je voulais dire, mais je n'ai pas su le faire. Comprendre la crainte et la peur d'Olivia vis-à-vis du sport, je le comprenais parfaitement, d'ailleurs je ne l'obligeais à rien, je lui proposais seulement mon aide si jamais elle venait à changer d'avis, peut être que je m'exprimais pas assez bien. Je ne t'oblige à rien Olive, je te dis seulement qu'en cas de besoin, au cas où tu changes d'avis je serais à tes côtés, pour quoique ce soit. Et pas seulement pour le sport, cependant je n'étais pas encore assez démonstratif pour lui dire. Elle n'allait pas pouvoir arrêter l'alcool du jour au lendemain, je ne lui demandais en aucun cas ça, seulement de diminuer, de faire attention à elle et peut-être qu'un jour elle réussirait à se sobrer, ce que j'espérais vraiment. Je suis un fils à papa aux convictions bien droites, mais quand il s'agit d'Olivia je suis prêt à faire des concessions. La surprise fut grande lorsque Olivia accepta que je l'embrasse, d'autant plus qu'elle me poussa sur elle, m'aidant à retirer ce costume que je détestait tant. C'est seulement lorsque je passais doucement ma main sous son t-shirt puis un peu plus bas que j’aperçus le tatouage sur son corps, cette rose. Elle m'a toujours dit qu'on allait avoir une fille et qu'elle voulait l’appeler Rose, j'ai de suite compris ce que ce tatouage voulait dire. Je touchais doucement avec mes doigts, je n'étais pas fan de ce genre de chose, mais je savais ce qu'il pouvait apporter à Olivia. Je la regardais dans les yeux, toujours sur elle alors qu'elle avait pris appuie avec ses coudes pour me voir. Du moment que tu es heureuse avec, qu'il t'apporte un peu de réconfort, c'est tout ce qui compte. Lui disais-je sincèrement, ce n'était pas mon truc, mais si elle en avait besoin, je n'avais pas mon mot à dire. Je la regardais dans les yeux, attendant sa réaction de peur d'avoir une nouvelle fois dit n'importe quoi.

Olivia n'avait plus envie de parler de Maggie, c'était pas d'en parler qui allait l'aider a s'en remettre d'une quelconque façon, elle en avait marre de cette petite blonde qui ne comprenait pas comment etre elle-même, ça l'énervait, elle avait presqu'envie de la brasser pour qu'elle comprenne mais ça ne serait pas à grand chose. Olivia buvait son café, tranquillement et elle se calmait tout aussi doucement, clairement, ça ne servait a rien de sauter au coup de Wesley pour essayer de l'étrangler. Ça les faisait pas avancer, mais en même temps, Olivia étant Olivia, elle avait un sacrer caractère et ne savait pas trop comment calmer son attitude. « T'aurais du savoir ça avant Wesley, tu voulais me marier, mais tu étais pas certains si tu pouvais venir me parler ? » Oui, ca la frustrait, parce que quand tu veux te marier à quelqu'un, t'es supposé pouvoir te livrer à cette personne, l'aider, pas rester sur le sideline, Elle était un peu dure, mais elle se disait qu'il valait mieux prévenir que guérir et elle voulait etre certaine que la prochaine fois il sache qu'il pouvait venir la voir et qu'il devait venir la voir. Olivia avait commencé la gymnastique toute petite, elle n'avait jamais imaginer qu'elle allait se trouver un copain suite à ça, elle passait son temps dans une salle de gymnastique, alors rencontrer un garçon, mais quand il était arrivé, elle avait été surprise. Il était jeune, pas comme les autres coach, mais il était pas un athlète non plus. « Non je t'ai pas trouvé bizarre, j'osais même pas aller te parler parce que j'étais trop gênée, je savais même pas que tu m'avais remarquer alors. » Olivia était du genre à ne pas trop voir quand quelqu'un en pincait sur elle, sincèrement, elle était du genre plus qu'aveugle dans se domaine, elle ne voyait pas non plus quand elle verrait des garçons honnêtement alors bon. Elle ne comprenait pas l'acharnement de Wesley à détruire Valentin, bon d'accord, elle comprenait qu'il ne voulait pas qu'elle retourne dans ses bras et tout ça, mais il fallait se calmer les insultes, c'était un garçon comme les autres, bien sur qu'il allait avoir ce genre d'attitude et ça ne surprenait même pas la jolie blondinette. « Biensur qu'il était content Wesley, je lui avais parler de toi, il a bien du faire deux plus deux et j'ai pas parler de toi avec amour, laisse moi te le dire! Tu parles pas dans le vent Wes, mais tu le connais pas non plus, il ta fichu des coups d'accord, c'est pas une façon de rencontrer quelqu'un, mais il savait qui t'étais, enfin de moins point de vu. » Ouais, elle avait pas parler de Wesley avec tendresse cette journée là, alors franchement, elle pouvait bien comprendre que Valentin n'ait pas très bien réagi ou du moins qu'il n'ait pas régit de façon tres sympathique et polie, mais Olivia ne lui en voulait pas vraiment non plus, après tout, il avait eu son point de vue qui n'était pas glorieux.

Olivia étai devenue beaucoup plus douce à force de parler avec Wesley, sans trop savoir pourquoi, surement une vieille habitude du temps ou ils étaient en couple, du genre on s'engueule, on se calme et on fait l'amour. Elle ne s'était pas du tout attendu à ça, elle aurait surtout cru qu'elle l'aurait foutu à la porte et qu'elle serait retourné boire pas mal de fort ou quelque chose du genre quoi. Quant au sport, elle n'était pas là du tout, elle en avait peur comme on avait peur de la peste et ce n'était pas prêt de changer pour tout de suite. « j'avais compris, mais je veux pas te faire de faux espoirs alors. » Elle ne voulait pas s'en faire à elle-même non plus, pas prête du tout à se dire qu'elle allait s'en sortir. Olivia était tout aussi suprrise d'accepter se baiser et même encore plus surprise de sa propre attitude, d'avoir attirer Wesley sur elle, de l'avoir embrasser encore plus, elle n,avait finit par se braquer que lorsque Wesley vit son tattpo, elle n'y avait même pas pensé, elle n'y pensait plus vraiment tellement ça avait finit par faire partie d'elle. Elle s'attendait à une autre engueulade, mais non, il se la jouait compréhensif et ça la suprit. Elle resta figée un moment, oui, ça lui avait ammener quelque chose, c'était bien une des bonnes décisions face à tous ses problèmes, du moins selon elle. Elle finit par sourire doucement et elle ramena Wesley sur elle pour l'embrasser beucoup plus passionément. Elle ne savait pas d'où elle tenait cette envie, mais elle le faisait voilà tout et Wesley pouvait bien mettra sa main là ou elle voulait, elle s'en fichait pas mal. Elle gardait ses lèvres sur les siennes et ses mains qui se promenait dans son dos et sur sa nuque. Olivia se sentait bien, elle trouvait la situation quand même assez étrange, parce que ça faisait si longtemps, mais en même temps c'était naturel.

En allant retrouver Olivia, je ne m'attendais pas à ça. Je savais que les choses n'auraient pas été faciles, mais je ne voyais pas ça non plus aussi difficile. Que ce soit nos retrouvailles et encore moins la venue de Maggie en même temps que moi. La petite blonde n'a pas facilité les choses, mais ça semblait se calmer légèrement avec Olivia ce matin, bon le réveil n'était pas super, le verre d'eau je m'en serais bien passé. Cependant ça semblait se calmer, elle m'écoutait et me parlait même si les choses n'étaient pas toujours faciles. Elle buvait son café et je n'arrivais pas à retirer mes yeux de son visage tout en l'écoutant. C'est vrai que j'aurai dû le savoir avant, mais je n'avais pas le courage d'aller vers elle. Ce n'est pas si facile que ça Olivia, on n'arrive pas tous à se confier si facilement. Ce n'est pas pour autant que je n'avais pas confiance en toi, j'espère que tu le sais ça. C'était de famille, chez les Bradford on n'est pas très démonstratif sûrement à cause de la noblesse je pense. Mais ce n'était pas pour autant que je n'avais pas confiance en elle, au contraire elle est la seule personne en qui j'ai confiance, en qui je serais capable de lui donner la chose la plus importante dans ma vie, mon cœur. C'est pour cette raison que je l'ai demandé en mariage, c'est pour cela que je voulais me marier avec cette magnifique blonde que j'ai rencontrée dans un gymnase. Si un jour on m'aurait dit que je rencontrerais la femme de ma vie dans un club de gymnastique je ne l'aurais jamais cru. Dès l'instant où j'ai posé mes yeux sur elle, c'était comme une évidence, je devais aller vers elle et je ne l'ai jamais regretté. Tu es la première que j'ai remarquée, la seule qui fallait la peine que je la remarque. Et si tu veux tout savoir je ne regretterais jamais d'avoir flashé sur cette petite blonde, même si aujourd'hui c'est pas toujours facile, je sais que ce jour-là j'ai fait la plus belle rencontre que j'aurai pu faire dans ma vie. Olivia était la première et seule femme pour qui je suis tombé amoureux et ça me déchirait le coeur de la voir prendre la défense de Valentin. Ce mec m'a quand même frappé en premier, c'est lui qui a ouvert les hostilités, lui qui a voulu jouer au malin avec moi et pas l'inverse. Je n'étais pas quelqu'un de violent ni même d'injurieux, en même temps quand on vient d'une classe sociale comme la mienne les insultes sont souvent à proscrire et très mal vu, mais ce type m'énervait au plus haut point, ça n'arrangeait rien d'entendre Olivia le défendre. Non mais si ne savait pas qui j'étais, je ne m'étais pas présenté. Il s'en ait rendu compte seulement au moment où j'ai vu ta photo sur son portable, quand je lui ai demandé si c'était toi son 'amie' dont il était tellement fier d'avoir dans son lit. C'est seulement là qu'il a compris qui j'étais. Je laisse tomber j'en ai marre de ce type, de toute façon quoi que je puisse te dire tu prendras toujours sa défense et tu m'enfonceras davantage. C'était l'impression que j'avais. Et ça me rongeait de l'intérieur, c'était horrible cependant quoique je puisse dire il aura toujours l'avantage sur moi aux yeux d'Olivia et ça me faisait mal. Je n'avais plus envie de parler de lui, plus envie d'entendre parler de ce mec, même si je sais qu'en fin de compte je risque d'entendre parler de lui pendant un bon bout de temps encore.

Entendre Olivia être calme et plus douce que ces derniers jours vis-à-vis de moi, ça me faisait plaisir, ça me donnait l'impression qu'une ouverture était encore possible entre nous. C'était un peu notre quotidien lorsque nous étions en couple, on jonglait entre engueulade et réconciliation au lit, même si nos engueulades ne duraient jamais bien longtemps et étaient rarement violentes, des prises de têtes comme dans tous les couples normaux. Elle m'avoua qu'elle ne voulait pas me donner de faux espoirs, je lui répondais alors droit dans les yeux. Du moment que tu commences à aller mieux et que tu te sentes bien, c'est ce qui compte. J'étais prêt à y aller progressivement avec elle, j'étais prêt à tout pour elle et je m'en rendais compte à chaque minute passés à ses côtés. En l'embrassant je m'attendais à recevoir une claque dans la figure et à me retrouver au pied de sa porte avec mon costume ridicule sur le dos, mais en fin de compte elle prolongea l'acte, comme si nous étions projetés en arrière, quelques années auparavant lors de notre toute première fois, les mêmes sensations, la joie d'être avec elle mais aussi la peur de faire le geste qu'il ne faut pas et qui mettrait tout en l'air, c'était notamment ce que je craignais par rapport à ma réaction sur son tatouage, elle connaissait mon point de vue sur ce genre 'd'art' mais pour elle, si ça lui convenait j'étais prêt à y faire abstraction. Elle resta figée quelques instants sur mon regard. Avais-je fait une erreur ? À ma grande surprise un petit sourire fit son apparition sur son visage puis elle m'embrassa bien plus passionnément à ma grande surprise, un petit sourire fit aussi son apparition sur mon visage. Je continuais à la caresser quelques instants, touchant son corps que je connaissais si bien, qui m'avait tellement manqué. Je l'embrassais ensuite sur la nuque avant de me lever légèrement sur son lit pour commencer à retirer doucement son t-shirt, j'étais heureux, comme je l'ai toujours été avec elle.

Olivia avait été frustrée de trouver Wesley à ces côtés ce matin, elle lavait mise de mauvaise humeur la veille et le verre d'eau avait été la meilleure façon pour elle, d'exprimer son mécontentement. C'était mieux qu'un café chaud non ? Ou encore elle aurait pu le pousser en bas du lit, qui sait, elle avait trouver que l'eau c'était le meilleure moyenne et ce n'était pas trop méchant non plus, elle ne voulait pas le buruler au deuxième degré ou lui briser une cote qui sait , bref, l'eau froide, c'était la meilleure idée. « Je sais bien qu'on y arrive pas tous, mais t'aurais du avec moi, je te demande pas d'en parler au monde en entier, vraiment pas, je te demandais seulement de pouvoir en parler à moi, je suis pas une inconnue. » Bon remarquer, que bien souvent, il est plus facile de se confier à des inconnus, après tout, ils ne vous connaissaient pas vraiment et bien souvent vous avez la chance de ne plus jamais les revoir après tout, non. Elle avait toujours su que Wesly n'était pas très démonstratif, elle le savat, elle l'acceptait, mais elle voulait qu'il le soit plus avec elle, elle ne voyait aucun problème a ce qu'il ne soit pas démonstratif en général, mais elle avait voulu qu'il le soit avec elle. Elle devait etre différente des autres, elle voulait avoir un autre Wesley que le Wesley qui était avec tout les autres gens du monde, parce qu'elle voulait être spéciale à ses yeux, mais vraiment très spéciale. Olivia se trouvait assez gênée par cette révélation de Wesley, elle qui avait cru qu'il ne l'avait pas remarqué, enfin, vous voyez ce que je veux dire, Olivia est une fille comme les autres dans ce domaine, elle croit que personne ne l'aimera jamais, alors bon. « je savais pas, j'avais même cru que t'aurais pu me remarqué honnêtement on était tellement dans le gym et tellement, enfin, j'aurai jamais cru quoi. Je dis pas que je regrette cette rencontre non plus, mais disons que c'est plus compliqué que ce que j'aurais pu croire quoi. » Olivia avait cru au conte de fée, elle avait sincèrement cru que rien ne pourrait aller mal entre elle et Wesley, jamais, comme si deux personnes ne finissaient jamais par s'engueuler un peu, mais clairement, elle n'avait pas prévu tout ce qui c'était passé. Son genoux, le bébé, les fiançailles, ça avait été si vite, bien trop vite pour elle d'ailleurs. Olivia prenait souvent la défense de ses amis et Valentin en faisait parti, elle savait que ca devait dérager Wesley, mais en même temps, elle ne pouvait pas vraiment le laisser dire ce genre chose sur quelqu'un qu'elle aimait particulièrement beaucoup. « Arrete Wesleyy! Je suis pas entrain de choisir entre vous deux, je te dis juste qu'il est pas celui que tu crois, que tu fais tout pour le démoniser comme si je savais pas dans quoi je m'embarquais avec lui! je veux pas le marier bordel. » Olivia avait simplement eu besoin de s'amuser un peu et elle avait aussi trouver un ami en cette personne avec qui elle prenait du bon temps, pourquoi pas après tout. Elle ne voulait pas enfoncer Wesley, pas le moins du monde, elle trouvait les deux jeunes incomparable tellement ils étaient différent, alors bon.

Olivia s'était adouci, elle n'avait pas vraiment le choix non plus, ça ne servait pas à grand chose de s'engueuler, même si bon, elle avait l'habitude. Elle ne savait pas vraiment si elle allait réussir à aller mieux, elle ne savait vraiment pas, elle voyait ça comme quelque chose de très difficile et elle eu une petite grimace. « Honnêtement je sais pas s ca va arriver un jour. » La douleur était très profonde très difficile pour la jeune femme et elle ne savait pas trop où se mettre par rapport à tout ce qu'elle ressentait, des sentiments souvent très contradictoire qui se mélangeaient entre eux, bref, rien de bien simple. Comme se baiser, il n'était pas simple, pas simple du tout. Elle embrassait Wesley et elle ne pensait plus à rien, elle ne pensait as à ce que ça pourrait impliqué et elle s'en fichait bien franchement. Elle c'était braqué quand il avait touché son tatouage, elle avait eu peur, elle savait qu'il n'aimait pas vraiment ça. Olivia se releva doucement en même temps que Wesley pour enlever son chandail, elle le lança par terre, elle se fichait de la suite, tout ce qu'elle voulait c'était etre proche de lui, coller contre lui, bien au chaud et elle le rapprocha encore plus d'elle, l'embrassa, ses doigts passait dans son dos, doucement sur ses fesses, elle n'avait plus envie de parler, pas le moins du monde, elle voulait juste l'embrasser.

Le réveil de ce matin n'était pas le jour que j'ai passé aux côtés d'Olivia, à l'époque j'avais le droit à un petit sourire sur son visage d'ange, une caresse sur la joue ou n'importe quel geste affectueux qu'une femme peut avoir envers mon mari, mais non j'ai eu le droit à un verre d'eau gelée sur le visage. Au moins elle a réussi à me remettre les idées en place avec ça, je l'écoutais toujours avec sa voix si douce mais tout aussi blessée. Je comprenais que ça l'ait touché que je ne me suis pas confié à elle, mais c'était trop difficile pour moi. Je sais très bien que tu n'es pas une inconnue et si je dois parler à quelqu'un ce serait à toi. Je suis désolé de ne pas l'avoir fait avant, je te promets que maintenant j'irais te voir si quelque chose ne va pas, mais j'aimerais que tu en fasses autant, que tu viennes me voir avant de prendre un verre ou autres ... Si tu veux bien. Je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de quoi que ce soit, même si j'espérais bien qu'à partir de maintenant elle vienne me voir si quelque chose n'allait pas, que ce soit par SMS, par appel, ou de vive voix, j'aimerais qu'elle vienne me voir pour quoi que ce soit bien que ça ne sera pas aussi facile dans les premiers temps. Quand j'étais aux côtés d'Olivia, je me sentais vivre, différent. Je pouvais être le pire des enfoirés avec n'importe qui, les mettre à bout à cause de mon arrogance, être un vrai fils à papa, mais quand j'étais avec Olivia je me sentais différent, comme si l'argent n'avait plus d'utilité, comme si je n'avais plus besoin de passer pour un petit bourgeois devant les autres pour me sentir important, non je n'avais qu'à regarder ses yeux pour me sentir différent. J'espérais récupérer cela, comme lors de notre première rencontre. Je ne suis pas le genre de mec qui aime les comédies romantiques ou ce genre de choses, mais avec elle j'avais des étoiles dans les yeux depuis que je l'ai aperçu sur sa poutre. Il y a des hauts et des bas dans tous les couples. On a passé une année difficile, peut-être la pire de notre vie mais j'espère que tout ça est derrière nous et qu'on pourra partir de l'avant, toi et moi. En espérant que tu veilles toujours de moi, que ce soit maintenant ou dans deux mois, je suis prêt à t'attendre. Évidemment qu'il y a des engueulades dans tous les couples, qu'aucun couple ne peut vivre toute une vie sans être en désaccord sur un sujet ou un autre. J'aurais aimé pouvoir effacer quelques moments de ma vie, pouvoir changer la chute d'Olivia pour son bien, faire en sorte qu'elle ne perd pas notre enfant pour notre bonheur à nous deux et enfin je n'aurais jamais annulé nos fiançailles. J'avais l'impression de pouvoir récupérer tout ça, mais à la fois j'avais l'impression que c'était tellement loin à cause de cet enfoiré de Valentin. Nous nous étions fortement engueulé, ça c'est même terminé chez le Doyen, bref c'était une rencontre que j'aurais voulu ignorer, surtout qu'elle ne cessait de le défendre. Il n'est pas celui que je crois, mais oui. De toute façon .. Enfin bref laisse tomber, j'en ai marre de parler de ce mec. Défend le si tu veux, je suis fatigué de me battre. Je veux juste que ça aille mieux entre toi et moi. Elle n'arrivait pas à comprendre que ça me faisait mal, surtout que moi j'ai pris sa défense vis-à-vis de Maggie, j'avais juste l'impression qu'elle m'enfonçait petit à petit en voulant conserver son italien. Elle serait la première à me gueuler dessus si je couchais avec une autre femme en prenant sa défense, enfin bref.

Elle s'était adouci, mais je voyais bien qu'elle craignait encore sa chute, qu'elle doutait qu'un jour elle pourrait remonter la pente mais j'en avais aucun doute. Je lui tenais simplement la main pour lui faire comprendre que j'étais toujours là pour elle, quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne. Je l'aimais cette petite blonde malgré les hauts et les bas, elle est et restera à jamais la seule femme qui compte pour moi. Pour moi il n'y avait aucun doute, c'était elle et personne d'autre, cependant je n'avais pas l'impression que ce soit la même chose pour elle, bien qu'en voyant sa réaction vis-à-vis de mon baiser, une lueur d'espoir était encore là. Je n'avais plus envie de m'engueuler avec elle, plus envie de me prendre la tête pour rien, je voulais seulement être bien avec elle, une nouvelle fois après tant de mois tellement loin d'elle. Son tatouage, si elle le voulait, c'était tout ce qui comptait. Elle m'aida ensuite à retirer son t-shirt, je sentais ses doigts passer sur mon dos jusque sur mes fesses, je lui souriais en continuant de l'embrasser. Je terminais par retirer l'espèce de jupe à la Jules César qui me restait, j'étais seulement vêtu de mon boxer, passant délicatement mes mains dans le dos d'Olive, lui caressant doucement son corps pour dégrafer son soutien-gorge tout en l'embrassant tout aussi passionnément comme je n'ai jamais embrassé personne, ses lèvres si douces, son corps si chaud .. Oubliant tous nos problèmes, toutes ces choses qui gâchaient notre vie.

Olivia avait eu de meilleur réveil, surtout avec Wesley d'abord, elle avait eu de superbes réveil, mais ce matin était un mauvais matin de gueule de bois et de colère, alors ce n'était pas un beau matin, ni pour elle, ni pour Wesley, parce que pas question qu'il ait un beau matin alors qu'elle avait un matin de merde royal. Après tout, il le méritait et si en plus il n'était pas foutu de lui parler franchement, il le méritait encore plus. Ça la frustrait qu'il n'ait pas pu lui parler à coeur ouvert alors qu'elle était la pour ça plus que n'importe qui d'autre au monde. « Tu veux vraiment que je vienne te voir avant de boire ? Ca m'arrêtera pas nécéssairement Wesley et des soirées comme hier y pourrait en avoir plus qu'une. » Olivia préférait etre claire, le problème ne se réglerait pas en quelques secondes, en quelques soirées à placoter entre eux, loin de là. Elle savait que même s'il était avec elle, il y avait des risque qu'elle soit saoul, qu'elle soit high, peu lui importait, c'était rendu plus qu'une solution, c'était une drogue, elle le savait, mais elle ne pouvait pas complètement arrêter d'être addict, d'être comme ça. Elle ne s'attendait pas du tout à ce que Wesley soit prêt à accepter ça, parce que ce n'était pas son genre, ce n'était pas quelque chose qu'il appréciait et elle le savait, alors elle avait peur, elle avait peur qu'il ne soit pas apte au défi de taille qu'elle consistait. Elle fut plus que surprise quand il lui dit qu'il était prêt à attendre, il était prêt à attendre deux mois, était-il prêt à attendre six moi, parce que qui sait, honnêtement, elle allait peut-être rechuter dans un mois après avoir réussi à tenir. [color=indianred] « Je sais pas combien de temps tu va attendre Wesley, je sais même pas si je vais, je sais pas, survivre à tout ça... »[/colo] Non, elle ne savait pas si elle allait survivre à tout ce qu'elle faisait, elle savait qu'elle compromettait sa santé et elle n'était pas du tout certaine de pouvoir complètement arrêter. C'était dur à dire et elle en tremblait presque, mais elle se devait de le dire, elle ne voulait pas que Wesley s'enfonce, elle ne voulait pas qu'il croit que tout était gagné alors que ce ne l'était pas du tout, elle ne savait pas ou elle serait demain, ce qu'elle ressentirait demain, alors bon, valait mieux l'avertir aujourd'hui pendant qu'elle en avait l'envie. Peut-être que demain elle allait même aller voir Valentin, quoique surement pas, parce qu'elle avait ses réserves, elle ne voulait pas faire de mal à Wesley, elle n'rait pas dans ses bras sachant qu'il e souffrirait. « je veux pas te faire du mal Wesley tu sais » Elle baissa la tête sans dire autre chose, elle ne voulait pas conserver Valentin, mais elle n'allait pas le renier, elle n'allait pas arrêter de lui parler et ça, c'était certain et surtout, elle n'allait pas laisser Wesley le traiter de tout les noms.

Olivia savait qu'elle n'aimarait jamais quelqu'un comme elle avait aimé Wesley, mais elle savait aussi que tout était à reconstruire, qu'il ne pouvait pas recommencer à zero, qu'il devait la faire tomber en amour encore, parce qu'elle était quelqu'un d'autre, qu'elle le veuille ou non. Elle n'était pas pire que ce qu'elle était et elle n'était pas meilleure, pas pour le moment du moins, alors elle ne savait pas ce qui lui prenait à l'aider à enlever son chandail, à se laisser faire par lui, mais elle ne pouvait faire autrement, comme envouté par se manque, par cette perte qu'elle avait vécu pendant trop longtemps. Elle se retrouva sans soutient gorge, ses lèvres collées à celle de wesley et elle le fit tourner pour se retrouver sur lui, les cheveux dans le vide, le sourire au lèvre. Elle passait sa main doucement sur sa joue, y avait longtemps qu'elle n'avait pas vécu ce genre de chose, elle se trouvait idiote, comme une adolescente. Elle avait encore ses jeans, sur elle et pourtant, elle avait cette impression d'être complètement nue devant Wesley et elle avait une petite terreur en elle et si il n'aimait plus ce qu'elle était ? Si elle n'était plus cette fille sur la poutre, soyons honnêtement, elle ne l'était plus, mais allit=il aimer ce qu'elle était devenue ? Elle se pencha et l'embrassa doucement, comme un premier baiser que l'on veut doux, presque parfait.
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Je n'irais jamais nier ne pas avoir mérité ce verre d'eau au petit matin, j'ai fait des erreurs et j'en ai payé les conséquences. À vrai dire je préférais recevoir ce verre d'eau plutôt qu'elle m'ignore complètement me laissant partir sans me dire un mot. J'ai passé tellement de réveils fabuleux à ses côtés pour que ce réveil me reste en travers de la gorge, je ne lui en voulais pas et je ne lui en voudrais jamais pour ça. Je m'en voulais vraiment de ne pas avoir réussi à lui parler de vive voix lorsque tout se cassait la gueule entre nous, je n'avais plus qu'à m'en mordre les doigts en espérant que tout ce calme un beau jour entre nous deux. Oui je le veux vraiment. Je ne te parle pas de venir me voir avant chaque fête, mais de venir me voir quand l'envie de boire te vient parce que tu vas mal. Je sais que ça n'arrêtera peut-être pas ton envie, mais si ça peut t'aider un minimum .. Je veux juste ton bien Olive, rien d'autre. Le problème n'allait pas se régler du jour au lendemain, elle est tombée dans la drogue et l'alcool depuis presque un an, ça ne sera donc pas chose facile mais je ne voyais pas mon avenir sans elle. Je détestais la drogue, je haïssais le fait de boire jusqu'à tomber inconscient, mais pour elle j'étais prêt à n'importe quoi. Ça sera difficile de la voir bourrée ou dans un état second, mais pour mieux rebondir il faut souvent toucher le fond. J'étais sur et certain qu'elle réussirait à rebondir car je ne connaissais aucune femme aussi forte qu'elle, même si elle se voyait faible. Attendre deux mois, six mois voir un an pour qu'elle aille mieux je le ferais. Je resterais à côté d'elle l'aidant à aller mieux si elle accepte mon aide, parce que mine de rien, cette femme je l'aimais. Et ce n'est certainement pas une bouteille de vodka ou un joint qui réussiront à retirer l'amour que j'ai pour cette petite blonde. J'attendrais le temps qu'il faut. Et ne dis pas ça, je te connais et je sais que tu es capables de te battre, ça prendra peut-être du temps mais je ne te lâcherai pas, même si je dois me prendre un verre d'eau tous les matins. Disais-je avec un petit sourire pour qu'elle sache qu'elle peut compter sur moi. Ses mots me touchaient réellement car j'étais incapable de vivre sans elle, je ne sais pas ce que je serais capable de faire si la drogue l'emporte. Je le voyais trembler suite à ses mots, je lui attrapais doucement sa main sans hésiter pour qu'elle sente que je suis là pour elle et pour l'aider à vaincre ses démons. J'avais fait le plus dur, j'ai tenu tête à mon père, maintenant plus rien ne pourrait m'arrêter pour mener Olivia jusqu'à sa guérison même si ça doit prendre du temps. Bien sûr que la voir défendre sans cesse Valentin me blessait, je l'imaginais avec lui en repensant aux mots que ce type avait utilisés .. ça me rendait dingue mais je ne voulais pas empêcher Olivia d'être ami avec lui, je voulais juste qu'elle arrête de coucher avec ce mec. Mais comment lui dire sans la frustrer encore plus ? Je n'avais aucun moyen de le faire. Je ne te demande pas de ne plus lui parler .. Je n'avais pas le droit de lui demander ça de toute façon, nous n'avons pas toujours eux les mêmes amis et fréquentations, mais j'aurais toujours peur qu'elle craque et qu'elle retourne dans les bras de ce mec .. Ça me brisait littéralement le cœur.

Plus rien ne sera jamais plus pareil encore nous, tout était à reconstruire et je prendrai le temps de le faire, le temps dont elle aura besoin pour me refaire de nouveau entièrement confiance comme par le passé. Sans elle je ne suis rien, ses qualités me font avancer, ses défauts me donnent une raison de me battre pour elle. Je voulais avancer dans la vie avec elle et personne d'autre. J'étais plus que surpris qu'elle accepte de retirer son t-shirt, qu'elle accepte de se mettre corps à corps avec moi sans broncher sans se braquer. Elle avançait une nouvelle fois ses lèvres vers les miennes avant de me faire basculer pour qu'elle puisse se retrouver sur moi. Je sentais ses cheveux se balader librement, touchant et frôlant mon visage. Je passais une main dans son dos pour la caresser doucement jusqu'à descendre ma main vers son jean tout en caressant délicatement sa poitrine avec ma seconde main. Nous étions l'un sur l'autre, presque nus en nous embrassant comme deux adolescents, j'aimais cette sensation, c'était un moment comme je les aimais avec elle et personne d'autre. Je ne cesserais d'aimer cette femme, elle a peut-être changé mais à mes yeux elle restera à jamais mon Olive, la femme qui fait vibrer mon cœur et qui me donne une raison de me lever le matin. Cette femme était la seule femme parfaite à mes yeux, avec ou sans ses défauts. Elle se pencha pour m'embrasser doucement, baiser que je prolongeais aussi doucement qu'elle, lui prouvant à quel point j'étais fou d'elle.

Olivia avait toujours eu une caractère de feu, elle ne s'était jamais laisser faire, avait toujours dit ce qu'elle pensait haut et fort et souvent à sa propre façon. Le verre d'eau c'était sa façon a elle d'envoyer chier le jeune homme, c'était pas très sympathique, mais ça se voulait particulièrement claire par contre. C'était idiot, de s'en vouloir pour ne pas avoir parler, mais pourtant, Olivia ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait jamais parler de comment il se sentait et elle lui en voulait. Elle ne comprenait pas non plus cette soudaine envie de se préoccuper de son bien, alors qu'il aurait pu le faire bien avant, mais elle devait saisir se moment, quoiqu'elle ne savait pas vraiment comment le saisir. « Je vais essayer, mais je peux rien te garantir, disons que mon inconscient t'associe pas nécéssairement à quelqu'un qui pourrait aidr dans ce genre de situation... » Oui parce que dans son inconscient, Wesley était encore le grand méchant loup, celui qui l'avait abandonné sans rien dire, sans rien faire, en la laissant comme ça avec sa montagne de problème. Le problème c'est que la montagne avait grandie, elle était accro à l'alcool, elle était alcoolique, elle ne le dirait jamais comme ça, c'est trop dur comme mot, alcoolique, mais elle l'était. Elle était accro à la drogue, bien qu'elle n'en prenne pas aussi souvent, mais elle devait avoir sa dose de temps à autres, c'était comme ça, elle s'en rendait à peine compte tellement c'était rendu naturel chez elle de ne pas être sobre. Elle ne savait pas combien de temps ca prendrait, elle n'était meme pas certaine de ses chances, vraiment très incertaine. « C'est pu comme avant Wesley, je suis pu comme avant, fait attention j'ai pensé au café aussi. » Elle était changée, elle n'était plus la fille qui se battait, loin de là, elle était celle qui fuyait le plus possible tous ces problèmes avec l'espoir que tout allait disparaitre à son retour, mais quand tout restait là, elle tentait encore de fuir avec les mêmes espoirs qui allaient toujours être décus. C'Était idiot, mais elle ne savait pas quoi faire d'autre. Valentin avait été une source d'oubli pour olivia, elle ne pensait jamais à auyre chose que lui quand elle est avec le bel italien. il lui fait oublier tout ce qui l'entourait, elle ne savait pas si elle saurait arrêter de le voir, surement, elle espérait que seulement parler avec lui lui procure ce genre de sentiments, parce qu'elle ne voulait pas ruiner ce qui pourrait ce produire avec Wesley, même si elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait. « ok... » Elle n'allait pas lui dire, ok je coucherai plus avec, quoique c'est un peu ce que ça voulait dire, mais elle n'allait pas arrêter de lui parler, elle ne voyait pas trop comment elle y arriverait de toute facon.

C'était peut-être mieux ainsi, que ce ne soit plus la même chose entre Wesley et Olivia, c'était peut-être mieux ainsi qu'elle soit tombé à se moment là et pas quand ils auraient eu trois enfants et tout un drame à gérer, peut-être mieux pour leur vie futur de savoir comment il gérait leur malheur, parce que clairement, ca n'aurait pas été le temps après trois enfants, un mariage et tout le tra la la. Ell ne savait pas si elle faisait confiance émotionnellement à Wesley, mais elle lui faisait confiance avec sa santé physique, alors elle ne voyait aucun problème à etre à moitié nu sur son ex copain, aucun. S'en était même presque naturel malgré tout. Elle l'embrassait, doucement, elle aimait qu'il lui répondre, qu'il pose sa main sur sa poitrine et qu'il la caresse de l'autre. Elle l'embrassait plus vigoureusement, elle le voulait lui, elle voulait oublié qu'il puisse avoir été avec une autre, même si elle avait été avec d'autres. Elle voulait tout oublier. Olivia promenait ses mains sur le torse de Wesley, sur ses cuisses, là où ses mains voulaient bien se balader sans vraiment rien calculer, elle voulait juste le sentir, peau contre peau, comme au beau vieux temps.
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Presque un an sans elle, c'était insupportable, je n'arrivais plus à me lever le matin et trouver un but à ma vie. Elle me manquait cruellement et à force de parler avec elle, que ce soit hier soir lorsqu'elle était dans un état second ou ce matin, je comprenais que je ne m'étais pas assez préoccupé d'elle et que si j'espérais la récupérer je devais la faire passer en premier plan. Mettre mon côté bourgeois de côté et penser à elle avant tout. Je ne l'avais pas fait assez, je n'étais pas présent à ses côtés et aujourd'hui je voulais me racheter parce qu'elle est la seule qui compte réellement pour moi. Ça ne faisait aucun doute qu'elle allait m'en vouloir pendant encore de nombreux jours, semaines ou peut-être mois, mais l'espoir fait vivre et j'ai espoir de la reconquérir. J'espère qu'un jour ton inconscient m'associera de nouveau comme l'homme que tu as aimé, en qui tu peux avoir confiance et qui ne veut que ton bien, même s'il ne fait pas toujours les bons choix. Mes chances étaient peut-être basses, mais je ne lâcherai pas l'affaire tant qu'elle ne me rejetterait pas pour de bon. Au fond je savais pertinemment qu'elle n'avait pas besoin de boire ou se droguer pour se sentir bien et vivre heureuse comme auparavant. Mais elle ne le savait pas, elle doutait trop d'elle et de ses capacités à revenir au meilleur de sa forme, moi je n'avais aucun doute. J'avais du mal à me dire que j'étais le coupable de sa misère, ça me brisait le cœur d'entendre que j'étais l'homme qui l'avait brisé, l'homme qui l'a rendu triste et qui n'a pas été capable d'être présent alors qu'en réalité, je l'aime autant que le premier jour. J'avais en horreur la drogue et l'alcool, cependant je ne pouvais pas la rayer de ma vie à cause de ça, parce qu'elle occupe une immense partie dans mon cœur. On change tous, mais je sais que tu resteras mon Olive même si tu en doutes. Du moment que ton café n'est pas bouillant, ça ne me dérange pas. Disais-je en souriant légèrement au sujet du café. Je connaissais mon Olive mieux que n'importe qui d'autre et quoi qu'elle puisse dire, je savais qu'au fond d'elle la femme que j'ai aimée et avec qui j'ai vécu tant d'aventures était encore présente. On ne change pas en si peu de temps, même si sa douleur doit certainement lui faire croire le contraire. Et même si ses paroles s'avèrent être vraies, ça ne changera en rien les sentiments que j'éprouve pour elle depuis notre rencontre. En y repensant bien je suis un homme complètement différent quand je suis avec elle, alors pourquoi pas l'inverse ? J'osais espérer pouvoir la rendre heureuse malgré mes erreurs, j'espérais lui faire oublier son chagrin et extirper de son esprit mon côté égoïste de ces derniers mois. Au sujet de Valentin elle me répondit seulement un petit ok, je ne savais pas comment interpréter ce mot de sa part, j'acquiesçais seulement d'un léger coup de tête pour lui faire comprendre que j'avais confiance en elle, même si ce n'est peut-être pas réciproque.

Les choses ne sont peut-être pas aussi terribles qu'on le pense. On est tombé bas dans notre relation, on a tous perdu, mais au final pourquoi ne pas rebondir encore plus haut ? Pourquoi ne pas repartir de zéro et retrouver petit à petit le feu sacré qui avait entre nous. Mon cœur lui appartiendra à jamais, aucune autre femme ne pourra changer ce que je ressentais pour elle et les sensations qu'elle me procurait rien qu'en ressentant ses lèvres collées sur les miennes. Cette sensation de frison qu'aucune autre femme n'a jamais réussi à me donner, un baiser si doux et à la fois tellement agréable. J'avais l'impression d'être un jeune garçon qui embrassait pour la première fois la fille qui faisait battre son cœur d'enfant, Olivia arrivait à faire battre mon cœur que beaucoup de personnes peuvent qualifier de cœur de pierre. Ressentir ses mains se balader un peu partout sur mon corps me comblait de joie, je voulais oublier nos problèmes, nos disputes, je voulais tout reconstruire avec elle. Je me penchais d'un seul coup pour me mettre assis sur son lit, elle entièrement sur moi ses genoux placés de chaque côté de mes jambes, son corps nu devant mes yeux. Je caressais toujours aussi délicatement son corps en continuant de l'embrasser aussi vigoureusement qu'elle, passant doucement mes mains sur ses fesses même si elle portait toujours son jean. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi, car quoi qu'elle puisse penser j'étais à elle et personne d'autre.