OLEY ¤ wake me up when it's all over, when i'm wiser and i'm older

La soirée avait été longue et rude pour Olivia. D'abord, elle avait briser le nez de sa cousine au housing day parce que dans son livre à elle, c'était une salope. Après tout, elle avait couché avec son ex-fiancé dans le seul but de la détruire et pour Oli, c'était être une salope. Elle avait passé une partit de son temps à engueuler les deux jeunes gens qui avait même décidés, joyeusement, de ce mettre en couple, de quoi enrager une alcoolique droguée. Elle c'était ensuite réfugié dans les bras du comptoir du bar non loin de la maison des Eliots et avait eu toute une discussion à coeur ouvert avec Jules César, mais elle n'avait pas réaliser que ce Jules, était nul autre que son Wesley. Bref, il l'avait ramener chez elle, sans qu'elle s'en rende compte, parce qu'elle c'était bien endormie dans l'auto de ce dernier. Il aurait pu la kidnapper, mais franchement, elle n'en aurait eu que faire, elle se fichait pas mal de tout en fait. Et puis, c'était bien la première fois qu'elle exprimait un peu sa personne, le fait qu'elle avait l'impression d'être une incapable enfin. Olivia, après une nuit à dormir sur les deux oreilles, trop saoul pour faire autre chose que tout ça se réveilla doucement, du même côté du lit sur lequel elle avait eu l'habitude de dormir avec Wesley, sans dépasser, pour ne pas dormir sur lui, même s'il n'était là. Attendez une minute, les yeux d'Olivia s'écarquillèrent violement. Qu'est qu'il fichait là lui ? Au moins elle portait toujours les même jeans, le meme top et tout le tralla et lui, toujours en jules et elle réalisa, tout ce qu'elle avait dit la veille. Pas question de lui en reparler, elle était complètement bourrée, elle ferait comme si elle avait oublier, même si ça ne lui était jamais arrivée. Enfin, elle se leva doucement pour ne pas le réveiller et alla à la cuisine se prendre un verre d'eau bien froide, revint dans sa chambre et renversa le tout en pleine figure de son ex, le sourire aux lèvres. « Bon Matin Sunshine! » Elle avait cass un nez la veille, elle pouvait bien verser de l'eau froide sur un endormi sans se sentir mal et ses choses sècheraient plus tard, le jeu en valait la chandelle en se moment. Olivia se fichait de ce que Wesley lui avait dit la veille, s'il voulait que ça lui emporte, il devrait lui répéter lui-même, sans etre Jules César, sans ce dire qu'elle allait surement tout oublier de toute façon. La blondinette était debout devant le bleu, les cheveux en bataille, attendant de pied de guerre.

On m'avait vendu le Housing Day comme étant la meilleure soirée de l'année, encore mieux que le bal de fin d'année, franchement après la nuit que je venais de passer je connaissais à en douter. Non seulement j'étais ridicule, mais je devais aussi partager la soirée avec la femme que je n'aimais pas, au détriment de celle que j'aimais vraiment. Bizarrement c'était tout de même avec cette dernière que j'avais terminé la soirée, après avoir frappé violemment Maggie, je l'ai suivi jusque dans un bar du coin, une soirée plutôt étrange. Je pouvais enfin parler avec Olivia, mais sans qu'elle ne se rende compte de qui j'étais vraiment. Puis je l'ai raccompagné jusqu'à chez elle, chez les mathers. Non pas pour voir les junkies dans les couloirs des verts, mais juste pour la savoir en sécurité, la savoir bien et loin de tout danger. Au départ je voulais seulement la raccompagner puis partir lorsque tout danger serait écarté de la belle, mais de fil en aiguille, je me suis endormi à ses côtés, comme durant cette époque durant laquelle nous étions heureux, cependant cette fois-ci ce n'était pas le cas. Elle était malheureuse et brisée dans un état des plus déplorables et moi j'étais ridicule en Jules César et triste de voir celle avec qui je voulais construire une famille pratiquement six pieds sous terre. Je me suis alors endormi comme un bébé à ses côtés, sans même me réveiller en pleine nuit, si un jour on m'avait dit que je passerai une soirée complète chez les mathers, je n'y aurais pas cru. Je rêvais déjà de mon réveil, je rêvais de me lever en même temps qu'elle, qu'on ouvrirait nos yeux en même temps, voyant le visage de l'autre au petit matin, la routine que nous avons vécue durant de longues années, de longs mois, mais ce n'était qu'un rêve puisque d'un instant à l'autre, j'ai senti une drôle de sensation, une sensation froide .. Elle m'avait en effet réveillé en me versant un verre d'eau froide en plein sur mon visage. Je sursautai alors en plein dans le lit, vous pouvez me croire, se prendre un verre d'eau dans la figure dès le petit matin, rien de mieux pour vous faire lever du mauvais pied. Je me mettais alors assis sur son lit, m'essuyant le visage comme je le pouvais, entendant sa petite phrase sarcastique. Non mais ça ne va pas de faire ça ?! J'ouvrais finalement les yeux et je me trouvais devant elle, du moins j'étais toujours assis sur son lit et elle debout devant moi. Elle était naturelle, peut-être un peu la gueule de bois, mais naturelle. Je grimaçais toujours suite au verre d'eau peu agréable, puis un petit sourire en coin s'affichait sur mon visage J'avais oublié à quel point tu étais de bonne humeur le matin. Disais-je en souriant, même si je me doutais bien qu'elle ne rigolerait pas de cette petite blague. J'étais toujours assis, puis d'un seul coup la soirée de la veille me revenu en pleine face. Et si elle se souvenait de tout ? De ce que j'ai pu dire ? Je la regardais toujours dans les yeux avec la voix faible du matin. Tu te souviens d'hier ? Je m'étais en quelque sorte dévoilé hier, lui laissant savoir que je ne lui en voulais pas, lui laissant dire que mon père était un crétin. Est-ce que je voulais qu'elle s'en souvienne ? Je ne sais pas, mais je serais incapable de lui redire ce que je lui ai dit la veille, je m'en sentais pas capable.

Olivia avait toujorus cru qu'elle n'aurait qu'un copain, ouais, elle était de ce genre là, ça ne parrait plus aujourd'hui, mais à une époque pas si lointaine, elle croyait qu'elle allait avoir un copain, une seule personne dans sa vie avec qui elle ferait l'amour. Elle le rencontrerait, il la rendrait dingue et ils finiraient pas se marier et avoir plein d'enfants, oui, c'était comme ça qu'olivia voyait la vie et c'était ce qu'elle avait. Elle avait rencontré Wesley et elle était tombé raide dingue de lui et il avait toujours été là, il la soutenait dans ses projets, ses idées, malheureusement, il ne l'avait pas soutenu dans ses problèmes et voilà, il c'était retrouvé `se déguiser en Jules césar et à parler avec elle alors qu'elle était complètement bourrée, soirée de merde oui. Pour Olivia aussi, même si elle n'avait aucune idée de qui il était à la base. Elle c'était réveiller se matin et c'était Wesley qu'elle avait trouvé à ses côtés et ça et un des pire maux de gueule de bois qu'elle ait pu avoir dans sa vie, mais c'était une toute autre histoire. Enfin, elle avait fait deux plus deux et elle n'était pas particulièrement heureuse, alors bien sur elle avait lancer de l'eau en pleine tronche du mec qui la frustrait et elle se la jouait bien sarcastique. Si seulement, il avait pu se lancer dans un monologue pour lui répéter ce qu'il avait dit a veille, il aurait peut-être pu changer un peu l'attitude de la jolie blonde, mais non, il avait bien la même genre d'attitude qu'elle. « Si, ca va très bien même de faire ça, mais je peux te casser le nez si tu préfère! » Il devrait pas trop se plaindre après tout, elle avait peter le nez de l'autre la veille, alors un peu d'eau, fallait pas trop se plaindre hein, ça allait secher. « Ben t'inquiete pas alors c'est pas comme si ça allait réarriver hein! » Ouais, elle état méchante, elle avait l'histoire de Maggie sur le coeur, bien plus que son départ, à la limite, s'il avait pas merder, elle aurait pu accepter son aide, mais là, là, elle en avait énormément sur le cœur, alors fallait pas trop espérer pour son joli sourire pour un moment hein. Hier soir... elle c'était ouvert le coeur, il s'était ouvert le coeur, mais elle n'avait pas envie d'en parler, pas du tout, alors elle allait nier, point final, pas question de se faire une jasette là dessus. « je me souviens juste d'avoir peter le nez de ta nouvelle copine, elle va bien d'ailleurs ? tu devrais pas être en train de la soutenir....ah c'est vrai t'es pas trop doué dans le domaine, t'aime mieux partir en courant et aller voir ailleurs. » Elle y allait fort, mais elle était frustré et elle avait la gueule de bois alors. Et puis, elle ne pourrait nier bien longtemps, mais elle allait le faire pendant qu'elle pouvait. Olivia n'était pas méchante, elle était blessée, mais elle ne voulait pas en parler, elle voulait que Wesley lui dise ce qui c'était passé et elle lui laissait une chance, en lui disant qu'elle ne se souvenait pas et lui tendit même une autre perche. « D'ailleurs, je sais même pas comment je suis revenue ici c'est toi qui m'a amené ? »

Vous connaissez ce genre de femme qui vous rend tellement fou que vous êtes prêt à faire n'importe quoi pour elle ? Prêt à mettre votre estime de côté et de vous ridiculiser en Jules César ? Prêt à vous faire insulter sans rétorquer car elle est la seule personne que vous êtes incapable d'insulter ou de remettre méchamment à sa place ? Ce genre de femme qui peut faire de vous une meilleure personne, tout comme le pire des hommes sur terre ? Olivia c'était le cas, c'était mon cas. Heureuse elle faisait de moi l'homme le plus comblé de l'Angleterre et de la terre entière, malheureuse elle faisait de moi le pire des enfoirés. Quand j'étais avec elle mon côté bourgeois s'effaçait légèrement, mais aujourd'hui, depuis quelques mois, c'était complètement autre chose. J'aurais très bien pu lui dire ce que j'ai fait pour elle la veille, lâcher Maggie pour courir derrière elle jusqu'à ce qu'elle soit en sécurité dans sa chambre et lui dire que je serais capable de le refaire si nécessaire, mais je ne me sentais pas capable de lui dire. Pourquoi? Peut-être parce que je suis tout aussi buté et têtu qu'elle, en même temps j'ai toujours vu en ce bout petit bout de femme un double, la personne avec qui j'étais le plus compatible sur cette terre, normal que nous soyons tous deux aussi têtus sur nos convictions. J'étais alors assis sur son lit, le visage mouillé d'un verre d'eau froide, je peux vous dire que ça vous réveillerait un paresseux ce genre de réveil. Elle continuait alors d'être sarcastique avec moi, mouais je n'étais pas persuadé qu'elle serait capable de me frapper, je la regardais alors dans les yeux, en haussant les épaules. Tu serais capable de me frapper ? De me péter le nez ? Bah écoute si tu veux le faire, je t'en prie vas-y, ce n'est pas moi qui lèverais la main sur toi. Je n'étais pas quelqu'un de violent en règle générale, mais jamais je ne serais capable de lever la main sur elle, j'avais vécu trop de choses avec elle, je l'aimais trop pour la blesser. Alors je la regardais dans les yeux, attendant sa réponse avec un air très sérieux. Pourtant je suis certain que ça pourrait te rendre heureuse de te lever tous les matins à côté de moi, de nouveau. Sans verre d'eau. Disais-je en marmonnant dans ma moustache, je savais très bien qu'elle m'avait entendu, de toute façon je le pensais vraiment, j'étais sûr qu'un jour tout ça recommencerait comme par le passé, je l'espérais et je ne cessais d'y croire, même si chaque dispute, chaque rejet de la part d'Olivia m'éloigner de plus en plus de cette idée. Je lui ai alors demandé si elle se souvenait de la veille, visiblement elle se souvenait juste d'avoir frappé Maggie, merde Maggie, je l'ai complètement oublié. Je regardais alors rapidement mon portable placé dans une petite poche de mon costume ridicule, voyant qu'elle m'avait envoyé des dizaines et des dizaines de messages, qu'importe je remettais mon portable dans ma poche avant de me lever vers Olivia. Elle n'a pas besoin de moi, elle n'a jamais eu besoin de moi. Partir en courant et aller voir ailleurs ? Dis-moi quand je suis allé voir ailleurs, dis-moi quand je t'ai laissé tomber pour une autre lorsque nous étions ensemble. Vas-y je t'écoute. Je n'ai jamais trompé Olivia, je ne suis jamais allé voir ailleurs et elle le savait très bien, du moins je l'espérais. J'ai couché avec Maggie oui, j'ai fait une connerie oui, mais elle a bien couché avec d'autres mecs lorsque nous n'étions plus ensemble. Elle me demandait ensuite comment elle s'est retrouvée ici, je hochais les épaules, hors de question de me livrer comme hier, de toute façon elle ne me croirait pas, autant passer directement à la fin de l'histoire. Tu as frappé Maggie, tu lui as probablement explosé le nez .. Tu n'étais pas en état de conduire alors je t'ai ramené aussitôt .. Et je me suis endormi sans le vouloir. Disais-je sur un ton qui sonnait faux, je ne me sentais pas assez fort pour lui dire ce qui s'est passé .. De toute façon elle m'avait dit qu'elle ne se souvenait plus de cette partie de la soirée, alors bon.

Il la rendait dingue, complètement. Il l'a rendait dingue parce qu'il la mettait dans un situation de fou. Elle ne savait pas le moins du monde ce qu'elle voulait de lui, elle ne savait plus si elle voulait son aide ou pas, elle ne savait pas si elle voulait de son aide ou pas, elle en avait marre, Olivia ne savait pas ou poser sa tête, avec tout ce qui lui avait dit hier, avec le fait qu'il était revenue pour elle, il avait sacrement foiré, ouais, mais elle ne savait plus. Elle avait mal à la tête, elle avait mal au cœur, pas au sens vomir, mais elle avait mal au cœur et ne savait pas où mettre de la tête. C'était plus simple quand elle était saoul et qu'il croyait qu'elle allait tout oublier, en tout ças, elle avait pas besoin de trop lui expliquer la situation a ce point là, il savait quoi, mais Olivia, elle voulait qu'il lui répète ce qui lui avait dit, qu'il l'aimait malgré tout, que c'était pas de sa faute qu'il allait l'aider. Elle soupira et elle sortit de la chambre pour aller chercher une serviette et un café. Olivia lança la serviette à Wesley, elle était pas si méchante, surtout quand elle avait une gueule de bois, elle vint même s'asseoir sur le lit en tailleur avec son café. Elle en profita pour tasser Wesley sur sa falque d'eau, tans pis pour lui, elle lui avait quand même donné une serviette, fallait pas trop pousser sa chance. « Tente moi pas trop Wesley! Parce que tu va te retrouver avec un oeil au beurre noir bien mérité! » Honnêtement, Olivia n'aurait surement jamais le courage de frapper Wesley, si non, elle l'aurait fait la veille en même temps que Maggie. La belle blonde regardait son café noir, elle aurait du ajouter du Bailey ou un truc alcoolisé, ça aurait peut-être aidé la discussion avec Wesley, apparemment, elle ne lui parlait que lorsqu'elle ne le reconnaissait et qu'elle était saoul. Elle sortit de son café quand elle entendit Wesley marmonner, c'était ce qu'il voulait, bah il était mieux de travailler un peu et de pas lui raconter des mensonges gros comme la terre. « C'est ce que tu veux ? En tout cas, si tu continue à voir Maggie je peux te jurer que c'est pas prêt d'arriver. » Olivia n'était pas aussi braquée qu'à son habitude, mais elle mélangeait un peu les deux, plus douce et puis, bien sur, elle finissait par une attaque et un ton plus rude, elle était complètement mélangée et ca démontrait bien ses sentiments, elle ne savait même pa ou se mettre. Elle était au bout du lit, le plus loin possible de Wesley et ne le regardait même pas, pas après tout ce qu'elle avait dit et l'état dans lequel elle était hier. Enfin, biensur, elle mentait et disait qu'elle ne se souvenait pas, elle voulait voir si Wesley allait lui raconter, s'il allait lui dire ce qui c'était passé réellement. Il a frustrait en lui disant ce genre de chose, qu'il avait pas été voir ailleurs, non, pas quand ils étaient ensemble, c'est vrai et Olivi ne dirait jamais le contraire. « Peut-être pas quand on était ensemble, mais t'es quand même partit comme un voleur et dès que t'as eu l'occasion avec la première cinglée, t'as pas manqué de lui sauter dessus hein » Ça la mettait hors d'elle cette histoire, la rendait raide dingue de jalousie, alors qu'elle avait jamais cru que ça blesserait autant que Wesley aille voir ailleurs et elle avait décédé de mettre ça sur le fait que c'était Maggie et ça aidait pas, mais ça aurait été n'importe qui, Olivia aurait peter un cabale, parce que c'était son Wesley, qu'elle le veuille ou non. Elle eu un petit sourire quand il lui dit qu'elle avait explosé le nez de sa cousine, elle était pas violente de nature, mais ce coup là, elle ne le regrettait vraiment pas, c'est bien ce qu'elle méritait cette folle. le reste par contre, ne la fit pas sourire, pas du tout, de un, elle se souvenait, de deux, il était un piètre menteur et meme si elle ne c'était pas souvenu, elle aurait compris qu'il lui racontait de la merde et elle s'emporta. « Dieu que tu sais pas mentir Wesley! Faudrait t'apprendre seigneur parce que t'es nul. raconte moi pas de la merde, je suis pas idiote, juste que je me souviens pas. Y c'est passé quoi ? » Oui, elle lui donnait une autre chance, parce qu'olivia donnerait surement quinze chance à Wesley, bon, peut-être pas aujourd'hui, deux étant un nombre astronomique dans ces conditons, alors il avait intérêt à déballer son sac au plus vite, parce qu'elle se facherait, s'emporterait et ça ruinerait surement sa tentative à l'amnésie.

Pourquoi est-ce si dur d'être sincère ? Pourquoi est-ce si dur de lui dire la vérité en face à face, entre deux personnes conscientes, je ne sais pas. Mon égo ? Mon orgueil ? Ou la peur qu'elle refuse, qu'elle m'envoie une nouvelle fois balader. C'était tellement plus simple pour moi de lui parler alors qu'elle n'était pas consciente, en quelques sortes. C'est plus dur de le faire lorsqu'elle a toutes ses capacités, pas lorsqu'elle est dévorée par l'alcool et la drogue. Je n'avais pas le courage nécessaire pour lui avouer la vérité, que ce n'était pas de sa faute si nous avions perdu notre enfant, comment pourrais-je penser une telle chose ? Quel homme pourrait reprocher cela à la femme de sa vie ? Car oui, malgré la passe difficile que nous passons, elle est et restera la femme de ma vie, pas Maggie, pas une autre, mais elle, Olivia, mon Olive. Elle sortit alors de la chambre, à ce moment-là je soupirais, pensant une nouvelle fois qu'elle me fuyait, mais finalement elle revenait avec un café et une serviette qu'elle me jeta. Et ben un petit sourire et ça aurait été parfait, mais je pense l'attendre encore longtemps ce sourire. Je m'essuyais le visage avec sa serviette qu'elle m'avait donnée avant de constater qu'elle osait s'asseoir à côté de moi, certes ce n'est pas grand-chose mais c'était déjà ça, un petit pas en avant, du moins à mes yeux. Si tu penses que je le mérite, frappe moi. Comme je te l'ai dit, jamais je ne te frapperais. Donc fait toi plaisir si ça te permet de te sentir mieux. Ah et merci pour la serviette, c'est gentil. Disais-je en la regardant. Je savais qu'elle serait incapable de me frapper, ou alors ça voudrait dire que plus rien ne serait possible entre nous. Elle aurait très bien pu me frapper hier lors du Housing Day en même temps que Maggie, mais non, elle n'avait rien fait. Et ce matin aussi, elle aurait pu me réveiller en me ruant de coup, elle m'a seulement jeté un verre d'eau en pleine figure, un réveil que je ne risque pas d'oublier de sitôt. Je marmonnais ensuite dans ma barbe, disant qu'elle serait bien plus heureuse en se levant avec moi tous les matins, car oui, j'étais prêt à lâcher Maggie pour elle, à tenir tête à mon père, même si pour cela j'aurais besoin d'elle pour me soutenir. Oui c'est ce que je veux, je veux que tu sois heureuse, mais visiblement tu ne le comprends pas ça. Maggie ? Tu sais très bien que .. Laisse tomber. Tu sais très bien que si tu me le demande dans les yeux, je quitterais Maggie sur-le-champ, voilà ce que je voulais lui dire, ce que je n'ai pas réussi à lui dire.

Ça me faisait plaisir de la voir comme ça, enfin je veux dire la voir mieux que ces derniers temps avec moi. N'ayant pas besoin de hurler pour parler, même si remettre toujours le sujet de Maggie sur le tapis m'énervait. Non pas Olivia qui m'énervait, mais bien de savoir que j'aurais encore Maggie derrière le dos une fois cette porte traversée. J'aimerais pouvoir retourner quelques jours en arrière, rejetant les avances de Maggie, tout aurait pu être plus facile entre Olivia et moi, même un peu, ça aurait déjà été ça. Je regardais Olivia, à l'autre bout du lit, ne me regardant pas, ouais bon c'était déjà un miracle qu'elle accepte de me parler. Ça me faisait mal quand elle me disait que j'étais parti comme un voleur, je soupirais doucement avant de lui répondre quelques secondes plus tard. Je ne suis jamais partis comme un voleur, j'étais toujours au même endroit. Tu n'es jamais venu me voir, me parler, me demander quoi que ce soit. J'aurais été là pour toi. Et franchement tu parles de Maggie, j'aurais été voir une autre fille, tu ne vas pas me dire que ça ne t'aurait rien fait ? Que tu n'aurais pas réagi comme ça ? J'ai rien fait de plus que toi Olivia, je ne voulais pas te faire de mal avec Maggie .. Ce n'était pas mon but et ça ne l'a jamais été. Je me dévoilais sans vraiment le faire, je n'arrivais pas à lui dire ce que je ressentais vraiment pour elle, les choses que je faisais, bref, ce n'était pas encore ça. J'omis de lui parler de Valentin, comme elle ne se souvenait plus de notre soirée d'hier, elle ne devait pas non plus se souvenir que je lui ai parlé de ma rencontre avec ce type, je n'avais pas envie de jeter de l'huile sur le feu. Je voyais son petit sourire quand je lui ai parlé du nez de Maggie, bizarrement la voir sourire m'a aussi fait sourire, instinctivement, j'ai toujours aimé son sourire, tellement beau. Mais rapidement je repris mon sérieux, elle n'a même pas eu le temps de me voir sourire et tant mieux. Elle commençait d'ailleurs à s'emporter, m'insulter de menteur. Certes elle savait quand je mentais, elle a toujours eu ce don envers moi. Elle me demandait une nouvelle fois ce qui s'était passé, mais merde elle voulait que je lui dise quoi ? La vérité ? Je n'étais pas encore prêt à lui redire tout ce que je lui ai dit hier. Je ne te raconte pas de la merde. Tu veux que je te dise quoi de plus ? Tu étais saoul, tu préférais peut-être que je te laisse toute seule ? C'est ça qui s'est passé, tu es sortis du Housing Day, je t'ai raccompagné. Tu veux que je te dise quoi de plus ? Que j'ai abandonné Maggie pour toi ? Les autres Eliots ? C'est ça que tu veux entendre ? Je comprends pas pourquoi tu dis que je te mens. Je ne mentais pas, j'omettais seulement les détails de cette soirée, les plus intéressantes, j'oubliais de lui dire que je m'étais livré à elle, elle ne s'en souvenait plus alors pourquoi lui dire ? Ca ne changerait strictement rien de toute manière

Là, maintenant, Olivia se prendrait bien une bonne clope, oui, dans son lit, avec son café, dieu que ça lui ferait du bien, une bonne clope, chaude entre les doigts, oui, ça serait l'idéal, descendrait son taux de stress et d'anxiété, parce que Wesley, pourrait bien partir, encore une fois, sans rien lui dire, ni faire. Il lui avait dit de lui faire confiance, mais elle ne savait plus comment, pas après Maggie, c'était con, parce que oui, elle lui aurait peter un câble s'il avait couché avec peu importe qui, mais Maggie, c'était de la trahison à ses yeux, pas seulement une blessure, c'était plus. Enfin, elle ne prit pas de clope, elle n'allait pas jeter de l'huile sur le feu, elle savait que Wesley commencerait à se facher et tout ca, elle n'avait pas envie de se tapper un monologue de moral, sur sa santé et tout le genre de truc, bref, elle se retint et elle écoutait même Wesley. oui, elle l'écoutait. « Je te frapperai pas, alors profites de ma gentillesse pendant qu'elle passe. » Oui, parce que ce moment de gentillesse, pouvait très bien se retourner en une tornade sur Wesley dans quelques minutes à peine, elle était dans tout ses états la jolie blonde, ne savait même plus où mettre de la tête, ni si elle était heureuse ou pas, alors si elle avait envie d'etre gentille ou chiante, ça lui venait et lui passait. « Non je comprend pas Wesley, comme tu veux que je comprenne bordel, quand tu as eu l'occasion, la première, t'as rien fait et puis tu reviens, passe encore, ça aurait pu aider, mais tu va avec Maggie et tu me dis de laisser tomber ? non, je laisse pas tomber, je laisse pas tomber, parce que ca me hante que j'ai de images dans la tête qui me lève le coeur, qui m'empêche de dormir, alors viens pas me dire de laisser tomber. » Olivia n'y arrivait pas, à laisser tomber Maggie, pas tout de suite, ça ne faisait que quelques jours, comment pouvait-elle laisser tomber et elle ne voulait pas demander à Wesley, trop de fierté, ouais, un truc du genre qui la rendait un peu idiote sur les bords.

Olivia prenait de grande gorgées de café, même s'il était trop chaud, comme une enfant trop pressée et elle faisait des faces, sortait la langue à chaque fois, mais s'entêtait à boire son café, là maintenant, mais ça lui faisait chaud à l'intérieur, alors elle se plaignait pas vraiment de ses futures brulure de langue. Elle regarda un moment Wesley et dévia rapidement le regard pour rester dans son café, son café ne la jugeait pas, ne lui mentait pas, il était corsé et noir, mais c'était pas un menteur, ni un mec plein de préjugés enfin bref, elle se sentait plus à l'aise avec son café quoi. C'était idiot, mais elle avait l'impression de toujours le décevoir, que ce soit avec l'alcool, qu'avec son genoux et son bébé, elle n'avait l'impression d'être à la hauteur et il était pas fichu de répéter ce qu'il lui avait dit la veille, alors qu'il s'arrange avec ses problèmes. « Non t'étais pas là Wesley, tu comprends pas que je pouvais pas venir ? toi ça t'aurais pas dit de bouger ton p'tit cul et venir me voir, te battre un peu ? non t'es rester bien planté sur le côté, sans rien faire, ni rien dire Wes. » Ah Maggie, elle allait etre un problème pour un moment celle là, parce qu'olivia ne se voyait pas abandonner la chose de si tôt, ni comprendre pourquoi il avait fait ça, qu'il ait voulu ou pas lui faire de mal, le résultat était le même. « T'as peut-être pas voulu, mais t'aurais du savoir que ca allait me faire ça, c'est pas comme si c'était n'importe qui, elle veut ma peau et toi tu lui offre sur un plateau d'argent. » Olivia analysait si elle avait envie ou pas de répondre à cette question oh et puis de la merde. « oui et alors, mais si ca avait été quelqu'un d'autre, c'est toi qui aurait eu un coup, pas la fille. Et puis, moi ce que j'ai fais, t'étais pas là, j'aurais jamais cru que tu reviendrais, t'aurais jamais du savoir  pour v... enfin pour ça. » Olivia c'était un peu emporté, sans pour autant crier sur Wesley, au point où elle faillit s'échapper sur Valentin, espérant qu'il ne le remarque pas. Olivia avait été voir ailleurs, mais Wesley n'était pas là, elle n'avait jamais cru qu'il reviendrait, surtout pas pour elle, alors pourquoi s'empêcher. Ça l'énervait qu'il ne lui dise pas ce qui c'était passé, elle avait l'impression qu'il voulait lui cacher des choses, alors que franchement, ça serait pas mieux qu'il lui dise un peu ce qu'il pensait pour une fois ? Qu'il lui parle de ses sentiments à lui ? « Je veux t'entendre toi Wesley, t'as rien à me dire sur la soirée d'hier, rien ? nada ? quenini ? ¸Il comprenait pas les hint qu'elle lui donnait, il était crétin ou il le faisait exprès, elle n'avait pas envie de parler d'elle, ça non, elle voulait qu'il lui dise qu'il allait abandonner Maggie, qu'il allait tout faire pour elle, tout lacher, envoyer promener son père, arrêter de croire au miracle, enfin, vous voyez le genre.
 

On regrette tous des choses dans notre vie, des moments qu'on aimerait effacer parce qu'ils vous empêchent d'avancer ou parce qu'il blesse quelqu'un que vous aimez. Personnellement pour moi c'est les deux, avoir couché avec Maggie et mettre mis en couple avec elle m'empêche d'avancer et fait mal à la seule femme qui compte à mes yeux. Mais aujourd'hui je comptais bien me racheter, même si au fond je ne m'y prends peut-être pas de la meilleure des façons, je voulais réparer mon erreur et être présent pour Olivia, c'est d'ailleurs pour cette raison que je restais à ses côtés, toujours vêtu de mon habille de Jules César plus que ridicule, je n'avais qu'à la regarder pour oublier à quel point j'étais ridicule comme ça, je n'avais qu'à la regarder même si elle refusait de braquer ses yeux sur les miens, au moins elle m'écoutait, c'était l'essentiel. Tu as toujours été la gentillesse incarnée avec moi, bon certes tu savais m'engueuler quand je prenais trop de place dans le lit, mais t'as toujours été un ange avec moi, tu t'en souviens ? Disais-je avec un petit sourire sur les lèvres, me rappelant des moments merveilleux que j'ai passés avec elle, mais elle, s'en souvient-elle ? Ou du moins ont-ils un sens pour elle ? Je profitais alors de ce petit moment de calme entre nous pour lui parler du passé, pas celui qui fait mal, mais celui qui me rend le sourire rien qu'en y pensant. Qui me fait oublier nos problèmes, ces problèmes qu'elles cessaient de ressasser. Tu ne devrais pas te rendre malade pour elle, tu n'as pas à être mal à cause de Maggie. J'ai .. Je .. J'étais tout seul comme un con, tu m'avais envoyé promener, tu n'as même pas voulu m'écouter davantage, elle s'est pointée et je ne sais pas ce qui m'a pris .. J'ai merdé une nouvelle fois. Tu veux que je fasse quoi maintenant ? Que je remonte le temps ? Si je pourrais je le ferais mais je peux pas. Alors tu penses pouvoir me pardonner ou pas ? Car sinon on n'avancera jamais. Je me dévoilais légèrement, sans pour autant lui dire l'essentiel, que je suis prêt à prendre mon portable, envoyer un message à Maggie et lui dire que tout est déjà terminé entre elle et moi. J'en suis capable si elle me demande de le faire, mais je n'étais pas foutu de lui dire.

Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, comme si mon regard était scotché sur elle, Olivia ne voulait pas me regarder, ce n'est pas grave, du moment qu'elle acceptait de me parler et m'écouter c'est tout ce qui m'importait. Je souriais bêtement en la voyant grimacer à cause de son café chaud, quelle tête de mule celle-là, elle n'arrive même pas à se mettre à l'idée de souffler un peu ou attendre qu'il se refroidit, ça me faisait rire car c'est ce que j'aimais chez elle, sa façon d'être. J'ai encore du mal à me dire que ça avait foiré entre nous, pourquoi d'ailleurs ? Je ne lui ai jamais reproché de blessure au genou, je préférais même la savoir loin des poutres et en bonne santé que dessus et en danger. La perte de notre bébé ? Impossible de lui en vouloir pour une chose dont elle n'est pas coupable. Sa descente dans l'alcool et la drogue ? Oui, mais j'aurais pu empêcher cela, voilà mon erreur. Mais merde Olive, j'ai essayé. Tu peux pas me reprocher de n'avoir rien fait, certes je n'ai pas fait tout ce que je pouvais, j'aurais peut-être pu faire mieux que ça, mais j'étais là. Pas ton père, pas ta mère, pas ta famille, mais moi. J'étais là .. Au début .. Mais j'avais l'impression de servir à rien. Tu ne m'as pas non plus aidé à comprendre ce que je devais faire. Lui dire que ce n'était pas grave, que j'étais là tout de même et qu'on se battrait ensemble, c'est ce que j'aurais pu dire, mais que je n'ai pas eu le courage de faire. Pourquoi ? Je ne sais pas. Elle me parlait ensuite de Maggie, je comprenais parfaitement que ça lui faisait mal, je la regardais toujours alors qu'elle avait son regard fixé sur son café. Et je ne la laisserais pas faire. C'est toutes ces conneries de trône qui lui monte au cerveau, mais je suis sûr que vous pourriez bien vous entendre ensemble. Si elle arrêterait de délirer sur ça et si tu serais un peu moins tête de mule, tu penses pas? Je souriais légèrement en disant cela, je n'aimais pas Maggie avant, enfin ça n'a pas vraiment changé, mais je la vois autrement, elle est tout aussi perdue qu'Olivia. Mais mon cœur appartenait sans aucun doute à la tête de mule blonde qui buvait son café chaud à côté de moi. Mon sourire se perdit lorsqu'elle répondit à ma question. Non mais tu crois vraiment que j'ai fait ça pour te blesser ? Tu penses une seule seconde que je pourrais faire exprès de te faire mal ? Je peux être un gamin capricieux, le pire des chieurs, je le sais mais avec toi je peux pas être comme ça. Et tu peux me croire t'imaginer avec l'autre ital.. Oula, encore un peu plus et je lui parlais de Valentin, heureusement je me suis arrêté avant de terminer ma phrase. Est-ce qu'elle va retenir cela ? Je ne sais pas, je n'espère pas. Mais c'est vrai que la savoir avec un autre homme que moi, ça me mettait en rogne. Ça me donnait l'impression qu'elle se vendait, qu'elle donnait son corps juste pour faire plaisir à un mec qui ne veut que faire l'amour avec elle. Mais je veux être là pour elle, pas seulement pour son corps. Elle me demandait ensuite ce qui s'était vraiment passé, mais pourquoi elle s'acharnait autant ? Je me levais doucement de son lit, avant de venir m'asseoir juste à côté d'elle, nos jambes pouvaient presque se frôler. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je n'arrivais pas à lui dire la vérité, trop buté pour le faire. Bon d'accord .. Je ne t'ai pas tout dit .. Quand tu étais dans la voiture tu t'es endormie et .. Tu as ronflé. Mais c'était plutôt mignon, tes narines faisaient des bruits bizarres. Disais-je en souriant légèrement, je voulais rire un peu avec elle, même si je savais que ça n'était probablement pas son cas. Je prenais alors une grande respiration avant de reprendre. Je t'ai tout dit Olive, je ne te cache rien. Je suis juste incapable de me livrer à elle.

Olivia regrettait tellement de chose, mais pas les bonnes, pas celles qu'elle devrait. Elle s'attribuait la fautes de choses dont elle n'avait jamais eu le controle. Cette journée, sur la poutre, elle n'aurait jamais du faire cette stupide erreur, elle savait comment faire un saut avant dans les aires, sur une poutre et atterrir comme elle devait, elle l'avait fait des millions de fois, vois plus, Olivia savait comment faire, mais elle avait dû lâcher la poutre des yeux, ou encore, c'était juste de la mal chance, elle n'avait pas atterrit comme elle était supposé, elle c'était éclaté le genoux et aujourd'hui, elle avait perdu ce genoux. Elle regrettait de ne pas avoir su garder le bébé, comme si c'était de sa faute, comme si elle avait fait quelque chose de mal, alors que pas du tout, c'était des choses qui arrivaient particulièrement au troisième mois, mais elle le voyait comme une erreur de sa part. Quelque chose qu'elle ne savait pas faire, c'était idiot. Pourtant, elle ne regrettait pas vraiment d'avoir prit la bouteille de Vodka ce soir là, parce que ca lui avait fait du bien, ça lui faisait encore du bien, étonnement. « Tu le méritais bien dans ce temps là. » Elle ne disait pas ça méchamment, elle constatait ce qu'elle ressentait, pour elle, il ne méritait plus ses sourires, sa confiance, s'il voulait récupérer le tout, il devait travailler, autant qu'elle devrait travailler pour aller mieux. du moins, c'est ce qu'elle ressentait. « je le fais pas exprès Wesley! Je choisis pas d'avoir de simages de vous deux nue, beurk, beurk, et puis c'est pas comme si je t'avais jamais envoyer chier Wesley ? T'es aller voir ailleurs à chaque fois qu'on s'engueulaient peut-être ? T'as céder à des folles tout ce temps que t'es rester à Londres ? Je sais pas ce que je veux que tu fasse Wes, je veux que tu trouve tout seul, voilà ce que je veux, je veux que tu comprenne par toi-même ce que tu devrais faire, pas que tu me le demande. » ouais, c'est ca qu,elle voulait, de l'initiative un peu, qu'est ce qu'elle en savait elle, de ce qu'elle avait de besoin, du bailyes dans son café oui et un peu de sincérité ne ferait pas de mal, mais c'était étrange de demander ce genre de chose.

Olivia était bien concentrée sur son café, qui à ses yeux, manquait définitivement de baileys ou de tout autre alcool qui se mettait dans un café. C'était bien plus simple aussi de regarder ce café que Wesley. elle était sobre, elle n'avait pas envie de regarder Wesley, parce qu'elle ne se facherait pas vraiment, elle ferait juste s'effondre en mille morceaux encore, alors non, elle buvait son café, tranquillos, en prêtant oreille aux conneries que Jules César lui disait. Elle aimait mieux son discours de la veille, ouais, ça elle aurait préféré, c'était mieux pour ses oreilles, mais non, il niait, disait de la merde, rien de bien aidant selon la jeune femme. Mais bon, même sobre, à ne pas le regarder, il la fachait, c'était mieux que rien. « T'étais pas là Wesley! Tu faisais rien, tu me regardait, tu disais rien, t'allais te coucher, c'est pas mieux que mes parents! Je savais pas ce que tu devais faire, je savais pas quoi faire non plus alors j'ai fais la seule chose que je savais un peu, j'ai pris un verre de vodka et ca bien passé, j'ai oublié, ça allait mieux alors pourquoi pas et toi t'aidais pas, tu faisais rien tu disais rien, alors bon j'ai continué, au moins ca allait mieux. » Parce que oui, l'alcool lui faisait oublier pour un moment et ca allait mieux, elle riait comme une idiote, faisait pas mal n'importe quoi, mais au moins ca allait mieux dans sa tête, du moins, c'était son impression. « Non Wesss t'a laisse pas faire, tu l'aide en plus. Elle arrêtera pas de penser à ça, c'est dans son crane comme une religion, on s'entendera jamais bien, Wesley, elle est timbrée. » Non, Olivia ne se voyait pas bonne copine avec une fille qui lui parlait du bébé qu'elle avait perdue, qui l'avait complètement détruite, alors non, jamais, in a million year. bon, claiement il y comprenait rien à rien celui-là, fallait qu'elle lui explique tout ou quoi. « Non, je pense pas que tu t'es dit je vais lui faire du mal, je te dis que c'est ca qui est arrivé quand même. Comment tu sais qu'il est Italien ? » Ouais, elle allait pas faire comme si elle n'avait pas entendu, après tout, elle avait tout oublier de la soirée d'hier non ? Elle ne savait pas cette petite histoire de rencontre entre eux non ? Elle non plus n'avait jamais couché avec quelqu'un pour lui faire du mal, elle ne savait même pas qu'il allait finir par savoir. Il s'était lever pour s'approcher et elle soupira doucement, elle rapprocha ses jambes sur elle n'ayant pas envie de le toucher, elle restait coller à sa tasse de café, tout simplement et elle eu presqu'envie de rire à sa réponse, même si elle était frustrée, elle avait besoin qu'il lui dise, mais il était pas fichu de comprendre ses indices. « Dieu que tu comprend rien à rien Wesley et tu ment vraiment mal, tu devrais arrêter de t'essayer sur moi. » Elle ne comprenait pas, la veille il était capable de tout lui dire et franchement, il n'avait aucune idée de si elle allait se souvenir ou pas, alors pourquoi là, quand ça comptait, il était pas fichu d'ouvrir sa grande gueule. Enfin, elle avait beau avoir ramener ses jambes, elles frolaient quand même un peu Wesley.

Peut-être que ça ne se voit pas, mais ça m'a toujours fait mal de voir Olivia se reprocher les drames qui lui sont tombés sur la tête, ça m'a toujours fait un mal de chien de la voir s'autodétruire à cause d'un accident de poutre. Je l'ai rencontrée quand j'étais son coach, mais je ne suis jamais tombé sous son charme grâce à ses prouesses, je me fichais éperdument de cela, ce n'est pas ça qui comptait à mes yeux, ce n'est pas ça qui m'importait. Je m'en moquais pas mal qu'elle soit première ou dernière, c'est elle qui m'importait. Je ne lui en ai jamais voulu d'avoir été obligé de mettre la gym de côté à cause de sa chute, bien au contraire. Concernant notre bébé, quel homme serais-je pour lui en vouloir d'une telle chose ? Je voulais autant qu'elle avoir cet enfant, mais en aucun cas, pas une seule seconde de ma vie je n'ai mis sa perte sur son dos, jamais. La seule chose que je regrettais, c'est de n'avoir rien pu faire lorsqu'elle a sombré dans l'alcool, c'était la seule et unique chose que je pouvais lui reprocher, sans même lui en vouloir. Et un jour je le méritais de nouveau, j'espère. T'es tellement plus belle quand tu souris. Enfin quand tu boudes aussi, mais je te préfère avec un sourire sur les lèvres. Je continuais à sourire à Olivia, à plaisanter avec elle même si elle n'est pas d'humeur. Elle m'en voulait encore pour ce que j'ai pu faire ou ce que je n'ai pas pu faire justement. Je voulais la récupérer, mais pour ça j'avais besoin d'elle, besoin de son aide car seul je ne pourrais jamais recoller les morceaux. Non mais avant je savais que ce n'était que temporaire, qu'en rentrant à la maison je n'avais qu'à t'offrir des fleurs, un sourire ou m'excuser pour que tu me pardonnes. Aujourd'hui ça n'a plus rien à voir, est-ce que serait différent si je n'avais pas merdé avec Maggie ? Tu aurais voulu me parler ? Non je crois pas, tu m'aurais encore et toujours envoyé voir ailleurs. Je sais que j'ai déconné, mais quoi que je fasse ça ne changera rien à tes yeux, tu m'en voudras toujours. Elle voulait que je trouve tout seul, me suffisait juste d'avoir le courage de me confier à elle, de lui dire la vérité. En serais-je capable un jour ou l'autre ? J'espère car sinon notre relation ne risquerait pas de changer et stagnerait encore et toujours. Je devais prendre mon courage à deux mains.

J'avais beau me donner corps et âme pour l'aider, j'avais l'impression que ça ne servait à rien. Il y a quelques semaines lorsque je suis arrivée à Harvard, je l'ai joué plus cash, un peu plus cru dans mes propos, ça n'a pas marché. Aujourd'hui je voulais être plus calme, plus compréhensive, mais peut-être pas assez. Au moins elle ne s'énervait pas, elle restait légèrement calme, mais pas comme je l'aurais voulu. Ça m'aurait tellement plu qu'on se réconcilie enfin, qu'on mette nos différents de côtés pour tout réparer ensemble, cependant je pense encore devoir attendre longtemps pour ça. Je grimaçais en l'entendant me parler de sa vodka, ça me rendait malade d'entendre ça, elle voulait de la sincérité ? Je vais lui en donner, un peu, pour une fois. Parce que j'essayais de me sentir mieux, d'oublier la perte de notre enfant. J'avais autant de mal que ça, ça me hantait autant que toi d'avoir perdu notre enfant, la fille que tu voulais avoir avec moi. En perdant cette enfant je t'ai perdu en même temps, il me restait quoi à moi ? Rien. Mon père ? Tu sais que je l'aime, que je l'adore, mais c'est pas avec lui que j'ai envie de passer ma vie, mais toi ! Mais tu n'étais pas là, tu étais avec ta bouteille, j'étais aussi seul que toi Olive, j'avais rien. Pour une fois je lui ai fait comprendre qu'elle était largement plus importante à mes yeux que mon père, que la perte de notre enfant et sa descente en enfer m'a tout aussi détruit qu'elle. Elle me parlait de nouveau de Maggie, je passais ma main dans les cheveux en soupirant légèrement, blasé par Maggie. Dans ce cas ignore là. Laisses là toute seule, plus tu t'acharnes à te rendre malade avec elle, plus ça lui fait plaisir. Alors ignores-là, laisse la faire sa vie à Harvard, elle finira par trouver des personnes comme elle et te fichera la paix. C'est le mieux à faire avec elle. C'est un secret pour personne, du moins pour moi, entre Maggie et Olivia mon choix est fait depuis des années, Olivia passera toujours devant elle, toujours devant n'importe quelle autre femme. Je ne laisserais jamais Maggie ou quiconque faire de mal à celle avec qui j'aimerais fonder une famille, retenter de construire un semblant de famille. Elle me parlait ensuite de Valentin, elle avait tilté .. Foutu pour foutu, autant dire la vérité, pour une fois. Quelques jours après mon arrivée j'avais besoin d'aide pour trouver le bureau du doyen, j'ai demandé de l'aide au premier mec que j'ai croisé, c'était lui. J'ai vu ta photo sur son portable, il s'est vanté de coucher avec toi, il m'a foutu une droite et je me suis battu avec ce connard, voilà pourquoi je sais qu'il est italien. Je n'avais pas pour habitude d'être vulgaire, mais ce type m'a mis à bout l'autre jour, cependant je ne le reprochais pas à Olivia contrairement à elle qui me reproche sans cesse mon erreur avec Maggie. Je mettais alors approché d'elle, dans l'espoir que tout se calme, qu'elle arrête avec ses questions, mais elle insistait encore et toujours. J'en avais marre, je me suis alors levé et je voulais partir, marre qu'elle refuse de se contenter de mes réponses, je m'approchais de la porte pour sortir .. Mais non je n'ai pas pu. Je me suis tourné vers elle, le ton de ma voix était colérique, néanmoins je n'étais pas énervé, je craquais seulement. Je vais te dire ce qui s'est passé, mais ça ne changera rien parce que tu es trop têtu. Tu étais bourrée, je t'ai suivi jusqu'à un bar, abandonnant Maggie et te cherchant partout déguisé avec ce costume à la con. Et tu m'as parlé, sans me reconnaître. Je t'ai dit que je m'en foutais, que j'en avais rien à faire que tu sois tombé dans la drogue, que je ne t'en voulais pas. Mais je veux que tu t'en sortes, je veux que tu te sentes bien loin de tout ça, mais je ne t'en veux pas. Et surtout .. Jamais, ô grand jamais je ne t'ai reproché la perte de notre enfant ! Parce que je t'aime merde ! C'est pas de ta faute tout ça .. ça n'a jamais été de ta faute. Disais-je énervé, mais pas trop elle. J'ai craqué.