Un Week-end en Montagne. Chamallow en prévisions! - Avec Charlotte.

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

Je dus attendre un petit peu avant d'entendre la réponse à ma question, et je sentais Damian embarrassé. Il m'aurait emmené autre part que dans le Wyoming ? Et puis, un sourire bête s'afficha sur son visage. Ok, sérieusement, on était où ? Il me murmura, enfin, la réponse. « C'est le Parc National du … du ...Grand... Teton ... » Et j'explosais de rire. Sérieusement, qui nommait un par national comme ça ? Je savais que ce n'étais pas sensé être drôle, mais quand même... et vu tout le cinéma que Damian avait fait... j'étais morte de rire. Je repris tant bien que mal ma respiration, mais il m'était impossible de prononcer ne serait-ce qu'une seule syllabe. J'essayais de reprendre un peu de sérieux alors que Damian continuait de parler, expliquant son choix. « C'est un endroit vraiment sympathique ici pour faire un peu de randonnée, on me l'a conseillé lorsque j'ai dis vouloir faire un peu de randonnée. Ici, c'est vraiment pas mal du tout, et on pourra sûrement croiser beaucoup d'animaux. J'aimerais bien voir ce que sont des martres, j'aimerais bien voir aussi les wapiti et les cerfs mulets, c'est plutôt beau à voir . » Je devais bien lui accorder cela, le paysage était vraiment magnifique. Si... sauvage, naturel, vivant. J'étais vraiment sous le charme. Et pas seulement à cause de la compagnie que j'avais... Je sentais le soleil commencer à taper, aussi enlevais-je mon pull tout en lui répondant.

« T'inquiète pas, malgré le nom, j'adore. C'est vraiment... wouaw. Vraiment, des wapitis ? »

Je ne savais par contre pas du tout à quoi ressemblaient ses cerf-mulets... ça devait être comme des cerfs, non ? En fait, je n'étais pas vraiment douée pour reconnaitre quoi que ce soit pour les animaux sauvages... Je connaissais bien les chiens, les chats, les écureuils gris de New York... mais toute la faune sauvage m'était complètement inconnue. Et puis, je sursautais à moitié lorsque je sentis les bras de Damian se fermer sur moi, me bloquant complètement, et sa main sur ma bouche m'empêchait de dire quoique ce soit. Je ne compris qu'en voyant Damian tendre la main et murmurer à mon oreille « Tu vois l'animal sur la racine de l'arbre là? C'est une Martre d'Amérique, c'est vraiment fascinant, j'en ai jamais vu. C'est beau n'est-ce pas? » Je mis quelque seconde avant de la discerner à travers les feuillages, mais quand je la vis, mes yeux s'écarquillèrent. C'était trop mignon, si fragile, si... Je hochais la tête doucement pour répondre à la question de Damian. Soudain, la martre s'enfuit, mais je restais immobile une fraction de seconde, encore enfermée dans les bras de Damian. Je m'en extirpais doucement, encore frappée par la beauté de ce que je venais d'apercevoir.

« C'était... magnifique. Dommage, en effet, j'aurais pu la regarder pendant longtemps ! »

Je me remettais à marcher, plus silencieusement et plus attentive aux arbres autour de moi, mais je n'arrivais à rien voir, même pas les oiseaux que j'entendais pourtant chanter autour de moi. J'étais une quiche en observation, et je le remarquais bien maintenant. Comme j'aurais voulu pouvoir reconnaitre la vie qui grouillait dans ces bois...

« Comment t'as fait Damian, pour la voir ? J'essaie, mais je ne vois rien ! Tu viens souvent, observer les animaux, je veux dire ? »

C'était peut être une question d'entrainement, en fait ? Dans tous les cas, je continuais de marcher, la tête dans les arbres, ne faisant pas attention à là où je mettais les pieds.

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

J'avais espéré qu'elle n'écoutait pas entièrement, que mon chuchotement sur la fin du nom, elle n'aurait pas compris, malheureusement, Charlotte avait compris la fin. Et je me retrouvais avec une gêne pas possible, je ne voulais pas qu'elle se fasse des idées sur mes intentions, ce n'était qu'une amie que j'invitais à sortir un peu, histoire qu'on se change les idées quoi. Au moins, c'était bien si elle était intéressée par ce qu'on pouvait voir. C'est alors que par une grande inouïe, j'avais réussi à vouloir l'animal que je voulais, c'était la différence entre la photographie et la réalité, tu pouvais apprécier le moment passé. J'avais pris Charlotte dans mes bras, c'était juste instinctif, je ne faisais pas exprès, je ne cherchais juste à ce qu'elle ne bouge pas trop, profiter de l'instant de voir l'animal. Seulement, l'animal sortit, j'étais un peu déçu, j'aurais bien aimé qu'il reste, qu'il fasse sa vie avant de nous voir, mais je ne pouvais faire autrement. Pauvre Charlotte, je l'avais complètement oublié, la Princesse s'enfuyait de mes bras, alors que j'argumentais le fait que j'aurais bien aimé le voir plus longtemps. Je rejoignis alors Charlotte, pour reprendre la marche sur le sentier. Comme depuis tout à l'heure, j'étais aux aguets, si je pouvais voir un autre animal, sortir de la ville, voir ce qu'était la véritable nature. On continuait de marcher, cherchant un peu s'il y avait une trace d'un possible animal mais vu l'espace du Parc, j'en doutais fortement. « Comment t'as fait Damian, pour la voir ? J'essaie, mais je ne vois rien ! Tu viens souvent, observer les animaux, je veux dire ? » Je me mis à sourire, c'est vrai que nous étions chanceux, mais sur le coup, j'avais réussi à réagir à temps pour ne pas effrayer le pauvre animal avec le bruit de nos pas et de nos paroles.

« Oh... un simple coup de chance, Charlie. Dès que je l'ai vu, j'ai directement fait en sorte qu'il ne nous voit pas, ni ne nous entends, ensuite, nos yeux ont regardés. Il devait sûrement chercher de la nourriture, on a eu de la chance. »

Je lui souris, et continuait le chemin. Pendant un petit moment, nous parlions de tout et de rien, enfin surtout du Parc National, de ce que j'avais pu lire dans les brochures avant de venir. C'était agréable. Je regardais alors l'heure sur ma montre, il était déjà midi, et tout en continuant le chemin, au bout d'une demi-heure, j'entendis un bruit distinctif, la crique. Je me mis à sourire, je savais que nous touchions le but. Je m'approchais de Charlotte, en posant mes mains sur ses yeux.

« A partir de maintenant, tu me fais confiance, hein ? On approche de ta surprise. J'espère que tu as été sage, que tu as bien travaillé à l'école pour la mériter. » Je rigolais un peu, puis je cachais sa vision seulement avec ma main gauche, prenant sa main dans la mienne pour la rassurer, et la guider. « Allez, viens. »

Nous marchions ainsi pendant une ou deux minutes, jusqu'à arrivé à un grand espace libre, sans arbres. Elle pouvait se douter que trop que c'était de l'eau, que c'était un espace aquatique avec le bruit de l'eau. Je comptais jusqu'à trois et je la laissais alors regarder l'endroit. Une chute d'environ une bonne dizaine de mètre, juste en dessous un énorme bassin où l'on pouvait nager puis le reste était une rivière qui continuait. C'était vraiment magnifique.

« C'est ici que nous allons manger, et pour ma part, je cracherais pas pour une petite baignade pour digérer le tout. Tu devrais aller te mettre en maillot de bain le temps que je sortes le tout. »

Je me posais alors sur un endroit rocheux, assez plat pour nous accueillir sans que tout ne tombes dans l'eau, et assez proche de l'espace d'eau. Je sortis alors de quoi boire, les sandwich ainsi que la boite de fraises, plutôt énorme quand même. Je posais tout ça sur le sol de pierre. J'espérais qu'elle était contente, c'était vraiment un endroit magnifique.

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

J'écoutais Damian me dire que ce n'était qu'un coup de chance, mais d'après moi, il avait l'oeuil pour ce genre de chose. Il savait observer, et pas que les animaux sauvages, d'ailleurs. C'était une de ses qualités, j'avais l'impression. Nous continuions de marcher, la température était agréable, ni trop chaude ni trop fraiche, et c'était bien de marcher comme ça. Il devait être près de midi lorsque je sentis les mains de Damian se poser sur mes yeux, me cachant complètement la vue. « A partir de maintenant, tu me fais confiance, hein ? On approche de ta surprise. J'espère que tu as été sage, que tu as bien travaillé à l'école pour la mériter. » Ma surprise ! Il en avait vraiment une ! Un grand sourire s'étala sur mon visage, et je me laissais faire.

« Ma surprise ! Mais Dam, je suis toujours très sage, tu devrais le savoir ! »

Si je n'avais pas eu une main sur les yeux, j'aurais pu faire ma tête "d'ange innocent" qui en faisait fondre plus d'un et qui était un bon moyen de persuasion. Je me laissais guider pendant quelques minutes, et commençais à entendre le clapotis de l'eau... On allait pouvoir se baigner ? Je n'avais donc pas emmené mon maillot de bain pour rien ! J'entendis Damian compter jusqu'à trois avant de me redonner la vue, et ce que je vis m'impressionna. Nous étions quelques mètres au dessus d'un énorme bassin d'eau claire. Le tout était bordé d'arbres, et personne d'autre n'était là. Magnifique, sublime, calme... parfait. « C'est ici que nous allons manger, et pour ma part, je cracherais pas pour une petite baignade pour digérer le tout. Tu devrais aller te mettre en maillot de bain le temps que je sortes le tout. »

On restait ici ! Génial ! Je filais un peu plus loin pour me mettre en maillot, et revenais quelques minutes plus tard, vêtue uniquement de mon deux-pièce noir et d'un drap de bain qui me couvrait le corps. Lorsque je revenais, Damian avait déjà tout préparé. Sandwich, boissons... et une énorme boite de fraises ! Il était parfait ! Je me précipitais vers lui et l'embrassais sur la joue avant de croquer dans une des fraises.

« C'est trop génial, Dam ! L'endroit, les fraises... Tout ! »

Je m'avançais du bord des roches. L'eau était quelques mètres en dessous. Il y aurait il assez de fond ? Tant pis, j'essayais quand même, au pire, je mourrais heureuse ! Je m'élançais, criant, puis frappa l'eau. Je m'enfonçais, sentant l'eau m'immerger complètement, et sentant mes cheveux faire une sorte de couronne autour de ma tête. Il y avait du fond, je ne craignais rien, mais l'eau était fraiche, sans être trop froide. Je remontais à la surface, lançant à Damian, malicieuse.

« Elle est bonne, tu devrais me rejoindre ! »

Je continuais à nager, riant, attendant de voir comment mon ami allait réagir. Viendrait, viendrait pas ?

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

Je restais quelques minutes seule dans l'eau avant d'entendre Damian arriver, enlevant sa chemise devant moi -enfin, quelques mètres au dessus- et sautant dans l'eau de manière assez acrobatique. Je le vis plonger cinq ou six mètres plus loin, et attendit qu'il remonte. J'attendais. Longtemps. Est ce qu'il avait touché le fond ? Est ce qu'il était blessé ? Je commençais à paniquer, et en plus, je ne voyais pas du tout de corps à côté. Et s'il était resté bloqué au fond, qu'il avait frappé le sol et qu'il était inconscient ?

Et si... « Bouh ! » mon coeur fit un bond, j'avais vraiment commencé à paniquer, et puis il réapparaissait comme ça ? J'allais tuer Damian ! Il m'avait fait si peur, si... rahh, je le détestait ! Il me pris dans ses bras, et je ne me fis pas prier pour m'y blottir. Je savais que ce n'était qu'une blague, mais quand même, j'avais eu peur ! Je l'entendais rire, et le foudroyait du regard, tout en l'aspergeant d'au.

« Tu m'as fait peur, espèce d'idiot ! »

Je m'accrochais à lui, alors qu'il parlait, s'excusant à moitié « Excuse moi, Charlie... c'était vraiment tentant, et puis... j'adore tellement te taquiner tu sais... ! Tu as pas eu trop peur ? Ça va ? » Bien sur que ça allait, qu'est ce qu'il croyait ? Que j'avais pas eu peur d'avoir un cadavre sous les pieds ? Sans réseau pour appeler qui que ce soit et à 15 kilomètres de toute civilisation ?
Il me caressa la joue, souriant doucement, plantant ses yeux verts dans les miens. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer, et je remarquais vraiment à quel point il était beau, et je devais arrêter de penser à lui comme ça. C'était Damian, un ami. Je devais me mettre ça dans la tête, parce que depuis hier, j'avais tendance à laisser déraper mes pensées. Ce qui n'étais pas bien.

« Ca va... je vais mieux. »

Je lui souriais, je ne lui en voulait plus vraiment, et commençais à l'asperger d'eau, m'écartant un peu de ses bras, sortant de l'étreinte rassurante. Je nageais un peu plus loin, pour qu'il ne puisse plus m'attraper. J'avais beau être plus petite que lui, je savais bien nager pour pouvoir lui échapper. J'aimais vraiment cet endroit, c'était agréable, et l'eau était bonne. Je plongeais dans l'eau, allant plus profond, pour remonter ensuite, tirant les jambes de Damian vers le bas. Je m’accrochais à ses épaules et essayait de le faire plonger... ce qui ne marchait pas, il était soit trop lourd, soit j'avais pas assez de force... soit les deux !

« Pourquoi tu veux pas descendre ? » je me plaignais, en rigolant à moitié. C'était pas juste, je voulais réussir à le faire couler ! Pourquoi est ce qu'il avait tant de muscles ? Pourquoi est ce que j'avais aucun pouvoir par rapport à lui ?

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

Il ne se laissa pas couler, bien au contraire ! Damian me tira en dehors de l'eau, me tenant par les hanche... probablement pour que je ne m'enfuie pas à nouveau, plongeant dans la crique ! « Parce que je sais le faire avec beaucoup plus de classe ! Allez hop ! » C'est ça ouais ? Plus classe que de se faire descendre par Charlotte Rockefeller ? J'en doutais ! Il rit, et me pris la main pour m'entraîner en haut de la crique, où se trouvaient encore nos affaires. Il se pencha et pris deux fraises, dont l'une qu'il me présenta. Qu'est ce que.... Je n'hésitais pas une seconde avant de mordre dedans, il aurait trouvé ça bizarre, mais pourquoi est ce qu'il faisait ça ? Et pourquoi est ce qu'il devenait de plus en plus parfait ? Je ne pouvais pas... et pourquoi est ce que je pensais, encore à ça, à lui... bref !
Je regardais le paysage, ça devrait me distraire ! Car il était vraiment magnifique, presque tout autant que... Vraiment sublime, comme paysage, je pensais donc ! Damian se tourna vers moi, un grand sourire sur les lèvres. Qu'est ce qu'il préparait encore ? Je lui souriais en retour, intriguée. « Donc...je disais : avec de la classe ! » Soudain, je décollais de terre, et me retrouvais dans les bras de Dam. Je vis un sourire fourbe s'afficher sur son visage, et craignais le pire. Il me portait jusqu'à la chute, et j'eu un instant peur qu'il me lâche par dessus. C'est lui, qui devait plonger, pas moi ! Mais finalement, c'est à deux que nous sommes tombés dans l'eau, moi toujours dans les bras de Damian, qui ne me lâcha qu'une fois dans l'eau. Je rigolai, c'était excellent ! On toucha presque le fond, et je me repropulsai à la surface. Je lançais un regard amusé, accompagné d'un sourire qui éclairait tout mon visage.

« J'avoue, c'était assez classe ! Arriveras-tu à trouver encore mieux ? » Je lui lançais, amusée, d'un air plein de défi. Damian avait l'air bien plus l'aise que moi ici quand même, mine de rien ! Je riais encore, nageant un peu, profitant de l'eau, rafraîchissante.

Je replongeais, essayant sans réussir de faire des sortes de figures acrobatiques dans l'eau. J'aimais nager, et ce depuis longtemps. Je m'y sentais comme un poisson dans l'eau, et je me réapprochais de Damian, restant sous l'eau et espérant qu'il ne me voyait pas. Je n'allais pas être aussi fourbe et lui faire peur, mais, arrivant de son dos, je me débrouillais pour sauter assez haut et le faire plus ou moins couler, sous l'effet de la surprise. Je le laissais remonter sa tête, pour ne pas le tuer quand même, s'aurait été dommage ! Je souriais et rigolais en même temps.

« C'est moins facile comme ça, hein ? »

Je restais à côté de lui, démarrant une sorte de bataille d'eau, tout en tentant de m'approcher pour lui faire des chatouilles... sans en être victime moi même, étant extrêmement sensible et chatouilleuse !

CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI

Je sentis les mains de Damian se resserrer sur mes hanches, et m'emmener de force contre une paroi rocheuse. Il recommença à me chatouiller, tout en me bloquant, ce qui m'empêchais de riposter d'une quelconque manière. Je rigolais, me tortillant dans tous les sens. « ah ah! Tu as pas beaucoup de muscles, Charlie! Ha ha! » Il n'avais pas tort, à côté de lui, j'étais complètement faible ! Je rigolais lorsqu'un énorme bruit se fit entendre, et les chatouilles de Dam s'arrêtèrent. J'en profitais pour prendre ma respiration, totu en pensant qu'à force de rigoler comme ça, j'allais avoir des abdos en béton. « Désolé, Princesse. Mais … j'ai faim ! » Je rigolais, et écoutais mon ventre aussi. S'il n'était pas bruyant comme celui de mon ami, la fin commençais à me tirailler aussi, les trois fraises enfilées plus tôt n'avaient pas bloqué mon appétit ! Je sentis son doigt presser mon nez, et je secouais la tête, un grand sourire sur les lèvres. Je le vis remonter jusqu'en haut, sans qu'il ne m'attende. Alors que je prenais mon temps, je l'entendis crier. « Mon Dieu qu'ils sont bons les sandwich! Je crois qu'il n'y a bientôt plus de fraises aussi ! » J'espérais bien que ce n'étais pas le cas ! J'avais faim aussi ! Je me dépêchais en haut, là où se trouvaient nos affaires, et récupérais ma serviette qui trainait encore sur le sol. Je vis ce qui restais de sandwich et de fraises.

« Menteur ! Il en reste encore plein ! »

Je rigolais et piquais un des sandwiches tout en m'enroulant dans la serviette. Je croquais dedans, et m'asseyais à côté de Damian, qui s'était allongé sur le sol. « Miam ! Ils sont bon ! Tu devrais me servir de cuisinier personnel, en fait ! » Je finissais mon sandwich, et commençais à m'attaquer aux fraises. Je finissais par m'allonger aussi, posant ma tête sur son torse. Cela semblait si naturel, c'était pas normal, surtout quand je repensais à ce qui avait traversé mon esprit tout à l'heure... Damian était Damian, quoi que je pense ou veuille, rien ne changerais à notre amitié, c'était couru d'avance, et penser cela me troublait... Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais, c'était trop proche d'autres expériences... mais pas compatible avec Damian... Je fermais les yeux, m'apprêtant à briser le silence qui régnait.

« A quoi tu penses ? »