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Time stands still ✱ Maënna

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Alors comme ça Maël était en manque ou bien il voulait tout simplement coucher avec moi dès le départ et me laisser tomber comme une merde par la suite ? Je n'en savais trop rien mais j'avais l'air de prendre sur moi-même. Bizarrement je crois que j'étais décontractée, peut-être même un peu trop. Lorsque j'enlevais mon soutien-gorge, ça ne me surprit pas que Maël descende son regard vers ma poitrine. Les garçons sont tous comme ça de toute façon, je ne sais vraiment pas ce qu'ils ont avec les poitrines des femmes. D'ailleurs ça reste un secret pour toutes. Je n'ai jamais sut résister aux jolies femmes. Je suis faible. Alors donc c'était ça, sa réponse. Hochant les épaules je me surprenais à sourire pour ensuite briser la glace en l'embrassant. Je resserrais notre étreinte, rapprochant par la même occasion ma poitrine contre son torse. C'était fou à quel point la chaleur qui régnait entre nos deux corps me faisait frissonner. Assise je ne savais pas vraiment comment m'y prendre alors je me contentai de l'embrasser bien langoureusement.
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Je ne sais pas si mon explication lui convenait, mais en tout cela dut être suffisamment le cas pour qu'elle ne s'arrête pas. Elle m'adressa même un sourire qui suffit à me détendre à nouveau, mettant fin à ma brusque irritation. Un nouveau baiser et je passais à autre chose pour me donner corps et âme dans ce que j'étais en train de faire. Jenna se rapprocha, réduisant à néant l'espace encore présent entre nous. Le contact de nos peaux me réchauffa encore davantage, en admettant que cela puisse être possible. Alors qu'elle m'embrassait à nouveau, je bascula en arrière en essayant de manoeuvrer avec douceur. Elle se trouvait au dessus de moi et je la lâchais afin de pouvoir achever de me déshabiller. Une fois entièrement nu, je me redressa sur les coudes et l'embrassa à nouveau, ne me lassant définitivement pas de la sensation de ses lèvres sur les miennes.


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Que dire en ce moment ? Si ce n'est que je passais un très bon moment avec Maël, pelotonnée dans ses bras à nous morfondre de baisers. Je ne pouvais m'empêcher de lui rendre son baiser avec un tel désir que s'il ne nous avait pas bousculé en arrière, je lui aurais mordu la lèvre. J'étais tout simplement accro à ses lèvres et à ses baisers qui m'embrasaient telle une flamme. Je me retrouvais au dessus du blond, alors que ce dernier profita du mouvement pour se débarrasser de son caleçon. Désormais j'étais la seule à ne pas être entièrement nue. Il se redressa sur ses coudes et plaqua ses lèvres sur les miennes, me provoquant un petit soupir. Me redressant sur mes genoux, je pris le soin d'enlever mon dernier sous-vêtement et d'admirer la vue de son corps. On aurait dit un dieu grecque. Pas mal. Disais-je en le narguant un peu. Et sur ma lancée, je me remettais sur lui, ma poitrine logeant sur son torse d'un appui brûlant. Ainsi que mes doigts qui marchaient lentement sur son dos. Un instant, je le regardais dans le blanc des yeux.
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Elle ne se fit pas attendre pour se déshabiller intégralement elle aussi. Nous étions maintenant nu et je ne put que me sentir flatté lorsqu'elle me reluqua en y allant de son petit commentaire. Je n'avais pas besoin de ce genre de commentaires : je savais que j'étais bien, même si ça fait prétentieux. Enfin, ça fait toujours plaisir. Je m'humecta les lèvres avec ma langue avec un sourire. Je dois dire que je n'ai pas non plus à me plaindre. La vue est très intéressante de là ou je suis. Répondis-je, d'une voix velouteuse. Elle reprit sa place, à savoir sur moi et la chaleur de nos corps emboités à la perfection me provoqua comme une agréable petite décharge électrique. On resta un très bref moment à se regarder dans les yeux, puis on le fit, bien partis qu'on était. Je l'avais fait pour la première fois à dix-sept ans et je ne m'en lassais pas. C'était toujours plus parfait, encore plus en bonne compagnie.

J'avais définitivement bien fait de venir. Le souffle de Jenna me chatouillait la joue et je me sentais bien. Cela n'était pas bizarre comme situation. Enfin, jusqu'à ce que j'entende la porte s'ouvrir. J'étais toujours, mes bijoux de famille prenant l'air et alors que la poignée tournait bien trop rapidement à mon goût, je me jeta sur le lit un peu défait par nos ébats pour me glisser sous les draps et masquer ce que j'avais à cacher.



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Je dois dire que je n'ai pas non plus à me plaindre. La vue est très intéressante de là ou je suis. Au moins il était honnête. Je le fis taire en me reposant confortablement sur lui. On s'est regardé dans les yeux pendant plusieurs minutes, mon regard ne cessait de l'admirer, ne laissant aucune miette de chaque parcelle de son visage. J'étais prête et étrangement mon coeur battait à la chamade. Pourquoi étais-je si stressée ? C'était sûrement le fait de le faire avec un beau garçon. Et puis on l'a fait...

Il m'avait fait l'amour comme jamais on me l'avait fait. On l'avait fait de longues heures avec quelques pauses, et ç'avait été le moment le plus intense de ma vie. Nos visages étaient proches, notre respiration se mêlant à l'autre et s'écrasant sur notre peau. J'avais le souffle coupé à ce moment précis, je ne sentais presque plus mes membres, mon coeur avait atteint un non retour à son état normal. J'étais allongée, nue à ses côtés avec aucune couverture pour nous cacher. On était pas pudique, du moins je ne l'étais plus depuis ce soir. Ma main droite se baladait sur son torse faisant quelques ronds par-ci et par-là, ce n'était plus un secret, j'adorais toucher son corps. Fermant les yeux quelques instants, je les rouvris en entendant la poignée de la porte se tourner sur elle-même. Oh… merde, oh merde… Maël se glissa sous les draps et je fis de même. La porte s'ouvrit, laissant place à ma chère mère. Mamaaan ! Soufflais-je agacée. Cette dernière se cacha les yeux et rigola un peu trop fort à mon goût. Désolée de vous interrompre… C'est qui ? Elle pointa du doigt Maël. Oh my god, mais qu'est-ce que j'allais dire ? Que c'était un coup d'un soir mais qu'il m'avait laissé entendre qu'il y avait peut-être plus ? Perdue, je cherchais de l'aide dans les yeux du blond. Aide-moi Maël…
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Il n'y avait rien de mieux pour vous refroidir dans la seconde. Mon coeur battait vivement. J'avais beau être parfaitement à l'aise avec mon corps, je doutais de pouvoir regarder la mère de Jenna en face si elle me voyait dans mon plus simple appareil. Jenna s'était cachée aussi et pesta en voyant sa mère entrée. Elle rigolait. Au moins elle avait le sens de l'humour. Maël n'était pas sûr que sa mère en aurait été capable. Je ne rougissais jamais, ou alors c'était léger, mais je n'aurais pas été surpris d'avoir virer au rouge tomate. Jenna ne parlait pas. Visiblement, elle m'appelait à l'aide. M'efforçant de dévoiler mon sourire le plus sympathique, je tendis un peu à reculons ma main, comme si je pensais qu'elle allait me mordre. Bonjour madame déclarais-je sur un ton peut-être un peu trop joviale. Je suis Maël le... Copain de Jenna. Me présentais-je avec une hésitation moyennement bien dissimulée. J'avais envie de me r'habiller et que la mère de Jenna sorte bien sûr. Cette situation me faisait regretter de ne pas avoir fais ça avec Jenna, mais dans mon appartement. Je n'étais pas fan des rencontres avec les mamans, ça avait un goût d'officialisation que je ne voulais pas ressentir, mais là, c'était pire que tout.



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Ma mère qui débarque dans ma chambre alors qu'on venait à peine de finir nos ébats, ça c'était la meilleure. Elle semblait décontractée, ce qui m'étonnait d'elle, ça ne lui dérangeait pas autant que ça qu'il y ait quelqu'un dans mon lit et que j'étais nue par la même occasion ? Arf, elle est un grand mystère de la nature. Honnêtement, je ne savais pas quoi lui répondre. Si je lui disais que c'était juste un ami, elle allait mal le prendre j'en étais sûre. C'est donc pour ça que je demandais de l'aide à Maël. Le pauvre c'est bien celui que je plains le plus dans cette histoire. Bonjour madame. Je me pinçais les lèvres tout en fixant la réaction de ma mère. Bonjour. On était encore le jour ? Après autant d'heures passé au lit ? Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, c'était le coucher de soleil. Je suis Maël le… Copain de Jenna. Je rêve où il venait de dire qu'il était mon copain ? Me raclant la gorge, je repassais encore et encore ces belles paroles dans ma tête auxquelles j'y croyais aveuglement. J'avais une confiance aveugle en lui. D'accord, je vous laisse. Encore pardon. Elle ferma la porte et je me laissais tomber sur le coussin. Ouf pour le coup on avait eu chaud. Soudain elle rouvrit à la porte mais pas entièrement, juste de quoi faire passer sa tête. Vous vous êtes protégés au moins ? Oh my god, qu'est-ce qu'elle me saoulait et en plus de ça elle avait le sourire aux lèvres ! Oui, dégage maintenant ! Je lui balançais un coussin mais elle ferma la porte à temps, l'évitant de justesse. Et par la même occasion, j'entendis un faible rire de sa part. Me levant et me débarrassant des draps, je pris le soin de fermer la porte à clé. C'est bon on est tranquille. Je m'installais sur le ventre et m'accoudai sur le lit. Tu tiens le coup ? Oui parce qu'après la visite saugrenue de la mère avec qui on vient tout juste de coucher avec la fille, on ne peut qu'essayer de tenir le coup.
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Si j'avais put creuser un trou et aller me cacher dedans en quatrième vitesse, je l'aurais fait. Heureusement, Jenna décida de reprendre la parole car je commençais à sentir le malaise qui s'intensifiait. Allez-vous en suppliais-je en silence la mère de Jenna tout en affichant un air mi courtois, mi pudique. Jenna poussait carrément sa mère vers la sortie depuis le lit et je l'en remercia, continuant à parler seulement dans ma tête. Je croyais pouvoir me détendre quand la femme finit par sortir, mais elle revint brusquement, me faisant légèrement sursauter. Sa question me fit rosir et s'il s'était agit de ma mère, j'aurais levé les yeux au ciel avec un air excédés. On avait vingt-deux ans, pas seize. C'était typiquement une réaction de parents.  La question fut accueillie par un jet coussin et la porte se referma enfin, m'arrachant un soupire de soulagement alors que Jenna partait fermer la porte à clé. Bonne idée. Jenna revint ensuite s'affaler sur le lit et je resta là, à la regarder, assit en tailleur dans les couvertures. Je fis la grimace. Ouais, j'imagine que ça aurait put être pire. Répliquais-je avec un haussement d'épaules. Elle aurait put me faire quitter la maison au pas de course sans me laisser reprendre mes fringues. Ma mère en serait capable ajoutais-je en souriant bien que j'aurais été moins joviale si cela c'était passé ainsi.


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Ma mère était enfin partie, nous prenant pour des idiots par rapport si on s'était protégé ou pas. De toute façon je peux le comprendre, les parents sont tous comme ça, à s'inquiéter pour leurs enfants. Mais une fois qu'une connerie arrive, ils te sortent le fameux : Je te l'avais dit ! Enfin bref, une fois seuls je m'allongeais aux côtés de Maël. Il avait l'air de tenir le coup, alors que normalement n'importe quel garçon de son âge aurait déguerpi. Pas lui visiblement. Ouais, j'imagine que ça aurait put être pire. Il haussa les épaules et j'hochais la tête. De mon côté je ne vois pas comment ç'aurait pu être pire que ça. Voyant qu'il n'avait pas finit de parler, je continuais de le fixer. J'aurais bien voulu promener mon regard autre part mais il se trouvait toujours sous les draps. Pas de chance, c'est lui qui profitait de la vue. Elle aurait pu me faire quitter la maison au pas de course sans me laisser reprendre mes fringues. Ma mère en serait capable. Il sourit et je fis de même. C'était simple, lorsqu'il esquissait un sourire, je ne pouvais m'empêcher de sourire à mon tour. Ta mère mais pas la mienne. Elle est plutôt le genre à venir voir ce qui se passe pour se mettre quelque chose sous la dent et se casser. Je fronçais les sourcils en m'imaginant sa mère lui faire ça. Eh bah dis-donc. Juste parce que t'aurais emmené une fille chez toi ? C'est pas plutôt elle qui devrait partir ? L'image devait être drôle quand on y pense, mais beaucoup moins pour la personne. Je m'approchais de lui pour, pressant mes lèvres sur les siennes juste pour un petit baiser. Au fait pourquoi t'as dit que t'étais mon petit copain ? C'est vrai ou c'était juste pour te sauver ?
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L'intervention de la mère de Jenna me rappela que justement, je devais contacter la mienne. J'avais dis à Noa que je gérerais pour les parents, mais ce n'était pas encore gagné et on était jamais assez âgé pour cesser de se faire prendre des savons par ses parents, malheureusement. La description faite par Jenna me fit sourire. Ca devait être affreux et il pouvait conformer que ça entraînait des situations terriblement délicates. Je ne vis plus avec elle donc la question ne se pose pas, mais bon, je ne suis pas capable de prévoir les réactions de mes parents. Ils peuvent être assez protecteurs notamment quand ils vont apprendre que mon frère est en fauteuil roulant et qu'il nous a tous oublié ajoutais-je mentalement avec une petite grimace. La discussion familiale à venir n'allait pas être une partie de plaisir. Jenna m'embrassa à nouveau et je la laissa faire, pris un peu au dépourvu malgré les heures précédentes et reléguant mes histoires familiales dans un coin de ma tête. J'y penserais plus tard. Jenna me posa une question qui me fit un peu froncer les sourcils. En fait c'est sorti tout seul, ça semblait naturel répondis-je. C'était la vérité, c'était le premier truc qui m'était venu à l'esprit pour me présenter. Copain. Petit copain.


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