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If you are going through hell, keep going.

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Au début, j'ai vraiment cru que la présence de Sofia était un mirage, un tour de mon esprit. Je ne savais plus depuis combien de temps, j'étais bloqué dans ce gouffre. Alors voir apparaître la danseuse avait un côté surréaliste.  Je posais mes yeux bleus sur elle. A sa question, un fin sourire s'afficha sur mes lèvres. « ...oups, on dirait que je me suis trahi... » Je la regardais alors qu'elle se penchait sur ma jambe. J'imaginais que ce n'était pas beau à voir. Je grimaçais ensuite quand la jeune femme posa des compresses stériles sur ma fracture. J'avais du mal à garder mes yeux ouverts. J'avais perdu trop de sang et je n'avais qu'une envie, dormir. Mais je savais que je devais faire attention. Mes blessures étaient sérieuses. Et je savais que je devais rester éveillé. Reposant mon regard sur Sofia, je lui disais, avec plus de sérieux. « Tu aurais pu te perdre en venant ici toute seule... » Je ne voulais pas imaginer si elle s'était perdue dans ce désert à cause de moi. Puis j'ajoutais: « Et puis c'est moi qui doit faire attention à toi et pas l'inverse. » Puis elle m'annonça que les secours étaient dans les parages. J'espérais qu'il allait nous retrouver rapidement. Puis je lui disais, en lui montrant la balise un peu plus loin. « J'ai essayé de placer la balise sous l'ouverture. Elle fonctionne encore. Et je crois qu'elle pourra indiquer notre position. » Oui à présent, nous étions deux dans la galère. Je reposais ma tête sur le sac, je voulais me reposer un peu, fermer les yeux juste un instant.
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Je ne détournais pas mon attention des blessures de Calhen, essayant de faire ce qu'il fallait. Disons... de limiter les dégâts. Au vu de toutes ses blessures il avait besoin d'aller à l’hôpital le plus rapidement possible. Mais dans quelle galère s'était t-il mit ? Je ne pouvais m'empêcher de penser un instant au chapitre dans le Colorado. J'avais l'impression que nos vies ne pouvaient jamais rester tranquilles très longtemps. Je l'écoutais parler tout en continuant ce que je faisais. Ce qu'il me disait me fit décrocher un nouveau sourire. Non pas que c'était drôle, mais c'est que même dans son état il continuait de s'inquiéter plus pour moi - " N'importe quoi. On est plus dans les années quarante, tu sais. Ce n'est pas parce que je suis une femme que je n'ai pas le droit de faire attention à toi ou de te venir en aide. " - Qu'est-ce que c'était que cette idée étrange ? Il est vrai que c'était toujours lui qui m'avait protégée, mais cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas le faire aussi. Aujourd'hui, c'était à mon tour d'essayer de le sauver - " Et c'est vrai, j'aurais pu me perdre en venant te chercher, mais cette idée ne m'as pas arrêtée. Je voulais essayer de te retrouver et apparemment, ça n'a pas servit à rien de souvent voyager avec toi." - Ajoutais-je avec un sourire. Et puis, il me parlait de la balise qu'il avait jetée sous l'ouverture. Celle-ci permettrait aux secours de tracer notre position - " Ok. Je reviens dans deux secondes. Je vais aller vérifier. " - Je quittais Calhen à regret. La balise ne se trouvait qu'a quelques mètres, mais ça ne me plaisait pas de ne pas être à ses côtés. Je vérifais si sa balise fonctionnait et c'était le cas. Elle émettait et était donc capable d'indiquer notre localisation. Je sortais mon téléphone de ma poche et tendais mon bras afin d'essayer de capter, d'envoyer un message... mais rien. Mon portable n'avait aucun réseau ici. Tant pis. Je comptais sur la balise pour qu'on puisse nous retrouver. Moi, ça allait, mais Calhen c'était une toute autre histoire. Je revenais vers lui après quelques secondes. Je remarquais qu'il avait fermé les yeux - " Hey... tu ne dois pas t'endormir. " - Je savais que c'était difficile pour lui et qu'il souffrait, mais tomber dans l'inconscience était la dernière chose à faire. J'allais devoir le tenir éveillé. Mais bon sang quand est-ce que les secours allaient arriver ?
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Sofia me demandait l'impossible. J'avais du mal à garder les yeux ouverts. Depuis quelques heures, j'alternais les phases de conscience et d'inconscience. J'avais perdu trop de sang pour être capable de lutter. Même si je savais que je pouvais ne jamais me réveiller. C'était plus simple à dire qu'à faire. Je n'y arrivais pas. Mais je faisais un effort. Je parlais à la danseuse, essayant de passer à autre chose qu'à la douleur qui s'était emparé de tout mon corps. « Je savais que nos voyages t'auraient servi d'une façon ou d'une autre. » J'essayais de sourire mais j'avais vraiment du mal. Mon bras recommençait à me faire mal. Et je priais intérieurement pour ne pas le perdre. Je reconnaissais les signes de l'infection. Et si je n'étais pas pris en charge assez rapidement, je pouvais dire au revoir à cette partie de mon corps. Si je n'avais plus mon bras, je ne pourrais plus faire de photo, je ne pourrais plus piloter. Beaucoup de choses me seront interdites. Même si je savais que je pourrais obtenir une prothèse. Ce n'était pas la même chose. Je fermais les yeux un moment. Je me sentais engourdie. Une légère brise frôla ma peau. Et même ça, c'était douloureux. L'air frais s'engouffrait dans mes blessures et serrait les dents. Alors que la voix de Sofia me parvenait à nouveau, je fis un effort pour rouvrir les yeux. Mon visage était flou et sa voix lointaine alors qu'elle devait se tenir près de moi. « Si les secours n'arrivent pas... ne t'en veux pas.... » Je ne voulais pas qu'elle se sente responsable de ce qui allait arriver. Je tendais ma main pour attraper celle de la danseuse. J'avais un écran noir devant les yeux. Je ne me repérais qu'au bruit qu'elle faisait. Je serrais sa main dans la mienne. « Nous aurions dû partir à Bora Bora... » Je voulais lui proposer de venir avec moi avant qu'elle ne parte voir ses parents, mais je n'avais pas réussi à me libérer. Peut-être que maintenant, nous ne serions pas dans cette situation.
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Heureusement que j'avais appris des voyages que nous avions fait ensemble. Calhen m'avait appris des tas de choses lors de ces escapades. Aujourd'hui, ça me servait. Cela m'avait servi à savoir où le chercher et à savoir me repérer en pleine nature. Bien sur, j'aurais préféré ne pas avoir à faire face cette situation. Je savais que plus les minutes passaient plus l’espérance de vie de Cal diminuait. Je refusais d'y croire, mais c'était pourtant une vérité. J'avais vu les blessures de Calhen et c'était du sérieux. Je me sentais impuissante. J'avais essayer de "soigner" ses blessures, de limiter le risque d'infection, seulement, ce n'était pas suffisant. Je n'avais pas le matériel nécessaire pour pouvoir le soigner convenablement, ni les compétences. En résumé : J'étais complètement inutile ici. Calhen allait peut-être mourir sous mes yeux et je ne pourrais rien faire pour éviter ça ? C'était trop pour moi. J'essayais de retenir mes larmes. Je ne voulais pas pleurer devant lui parce qu'il n'avait pas besoin de ça. Après avoir terminé de m'occuper de ses blessures, je décidais de le couvrir. Je l'avais vu frissonner et dans son état, c'était normal, mais ce n'était pas très bon signe. Je restais près de lui et mon regard ne le quittais pas. En l'observant, je trouvais qu'il était déjà "ailleurs". Il luttait très certainement pour rester conscient, pour me parler. Les paroles qu'il prononçait ensuite étaient trop difficiles à entendre. Je m'étais promis de ne pas verser de larmes, mais j'en sentais déjà une couler sur ma joue. Je gardais sa main dans la mienne et je me penchais sur lui afin de venir embrasser ses lèvres - " Non. Ne dis pas ça. Les secours vont arriver, j'en suis sûre." - Je ne voulais pas que Calhen abandonne, même si la situation était critique - " Ouais... on aurait mieux fait de partir à Bora Bora. " - Je marquais un court silence - " On pourrait peut-être y aller. Tu sais... une fois que tout ça sera terminé. On profitera du soleil, du paysage paradisiaque, de la tranquillité. Je crois qu'on aura bien mérité ces vacances."
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J'avais serré la main de Sofia dans la mienne. Je savais qu'elle en avait besoin. J'essayais de serrer fort mais mes forces m'avaient abandonné. J'avais du mal à rester conscient. J'écoutais les propos de Sofia. Et je m'imaginais sur une plage, sous le soleil qui me chauffait la peau. La danseuse aurait été à mes côtés, ou au bord de la plage, les pieds dans l'eau. Bora Bora. Pour une fois, je n'avais rien prévu de ce voyage. Nous devions y aller au feeling. Alors que d'habitude, j'étais du genre à tout prévoir, là cela n'aurait pas été le cas. Cela avait du bon l'imprévu. Sauf quand je me retrouvais dans cet état. Et que la seule chose que je sentais, c'était le mal qui gagnait chacun de mes membres. La voix de Sofia me paraissait lointaine mais je sentais sa fraicheur sur mes lèvres sèches. C'était agréable mais déjà la fraicheur n'était qu'un lointain souvenir. Le feu qui consumait ma jambe reprenait de plus belle. Je fermais les yeux, repensant à l'île paradisiaque, à la couleur turquoise de son eau. Cela semblait si réel. Si je me penchais un peu, je pouvais presque toucher le sable sous mes pieds. La chaleur gagnait mon corps tout entier et pour la première fois depuis que j'étais tombé dans ce gouffre, je ressentais une douce torpeur. J'en oubliais presque la douleur. Elle avait disparu. Les douleurs s'étaient dissipées et ne seraient bientôt qu'un ancien souvenir. Un amer souvenir. Je ne ressentais plus rien, je me retrouvais au cœur du néant.
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Je ne parvenais plus à retenir mes larmes. Je sentais la pression de sa main sur la mienne qui se relâchait. Calhen était à bout de forces et il sombrait dans l'inconscience. J'avais essayé de le maintenir éveillé, en vain. Les larmes coulaient de plus belles sur mes joues. J'essayais cependant de me reprendre, de tenter de lui faire retrouver connaissance, Encore une tentative ratée. Et puis, j'entendais du bruit au loin. J'entendais des pas et des voix. Les secours étaient enfin arrivés jusqu’à nous ? Je criais pour leur indiquer que nous étions bien là. Je ne tardais pas à voir débarquer plusieurs hommes. Immédiatement, ils se précipitaient auprès de Calhen. Je me relevait et me poussait afin de les laisser s'occuper du photographe. Ils étaient très certainement plus aptes à s'occuper de lui que moi. Matthew était là lui aussi. Il avait apparemment rejoins l'équipe de secours. Il s'approchait de moi et essayait de me réconforter. Les secours étaient là maintenant et ils allaient prendre Cal en charge. C’était une bonne chose, mais j'avais peur que ce soit trop tard. Et si ils ne parvenaient pas à sauver Calhen ? Et si ils arrivaient trop tard à l’hôpital ? C'était une chose que je ne voulais même pas imaginer. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. J'avais peur de perdre Calhen. Je ne me souvenais pas avoir déjà ressenti un tel sentiment  auparavant. Le fait de voir Calhen dans cet état était bien pire que ce que j'avais ressenti lors de mon agression ou même lors de l’attentat à Harvard. Je tenais tellement à lui que l'idée de le perdre était tout simplement insupportable. Les médecins avaient intérêt de le sauver, car je serais incapable d'accepter que Calhen ne s'en sorte pas.
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Les secours avaient mis plus d'une heure à stabiliser Calhen dans la grotte. Il était ensuite parti en hélicoptère jusqu'à l'hôpital de Cheyenne. Pendant le trajet, le photographe avait fait deux arrêts cardiaques. L'équipe de secours avait réussi à faire repartir son coeur à ces deux reprises. Mais c'était dans un état critique qu'il était arrivé à l'hôpital. Il fut rapidement pris en charge. L'équipe médicale l'attendait en salle d'opération. Il a fallu près de neuf heures pour que les médecins puissent s'occuper de ses nombreuses fractures et blessures. Une fois, Calhen stabilisé, on le transféra en soins intensifs. Il y resta trois jours avant qu'il ne soit monté dans une chambre individuel. La mère de Calhen était venue, tenant compagnie à Sofia qui n'avait pas bougé. Les médecins étaient encore sceptique quant au réveil de Calhen. Son bras était dans un état grave. Et le spécialiste qui était venu, n'avait pas assuré que le photographe puisse s'en servir à nouveau. Il avait en plus, une fracture aux deux jambes, dont une ouverte, une fracture du bassin, un traumatisme crânien et quatre côtes fracturés. Lenore Mitchell était restée au chevet de Calhen. Elle était revenue d'Europe dès qu'on lui avait dit que son fils était porté disparu. Il était plus de deux heures du matin quand elle avait finalement quitté la chambre de son fils. Cela faisait cinq jours qu'il était dans le coma. Lenore avait proposé à Sofia de rentrer avec elle, à l'hôtel où la danseuse avait une chambre mais cette dernière, n'avait pas voulu, prétextant vouloir rester encore un peu.
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J'avais passé ces derniers jours dans l'attente et dans l'angoisse. Calhen se trouvait dans le coma depuis cinq jours et il était impossible de savoir quand le photographe allait se réveiller. Allait t-il au moins se réveiller ? Ce que nous avait dit le médecin ne me rassurait pas. Calhen avait eut de graves blessures et fractures. L'opération qu'il avait subit avait été longue et il avait passé plusieurs jours en soins intensifs avant de se retrouver dans cette chambre. J'avais très peu dormi depuis ce jour où il avait disparu. Je me sentais épuisée, mais je n'arrivais pas à dormir, pas en sachant Calhen à l’hôpital. A chaque fois, mes réflexions m'empêchaient de trouver le sommeil. De plus, je passais le plus clair de mon temps à son chevet. Je n'avais pas envie de faire autre chose ou de me trouver ailleurs. Lenore avait fait le déplacement jusqu'ici lorsqu'elle avait apprit ce qui était arrivé à son fils. Je voyais dans ses yeux qu'elle était aussi inquiète que moi. Normal, il était son fils et cela devait être terrible pour elle aussi. Il était deux heures du matin passé lorsque Lenore décida d'aller se reposer un peu. Elle me conseillait de faire de même, remarquant bien mon état de fatigue, mais je tenais à rester encore un peu auprès de Calhen. Je me relevais du siege sur lequel j'étais installée pour la serrer dans mes bras. Dans cette épreuve, nous nous soutenions et puis, j'avais toujours adoré la mère de Calhen. Lenore quittait la chambre et je me retrouvais seule au chevet de Cal. Je prenais sa main dans la mienne et je posais mes yeux sur lui. J'aurais jamais dû le laisser s'aventurer dans le désert seul. Je savais qu'il avait l'habitude, mais j'aurais dû insister pour qu'on se retrouve plus tôt. Cet accident ne se serait jamais produit. Mais cela ne servait à rien de penser ainsi. Calhen avait eu un grave accident et il se retrouvait aujourd'hui dans le coma, dans ce lit d’hôpital. Je n'avais qu'à espérer qu'il ouvre les yeux - " On est plus que tous les deux." - Dis-je doucement, brisant le silence de cette piece. Cela pouvait paraitre idiot de lui parler alors qu'il ne pouvait pas m'entendre, mais j'en avais besoin - " Tu sais, j'ai tout mon temps... je resterais à ton chevet jusqu'à ce que tu décides d'ouvrir tes beaux yeux bleus... Même si j'espère que ce seras le plus tôt possible. Tu me manques déjà..." - Je sentais une nouvelle larme arriver. Je la balayais d'un revers de main, avec ma main libre. L'autre tenait toujours celle de Cal. Et puis, je posais ma tête sur le lit alors que le silence régnait de nouveau.



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Lenore ne supportait plus de voir son fils dans cet état. Elle se demandait comment Sofia pouvait le faire. Voir son fils ainsi inconscient lui renversait le cœur. Elle avait donné des nouvelles à son ex mari qui ne pouvait pas venir jusqu'à Cheyenne. Ce dernier était retenu par son travail, sans pouvoir se libérer même pour son fils. En même temps, cela n'étonnait pas Lenore. Ce dernier n'avait jamais fait passer sa famille avant son travail, cela n'allait pas changer. Elle comprenait une nouvelle fois pourquoi Calhen et son ex-mari avaient des relations aussi conflictuelles. Lenore laissa donc Sofia et rentra à l'hôtel. Elle était épuisée et elle avait bien besoin de dormir. Dans la chambre, tout était redevenu calme. Mis à part la voix douce et fatiguée de Sofia, on pouvait entendre les bips réguliers des appareils de surveillance sur lesquels était branché le photographe. Une infirmière venait régulièrement prendre les constantes du jeune homme avant de quitter la chambre pour laisser la danseuse au calme. Ce n'est qu'une heure plus tard, alors que la demoiselle s'était assoupie, la tête sur le lit, que le photographe commençait à montrer des signes de réveil.

C'était encore le trou noir mais il était un peu plus conscient de ce qui se passait autour de lui. Il entendait des bruits, des sons qu'il ne pouvait pas encore identifier mais ses oreilles et sa conscience s'éveillait peu à peu. Puis il y avait ces contacts, celui du métal, d'une pression, d'une peau contre le sienne. Il tentait d'ouvrir les yeux mais ses paupières semblaient peser des tonnes. Pareil pour ses doigts. Son bras gauche était bandé de l'épaule jusqu'au poignet. Certains de ses doigts comme son pouce était tailladé mais on avait juste mis des points de suture sans rajouter de bandage. Revenir à lui, lui demandait énormément d'effort, ce qui se répercutait dans ses constantes dont les fréquences étaient à présent moins régulières.
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Mon cœur était en miettes. Comme Lenore, j'avais mal de voir Calhen dans cet état, mais je refusais de le laisser seul pour autant. Je voulais être là si il se réveillait. Je n'avais pas envie qu'il se sente abandonné lorsqu'il sortirait du coma. Alors, je restais là auprès de lui. La tête posée sur le lit, je m'étais endormie sans m'en rendre compte.

Je fus réveillée par les bips du matériel de surveillance qui sonnait différemment. Je relevais la tête et mon regard se portait sur Calhen. J'eus d'abord l'impression d'avoir une hallucination. Est-ce qu'il avait vraiment bougé les paupières ? Est-ce que ce n'était que le fruit de mon imagination ? J'étais là depuis cinq jours à attendre et espérer qu'il revienne à lui. J'avais donc un peu de mal à réaliser que ce que j'avais tant voulu arrivait enfin. Calhen s'était réveillé. Je me penchais légèrement et je lui murmurais quelques mots - " Hey... bonjour toi... - J'eus un faible sourire. J'étais heureuse qu'il soit enfin sorti du coma, mais je n’oubliais pas qu'il restait encore fragile. Je voulais le laisser reprendre conscience tranquillement sans le brusquer - " Je vais prévenir les médecins que tu t'es réveillé." - Je tendais le bras pour attraper l’interrupteur qui permettait d'appeler les médecins en cas de besoin.
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