Bojeslav Yurigodenov a écrit:Pas Bogdanov
Donc, pour la petite description.
Il sait pas qui sont ces parents, il a été déposé un beau jour sur le parvis d'une église à Moscou, il avait deux ans. Il fut recueilli, nommé et élevé par le pope. Il lui enseigne tout ce qu'il y a à savoir sur sa religion, la vie en général, le rempli de bons préceptes, et surtout lui transmet ses propres croyances. Seulement son père adoptif est vieux, et, dix ans plus tard, il meurt. Un nouveau pope arrive, et, celui-ci n'a rien à voir avec l'ancien, il est alcoolique, le frappe et le critique/insulte à longueur de journée. Il finit par l'abandonner à Saint-Pétersbourg, et, le jeune ado se retrouve donc dans la jungle, devant se battre pour survivre. Bojeslav se découvre avoir une constitution solide, lui permettant d'encaisser de nombreux coups. Étant le dernier arrivé et solitaire, il est la cible de petits groupes. Même si dans les débuts il s'en prend plein la tronche, il finit par prendre le dessus, et, se fait un nom dans cette face cachée du monde. Il survit grâce à un parking sous-terrain, sous un hôpital. Durant l'hiver, les températures en ce lieu se montrent clémentes, passant rarement sous la barre du zéro. Après des années de conflits et de survie, après un combat acharné, un homme vient le voir, et se dévoile être un entraîneur de lutte libre, disant qu'il voulait l'entraîner pour en faire un grand champion. Le sans domicile ne peut donc qu'accepter et se retrouve sous sa tutelle. Il reprend les cours et se découvre une passion pour le dessin et la peinture. C'est d'ailleurs lui qui dessine ses propres tatous avant de se les faire soi-même. Après avoir raté de peu les qualifications pour les JO, l'idée de l'envoyer à Harvard pour se perfectionner fut émise, et, avec d'excellents résultats en sport, le russe part aux États-Unis.
Bojeslav est quelqu'un de gentil d'agréable et chaleureux même. Il sait mieux que personne ce qu'est être dans la mouise, de fait, il est prêt à aider son prochain, et puis, après tout, c'est ce que lui dicte sa foi, car oui, malgré tout ce qui lui est arrivé, l'orphelin garda les préceptes que son second père lui enseigna. Renfermé, il n'offre pas sa confiance facilement, les trahisons et les coups dans le dos étaient monnaie courante à l'époque, il en a gardé des traces. C'est aussi quelqu'un de passionné qui se lance à fond dans ce qu'il fait, quand ça lui plaît. Enfin, il a relativement peu confiance en lui quand il ne s'agit pas de faire parler ses poings.