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CHARLOTTE ROCKEFELLER&DAMIAN KOVALEVSKI
« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » par Michel Tournier.
« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. » par Michel Tournier.
Une heure avant d'être sur les routes.
- « Dans une heure, je serais en week-end avec Charlotte. » pensais-je, tout excité à l'idée d'être en week-end. En effet, j'avais eu envie de me changer les idées, je voulais sortir un peu d'Harvard. Et pour cette occasion, j'avais pensé à Charlotte, une de mes amies, mon petit « nounours » à moi, car j'adorais la prendre dans mes bras, que j'aille bien ou non, c'était une amie sur qui je savais que je pouvais compter si je n'allais bien pas bien. J'étais pressé, il ne manquait plus que cinq bonne minute avant que le cours ne se termine lorsque j'avais une nouvelle fois vérifié l'heure qu'il était. _ Le son de la cloche retentissait et je me dirigeais alors, et rapidement vers ma voiture, pour aller jusqu'à la maison des Winthrop pour mettre déjà mes affaires. Heureusement pour moi, j'avais un gros 4x4 comme nous faisions si bien en Amérique, j'avais largement de la place pour mettre tout ce qu'il fallait en nourriture pour le week-end ainsi que des boissons énergisantes pour tenir la route, ainsi que des petits bonus qui seront la surprise de mon amie, si elle était sage. Je prenais aussi de quoi boire, de quoi dormir à la belle étoile s'il le fallait vraiment, je me voyais bien faire du camping sur le balcon du refuge que j'avais réservé. Et je n'oubliais pas bien sur mes vêtements de rechanges, le canoë gonflable, enfin, je pensais qu'il ne manquait rien, j'espère ne pas oublier quoi que ce soit car je ne pouvais pas faire demi-tour, au pire, nous serions pas si loin de la vie moderne, il y aura sûrement de quoi se réapprovisionner en nourritures, vêtements, médicaments... Je montais dans ma voiture, et pris la direction de la maison des Eliot pour aller chercher mon amie. Heureusement pour moi, il n'y avait personne qui gênait, et je me garais, en ouvrant le coffre, avant d'aller frapper à la porte de la Eliot House.
- « Je peux t'aider? »
« Euh ouai... Salut. Je viens chercher Charlotte Rockefeller, elle est là ? »
« Oui, vas-y, elle est dans sa chambre. »
« Merci. »
Je souris à la demoiselle qui venait de m'ouvrir, et je montais les escaliers pour aller jusqu'à la chambre de Charlotte. Heureusement que j'étais déjà vu, sinon je serais perdu, surtout en étant dans le couloir des filles, on risquerait de me prendre pour un pervers, pensais-je. Je remarquais toujours la différence avec les couloirs des Winthrop, ici ça sentait pas la sueur d'homme, c'était beaucoup plus classe, et c'était plus une odeur étrange de fleurs, c'était plutôt déroutant mais à force, je commençais à avoir l'habitude. Je frappais alors à la porte de sa chambre, et j'entrais directement.
- « Salut Charlotte, tu es prête ? J'espère que tu n'as rien oublier, on pourra pas faire demi-tour. »
Je souris, et attendit qu'elle me dise de vraiment entrer pour faire un pas dans sa chambre. Il suffisait qu'elle était à moitié nue, ou même entièrement, je ne voulais pas traumatiser la demoiselle même si j'en avais déjà vu d'autres avant elle. Je n'osais regarder, ni mettre un pied. Toutes les éventualités étaient possibles, j'aimais pas voir les choses trop « intime » tels des sous-vêtements, lorsqu'il s'agissait d'une amie comme Charlotte, c'était comme ci je ne respectais pas sa vie, et je détestais ça... Et surtout, je ne voulais pas qu'elle ai une mauvaise image de moi, c'était une fille, un ange, que j'appréciais trop. Presque autant que j'appréciais mes sœurs.
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