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To live and to love ♥ Reanow

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Read sourit lorsque la demoiselle accepta son invitation et il la guida sans plus attendre jusqu'au Starbuck's le plus proche. C'était un peu la seule chaîne de boissons chaudes qu'il connaissait. Regardant les affichages, il ne lâcha aucunement la main de Snow en lui demandant : « Tu veux quoi ? » Une question banale, la question qu'on posait toujours dans ce genre de situation. Il passa sa main contre la taille de Snow et la serra contre lui, dans la queue pour acheter les boissons. Si s'embrasser trop souvent en public était gênant, se faire ce genre de petits câlins était un geste plus tolérés par les passants. Il la serra encore longtemps contre lui, lui caressant doucement le dos du bout des doigts. Il dut cependant s'écarter lorsque ce fut leur tour de commander. Il paya les deux boissons chaudes et ils allèrent s'installer près de la baie vitrée. Il faisait frais au-dehors, alors mieux valait rester à l'intérieur, même si la terrasse n'attendait que des gens pour la peupler. Read but une gorgée de son chocolat chaud avant de poser sa main sur l'une de celles de la demoiselle. « Faudrait que je te parle d'un truc... un truc plutôt important. Enfin, je t'aime, j'aimerais construire ma vie avec toi, je sais que c'est rapide, mais c'est ce que je ressens. Je t'aime plus que ma propre vie alors je dois... te le dire. Je sais que ça ne va peut-être pas te plaire, mais c'est la vérité.... » dit-il. Il fallait mettre les points sur les i dès le début de leur relation. Read ne voulait jamais blesser Snow alors elle devait tout savoir de lui, y compris l'épisode River...


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C'est donc main dans la main qu'on a commencé à marcher pour trouver un endroit ou prendre un truc à boire. On s'est arrêté devant le starbuck's ce qui m'allait parfaitement. Je prenais souvent à emporter ici, c'est assez pratique. Je n'ai même pas regardé ce qu'ils proposaient quand il me demanda ce que je voulais car je le savais déjà, j'ai mes habitudes. Je vais prendre un thé crumble façon fruit rouge. dis-je en souriant à mon adoré. Il m'a alors pris par la taille après avoir passé notre commande me serrant contre lui, j'adorais ça. J'avais l'impression qu'il n'était qu'à moi et que rien ne pourrait m'arriver quand j'étais contre lui. On s'était créer une sorte de monde à nous dans lequel personne ne pouvait pénétrer. On s'est dirigé vers une table à l'intérieur, oui il faisait beaucoup trop frai pour rester en terrasse, et on s'est assit face à face. Je soufflais sur ma boisson très chaude quand j'ai sentit sa main venir sur la mienne. J'ai sourit tout de suite mais l'expression qu'il avait sur son visage m'enleva mon air joyeux. Je n'ai pas compris pourquoi il affichait cette mine un peu embarrassé comme quelqu'un qui doit dire quelque chose qu'il redoute. Je l'ai écouté avec la plus grande attention le voyant peser chacun de ses mots. Mais où voulait-il en venir? il m'aimait oui, mais j'aurait aimé qu'il me le dise d'une autre façon. Je voyais bien qu'il tournait autour du pot et ça me stressait encore plus. Read n'essaie pas de passer par quatre chemins s'il te plait, dis moi ce qu'il y a tu me fais peur là... J'ai retiré ma main, je ne voulais pas mais c'était comme si je voulais me protéger. Je le regardais attendant impatiemment ce qu'il avait à me dire.

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Lorsque Snow retira sa main de la sienne, il fit une moue étrange. Soudainement, il avait encore plus peur de tout lui avouer. Après tout, si cela se trouvait, elle mettrait un terme à leur relation alors qu'elle venait à peine de commencer. Et là, Read ne se relèverait pas, c'était clair. Il avait trouvé la personne pour qui se battre contre la maladie, contre le monde entier s'il le fallait. Evidemment, le fait qu'il allait être papa y était pour quelque chose, mais ce n'était pas la seule raison qui l'avait poussé à reprendre du poil de la bête. Snow avait été la pièce manquante, son âme sœur, celle qu'il attendait de trouver depuis toujours. C'était juste certain et personne ne pourrait changer cela. Si bien que si elle le quittait, certainement que son corps en ferait un malaise et que la maladie prendrait le dessus. Snow lui demanda de cracher le morceau. Okay, elle voulait qu'on lui dise les choses franchement, mais ce n'était pas si simple.
« Et bien, je suis allé au Summer Camp cette année, c'est la première fois. Et j'ai rencontré une fille sur la plage. Je savais même pas son nom, rien, mais... on a couché ensemble. » Certainement que son interlocutrice ne devait pas comprendre pourquoi il lui contait ses ébats au SC, puisque de toute façon, elle avait dû avoir écho du fait qu'il avait été quelqu'un de très 'homme facile'. « Et le fait est que... bah... elle est enceinte. » déclara-t-il finalement. « Elle s'appelle River, elle vient de Harvard aussi et elle est enceinte de trois mois bientôt. » avoua-t-il finalement avec un poids énorme sur l'estomac. Ce qu'il avait peur bon sang ! « Mais y a rien vraiment entre nous, on peut dire qu'on est bons amis ou un truc comme ça... je veux dire ça remet pas en cause ce que je ressens pour toi, mais... je crois qu'il fallait que tu le saches maintenant. Je crois que tu dois savoir que je serais bientôt papa... » Il avait les mains moites tellement il était tétanisé à l'idée d'une mauvaise réaction de la part de Snow.


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L'amour, le vrai.

Mon coeur battait à une vitesse affolante, c'était horrible j'avais l'impression qu'il allait lâcher sous la pression. Je voyais qu'il prenait soin de surveiller tous les mots qu'il emploierait pour ne pas me faire de la peine. Et là il me sortit qu'il avait couché avec quelqu'un au SC. Qu'est ce que j'en avais à faire, je sais pertinemment qui il était avant de se mettre avec moi. Oui et alors? Tout le monde à coucher avec quelqu'un au SC! Ok, c'était un pic gratuit,je n'aurais pas dû mais bon. Mais je sentais que le meilleur, ou le pire plutôt, était à venir. J'ai eu l'impression de recevoir un coup de massue derrière la tête vraiment. Ma bouche était entre ouverte, aucun son ne sortait. Papa, mon amour allait être papa... d'une autre. Et en plus ils étaient bons amis, mais il n'y a rien vraiment entre eux à part ... un bébé ! Putain mais il se moquait de moi. Quand il eu finit je me suis complètement repliée sur moi même comme un coquillage qui a peur. Je ne voulais pas qu'il me touche, je voulais bien tout assimiler tranquillement. Je me suis redressée, toujours silencieuse puis je me suis levée, j'ai marché un peu sans me préoccuper de ceux que je pouvais bousculer. Non je ne pouvais pas partir comme ça, ça ne me ressemble pas. Alors quelques instants après j'ai fait demi-tour les larmes aux yeux. Je me suis assise hésitante. J'ai deux choses à dire. Premièrement tu ne peux pas dire qu'il n'y a rien entre vous, Read il y a un enfant! Je parlais un peu fort, alors j'ai baissé la voix pour continuer. Et oui en effet il falait peut être que je sois au courant. Enfait je ne lui en voulais pas, j'avais peur, peur de le perdre. C'est normal non ? Un enfant c'est quelque de merveilleur, on veut être prêt de la personne qui le met au monde ! Et moi je serai où dans tout ça quand il arriverait? Et moi dans tout ça, je dois te croire et me dire que tu ne me quitteras pas une fois quelle aura accouché? Je lui lançais un regard de défi, j'avais du mal à ne pas exploser.

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Ca y est, les mots étaient sortis, ça y est il lui avait tout dit. Tout. En même temps, il n'y avait pas vraiment beaucoup de choses à dire, juste qu'il allait être père et que la mère de son enfant était une autre femme. Rien que ça, quelques mots qui signifiaient tant pour lui, mais aussi pour Snow. Après tout, ce ne serait certainement pas quelque chose de simple à réaliser pour elle. Elle sort avec un garçon, elle file le parfait amour et apprend finalement qu'il attend un enfant d'une autre. Read se disait qu'elle avait raison si jamais elle décidait de partir, parce que ce n'était pas une situation facile à gérer. Et puis, cela lui apprenait un peu ce qu'il était. Lorsqu'elle se leva, il crut que son cœur allait cesser de battre. Elle avait quitté la table, laissé son thé et commençait à prendre la direction de la sortie. Et lui, bêtement, il restait là, il ne parvenait pas à faire un geste pour la retenir, même à prononcer un seul mot. Alors c'était comme ça que ça devait finir entre eux ? Juste comme ça, sans même un mot d'adieu ? Même pas une insulte envers lui pour lui montrer combien elle lui en voulait ? Juste ce silence menaçant ? Sur le coup, il avait juste envie d'envoyer valdinguer son chocolat chaud à travers la salle et de pleurer toutes les larmes de son corps.
Il était prêt à faire les pires bêtises lorsque le visage de Snow fut de nouveau dans son champs de vision. Elle s'était rassise face à lui, et avait haussé la voix. Il l'écouta, les larmes lui venant subitement à l'oeil. Il ne savait pas quoi répondre, il la regardait, n'osant pas la toucher. De toute façon, elle s'était aplatie dans sa chaise. Il avait l'impression de la dégoûter tout à coup. Jusqu'à ce qu'elle ne prononce la question. Elle avait peur qu'il ne la quitte, et c'était une crainte fondée. Après tout un enfant était une bénédiction et on ferait tout pour ses enfants. Read croisa les bras avant d'ancrer son regard dans celui de Snow. « J'en sais rien. Peut-être parce que je te dis que je t'aime, que je te quitterai jamais, que j'ai envie de poursuivre ma vie avec toi. » dit-il doucement. « Oui y a un enfant entre moi et River, c'est vrai et c'est quelque chose de fantastique. Je l'aime déjà cet enfant et j'ai envie d'être un bon père. Mais ce n'est pas pour ça que toi tu n'as pas une place particulière dans mon cœur. Je ne ressens pas de sentiments amoureux pour River. Evidemment que j'ai envie d'être là pour elle, mais ce n'est pas pour autant que je pourrais te quitter pour elle. » expliqua-t-il, cherchant ses mots. Puis vint le moment de répondre de façon encore plus directe et franche à la question posée par son interlocutrice.
« En fait, tout dépend de la confiance que t'as en moi. » déclara-t-il en la regardant intensément. « Ou que tu n'as pas. » Cette fois il baissa les yeux. Il se haïssait, il avait mal, il avait peur. Il avait l'impression qu'il allait vomir, comme si ses nausées revenaient. Une situation stressante dont il se serait bien passé dans son état. Mais il fallait qu'ils en parlent. Si Snow l'aimait, elle devait l'accepter comme il était, c'est-à-dire avec ses pièces détachées. Et elle devrait aussi accepté dans sa vie des personnes peut-être pas à son goût. Comme River. Mais River n'était pas Snow. Read n'aimait que Snow, même s'il avait un enfant avec une autre.

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J'étais là sur ma chaise complètement anéantie par la peur. J'étais totalement folle de cet homme qui se trouvait en face de moi pourtant en quelques instants j'avais l'impression de plue le connaitre. Nous étions amis avant de se mettre ensemble, d'avoir ce coup de foudre, seulement je ne connaissais rien de son passé. Et je dois dire que j'aurai préféré d'apprendre des choses moins importantes que ça pour un début. Un enfant ça change une vie et là en l’occurrence ça allait changer celle de Read et... la mienne dans un sens. Et cette River si ça se trouve elle n'accepterait pas le fait qu'il est une nouvelle copine car je serai là quand il prendrait son enfant si on passait notre vie ensemble. Oui il l'avait dit, il l'avait bien dit. j'avais mal à mon petit coeur, je n'arrivais pas à lui en vouloir, ne me quitte pas jure le moi. Toutes ces belles paroles me rassuraient mais j'avais vraiment besoin de savoir si c'était sincère, je n'avais jamais été si éprise de quelqu'un. Je ne l'ai pas coupé, j'ai écouté jusqu'au bout cherchant mes mots. Mais lorsue j'ai voulu intervenir il me dit que tout dépendit de la confiance que j'avais en lui. Mais ça n'a rien à voir, ce n'est pas du tout en sa confiance que je doute, je ne doute pas de lui c'est bien au-delà de ça. Read, ça n'a rien ç voir avec la confiance que j'ai en toi. J'ai pleinement confiance en toi. C'est surtout de la peur que je ressens. Pas pour maintenant, non mais pour l'avenir. Si je suis avec toi en ce moment c'est parce que je crois en nous mais avec cet enfant j'ai peur pour la suite. Tu ne peux pas contrôler tes sentiments, personne ne le peut. J'ai marqué une pause, reprenant mon souffle. J'ai relevé la tête voulant le regarder droit dans ses yeux azurs mais je ne voyait pas grand chose, mes larmes me l'empêchait. Alors d'un revers de main je les ai essuyées avant de répondre. J'ai peur de ce qui peut arriver plus tard, je sais ça peut paraître débile mais tu vois ce que je veux dire. Cet enfant ne vous rapproche pas plus que cela pour l'instant, mais quand il sera là ça sera la plus belle chose de votre vie. Et moi je ne serai qu'une pièce rattachée. Et je sais pas du tout comment gérer tout ça... J'ai pleuré de plus belle, en silence, me sentant complètement ridicule, j'ai caché mon visage dans mes mains.

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Read allait être père et cette idée le rendait aussi joyeux qu'elle pouvait bien le terrifier. Il écouta Snow prendre la parole alors que des larmes coulaient le long des joues claires de la demoiselle. Il se sentait tellement coupable, il avait l'impression de lui faire tant de mal. Pourtant, il n'avait pas voulu cela, mais à présent que l'enfant était là, il ne pouvait que l'accueillir avec enthousiasme. Ce serait une bonne nouvelle que sa naissance et il comptait bien aider River à gérer la situation. Elle était enceinte de lui, c'était la moindre des choses. Et Snow avait raison dans son discours, elle avait raison d'avoir peur. Ou du moins, c'était des craintes vraiment bien fondées qu'elle lui exposait. Il la regardait intensément, tentant de garder son regard ancré dans celui de son interlocutrice, mais il souffrait de la voir si mal. Enfin, il tendit la main, après une courte hésitation. Il lui essuya ses larmes du bout du pouce, avant de lui caresser la joue.
« Je comprends, Snow, je comprends.... Et je veux pas que t'aies peur de ne pas avoir ta place. Tu l'as dans mon cœur et rien ne pourra changer ça. Évidemment que j'aimerai mon enfant plus que tout au monde, mais... Avec sa mère, ça restera un lien amical, un lien pour que l'enfant se sente bien. Et toi, tu auras aussi ta place auprès du bébé.... ne crois pas que je t'abandonnerai. Laissons-nous au moins cette chance de construire notre vie ensemble. » déclara-t-il. En effet il pouvait très bien comprendre qu'elle ne trouve plus sa place, soudainement. Comment se serait-il senti si elle lui avait dit être enceinte d'un autre homme, après tout ? Sans doute totalement perdu malgré l'amour qu'il lui vouait.
« Tu sais, moi aussi je suis terrifié à l'idée d'être père, je ne sais même pas si j'aurais ma place auprès de cet enfant. Je sais pas si je saurais être un bon père. Je fais ce que je peux, mais... Je ne sais même pas si je pourrais être là pour lui. Est-ce que je serai seulement en vie quand il naîtra ? » demanda-t-il finalement. C'était certainement la vraie question qui le taraudait. Et si cet enfant naissait sans pouvoir connaître son père ? Des larmes s'échappèrent alors des yeux mi-clos de Read. Il n'avait jamais parlé ainsi de sa maladie, de ses craintes à Snow, c'était certainement la première fois qu'elle le voyait ainsi, si fragile, si vulnérable. Il baissa les yeux, avant de les relever aussitôt, même si tout était brouillé par les larmes, comme un voile au regard. « Tout ce que je sais, c'est que tant que je vivrais jamais je ne cesserai de t'aimer.... » affirma-t-il.

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Même si j'avais peur de ce qui adviendrait, même si je ne savais pas comment évoluerait le futur, je ne pouvais pas me séparer de lui. C'était tout bonnement impossible. Laissez filer l'amour de votre vie, vous pourriez vous? et bien je ne peux pas. Le contact de sa peau contre la mienne ne me repoussa pas bien au contraire, j'avais juste envie de le serrer dans mes bras pour lui montrer à quel point je suis attachée à lui. Ses paroles me rassuraient, sa voix était une source de réconfort et me donnait envie de lui faire confiance. Nous donner une chance? Bien entendu qu'on allait se la donner, je ne te laisserai pas partir comme ça Read tu peux en être sûr. J'ai prit sa main qui s'était arrêtée sur ma joue dans la mienne avant de lui dire. Oui, je veux qu'on se donne cette chance. je ne garantis pas que mes doutes s'échapperont en un instant c'est impossible. Mais ils s'estomperont si je sens que nous deux c'est pour la vie. Et c'est ce que je ressens, j'ai l'impression que je ne peux plus vivre sans toi!
J'ai marqué une pause, baissant la tête j'avais un peu honte de ce que j'allais dire. Enfait... je crois que, au fond, je suis déçue que se soit elle qui te donne un enfant. je crois être un peu jalouse qu'elle soit celle qui donne la vie avec toi... C'était vrai, j'étais jalouse, jalouse que se soit cette River qui lui donne un enfant la première, sans aucun amour entre eux. Alors que moi je pourrai mourir pour lui, oui je préférerai encore prendre sa maladie pour ne plus jamais le voir souffrir. Ce qu'il dit par la suite me heurta de plein fouet, ma sensibilité avec. Je me suis levée de ma chaise, et m'était précipitée vers lui. C'est avec toute ma douceur possible je me suis assise sur ses genoux. Je n'avais même pas penser à cela, de toute manière je ne le voulais pas le voir malade c'était hors de question. Quelle égoïste, je ne lui ai même demandé ce qu'il ressentait. Je suis désolée mon amour, je... je n'ai même prit la peine de penser à ce que tu pouvais ressentir. je ne me suis attardée que sur ma petite personne. Mais je t'interdis de penser à ça. Je t'ai dit qu'on allait la crever cette putain de maladie. Je le regardais du mieux que je pouvais dégageant ces larmes qui m'empêchait de le voir. Je lui ai caressé sa joue humide, je voulais le rassurer, je ne pouvais pas le voir dans cet état. C'est possible d'aimer autant ? Je t'aime aussi mon amour et crois moi on restera ensemble jusqu'à la fin de nos jours... Je me suis redressée pour joindre mes lèvres aux siennes un court instant avant de le serrer contre moi. Je veux plus qu'on se cache quoi que se soit, je ne veux plus être séparée de toi plus d'une journée... Je ne savais pas exactement ce que ça voulais dire, comment il fallait le prendre. Mais moi ce dont j'avais envie c'était de partager ma vie avec lui pour le meilleur et pour le pire...

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Le secouriste avait eu la crainte affreuse que Snow ne le repousse, mais elle n'en fit rien. Pourtant, il devait avoir l'air lamentable à trembler ainsi comme une feuille, à afficher toute sa faiblesse dans un moment où elle avait besoin qu'il la conforte sur le fait qu'ensemble, ils pourraient tout faire. Mais cela faisait depuis le début de leur relation qu'il mettait ses ressentis de côté, pour ne pas la toucher, pour ne pas qu'elle s'inquiète de trop. Ils vivaient le parfait amour ensemble, ne se souciant de rien, mais il avait bien fallu que la vérité éclate. Et la vérité c'était que Read avait à présent peur d'avoir à abandonner ses proches. Depuis que Snow était entré dans sa vie, il voulait vivre plus que tout, même pas pour lui, mais pour elle. Elle lui dit être jalouse de la femme portant son enfant, mais elle n'avait pas à l'être bon sang ! Si la vie lui était accordée, ils formeraient une famille ensemble, ils auraient des enfants tous les deux aussi.... Snow venait un peu de lui avouer qu'elle aimerait être la mère de ses enfants et au lieu de le calmer, cela engendra encore plus de sursaut de tristesse dans son cœur. Il était pris comme d'un sanglot incessant, les larmes coulant le long de ses joues très pâles alors que la demoiselle venait de s'asseoir sur ses genoux. Ce qu'elle lui dit le toucha tant qu'il la serra tout contre elle, de toute ses forces, enfouissant sa tête dans son épaule, l'embrassant dans le cou, alors que les larmes continuent à couler. « On se cachera jamais rien, on se verra tout le temps... » dit-il. Il ferait tout pour elle, tout, si elle voulait un jour qu'il meure, il mourrait. S'il s'avérait un jour que pour sauver la vie de la demoiselle, il devait donner la sienne, ou tout ce qu'il possédait, il le ferait sans hésiter une seconde. C'était donc cela l'amour passionnelle ? Il la serra encore plus contre lui, toujours la tête enfouie contre le cou de la jeune femme. Il s'écarta un peu pour essuyer ses larmes. Il s'était donné en spectacle aux clients du Starbuck's, mais il s'en fichait. Tout le monde s'en fichait de leur vie après tout. « Alors, on les boit, ces boissons chaudes ? » demanda-t-il avec un pâle sourire, faisant son possible pour reprendre sa bonne humeur. Fallait qu'il arrête de se lamenter. Elle l'avait dit : ils la crèveraient cette maladie ! Il tendit la main tout en retenant Snox contre lui pour rapprocher le thé de la demoiselle du même côté de la table. « Mais tu restes là cette fois, je te lâche pas... tu peux te débattre et crier au viol, t'es rien qu'à moi ! » s'exclama-t-il, avec son ton malicieux, avant de l'embrasser dans le cou, sur la joue et de s'emparer de ses lèvres.


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Cet amour semblait m’aveugler tant je n’avais même pas l’impression que Read était malade. Sa leucémie était encrée en moi bien entendu mais je tentais d’y penser le moins possible, sinon elle me boufferait moi aussi. Je l’aimais tellement que j’avais en quelque sorte apprit à l’aimer elle aussi. Elle était présente, on ne pouvait rien faire à par se battre sans relâche. Ma bataille à moi était de lui faire le plus de choses possibles de lui donner du bonheur comme il n’en a jamais eu pour lui montrer à elle, à cette putain de maladie qu’on est bien sans elle. Quelle nous laisse tranquille. Je crois en sa guérison, j’y crois plus qu’en n’importe quoi. Je me répète sans cesse « il va guérir, il va guérir. » Et quand j’ai du mal à y croire je me le répète encore et encore pour que ces simples mots s’encrent dans mon esprit. J’ai envie de mettre à nue devant la faucheuse et de lui dire : « Tes efforts pour l’avoir ne rime à rien, il est à moi ! ». Je le regarde intensément dans ses yeux bleus qui me font perdre la tête, j’efface ses larmes du bout de mes doigts. Je lui caresse ses lèvres, ses yeux, et m’attarde sur son petit cœur que je sens battre. Je veux le sentir vivant, c’est tout ce qui m’importe. Puis j’ai sourit face à ses paroles qui faisait sautiller mon cœur à moi. Je n’aime pas le voir pleurer, je sens ses larmes couler dans mon cou. Je lui caresse ses cheveux et lui murmure. « Tout ira bien, tout ira bien… » Ma voix est douce et angélique telle une fée qui veille sur lui. Puis il se redresse et me tend mon thé tout en me maintenant contre lui. Moi crier au viol ? Jamais. « Je ne me débattrais jamais de tes bras. Et jamais je ne crierais au viol. » Dis je d’un ton qui se voulait coquin, il comprendrait très bien. Enfin je sens ses lèvres contre les miennes, je ne peux pas m’empêcher de mordre doucement sa lèvre inférieure. Je me détache doucement avant de dire. « J’ai pas envie de rentrer, j’ai envie de passer la nuit avec toi… » Je suis devenue toute rouge, j’ai marqué une pause puis j’ai reprit. « Je suis dégoûtée, je n’aurai jamais du prévoir un truc avec Olympe ce soir… » J’avais prévu un ciné avec ma me amie meilleure, pas que je n’avais pas envie de la voir, non pas du tout mais je ne devais pas tarder à m’en aller. Ça me déchirait le cœur de me séparer de lui.

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