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If you are going through hell, keep going.

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J'étais en plein brouillard, sans comprendre vraiment ce qui m'arrivait. Je n'arrivais pas encore à faire la part des choses. La seule chose qui occupait mon esprit, c'était cette douleur qui se réveillait dans mon bras et la gene que je sentais dans le reste de mon corps. J'avais l'impression de peser une tonne. Mais dans tout ce capharnaüm, j'arrivais à distinguer une voix. Et pas n'importe quelle voix. Sofia était là. Là où? J'avais du mal à rester conscient très longtemps. Et je sombrais à nouveau.

Ce n'est que le lendemain, que je me réveillais. J'avais eu le droit à toute une série d'examens en tout genre. On m'avait dit tout ce qui s'était passé, les derniers jours. Je ne me souvenais plus de grand chose, juste d'avoir entendu Sofia dans la grotte. Puis à nouveau le son de sa voix, hier. Les médecins m'avait fait un topo, insistant sur le fait que je devais faire attention à mon bras, à me ménager. Ils ne savaient pas encore s'il allait guérir et cela m'inquiétait. Comme il était douloureux, on m'avait laissé sous morphine. Ma mère était venue un peu plus tôt alors que je sortais d'une salle d'examen. Elle ne pouvait pas rester longtemps, s'étant trop absentée déjà de son travail. Je somnolais une grande partie de la matinée quand Sofia fit son entrée dans ma chambre. Je portais mon regard sur elle. « Hey beauté. » J'étais vraiment content de la retrouver. Elle m'avait manqué.
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Calhen sortait doucement du coma et les médecins me conseillait de regagner mon hôtel. Maintenant, Cal n'était plus inconscient. Le pire était surement derrière lui et il lui fallait le temps de se réveiller tout doucement. Je décidais donc d'écouter ce que me disait les médecins et de rentrer à l’hôtel. J'étais exténuée. Heureusement, mon hôtel ne se trouvait pas très loin du centre hospitalier. Il était environ quatre heures du matin lorsque je m'allongeais sur le lit. Je fermais les yeux. Cette fois-ci, je pouvais m'endormir paisiblement. Je trouvais le sommeil au bout de quelques minutes.

J'avais dormi quelques heures, pas suffisamment, mais assez pour être un peu plus en forme que la veille. Je sortais du lit et je me dirigeais directement vers la salle de bain afin de prendre ma douche. Une fois prête, je décidais de manger un morceau. Je n'avais rien mangé la veille au soir. Je quittais ensuite l’hôtel pour retourner à l’hôpital.  Je connaissais par cœur le chemin jusqu’à la chambre de Calhen. Cela faisait près d'une semaine que j'y passais mes journées. Lorsque je pénétrais dans la chambre, Calhen était seul. Lenore n'était pas là. La mère du photographe avait du venir lui rendre visite plus tôt dans la matinée. Je m'avançais vers lui, un fin sourire sur le visage. Je me penchais et m'approchais de ses lèvres pour y déposer un baisé - " Bonjour". - C'était tellement bon de le voir éveillé de nouveau, d'entendre le son de sa voix. J'avais vraiment cru que j'allais le perdre - " Comment tu te sens ?"
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Je souriais à la jeune femme quand elle entra dans la chambre. Tout était calme jusque là. Je n'avais même allumé la télévision. J'avais besoin de silence même si les bips des appareils auxquels j'étais toujours branché, raisonnaient dans la pièce. J'accueillais son baiser avec une certaine joie. Mais je remarquais très vite qu'elle semblait épuisé. Et mon sourire s'estompa. A sa question, je ne pouvais m'empêcher de répondre: « En pleine forme. » Puis je répondais plus sérieusement: « Non, je survis. Grâce à ma copine. » Je lui montrais d'un hochement de tête, la perfusion où je pouvais m'envoyer en intraveineuse de la morphine par simple pression. Mon bras me faisait très mal et je savais que je serais incapable pour l'instant de faire sans calmant. C'était tout simplement impossible. Puis alors que je le laissais s'installer près du lit, je lui demandais: « Et toi? Tu sembles manquer de sommeil. Ma mère m'a dit que tu étais restée ici depuis qu'on m'avait ramené des soins intensifs. » Je n'aimais pas qu'elle s'en fasse autant et qu'elle néglige sa propre santé, surtout pas pour moi.
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Je m'asseyais sur le siège placé à côté du lit. Je lançais un regard à la perfusion à laquelle était relié Calhen. Je savais bien que la douleur serait insupportable pour lui si il n'était pas sous morphine. Il avait eu beaucoup de chance de s'en sortir, vu la chute qu'il avait fait, vu toutes ses blessures et fractures. Je posais ma main sur la sienne. Lenore était donc déjà venue voir son fils puisqu'elle lui avait apparemment dit que j'étais restée à son chevet durant ces cinq jours - " C'est juste une impression." - Répondis-je en souriant. Il avait bien sûr remarqué les signes de fatigue sur mon visage. J'ajoutais alors : " Bon d'accord, je manque peut être un peu de sommeil, mais ce n'est rien de grave. Je voulais rester près de toi." - Calhen trouvait encore le moyen de s'inquiéter pour moi alors que c'était lui qui était sur le lit d’hôpital - " Tu as vu les médecins ce matin ?" - Je supposais qu'il avait eut des examens depuis que je l'avais laissé et que le médecin lui avait tout expliqué.

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Je gardais mes yeux bleus sur Sofia et sur sa silhouette qui me paraissait plus frêle que jamais. Je m'en voulais de l'avoir empêché de dormir. Elle reprenait tout doucement la forme. Cela tombait mal. A ces mots, je soupirais doucement. Puis de ma main valide, je venais tirer un peu le drap pour qu'elle puisse venir s'installer à côté de moi. « Allez viens, tu pourras te reposer un peu. J'ai les infirmières dans la poche. » Je lui souriais doucement, la laissant s'installer à mes côtés. Le lit était assez grand pour tenir à deux et sans que je ne sois obligé de bouger. Puis quand elle aborda le sujet des examens, je soupirais à nouveau. « Oui. Tu connais les médecins, ils sont toujours pessimistes.... » On m'avait dis que j'allais  avoir du mal à remarcher et à retrouver l'usage complet de mon bras. « Pour eux, je vais rester en fauteuil roulant, amputé d'un bras. »
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Je m'installais aux côtés de Calhen sur le lit d’hôpital. Bien que le lit soit assez grand pour qu'on puisse tenir tous les deux, j'essayais de me faire toute petite. Je l'écoutais ensuite me parler de ses examens. Les médecins avaient eu aussi le même genre de discours avec Lenore et moi. Ils nous avaient bien fait comprendre que la rééducation allait être compliquée - " Tu m'étonnes que tous les gens sont malades à l’hôpital : Les médecins sont bien trop pessimistes et déprimants" - Dis-je avec un petit sourire, pour plaisanter. Je reprenais ensuite la parole de façon plus sérieuse : " Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne te connaissent pas. Moi, je suis persuadée que tu y arrivera." - Je savais qu'avec toutes ses blessure, la rééducation serait longue, mais je pensais qu'il parviendrait à retrouver l'usage son bras et de ses jambes. J'étais convaincue qu'avec suffisamment de volonté, on arrivait à tout. Si Calhen avait survécu à cette chute, il pouvait encore s'en sortir. Je voulais y croire. Dans la vie, il faut savoir être optimiste.
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Je laissais Sofia s'installer près de moi. Je passais mon bras valide sur son épaule pour la tenir contre moi, sa tête sur mon torse. Je ne voulais pas qu'elle ai peur de m'approcher. Je n'étais pas en sucre et de toute façon avant toute la morphine que j'avais dans le corps, la douleur était bien endormie. En tout cas, elle l'était pour l'instant. Je posais mon menton sur sa tête tout en l'écoutant parler. Sofia n'avait pas tort. Mais je savais reconnaître la gravité de mes blessures. Ce n'était pas joli à voir. J'étais incapable de bouger. J'avais le bassin fracturé et mes deux jambes étaient plâtrées. C'était difficile de me dire que j'allais passer les prochains mois en rééducation. Une rééducation qui allait surement être fastidieuse. Mais je ne pouvais m'empêcher de sourire aux propos de la danseuse. Je l'embrassais sur la tête avant de répondre: « Oui croisons les doigts pour que je remarche avant noël. » Du coup, cela allait me faire louper pas mal de mois de cours, et peut-être même mon année. « Je vais surement louper une bonne partie de mon année avec tout ça... » J'allais passer ma convalescence à New York, auprès des meilleurs spécialistes, donc loin d'Harvard.
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Je laissais Calhen m’amener contre lui. Il était vrai que je n'osais pas trop le toucher, car j'avais peur de lui faire mal. Les médecins m'avaient expliqué toutes les blessures et fractures qu'il avait subi. La morphine l'aidait cependant à faire taire ses douleurs. Je posais donc ma tête contre son torse. Je savais que les prochains mois seraient difficiles pour lui, mais l'essentiel était qu'il soit en vie. Pour le reste, ce serait chaque chose en son temps - " Oui, mais le plus important c'est que tu puisses te remettre." - Je ne voulais pas qu'il s'en fasse pour son année. Il aurait toujours la possibilité de rattraper ça plus tard. Pour l'heure, il devait plutôt penser à lui. Je reprenais la parole après un court moment de silence : " Je veux rester auprès de toi durant les prochains mois. Il est hors de question que tu passes ta convalescence tout seul. Tu pourras compter sur mon soutien." - C'était évident pour moi. J'allais rester avec lui. Tant pis si cela me faisait aussi manquer des cours.
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Il est vrai que je n'étais pas en état de me focaliser sur mes études pour l'instant. J'avais une place assurée au Nat alors je pouvais prendre le temps de me rétablir. Enfin, j'espérais en tout cas avoir toujours cette place à ma sortie de convalescence. Je ne voulais pas imaginer que je ne pourrais plus jamais me servir de mon bras gauche, ni de mes doigts. C'était tout simplement impossible. Puis aux paroles de Sofia, j'étais un peu surpris. « Mais qu'est-ce que tu vas faire pour tes cours? Tu venais à peine de retrouver un rythme scolaire normal. » Je n'avais pas envie qu'elle sacrifie quoique ce soit pour moi. Hors de question même. « Je sais que tu seras présente mais pas la peine de quitter Harvard. New York n'est pas si éloigné de Cambridge. En trois heures d'avion, chaque fin de week-end tu serais dans mes bras. »
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Calhen n'avait pas tort. J'étais enfin prête à reprendre un rythme scolaire normal. L'année scolaire qui s'était écoulée avait été compliquée pour moi. Il y avait eu mon agression, un attenta à la bombe à Harvard et je m'étais droguée aux médicaments. En réalité, j'avais faillit complétement louper mon année. J'étais passée de justesse. Un coup de chance. Pour cette nouvelle année, j'avais prévu des tas de choses. J'avais expliqué à Calhen que j'étais enfin prête à me lancer dans la danse. Je voulais essayer de réaliser mon rêve tout en continuant les cours. Seulement, on le sait tous : Rien ne se passe jamais comme prévu. Les projets que j'avais fait devraient attendre, car pour l'instant je ne pensais qu'à Calhen - " Je sais que New York et Cambridge ne sont pas très éloignés. Mais si on faisait ça, tu passerais la majeur partie du temps seul et ça c'est hors de question. " - J'avais eu tellement peur de le perdre. Et puis, il allait avoir besoin de soutien. Je voulais être celle qui serait à ses côtés pour ces mois difficiles - " Laisse moi prendre soin de toi pour une fois." - Ajoutais-je. De toute façon, Cal n'avait pas vraiment le choix. Il savait bien que j'étais bornée et que je ne lâcherait pas l'affaire. En plus, je savais bien qu'il me serait impossible de me concentrer sur mon année si je le laissais vivre sa convalescence seul. Je me redressais légèrement afin de pouvoir le regarder. Mes lèvres s'approchaient des siennes sans toutefois les embrasser. Je murmurais : " En plus, je suis sûre que tu vas aimer me voir jouer les infirmières" - J'eus un léger sourire avant de l'embrasser.
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